Sujet: THE NEPHILIM & THE OBSCUR • Hurts Like Hell feat Sissy & Gene Mar 3 Mai - 9:30
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The Néphilim & The Obscur - Hurts Like Hell
Monsters stuck in your head, we are, we are, we are. Monsters under your bed, we are, we are. We are Monsters.
Syrielle soupira. Elle ne savait pas bien ce qu'elle faisait là, a presque minuit dans les ruelles de Chinatown. Bon d'accord, si elle savait très bien ce qu'elle faisait là. Elle avait perdu un défi et maintenant elle se retrouvait à aller chercher du chinois pour tout le monde. Du chinois ... sérieux. Et évidemment, l'Institut étant invisible aux Terrestres, ils ne pouvaient pas commander à se faire livrer. C'était du foutage de gueule. Elle revoyait encore la figure hilare de Caleb et le claquement des mains de Lux et Freya toutes aussi pliées. Même Ellie était morte de rire ! Et elle s'était retrouvée comme une conne avant la liste des repas qu'ils voulaient entre ses doigts. Non mais qu'elle idée elle avait eu aussi de défier Ellie à la course ! Elle voulait prouver qu'elle était toujours la plus rapide entre sa soeur et elle. Résultat, la gamine l'avait battue à plate couture. Sissy avait eu beau gémir que ce n'était pas juste, qu'elle avait la vitesse et la puissance des loups de son côté et que même les runes ne pouvaient rien y faire, les autres avaient été impitoyables. Résultat, la voilà déambulant dans les rues de Chinatown, visible à tous. Et les regards, elle les attiraient. Il fallait dire que ce n'était pas vraiment courant de voir une jeune femme seule au style indien, habillée tout en cuir dans les rues peuplées de touristes et d'asiatiques. Et même si il était proche de minuit, les ruelles fourmillaient encore comme en plein jour. Sissy regarda autour d'elle, s'amusant à essayer de deviner la vie des gens suivant ce à quoi ils ressemblaient, comment ils étaient habillés, comment ils se comportaient. Comme ce couple d'amoureux qui se bécotaient en roucoulant comme des hirondelles. Probablement que ça ne faisait que quelques mois qu'ils se fréquentaient parce qu'après ça finissait plus comme cet autre couple qui s'engueulaient copieusement pour une histoire de restaurant devant un gamin qui regardait tour à tour son père et sa mère sans rien comprendre à ce qui se passait. Elle remarqua un groupe d'adolescentes qui sortaient probablement du cinéma et des mecs qui faisaient les imbéciles sur des skates. Des touristes qui regardaient tout autour d'eux et prenaient des photos de tout et n'importe quoi et des commerçants qui essayaient d'appâter lesdits touristes pour leur vendre des babioles dont ils n'avaient probablement pas besoin. Elle flâna dans les ruelles respirant les odeurs de bouffe chinoise qui sortait des restau et se mariait aux effluves moins ragoutantes de parfums en tout genre, odeurs de transpiration et de pourriture. Pas très ragoûtant. Elle s'amusait comme une gosse à éviter les passants et à marcher sur les carrés de la rue pavé sans toucher les lignes. Elle faisait toujours ça avec Lux et Jasper quand ils étaient gosses. Ils faisaient même des concours arbitrés par une Sitaya qui rigolait bien et une Talhia minuscule qui essayait de toutes ses forces de marcher sans tomber pour faire comme sa grande soeur. Elle s'amusa des différentes couleurs de cheveux des gens, de leur forme, se régala de leurs expressions et de leurs rires et se dit que Lux aurait pu bien s'amuser à dessiner ici. Tout était fait pour provoquer l'inspiration, de l'architecture jusqu'aux personnes elles-mêmes.
