Mission Sigma

Je suis à Chicago depuis le : 04/06/2016

Mission Sigma

PARTICIPANTS @Zack B-Herondale @Garett B-Herondale

Vous avez définitivement la poisse ! Vous avez été capturé par l'ennemi, alors que vous vous êtes pourtant bien défendu. Hélas, ils étaient beaucoup plus nombreux et vous avez succombé. Mais au lieu de vous emmener au QJ, vous vous êtes trouvé dans une cave miteuse, avec la ferme intention que l'on vous torture. Qu'est ce que vous faites pour sortir d'ici vivant ?

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if today was your last day ? ∞ herondale
La première chose que je ressentis fût la fraicheur des pierres sous mes pieds. Elles étaient légèrement humide, et me procurait une certaine façon de m’apaiser malgré la douleur. Ce fût la seconde chose que je perçu. Cette douleur provenant de ma tête. Un maux de tête si violent que j’en eu le tournis. La tête vers le bas, elle me semblait trop lourde pour que j’arrive à la redresser. Malgré le mal, je réussis à ouvrir les yeux, dévoilant une légère vision troublée au début qui finit par se réhabituer à l’environnement. Je vis en premier lieu mon pantalon noir, tâché de sang. J’aurai supposé qu’il aurait pu appartenir à quelqu’un d’autre, mais une énième tâche coula de ma tête et vint s’éclater sur le tissu cuir. Je compris alors que le mal de tête vint de cette blessure qui m’avait sans doute assommée. Je voulu me relever, mais je finis par comprendre tout ce que je pouvais boucher, c’était ma tête. Mes pieds étaient liés à cette chaise, mes mains derrière le dossier. J’étais torse-nu, complètement vulnérable. Et lorsque ma tête tenta de découvrir l’environnement, je n’y découvris qu’une immense salle, en pierre, avec au loin une table remplie d’instruments. Décidément, ça n’augurait rien de bon.

***

Je tentais de les distancer. J’avais pensé au départ que la situation aurait été bien différente, mais j’avais sous-estimé leur force. Il avait réussis à me coincer à la sortie de l’institut, un peu plus loin, alors que j’étais censé rentrer et rejoindre Lou’. J’aurai pu faire demi-tour et venir m’abriter à l’Institut, mais ils avaient réussis à me barrer la route. Tout ce que je pouvais faire, c’était courir et les affronter. Cette dernière idée m’aurait plu, si ce n’est qu’ils avaient finit par sortir de nulle part. J’avais finis par entendre : « Il nous le faut vivant. » Et au fond, de moi, oui au plus profond de moi, je su que c’était les autres de Garett. Andréa ne me voulait pas. J’avais des ennemis, mais pas assez haut placé pour qu’ils ordonnent à leurs sous-fifres de me kidnapper. Non. C’était lui, j’en étais persuadé. Et ne voulant en aucun cas être réduit au rang d’obscur, j’avais préféré fuir. Pour Emma. Pour Nathanaël. Seulement, au revers d’un croisement, une batte de baseball –du moins c’est ce que je pensais – vint fracasser ma tête violemment m’emportant dans un trou noir.

***

Je déglutis sauvagement, la gorge sèche. Instinctivement, je tentais de forcer mes liens, mais je ne sentis que ces cordes s’enfoncer dans ma chair probablement déjà à vive. Non. Non. Non. Non. Je ne cessais de me répéter ça. J’étais mal, très mal. Je ne pouvais les abandonner. Je me devais de rentrer à la maison, alors passant au crible la pièce, je tentais de trouver une échappatoire. J’étudiais encore les possibilités quand au loin j’entendis des clés s’introduire dans une serrure, une porte métallique grincer, et des pas résonner. Ils étaient deux, peut être trois. Lorsque le groupe apparût, je me mordis la lèvre, le regard soutenant l’homme au centre. J’avais vu juste. Il ne pouvait s’agir que de lui. Lui, mon frère déchu. Lui, le meurtrier de mon parabatai. Lui, qui encore une fois ne mesurait pas l’ampleur de ses actions. Lui, mon geôlier.

@Garett B-Herondale

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if today was your last day ? ∞ herondale
Elle ne cesse de te casser les pieds avec lui. Zack. Cette mission inachevée que tu devais absolument finir pour ainsi, prouver ta loyauté. Tu pensais déjà l'avoir fait, pourtant, Andréa ne le voyait pas de cet œil là. Elle trouvait que tu traînais beaucoup trop à exécuter cette tâche. Au final, elle a peut-être raison, tu traînes, tu cherches à éviter cette fin tragique. Tu avais eu l'occasion de tuer ton petit-frère, oui tu aurais pu, mais à la place tu avais tué son parabatai, lui offrant un sursit, un délais. Tu t’assois dans ce lit qui n'est pas le tiens, le draps blanc masquant ta nudité. Tu allumes une cigarette et elle soupire, ne cessant de te pousser à agir rapidement. Tu en as marre de l'entendre, sincèrement. Alors, tu décides de te lever et de t'habiller. Andréa a beau être la chef, elle n'en reste pas moins remplaçable à tes yeux. C'est un bon coup et coucher avec elle est devenu une habitude, mais il n'y a rien de plus. D'ailleurs, cette salope t'avait fourrée une fiancée dans les pattes, mais tu t'étais abstenu d'opposer une quelconque résistance, juste pour la faire chier... « Garett, j'attends toi que tu agisses au plus vite, sinon, je le ferais tuer par un autre. » Tu ne montres rien face à ses paroles, tu ne peux pas te le permettre. Enfilant ton pantalon, tu tire sur ta cigarette en te tournant vers elle. « C'est bon, je m'en charge, ne m'enlèves pas ce plaisir. »

***

Ils l'ont attrapés, tu n'en doutais pas une seconde. Assis dans ton fauteuil, tu attends sagement qu'on vienne t'annoncer la nouvelle. Un homme toque à ta porte et vient te faire face, alors qu'avec calme, tu joues avec ton verre d'alcool. Il t'annonce que Zack attends dans les sous-sols. Enfin, attendre est un bien grand mot. Tu te lèves, buvant ton verre d'une seule traite, déposant celui-ci sur la table basse. Il est temps de faire face au Néphilim. Sans montrer aucunes émotions tu sors de la pièce, accompagné de quelques Obscurs chargés de te suivre comme de petits chiens. Ils n'avaient pas envie de remuer la queue tant que nous y sommes ? Ça t'exaspère. Tu n'as pas besoin de nounou. Quelques minutes plus tard la porte métallique s'ouvre et vous entrez tous dans la pièce, toi, tu prends la place du milieu, celle qui te revient de droit. Celle du dominant. Depuis ton arrivée forcée chez les Obscurs tu avais monté les échelons avec une rapidité étonnante, attisant la jalousie de beaucoup. Ton regard inexpressif se pose sur ton jeune frère, blessé, attaché à cette chaise. Avec lenteur tu allumes une cigarette, le quittant du regard. Tu le fuis ? Non, tu essayes juste de ne pas lui prêter trop d'attention, pas devant eux. « Vous pouvez nous laisser. » Ils hésitent quelques instants. « Andréa veut des témoins. » Bien sur...elle n'a pas une totale confiance en toi et dans un sens elle a raison. « Et moi j'aime travailler sans qu'on me casse les pieds...dégagez, vous entendrez aussi bien ses cris de dehors que de l'intérieur. » Ils s'observent et, finalement, se décident à sortir. Tu tire sur ta cigarette. Tu fumes beaucoup, mais bon, après tout t'es un Obscur et tu ne penses pas pouvoir chopper un Cancer ou alors difficilement. Tu avance d'un pas, plongeant ta main libre dans ta poche. « Tu as l'air en mauvais état petit-frère. » Ta voix est neutre, calme, sans vie. Il était ce que tu avais été, un Néphilim. On t'avais enlevé cette identité en t'obligeant à boire dans cette maudite coupe, te coupant des tiens, de ta famille. A présent, tu n'étais plus que l'ombre de toi-même.