Elle arriva enfin au restaurant préféré des Lightwood et entra, saluant le patron qui commençait à bien connaître la famille. - Salut Syrielle, t'es venue ravitailler ? lança l'homme, un américain d'une quarantaine d'années très jovial ayant épousé une belle asiatique et reprit le restaurant familial y ajoutant un coin traiteur. - Ouep. Voilà la liste des repas de ces messieurs-dames. Tao était un terrestre mais il possédait la seconde vue, connaissait le monde obscur et avait souvent aidé les Néphilims sans s'aventurer trop là dedans non plus. - Okay ma belle, ce sera prêt dans une demi-heure le temps de tout préparer. On a été dévalisés ce soir. C'est bon pour toi ? Je t'offre un verre si tu veux pour patienter. Sissy sourit et hocha la tête. Au point où elle en était elle n'était pas pressée. Son téléphone sonna à ce moment là. Freya. - Scuse moi Tao je reviens. Elle sorti dans la rue et prit la communication. Ca va Frey le repas arrive, tu peux patienter un peu quand même, j'suis pas Bip Bip non plus, lança t-elle d'un ton exaspéré à sa cousine. - Rien à voir Madame Mauvaise Perdante, Jasper a reçu un message comme quoi il y a des news pour nous sur les Obscurs. Il est au Lotus Bleu il faudrait que tu y passes si possible. Sissy fronça les sourcils. - Oui et bien j'espère que ce n'est pas le même genre d'informateur que la dernière fois sinon tu peux dire à Jazz de se le mettre où je pense et d'y aller lui même ! rétorqua t-elle d'un air agacé. La dernière fois qu'il lui avait refilé un informateur elle partait à la chasse avec Zack et ils étaient tombés sur un Démon Junk. Ca ne s'était pas très bien terminé et elle ne comptait pas renouveler l'expérience de sitôt. - Non il dit que c'est un sorcier. Sissy soupira. Elle n'avait pas le choix de toute manière. Son job ne s'arrêtait jamais vraiment et ils ne pouvaient cracher sur des infos supplémentaires. - Okay j'y vais. Y a une demi-heure d'attente pour les plats de toute manière. Elle raccrocha et parti annoncer à Tao qu'elle reviendrait dans une demi-heure elle allait faire un tour d'abord.
Se faufilant de nouveau dans la rue, la Chasseuse d'Ombres parvint rapidement au Lotus Bleu. Avant d'entrer elle rabattit la capuche de sa veste sur sa tête, dissimulant son visage et ses cheveux noirs reconnaissables et se dirigea ensuite directement vers le patron dans la plus grande discrétion, évitant à tout prit d'être reconnue par les sympathisants du Nouvel Ordre qui buvait là. Le patron la remarqua et lui désigna le fond du bar. Syrielle remarqua une silhouette encapuchonnée dans le coin sombre et s'y dirigea avant de s'asseoir face au sorcier sans un mot. Ils échangèrent un long regard avant qu'il ne fasse glisser un papier devant elle. Elle y jeta un coup d'oeil avant de regarder l'homme. - Que voulez-vous en échange ? demanda t-elle stupéfaite. - La paix, rétorqua le sorcier d'une voix rauque. Je veux juste que ni vous, ni le Nouvel Ordre ne veniez briser ma tranquillité. Je sais que je peux avoir confiance en vous alors faites en sorte de rétablir l'équilibre vous les Néphilims. Sissy hocha la tête, interdite, incapable de dire un mot. Cet homme était ... fascinant. Etourdissant. Elle sembla perdre la notion du temps. Et quand elle secoua la tête pour revenir à la réalité, le sorcier avait disparu. Elle jura entre ses dents puis prit le papier et sorti du Lotus Bleu aussi discrètement qu'elle était arrivée sans voir qu'une personne en particulier l'avait repérée lui.