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if today was your last day ? ∞ herondale
« Encore » Ces paroles résonnèrent dans un écho qui vibra dans toute la grande salle. Je me relevais péniblement tout en regardant l’étudiant rapidement. Il semblait être encore en forme, alors que j’étais en sueur complètement épuisé. Je me demandais alors comment il trouvait la force de se surpasser chaque jour. Peut être était-ce l’endurance acquis avec notre père, ou la détermination de notre mère. Je n’en savais rien, mais il avait ce regard de braise, celui qui m’ordonnait de me relever pour l’affronter une énième fois. Celui qui me dictait de brandir mon épée séraphique encore, avec la même dextérité et la même puissante que la première fois. Depuis la mort de papa, c’était lui qui avait repris mon entraînement, et je le trouvais plus brutal et pourtant plus méthodique. J’avais beaucoup progressé, et c’était peut être parce qu’il n’abandonnait jamais. Je me relevais péniblement alors, tout en me remettant en place. « Prêt ? » me demanda-t-il, dans un souffle. Je n’eus pas le temps de répondre qu’il fonçait déjà sur moi, avec la ferme intention de me mettre encore à terre.

***

Je frissonnais rien qu’à sa vision. J’avais tant rêvé le retrouver, j’avais tant espéré me retrouver face à lui, pouvoir lui cracher à la figure tout ce que j’avais sur le cœur, tout ce que j’éprouvais depuis sa disparition. Son abandon. Sa tuerie. Les conséquences. J’avais été détruit. Anéantis. Par mon propre frère. Il n’en avait certainement pas conscience. J’avais envie de lui crier qu’il ne méritait pas que je puisse encore espérer son retour, que pour moi il était mort à mes yeux que….Bon sang, j’avais tellement de chose à lui dire. Et pourtant….pourtant maintenant que je l’avais sous les yeux, j’avais la gorge sèche. J’étais incapable d’ouvrir la bouche pour répliquer. J’étais incapable de le regarder dans les yeux, incapable de bouger. J’étais juste planté là, ligoté à ma chaise, le temps qu’il libère ses deux toutous, en leur disant qu’ils entendront mes cris en guise de foi. Alors, c’était ça… ? La fin espérée ? J’allai finir par mourir dans cette cave pourrie. Ou transformé. Mais si c’était le cas, je préférais mettre fin à mes jours, sans dire adieu à mes proches, sans revoir une dernière fois son visage. Je comprenais alors que j’étais fichu, et que mon bourreau n’était autre que mon propre frère. « Tu as l’air en mauvais état petit-frère » dit-il d’une voix neutre. Je me mordis la lèvre, et le goût du sang métallique se diffusa dans ma bouche. J’allais baisser la tête, mais je me ravisai. Si je devais mourir, je le ferai avec la tête haute, afin de lui prouver qu’il n’aurait jamais cette fin qu’il cherchait. Non, il m’avait brisé une première fois, il n’y arrivera pas une seconde fois. « Tu as l’air minable, grand frère » dis-je finalement d’une voix presque contrôler de ma rage intérieur. « T’as besoin de deux minettes maintenant qui te suivent partout ? »

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if today was your last day ? ∞ herondale
Tu regardes ton frère avec attention. Il n'a pas changé, il a peut-être mûrit, certes, mais tu retrouve en lui les traits de cet enfant que tu as longuement entraîné. C'est plus fort que toi. Tu ne peux t'empêcher de replonger dans ce passé, dans ces souvenirs. Tu sais que ce n'est pas bon, que ça n'arrangera rien à cette situation. Tu dois faire ton devoir, tu n'as plus ta place ailleurs, elle est ici, dans cet univers et ce depuis que tu avais décidé de troquer sa vie contre la tienne. Ta liberté contre sienne. « Tu as l’air minable, grand frère » Tu souris légèrement alors que ses paroles ne t’atteignent pas, tu t'es blindé avec le temps et ton sang démoniaque avait fait le reste. Enfin, c'est ce que tu aimais croire. Doucement mais sûrement, tu enlèves ta veste pour la déposer dans un coin de la pièce, ne le quittant pas des yeux. « T’as besoin de deux minettes maintenant qui te suivent partout ? » Tu ricanes, regardant tes outils de travaille qui trônait sur une plaque de métal. Ils avaient tout prévu pour que tu puisses faire joujou, y compris du sang de démon qui ferait des ravages sur ce petit frère autrefois tellement aimé. « Je sais, c'est lassant, même pour moi. Mais que veux-tu, ils veulent savoir si je fais bien mon job... » Tu laisses tes doigts glisser sur les outils, pourtant, tu as du mal à commencer. « Tu sais, j'avais pensé envoyer Gabriel Osborn, mais tu sais comment sont les Osborn, trop chiants sur les bords...ils ont tendances à se perdre dans une certaine folie. » Oui, tu y avais pensé mais de toute façon Andréa ne t'aurait pas laissé faire. Dans un sens, envoyer ce crétin d'Obscur à ta place aurait été plus facile, lui, il aurait tué ton frère sans grandes hésitations, le torturant jusqu'à ce que Zack le supplie de le tuer. Irais-tu jusque là ? Non, bien sur que non. « Bon, nous allons commencer, j'ai un mariage à préparer. » Oui, excuses bidons parce que préparer ton mariage avec Crystal était loin d'être dans tes préoccupations premières.

Tu attrape une un poing américain possédant des pointes assez courtes mais d'une efficacité redoutable. Étrangement, au moment de le passer à tes doigts, tu sens une légère pointe d'amertume. Bien sur, tu ne le montre pas, restant d'un naturel frustrant. Gentiment, calmement, tu reviens vers ton cadet et sans hésitations visuelle, tu le frappe au visage. Une fois, deux fois, trois fois. Et, comme si ce n'était pas suffisant, tu lui envoie un coup dans les côtes avec une force étonnante, lui brisant sûrement un os ou deux au passage. Tu recules, ayant remarqué une tâche de sang sur la manche blanche de ta chemise. « Zut...ma chemise. » Tu ne le regardes pas...tu n'y arrives pas. Tu sais que tu devrais, mais tu essayes de poser ton regard ailleurs. Oui, ailleurs que sur ce frère qui éveille une once de lumière en toi. Mais tu le fais. Ton regard glisse sur lui et tu soupires. « C'est dommage qu'on doive en arriver là. Qu'elle perte de temps. » Mais dès lors, tu le sais, rien qu'en voyant ce sang couler. Tu ne pourras pas le tuer.

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if today was your last day ? ∞ herondale
Me retrouver face à lui, maintenant, me semblait presque irréaliste. Il avait changé. Son attitude avait changé. Son regard avait changé. Sa façon de parler avait changé. Non, il n’était plus le même, il arborait probablement un cœur de pierre maintenant…loin de celui qui lui faisait sa fierté autrefois. Cet homme, là, le regard haineux, la langue claquante, et le menton bien droit n’était en rien mon frère. Et j’espérais de là où il était que notre père ne voit pas ce désastre, parce que j’aurai juré qu’il serait mort une seconde fois. « Je sais, c’est lassant, même pour moi. Mais que veux-tu, ils veulent savoir si je fais bien mon job… » Je continuais à le regarder dans les yeux, pour tenter de lui prouver qu’il n’y arriverait pas. Qu’importe les plans qu’il avait pour moi ce soir, il n’y arriverait pas. « Tu sais, j’avais pensé envoyer Gabriel Osborn, mais tu sais comment sont les Osborn, trop chiant, sur les bords…Ils ont tendance à se perdre dans une certaine folie. » Secouant la tête, je le défiais du regard : « Parce que tu crois que tu ne t’es pas perdu dans une folie, toi non plus ? » Probablement à vrai dire, mais je le supposais assez aveugle pour ne pas s’y rendre compte. Tout avait été gâché, en une seule coupe, en un seul moment…tout, tout avait été réduit à néant. Notre famille. Notre relation. Son âme-même. En avait-il au moins conscience ou était-il trop aveuglé par cette haine des Obscures ? « Bon. Nous allons commencer, j’ai un mariage à préparer. » Je me mordis les lèvres en pensant au mien. A Emma. A Nathanaël. Mais je ne retranscris rien, simplement pour éviter qu’il s’en serve contre moi. S’il savait vraiment, s’il savait qu’il allait être un jour oncle, serait-il encore le même ? « Je ne suis qu’un contretemps c’est ça pour Monsieur qui ne comprenait pas le mariage ? Voilà maintenant que tu t’es prêt pour ça ? Laisse-moi rire » Un léger sourire se dessina sur mes lèvres, tandis qu’il saisissait un poing américain sur la table. Au fond, j’avais peur oui. Peur de ce que mon propre frère pouvait me faire. Peur de ne jamais la revoir. Peur de ne jamais le rencontrer. Ce n’était pas le fait de mourir, en soit, qui me faisait peur, c’était les laisser derrière alors que j’avais promis. Je savais. Si je mourrais, elle mourrait. Si elle mourrait, je mourrais. Nous devions être forts l’un comme l’autre. A la seule différence, c’est que j’avais été le maillon faible. Il s’approcha d’un pas décidé, et avec une certaine violence, l’abattit sur ma mâchoire. J’entendis certains os se fracasser, alors que le souffle coupé, je sentais le goût métallique se propager dans la bouche. Je n’eu pas le temps de retrouver la vision net qu’il m’assainit déjà un autre coup. Puis un autre. Sur le visage, dans les côtes. Je ne m’entendis pas crier, parce que j’avais simplement le souffle coupée par cette douleur affligeante. « Zut…ma chemise. C’est dommage qu’on doive en arriver là. Quelle perte de temps. » La tête penchée vers le bas, le sang dégoulinant sur mon pantalon, je tentais de retrouver cet oxygène qui me manquait. Il s’était arrêté comme pour me donner du répit. Pour mieux me détruire par la suite ? C’était probablement ça. « Pourquoi… ? » soufflais-je entre mes dents, sans avoir le courage de relever la tête. « Ca ne t’a pas suffit de tuer Nate ? Il faut absolument que tu me fasses endurer ça ? » Il m’avait brisé psychologiquement. Le voilà maintenant revenant à la charge, me brisant physiquement. Qu’avais-je fait pour mériter ça ?

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'Difficile' :
Mission Sigma Dpky

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if today was your last day ? ∞ herondale
« Parce que tu crois que tu ne t’es pas perdu dans une folie, toi non plus ? » Si... sûrement, sauf que cette folie t'avait été imposée, alors que chez les autres elle était souvent là dès la naissance. Toi, tu n'avais rien demandé. Non, tu étais bien autrefois, en étant un Néphilim. Oui, tu te souviens de ce bonheur qui semble si lointain, comme un vague souvenir brumeux. Y penser c'est presque surréaliste. Tu t'es interdit de te replonger dans ton ancienne existence, préférant sombrer dans l'Obscurité que de t'accrocher à cette étincelle de lumière qui combattait au plus profond de toi. Tu ne laisse rien paraître de tes émotions, comme lui, un point en commun que vous partagiez sans vraiment le réaliser. « Sûrement... » Tu avais murmuré ses paroles comme un doux regret, cherchant à te convaincre toi-même. Oui, cette folie était belle et bien présente, mais beaucoup moins qu'il ne pouvait le croire. Tu avais appris à vivre ainsi, il n'y avait pas de solutions, pas de remèdes, tu étais condamné et tu t'étais fais une raison. C'est plus facile de tomber que de te battre, tu en avais fais les frais, tu en avais pris conscience. Éprouver des sentiments est une perte de temps. Tu n'étais déjà pas très sentimentale à l'époque, mais ton coté Obscur avait fini de t'achever. « Je ne suis qu’un contretemps c’est ça pour Monsieur qui ne comprenait pas le mariage ? Voilà maintenant que tu t’es prêt pour ça ? Laisse-moi rire » Tu souris en coin, levant les yeux vers lui, ne laissant rien paraître de tes émotions. Non, tu n'es pas prêt pour le mariage, mais une fois de plus cette décision avait été prise pour toi. Un moyen pour te garder dans les rangs, pour faire de toi le petit toutou des Obscurs qui, au final, allaient s'en mordre les doigts un jour ou l'autre. Tu n'es l'instrument de personne et ça, Andréa devrait le savoir. Elle n'est qu'une femme parmi d'autre, remplaçable, jetable et loin d'être d'une toute puissance. Les alliances pour la faire tomber sont nombreuses, elle devrait se méfier car à force de trop jouer avec ta liberté, elle allait tomber avec toi... « Je n'ai jamais prétendu me marier par amour mon cher frère... » Mais les paroles finirent par laisser place aux coups. Tu frappes, encore et encore, laissant ton poing marteler son visage et d'autres parties de ton corps. Tu t'arrête. Tu aurais pu le tuer, visant le crâne...mais tu t'es abstenu. « Pourquoi… ? » Tu l'observe légèrement. La tête baissée, son sang coulait le long de ses lèvres pour s'écraser sur son pantalon. « Ca ne t’a pas suffit de tuer Nate ? Il faut absolument que tu me fasses endurer ça ? » Tu soupires d'un air lasse. « C'était toi ou lui, fais toi une raison...si Nate était toujours en vie, toi tu serais mort depuis longtemps. » Serais...oui, serait mort...ça indique bien qui ne l'était pas. Tu ouvris de nouveau la bouche quand un homme entra dans la pièce assez brusquement, un air mauvais sur le visage. Impassible, tu tourne ton visage vers lui. Un des bourreaux des Obscurs. Pas aussi cinglé que les Osborn mais franchement pas loin. « On entends toujours rien dehors...tu traînes Garett. Je viens pour accélérer le boulot. » Déjà il approchait de Zack et, par réflexe, tu l’attrape par le bras, bloquant son geste, l’empêchant d'aller plus loin. « J'ai dis que je m'en occupais... » Il se dégage et tu sens la colère monter alors qu'il va chercher le sang de démon pour te le tendre furieusement. « Alors bouges ton cul ! » Le sang de démon... tu aurais aimé éviter cette extrémité. Impassible tu prends la petite fiole et attrape les cheveux de ton frère pour lui lever la tête. Durant un instant ton regard croise le sien et ce regard que tu affichais était celui d'un frère inquiet. Pourtant, tu chassas cette émotion et brusquement, tu lui engouffra le contenu de la fiole dans la gorge, bloquant sa mâchoire et pinçant son nez pour qu'il avale.