Une fois à l'extérieur, Sissy marcha rapidement, se faufilant dans la foule, tout en composant le numéro de sa cousine. Ce fut Caleb qui répondit. Ah ces deux là ! - Dis à Frey que j'ai récupéré les renseignements. Je passe prendre les plats et j'arrive, lança t-elle à son cousin. - Compris. Reste sur tes gardes les Obscurs sont de sortie, répondit-il simplement avant de raccrocher. - Ouais j'avais remarqué, maugréa Sissy pour elle même tout en rangeant son portable dans la poche de sa veste en cuir. Puis elle passa au restaurant récupérer les plats à emporter que Tao avait mit de côté pour elle. - Passe le bonjour à tout le monde , lança le gérant à Sissy quand celle ci s'apprêtait à repartir. - Promis ! Et toi à ta famille ! Ils se sourirent puis elle ressorti encore une fois, cette fois, pour rentrer à l'Institut. Elle avait laissé sa moto au bout de Chinatown, préférant marcher tranquillement dans la rue. Minuit était passée et l'influence aussi. Les commerces fermaient, les touristes rentraient, les restaurants cessaient de servir, la rue s'apaisait, s'apprêtant à aller se coucher comme le reste de la ville de Chicago. Syrielle accéléra un peu puis se glissa dans une ruelle pour réactiver sa rune d'invisibilité. Elle ne savait pas pourquoi mais son instinct lui glissait qu'elle en aurait probablement besoin dans pas très longtemps. Elle passa ensuite sa stèle sur ses runes principales, endurance, vitesse, force, vision nocturne, et prit les poches avec la nourriture d'une main pour appeler Sitael qui répondit immédiatement à l'appel de sa maîtresse. L'épée s'illumina dans la nuit, désormais invisible aux Terrestres. Ce n'était peut-être rien, juste un peu de paranoïa due aux paroles de son cousin mais Syrielle avait l'impression que tous ses signaux d'alarmes s'étaient allumés et que son instinct lui criait à l'oreille qu'elle n'était pas toute seule.
Elle continua à avancer dans la ruelle désormais déserte et même légèrement malfamée, sur ses gardes, le pied léger et silencieux, la tension envahissant son corps. De la fumée s'échappait des conduits d'aérations des restaurants, les déchets encombraient les poubelles arrières, de l'eau croupie coulait dans les caniveaux et il n'y avait personne. Un bruit se fit entendre et Syrielle sursauta mais ce n'était qu'un chat qui se mit à miauler en la voyant. - Maudite bestiole, maugréa la Chasseuse d'Ombres en continuant à avancer, toujours sur ses gardes mais moins tendue. Soudain, elle senti une présence. Une présence qu'elle ne connaissait que trop bien, qui ne lui était que trop familière. Et qu'elle n'avait pas du tout envie de voir. Elle s'arrêta alors. - Genesis ... murmura t-elle dans un soupir agacé. Evidemment, elle aurait du s'en douter. Qui d'autres que Genesis Osborn aurait voulu la coincer dans une ruelle vide et faire monter la tension jusqu'à ce qu'elle en soit palpable. Il apparu alors devant elle avec ce sourire arrogant qu'elle détestait et qu'elle aurait voulu lui faire ravaler. Elle ne digérait toujours pas le coup de la poubelle de la dernière fois ... - Qu'est ce que tu fiches ici ? demanda t-elle froidement.
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Dernière édition par Syrielle Lightwood le Jeu 5 Mai - 10:52, édité 1 fois
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Sujet: Re: THE NEPHILIM & THE OBSCUR • Hurts Like Hell feat Sissy & Gene Mar 3 Mai - 15:31
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Monsters stuck in your head, we are, we are, we are. Monsters under your bed, we are, we are. We are Monsters.