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if today was your last day ? ∞ herondale
« Je n’ai jamais prétendu me marier par amour mon cher frère… » C’était certain ; l’amour et Garett ça avait toujours fait deux. Peut être parce qu’il n’avait jamais connu celui qui vous faisait changer d’avis. Celui qui vous donnait des ailes, celui qui vous donner des tourments uniquement pour savoir si l’autre allait bien, celui qui vous prends aux tripes. Ca non, il ne l’avait jamais connu. La seule façon pour qu’il ait pu accepter de se marier, c’est par obligation, et j’en étais simplement désolé pour lui. Parce qu’il ne connaîtra jamais ce que j’avais trouvé en Emma. Il serait à jamais dépourvu de ce bonheur et de cette complémentarité. Mais je n’eu pas le temps de le lui dire qu’il me frappait déjà, comme si il avait entendu mes tristes pensées. Une sorte de vengeance personnelle ? Non. Je ne lui avais rien dit. Il s’acharnait probablement par ordres, quiconque ait pu les lui donner. Je le connaissais assez pour savoir qu’il ne pourrait faire autrement. Mais pourquoi ma mort ? Je n’étais rien dans la rébellion. Juste un pauvre entraîneur. Etait-ce simplement mon lien avec Garett ? Ou celui avec Emma ? Meurtri par ses coups, j’en avais finalement oublié de penser, percuter par ses douleurs incessantes. Je manquais de respirer à chaque coup de sa part, et lorsqu’il s’arrêta une seconde, je laissais mes questions sortirent plus vite que je ne le désirai. Quitte à mourir dans ce tombeau, je voulais au moins comprendre pourquoi. « C’était toi ou lui, fais toi une raison…Si Nate était toujours en vie, toi tu serais mort depuis longtemps. » Il avait fait ce choix juste pour me sauver la vie ? Ca n’avait aucun sens. Ca n’était simplement pas possible. En tuant Nate il m’avait mutilé. Il n’aurait simplement pas pu faire ce choix, comme si il n’en avait pas eu d’autres. J’avais osé relever la tête pour le regarder, le défier du regard, tenter d’y trouver la vérité, mais alors que j’allais le faire une autre personne entra. « On entends toujours rien dehors…tu traînes Garett. Je viens pour accélérer le boulot. » « J’ai dis que je m’en occupais… » « Alors bouge ton cul ! » Il lui avait donné une aiguille, d’un liquide noirâtre et je déglutis sauvagement en comprenant ce que c’était. Allait-il vraiment le faire ? Me souiller encore plus ? Moi, son propre frère ? Garett s’avança vers moi, alors qu’un rictus mauvais s’afficha sur le visage de l’autre. Il se plaça derrière moi et de sa poigne ferme me releva la tête. Nos regards se recroisèrent, et je lui implorai mentalement de le faire. Une seconde. Pendant une seconde son regard avait changé, devenant hésitant, presque inquiet. Mais la seconde d’après, il n’était plus. Alors, sans réfléchir, il planta l’aiguille dans ma chair, et vida son contenu dans mes veines. Je tentais de me débattre mais sa force avait doublé, et sentant cette brulure vive s’accumulé dans mes veines les transformant pendant quelques secondes noires, je me m’y à hurler à mort. L’autres s’avança alors vers moi, et planta son regard haineux sur moi : « T’es qu’une merde, néphilim. » Il me frappa de nouveau dans le cou, où la douleur était encore si vive que j’en failli me laisser tomber sur le côté. Garett retenant la chaise me remit en place. S’il appréciait ça… ? je n’en avais aucune idée. Je ne le connaissais plus. Totalement étranger, il était devenu et pour la première fois depuis que j’avais ouvert, j’avais peur. Peur de ce qu’il allait me faire subir de pire.

Je suis à Chicago depuis le : 21/06/2016

if today was your last day ? ∞ herondale
Tu sembles déchiré, cruellement déchiré. Cette flamme ne cesse de te caresser de l'intérieur émanant une chaleur brutale et douloureuse en toi. Comme un doute persistant, comme des souvenirs brutaux et violents. Tu te souviens de vos entraînements, de ces frappes gentilles que tu lui donnais derrière la tête quand il ronchonnait entre ses dents...Durant un instant tu avais hésité à planter cette aiguille dans son cou, sachant ce qu'il allait endurer, sachant ce que ça allait lui faire. Mais avais-tu le choix ? Non. De toute façon son frère n'est plus, tu n'es plus... Mort lorsque cette coupe t'avait été mise en bouche, déversant ce liquide qui, doucement, avait anéanti ton côté angélique. Depuis tu avais compris que ta place était parmi eux. Pas par envie, non, tu as toujours été indépendant. Mais par obligation. Simple obligations qui avait fait de toi un autre, cherchant à gravir les échelons, prenant cette place au sein de l'ordre qui était enviée de beaucoup. Tu pousse sur le piston, tenant fermement ce frère qui se débattait. Il est faible entre tes mains, ta force surpassant la sienne. Tu retires l'aiguille, la seringue étant à présent vidée de son contenu... Il hurle et tu l'observes avec attention, revivant cette scène comme si tu étais toi-même attaché à cette foutue chaise. Tu aurais aimé lui dire que tu n'avais pas le choix, que c'était ainsi et pas autrement. Et tu te perds d'avantage dans tes pensées, la gorge serrée, l'estomac noué. Voilà bien longtemps que ça ne t'était plus arrivé. Comme si tu manquais d'air, bien que ton corps n'en exprimait rien. Froide, rigide, tu tenais cette chaise alors que ses hurlements résonnaient dans tes oreilles. Tu ne vois pas l'Obscur approché, le regard rivé sur ton cadet. « T’es qu’une merde, néphilim. » Et il le frappe, faisant vaciller dangereusement la chaise que tu remets en place sans grande difficulté, l'empêchant ainsi de tomber. Tu ne peux pas te montrer faible ou encore sentimentale, ça ne t'es pas permit. Pourtant, il lève de nouveau le main et avant qu'elle ne touche ton frère, te l'arrête dans un mouvement assuré. « ça suffit ! Dégages, tu vas finir par le tuer toi-même m'enlevant tout le plaisir ! » Ta voix est calme, froide, serrée. Tu ne montres rien de tes sentiments, ne laissant apparaître qu'un bloc de glace.

« Lâches moi le bâtard ! » Tu plantes ton regard dans le sien. Des insultes de ce genre tu en as l’habitude...Tu n'es pas né Obscur et beaucoup de tes « semblables » te le rappelle régulièrement. Pour eux tu n'es qu'une expérience, indigne de porter du sang de démon dans les veines. Sincèrement, tu t'en serais bien passé. Néanmoins tu le lâches, non pas parce qu'il te la ordonné, mais pour qu'il puisse s'en aller. « Laisses moi faire mon job. » Il ricane et crache sur Zack avant de se diriger vers la porte d'entrée et de s'évaporer derrière. Tu passes une main dans tes cheveux, tic de nervosité chez toi, de mal aise. Chose que tu faisais déjà dans ton autre vie. Doucement, tu vas déposer l'objet sur le plateau, restant immobile durant quelques secondes. « On se revois demain... » Tu avais parlé calmement avant de lui jeter un dernier regard, sortant de la pièce à ton tour. Toute la nuit tu avais réfléchis à une solution, repoussant souvent l'inévitable... Et le lendemain ça recommença. Coups, cris, violence... Pourtant, ce jour-là ne fut pas pareil. Quand tu entras dans la pièce tu semblais...nerveux ? Oui, c'est ça, nerveux. « Bien dormi ? » Ta voix est froide, pourtant, tu profite de son état pour passer derrière lui et, discrètement détendre ses liens. Revenant pour lui faire face, tu lui envoie ton poing dans la figure « Debout paresseux ! »

Je suis à Chicago depuis le : 04/01/2016

if today was your last day ? ∞ herondale
Volcan en éruption. Torrent animé. Tempête au large. Tornade sauvage. Je ressentais chaque cellule de ce sang maudit s’infiltrer dans chaque veine de mon corps, le souillant, le rendant impure. Je criais à chaque membre touché, à chaque nouvel organe qu’il continuait de toucher. On m’avait souvent parlé de ce venin, mais je n’en avais jamais eu l’expérience. On m’avait compté son désastre, sa destruction. On m’avait expliqué ses ravages et sa douleur. On m’avait raconté l’histoire de Tessa. Tessa qui avait subit cette torture pendant des jours, et qui maintenant en gardait des séquelles. Et comme à chaque fois, je la prenais en pitié, parce que même si elle semblait forte, cette partie d’elle-même était faible. Et voilà, que maintenant je passais par ce chemin douloureux. Dans ma douloureux, j’eus une pensée pour elle. Parce que maintenant je comprenais sa descente en enfer, je comprenais sa faiblesse, je comprenais plus que je ne pourrais jamais le faire. Mes deux tortionnaires continuaient de parler, me frappant de nouveau, mais je ne distinguais peu leurs paroles. Mes tympans bourdonnaient, ma chaleur augmentait, mes membres tremblaient. Pourtant, j’avais froid, j’avais mal. J’aurai voulu mourir maintenant. Milles fois, plutôt que d’expérimenter ça. Ca vous emmener dans un endroit sombre et brulant, dans des landes pourries, dans un enfer que seuls les démons appréciaient. Se dire que les Anges ne pouvaient m’aider finit par me faire perdre conscience, alors que les ténèbres eux gagnaient un peu plus de terrains. « On se revoit demain... » C’était la voix de ton frère, mon dernier souvenir de cette journée. Et à cette déclaration, simple et pourtant puissante, je su que mon calvaire n’était pas terminé.

Le poing violant qui fracassa de nouveau ma figure me réveilla en sursaut. Je ne su combien de temps était passé entre ma perte de conscience et mon réveille malmené, mais Garett avait changé d’affaire. Etions-nous un jour de plus ? Le regard aveuglé par la pauvre lumière au dessus de ma tête, j’entendais Garett qui m’ordonnait de me réveiller. « Debout paresseux. » Je toussais en guise de réponse et redressa ma tête qui me faisait mal. Je sentais cette souillure encore en moi, qui combattait chaque partie angélique. Regardant finalement Garett, je finis par m’aventurer à le faire parler, parce que de toute façon, il ne me restait plus que ça. J’étais foutu, je le savais. « C’est ce qu’on vous apprends chez les Obscurs ? Torturer plutôt que Tuer ? » Crachant ma salive ensanglantée par le dernier coup qu’il m’avait porté, je le désignais. « Si tu comptes avoir des informations, tu n’auras rien. Tu ferais mieux de me tuer maintenant. »

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Tu observes ton frère émerger de son inconscience alors que tu n'as cessé de le torturer ces derniers jours. Ton visage ne laisse rien apparaître que de la simple froideur, une âme morte, bouffée par l'obscurité démoniaque qui t'a été simplement imposée. Sait-il ce que ça fait que de perdre tout ce en quoi on a cru durant des années ? Non, bien sur que non. Tu n'avais plus rien. Plus de famille, plus d'amis, plus d'idéaux. Alors pourquoi continuer à t'accrocher. « C’est ce qu’on vous apprends chez les Obscurs ? Torturer plutôt que Tuer ? » Tu souris en coin en l'observant simplement, laissant ta tête se pencher sur le côté d'un air purement détaché. Tu va chercher une chaise dans le coin de la pièce, traînant celle-ci jusqu'en face de ce cadet qui crachait les blessures que tu avais toi-même infligé à sa personne. Si seulement tu avais un jour imaginé ce qui t'attendais. « Si tu comptes avoir des informations, tu n’auras rien. Tu ferais mieux de me tuer maintenant. » Tu te poses sur ta chaise, sortant une clope de son paquet pour l'allumer en ricanant face à ses paroles. « Si je voulais des informations, petit frère, je m'y serais pris autrement...J'aurais été cherché les êtres qui te sont proches et je les aurais torturés devant toi. D'ailleurs, comment vont tes relations ? Emma a bien grandit... » Tu ne sais rien d'elle ou quoi que ce soit, tu sais juste que autrefois ils avaient étés plus que proches et que ton frère est un sentimental. En tout qu'à, plus que toi. Tirant sur ta cigarette, tu ne laisses rien apercevoir sur ton visage. Un simple sourire mauvais s'affiche sur tes lèvres. Ce que tu essayais de faire ? Et bien, tu tentais simplement de le faire réagir, de le faire s'énerver pour qu'il bouge assez ses bras pour remarquer que ses liens sont détendus. Il allait pouvoir mettre ça sur les nombreux jours sans y avoir touché, ou encore, sur le fait qu'il avait été malmené plus d'une fois. Qu'importe. Il ne t'avait pas vu faire et donc tu étais couvert. « En tout qu'à elle semble...plus femme que fillette, bien qu'elle traîne un peux trop souvent dans les rues sombres. » Ta voix est assez neutre, bien qu'une pointe d'amusement résonne dans celle-ci et ce exprès pour le titiller. De la fumée s'échappe doucement de tes lèvres alors que tu poses ton regard sur lui.