S« Genesis, s'il te plaît, on peux au moins parler ? » Je ne prends pas la peine de regarder ma sœur, observant simplement mon verre de Whisky que je m'étais servi quelques minutes auparavant. Ma sœur était immobile devant moi, cherchant une fois de plus à arranger les choses entre nous. Elle me manquait. Après tout, c'était ma sœur jumelle, j'avais vécu toute mon existence à ses côtés. Mais cette trahison n'était pas anodine, elle était devenue vampire et moi j'étais resté Obscur, elle avait trahi cette promesse que nous nous étions faite. Nous transformer ensemble. Je porte mon verre à mes lèvres un regard sans émotions, alors qu'au final, je bouillonnais de l'intérieur. J'allais bientôt devoir partir pour une mission nocturne, du coup, j'attendais patiemment qu'elle me foute une paix royale. Je n'étais pas d'humeur à entamer les négociations et là, elle était clairement en train de me pousser à bout. « Genesis, regardes-moi au moins ! » Elle c'était exclamée assez fort. Du coup, je lève doucement les yeux vers elle, un sourcil haussé. Je me redresse en silence en buvant d'une traite le reste de mon verre, déposant celui-ci avec un bruit sourd sur la table basse. Je fais quelques pas en avant mais elle ne bouge pas. Elle le sait. Même si je suis en colère jamais je ne pourrais lui faire de mal...C'est comme frapper mon âme sœur, parce que c'est ce qu'elle est. Mon double. Même si actuellement j'avais envie qu'elle s'éloigne de moi pour me laisser digérer son acte de trahison. « Je me casse, va rejoindre Balthazar. » Je vois son regard se briser alors qu'elle m'observe partir, attrapant mon arme au passage. Oui, Balthazar était son créateur. Je n'en voulais pas à celui-ci, il était de la famille et je préférais que ce soit lui qu'un autre. J'en voulais à ma sœur, lui n'avait fait que répondre à sa demande. Je m'éloigne dans les couloirs, voyant Mattias appuyé contre un mur m'attendant sagement. Il avait conscience de cette tension qui avait envahi mon être, connaissant mes relations tendues avec Léa qui était également l'une de ses nombreuses maîtresses. « Toi t'as croisé Léa. » Je grogne légèrement ne souhaitant pas en parler, pas pour l'instant, mais mon parabatai savait que j'allais faire un carnage ce soir.
Une heure plus tard nous étions en plein combat, tranchant des gorges, ôtant des vies. Deux hommes sans cœur, sans foi ni lois. Nous agissions à l'unisson obéissant aux demandes des plus hauts placés. Je n'en avais que faire, sincèrement, tant que je pouvais butter du Néphilim moi j'étais heureux, comme Mattias quoi. Essuyant ma lame sur la manche de ma veste, du sang sur le coup – qui n'était pas le mien – je pose mon regard sur le jeune homme. « Rentre, j'ai besoin de faire un tour. » Il m'observe en silence et je soutiens son regard. « T'as surtout besoin d'une douche mon pote. » Je souris avec amusement. M'en fou de mon état physique, ce n'était pas ma préoccupation première. Nous nous saluons et il part d'un côté et moi de l'autre. Pas besoin de plus, il sait que je sais me défendre et vice-versa. Mon portable vibre et je reçois un message de ma jumelle qui dit que de toute façon elle m'attend chez moi, qu'elle n'allait pas bouger d'une poile. Mais merde, elle est aussi têtue que moi cette fille ! Pas étonnant. Je lève les yeux au ciel et joue légèrement avec l'appareil tout en marchant dans les rues de Chicago. Les Terrestres ne peuvent pas me voir, heureusement, sinon ses cons auraient pris peur en mode psychopathe tout le monde aux abris...et ils auraient eu raison. Je marche durant une bonne heure quand mon regard vacilla sur une silhouette que je connaissais que trop bien. Syrielle...Intéressant. Je m'arrête dans l'ombre et ne la quitte pas des yeux alors qu'elle attrapait un sachet devant contenir de la nourriture. Ben oui, même les Néphilims ont besoin de bouffer pas vrai. Ma tête se penche légèrement sur le côté alors que je la dévore du regard, me mordant sournoisement la lèvre. Cette fille était un peux une foutue contradiction chez moi. Elle m’obsédait mais je pouvais également la détester plus que de raison. Enfin, faut dire que ma logique est assez compliquée de nature, ajoutez-y une Lightwood sexy et là vous ne pouvez plus rien comprendre. Soit... La jeune femme sort enfin du restaurant et silencieusement, dans l'ombre, je la suis.