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Mission Sigma W3dl

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C'était bizarre de le voir là. J'avais pensé que cette nuit n'était qu'un véritable cauchemar. Et en soit, ça en avait été un. Mais au plus profond de moi, j'avais espéré que ce ne soit qu'un mauvais rêve. En réalité, j'avais tord. C'était la réalité. Il était là, encore ce matin. Ma douleur aussi. Ce venin aussi. Encore ce matin, je ressentais cette douleur, et de son regard presque perçant, je supposais qu'il aimait me voir dans cet état de faiblesse. Autrefois, il ne m'aurait jamais regardé de cette manière-là. Il m'aurait ordonné de me relever, sans cesse, de ne jamais montrer mes faiblesses, il m'aurait épaulé et aidé à surmonter ça. Autrefois, il aurait agit comme un frère. Aujourd'hui, ce n'était plus le cas. « Si je voulais des informations petit frère, je m'y serai pris autrement. J'aurais été cherché les êtres qui te sont proches et je les aurais tortrurés devant toi. D'ailleurs, comment vont tes relations ? Emma a bien grandit... » Je serrai des dents. Il en avait bien conscience, et c'était probablement encore une façon à lui de me briser un peu plus. Mais non, je n'irai pas dans son sens. Jamais. Je ne lui donnerai pas ce plaisir. « Qu'est ce que ça peut te foutre hein ? Elle ne t'a jamais interessé. Depuis quand tu uses de ça pour faire mal hein ? Tu préfères généralement utiliser tes poings. » Oui je le cherchais, parce que je préférais qu'il me cogne que de le laisser parler d'Emma comme il le faisait. « En tout cas, elle semble...plus femme que fillette; Bien qu'elle traîne un peu trop souvent dans les rues sombres. » Il l'espionnait. Et l'idée de lui faire croire que nous étions toujours pas remis ensemble était réduite à néant. Le fait de savoir ça me faisait encore plus bouillir. Mais, je tentais de me maitrîser et de relever la tête. « Qu'est ce que tu cherches Garett ? Tu ne veux pas des informations. Tu ne veux pas de mal à Emma. Tu veux juste torturer par plaisir ton frère. Pourquoi pas achever ce que tu voulais faire y'a des mois hein ? Sauf si t'es pas si courageux que ça. »

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Si l’amour fraternel est une chose que tu as connu, à présent, tu ne sembles plus vraiment savoir ce que c’est. Quoi que. Cette petite flamme, elle, brille toujours, cherchant à se déchaîner contre tes actes actuels. Ta conscience semble éteinte et pourtant, ton cœur bat toujours dans ta poitrine. Tu as été un néphilim, tu as aimé Zack plus que de raison. Tu t’en souviens, tel un vague souvenir lointain et cruel. Par instant, tu te replonge dans tes souvenirs pour chercher à ressentir autre chose que de la haine, du mépris ou de la colère. Sans grands succès. Plus tu songes à ce que tu as été, plus la haine s’empare de toi tel un volcan prêt à exploser. Tu as appris à faire avec. Oui, à vivre avec cette nouvelle nature qui est tienne…mais au final, celle-ci n’est pas naturelle, encore moins un choix. Pourtant, tu dois faire avec, obéissant aux ordres aussi sombres soient-ils. Tu n’as plus le droit à l’erreur, il n’y a plus de place pour les sentiments chez toi. Ce passage de ta vie, ce chapitre est clos, terminé, brûlé dans les tréfonds d’une obscurité qui t’anime. « Qu’est-ce que ça peut te foutre hein ? Elle ne t’a jamais intéressé. Depuis quand tu uses de ça pour faire mal hein ? Tu préfères généralement utiliser tes poings. » Tu souris en coin avec une arrogance presque étrange, mesurée et pourtant bien présente. Oui, les poings sont une chose, mais les mots en sont une autre. Tu sais exploiter les deux. Un jeu tellement amusant. La violence fait mal physiquement, les mots, eux, attaquent bien plus profondément. Emma ne t’avait jamais intéressé, certes, tu ne l’avais jamais vue avec le même regard que Zack. Pour toi, elle n’était rien d’autre que Emma, point finale, à l’était toujours. Une fille comme une autre, sans grandes différences à tes yeux, à part que son cadet est amoureux d’elle. « Qu’est ce que tu cherches Garett ? Tu ne veux pas d’informations. Tu ne veux pas de mal à Emma. Tu veux juste torturer par plaisir ton frère. Pourquoi pas achever ce que tu voulais faire y a des mois hein ? Sauf si t’es pas si courageux que ça. » Ta tête se penche légèrement sur le côté, alors que tu restes de marbre face à ses provocations. Tu es d’une patience redoutable, il devrait le savoir. Ses provocations n’ont pas d’impacts, malheureusement pour lui…Quoi que, non, heureusement, car tu n’es pas connu pour ta délicatesse lorsque tu perds patience. « Qui t’a dit que je ne voulais pas de mal à Emma Zack ? Ais-je dis de telles paroles ? » Pourquoi dire de telles choses ? Pour le faire réagir bien sûr. « Puis, si je voulais te tuer il y a de cela des mois, tu serais déjà mort…la preuve avec ton Parabatai, je l’ai visé et il est tombé…ce n’est pas plus compliqué que ça. En attendant, je suis les ordres que l’on me donne. Enfin…plus ou moins. » Parce que oui, si tu suivais vraiment les ordres ton frère serait déjà mort. Tu décides de lui donner un petit coup de pouce à ta façon. Sans prévenir, ton poing s’abat avec brutalité sur son nez, assez fort pour que sa chaise vacille avec lui au passage. Tu ne le retiens pas, ainsi, dans sa chute, tu espérais au moins qu’il sente que ses liens c’étaient relâchés.

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Comment te dire que toutes ses années passées à côté de lui étaient maintenant totalement foutues ? Du gâchis mis en boite servis pour des chiens enragés. Non, ce n'était pas une franche comparaison, mais ça me semblait totalement être la meilleure d'entres-elles. Me dire que celui qui avait finit ma formation, qui avait terminé de m'élever complètement, et qui, par je-ne-sais-quel-moyen continuait toujours de me montrer la voix de la sagesse était maintenant mon géolier, celui qui allait m'amener à ce point de non-retour. Ce qu'il était devenu n'avait pas d'importance, parce qu'au fond, je savais qu'il restait lié à mon sang, pour toujours. Qu'importe si on n'était plus dans le même camps, qu'importe son sang, et son appartenance, il reste et restera à jamais mon frère, mon tuteur, mon entraîneur. C'était avec cette ferme conviction que je le regardais dans les yeux. Si j'avais tant déployer mes moyens pour le retrouver ce n'était pas pour le tuer, ou pour venger Nate. Non, c'était pour que justement, je puisse le voir de mes propres yeux, me dire que lui ne ressentait plus cette dépendance fraternelle, et que j'allais enfin comprendre cette dure réalité ; que celui que j'avais connu n'existait plus. Tant que je ne l'aurai pas vu, j'avais cet espoir, ce but, ce rêve...mais en croisant de nouveau ses yeux ténébreux, je su qu'il n'était plus là. Je su que ce qu'il restait de lui, des Herondales, étaient perdus à jamais, tourmentés par ces propres démons.
Malgré mes mots qui tentaient de le sortir de ses gongs, son sourire narquois trahissait sa joie. Il se délectait de me voir être aussi chercheur d'emmerdes. Il me connaissait, cela dit. Mais ce qu'il ne savait pas c'est que ces mois à le rechercher, après la mort de Nate m'avait plus endurcit ; je n'étais plus ce petit garçon qui avait besoin de lui. Non, même si j'avais un but précis, je savais exactement comment l'obtenir et ne pas faiblir. « Qui t'as dit que je ne voulais pas de mal à Emma Zack ? Ais-je dis de telles paroles ? » Dans mon doigts je serai des poids, à telle point que mes ongles rentraient dans ma chair ensanglantée. « Non, en effet. Mais si c'était vraiment le cas, tu n'aurai pas pris la peine de me faire kidnapper et de me torturer. Tu l'as dis toi même, t'aurais eu plus de chance de la tuer que moi. Tu t'es simplement fixé un but, que j'ignore encore. Mais tu sais quoi ? Je suis tout à toi, si c'est ce que tu recherches » A lui. Rien qu'à lui. Pour endurer milles morts. Et l'éloigner d'Emma et du petit. « Puis, si je voulais te tuer, il a de cela des mois, tu serais déjà mort;..la preuve avec ton Parabatai, je l'ai visé et il est tombé...Ce n'est pas plus compliqué que a. En attendant, je suis les ordres que l'on me donne. Enfin...plus ou moins. » Ses paroles n'avaient ni queue ni sens. Pourquoi me kidnapper si ce n'était pas pour me tuer ? Pourquoi suivre les ordres et le faire qu'à moitié ? Qu'est ce qui tournait pas rond chez lui ? Sans que je n'eus le temps de répondre, son poing s'écrasa sur ma mâchoire une nouvelle fois, et me décrocha un cris de douleur. La fureur de ce coup, telle une massue s'éclatant contre un mur, je suivis la trajectoire, et m'étala de tout mon corps avec la chaise. Le souffle coupée, et la bouche ensanglantée, j'eus la vue troublée, mais dans la douleur, je sentis que mes liens à l'arrière s'étaient desserrées. Chose que je n'avais pas remarquer depuis mon réveil. Etait-ce le choc ? Non, probablement pas. Garett lui même ? Non, impossible. Mais quelque chose tournait définitivement par rond. C'est alors qu'on entendit du bruit de nouveau dans cette cave immense. Deux pas d'hommes et une voix assez étrange pour ne pas être humain. Un démon ? Garett le comprit tout aussitôt et regarda vers la porte instantanément, pendant que je profitais de tirer de nouveau sur mes liens pour libérer définitivement mes mains Le petit convois traversa la voûte, et comme s'ils avaient une autre destination, ils s'arrêtèrent tout de même devant nous, comme pour voir le travail de Garett. « C'est toujours pas fait, Garett ? Andréa veut que tu le tue, c'est pas si compliqué. » dit un vampire dont les crocs se dévoilèrent dans un mouvement de fureur. Le démon, moche et gluant, regarda Garett puis moi, et sourit de tous ses dents poisseuses. « Mike, tu n'as toujours pas compris. Ce n'est pas une fin rapide qu'il recherche. Il reste son frère. Moi, si j'étais lui, et que je l'aurai à ma merci, sa mort serait lente et douloureuse. » Il rit d'un rire trop grave, qui me fit frisonner rapidement. Ou était-ce la fraicheur des pierres sur mon torse nu. Je ne saurai dire. Fuir maintenant ? Ce n'était pas une bonne solution. Fuir après ? Et laisser Garett obtenir ce qu'il voulait ? Non plus. Que faire dans ce cas ?

920 MOTS

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Inconsciemment, tu essayes de te convaincre toi-même que tu peux le faire. Tuer ton frère ne devrait pas être si difficile, ne devrait pas être aussi long. Un coup franc, brutale et bien placé suffirait à le faire partir. Tu n’y arrives pas, c’est plus fort que toi. Tu le revois encore dans cette salle d’entraînement, tombant sous tes coups. Tu revois encore ta main se tendre vers la sienne, lui offrant de nombreux conseils. Oui, tu te revois le consolant pour de multiples raisons, étant le frère présent qui avait fait de lui l’homme qu’il était à présent. Et puis, tu lui avais été arraché de force. Offrant ta vie contre la sienne, le protégeant du sort que tu subissais aujourd’hui. Regrettais-tu ? Oui et non. Aurait-il seulement supporté cette vie ? Tu en avais la carrure, tu l’avais toujours su mais offrir cette vie-là à ton frère n’était pas envisageable, pas à l’époque. Tu sors quelque peu de ta rêverie alors que les souvenirs te submergent une nouvelle fois, comme bien souvent ses derniers temps. Le sang est souvent plus fort que beaucoup de choses, l’âme lui, l’est plus encore. « Non, en effet. Mais si c'était vraiment le cas, tu n'aurai pas pris la peine de me faire kidnapper et de me torturer. Tu l'as dis toi même, t'aurais eu plus de chance de la tuer que moi. Tu t'es simplement fixé un but, que j'ignore encore. Mais tu sais quoi ? Je suis tout à toi, si c'est ce que tu recherches » Tu lèves les yeux au ciel devant ses paroles, seule chose que tu réussis à faire pour qu’il ignore ce que tu avais en tête. Si seulement il savait que ses liens étaient défaits, qu’il pouvait fuir, que tu te laisserais tomber pour le voir s’enfuir et libre. Tu te dégoûte de penser ça, car d’une certaine façon Zack est une bien cruelle faiblesse que tu possèdes. Les souvenirs y sont pour beaucoup, alors que tu tentais vainement de cesser d’y penser. Plus tu refusais de penser à lui, plus de nombreux moments revenaient en toi, te frappant en pleine gueule. « Tu as toujours été très lent à la détente Zack, tu tiens sûrement ça de notre mère. » Sans plus attendre, tu lui envoie ton poing dans la figure, essayant ainsi de le faire réagir d’une façon ou d’une autre. Il faut qu’il bouge ses fesses, tu n’allais pas y passer des heures ! Il tombe accompagné de sa chaise, sauf qu’au même moment, la porte s’ouvre et tu te crispes en soupirant. Tu devais t’y attendre, les crétins d’Andréa venaient aux nouvelles. Te tournant vers les deux imbéciles, tu croises le regard du vampire et grimace devant le démon. Bordel, qu’il est laid quand même, heureusement que tu n’avais pas sa gueule… « C'est toujours pas fait, Garett ? Andréa veut que tu le tue, c'est pas si compliqué. » « Mike, tu es trop impatient. » De simples mots alors que, inconsciemment, tu te déplaçais vers l’endroit où se trouvait Zack. Rampart humaine, réflexe le protégeant d’une menace potentielle. . « Mike, tu n'as toujours pas compris. Ce n'est pas une fin rapide qu'il recherche. Il reste son frère. Moi, si j'étais lui, et que je l'aurai à ma merci, sa mort serait lente et douloureuse. » Tu soupires une nouvelle fois, te massant les tempes dans un signe de lassitude évidente. « Même un démon est plus intelligent que toi…ça fait de la peine. » Le vampire montre une nouvelle fois les crocs, impatient, menaçant. « Puisque tu ne te bouges pas, je vais finir le boulot à ta place ! » ça par contre tu t’y attendais. Tu le vois avancer vers ton frère et directement tu te places entre les deux, une lame ayant atterri dans ta main, alors que la pointe était posée sur sa gorge. « C’est mon boulot, ma mission…tu ne touches pas le vampire ! » Il gronde et tu serres les dents. « Recule… » « Tu protèges ton frère Garett ? Car c’est l’image que tu donnes. » Tu serres les dents. Tu aurais aimé bouger, sauf que ton corps ne répondait pas. « Non, j’aime juste finir ce que j’ai commencé ! » Le vampire avance suivit du démon et dès lors, tu sais qu’une bagarre va commencer. « Les mecs, sérieux, c’est usant… » Tu soupires et rapidement, le vampire t’envoie un coup dans le ventre. Tu en as le souffle coupé sur le coup, vacillant dangereusement vers le sol. Ton couteau tombe sur le sol et tu bloque un autre coup alors que le démon fonçait sur Zack, animé par l’envie de se joindre au combat. Attrapant le plateau métallique, tu le balance sur celui-ci, ayant au préalable, récupéré une arme qui trônait dessus. « Mais vous faites chier bordel ! » Tu envoies ta lame dans le démon, visant juste et net, pile entre les deux yeux le renvoyant dans sa dimension. Sauf que bon, le vampire serait sûrement plus dur à tuer vu que déjà, tu te sentais pousser contre le mur avec une force abominable.

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« Tu as toujours été très lent à la détente Zack. Tu tiens sûrement ça de notre mère. » Je secouais légèrement la tête avant qu’il ne me frappe violemment à la figure. C’était un comble. Notre mère n’avait rien avoir avec nous deux, et ce qu’il était devenu. Elle n’était pas la meilleure des chasseuses d’ombres, mais elle se débrouillait, elle avait tout fait pour nous. Alors, la dénigrer par ce moyen était juste lamentable de sa part. Pourtant, je ne pu répliquer parce que son poings vint m’arracher les entrailles. Et avant même que j’arrête de voir les étoiles qui pétillaient devant les yeux, des hommes étaient entré avec la ferme intention de me tuer. C’était pour ça que j’étais là, je l’avais su depuis le début, mais Garett semblait garder l’envie de le faire plus tard…ou de faire durer le plaisir. Au choix. Ces hommes-là, en revanche, ne rigolaient absolument pas. Ils parlaient entre eux pour savoir qui allaient m’exterminer, et moi, j’étais là, par terre, la bouche en sang sans bouger. Du moins en apparence…parce que je tentais de desserrer les liens pour y laisser passer mes mains. C’était un infime espoir, et je devais m’y accrocher au maximum, qu’importe l’idiot ou le vaillant qui m’a aidé. Je me fichais de savoir à vrai dire, tout ce qui comptait c’était de sortir vivant, de revoir son visage, et de pouvoir rencontrer celui de mon fils. Mais comment le faire lorsque vous étiez pris au piège, dans la plus grande ville d’Obscur ? Comment faire lorsque vous étiez au point mort, des os probablement cassées, des blessures encore ouvertes… ? Comment rester serein alors que la douleur parsemé mon corps tout entier ? Comment trouver cette force qui me dira ‘Allez, lève toi, et va combattre. Va combattre pour ta liberté, pour ton avenir, pour ta vie. Relève toi et ne regarde pas derrière’… ? Je n’avais aucune arme. Hormis mes bras meurtris. C’était mission impossible. Du suicide, peut être. « Les mecs, sérieux c’est usant… » Ce fût le top départ du vacarme. Garett se prit une belle droite de Mike, un vampire tandis que le démon s’approchait de moi. Libéré de mes attaches, je me relevais péniblement en titubant, et me précipita vers la table de torture afin de saisir un couteau, une épée, un truc pointu pour m’en servir… Mais ce fût une lame extérieure qui transperça le démon devant moi. Et après s’être évaporée dans une fumée noire, je vis la silhouette de Garett qui me regardait. Son regard me perturba encore plus. Parce qu’il n’exprimait pas de la colère, ni du regret. Il me disait juste de courir. Il me supplier de courir, tant que je pouvais encore le faire. Alors, sans voir le vampire qui s’attaquait de nouveau à lui, je me mis à courir de toutes mes forces, alors que mon corps tout entier me faisait souffrir. Courir aussi vite que je pouvais, courir aussi loin que je pouvais. « Emma.. » soufflais-je à voix haute, sans arrêt. Ses geôles étaient un véritable labyrinthe, et je me perdis rapidement dans cette noirceur. Dans une petite crevasse, je vis l’ouverture d’une grande salle d’arme. Approchant au pas, je vis un garde un peu plus loin, et entrant rapidement, je pris la première arme que je trouvais pour le tuer de main ferme.

***

Je ne su réellement par quelle miracle je l’avais retrouvé, mais elle était là dans ma main. Anaël, ma fidèle amie. Et lorsque j’avais prononcé son nom, sa force supérieure raviva en moi une chaleur réconfortante et guerrière. C’était ce don j’avais besoin. De force. Et elle m’en procurait. Alors, bravant les quelques gardes rencontrés, j’avançais vers l’inconnu, sans réellement savoir où me diriger pour sortir de ce bâtiment. Ni même de cette ville.

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