J'ai toujours adoré me la jouer tueur en série qui traque ses proies avant de les bloquer dans un endroit glauque. La preuve, elle entra dans une ruelle et je fais en sorte de faire peser une atmosphère mystérieuse, froide et étouffante. Quelques frôlements ici, quelques bruits par-là...Rien de bien méchant, mais assez pour qu'elle se sente suivie et qu'elle commence à ne plus se sentir bien à l'aise. Un chat vient à miauler augmentant la pression que Syrielle ressentait déjà, sursautant ce qui me fit sourire. « Maudite bestiole ». Perso, je trouvais la bestiole en question très sympathique, surtout pour avoir fait réagir la jeune femme de la sorte...Elle avance de nouveau et je fais de même, mais cette fois-ci moins discrètement histoire de me faire repérer. Ben oui, je n'allais pas me la jouer cache cache toute la nuit quand même... « Genesis ... » Bingo ma poule...comme quoi, je lui avais fait bonne impression parce que même sans me voir elle sait qui je suis. Un sourire arrogant aux lèvres, je sors de l'ombre jouant avec mon téléphone portable avec une certaine agilité. Elle m'observait froidement et je savais très bien pourquoi. Elle ne m'avait pas pardonné l'histoire de la poubelle et de la peau de banane...Ben quoi, faut bien s’éclater dans la vie ! « Qu'est ce que tu fiches ici ? » Je fais une petite moue boudeuse devant la froideur de sa voix. « Love, pourquoi tu es fâchée ? Tu m'en veux encore pour la poubelle ? J'ai fais ça pour ton bien tu sais, histoire de te cacher... » C'était à moitié vrai...j'aurais pu éviter de lui balancer le contenu d'une poubelle dans la tronche, mais ça aurait été vachement moins drôle. Je me positionne devant elle sans être trop proche, n'étant pas cinglé non plus, gardant une marge de sécurité. J'en avais oublié le sang dans mon cou. Rangeant mon portable dans ma poche, un sourire sournois sur les lèvres, je détaille la jeune femme de haut en bas. Putain, c'est pas permis d'être aussi sexy hein. « Mais pour répondre à ta question je me promenais tu vois...j'admirais la ruelle et ses occupants. Une petite balade de santé. » Je suis un bien piètre menteur, enfin, sauf quand je voulais réellement mentir...là, je n'en voyais absolument pas l'intérêt.
Je me gratte légèrement le cou et y enlève quelques tâches de sang séché. Mouai, j'avais effectivement besoin d'une bonne douche. « Rha, le sang c'est une vraie saloperie quand ça sèche...comment va ta tête chérie ? Pas trop mal ? » Je parlais bien sur du jour ou je lui avais envoyé la tête dans le mur, l’assommant par la même occasion. Ce jour-là j'avais failli la tuer...je n'y étais pas parvenu. Grosse frustration pour moi. J'avance d'un pas, puis d'un autre, toujours ce sourire mauvais aux lèvres. Lèvres que je me mords légèrement. Cette fille j'étais tiraillé entre l'envie de lui sauter dessus et l'envie de lui foutre la branlé de sa vie...C'est franchement une torture de me la jouer distant. Mon regard se pose sur les sacs de nourritures et mon appétit s'anime. Merde, je n'ai pas pris de Twix avec moi...Voilà qui est bien fâcheux. « Un petit dîné en tête à tête mon ange ? Tu sais bien que je n'aime pas partager...je deviens très...colérique avec tes prétendants. » Allusion subtile au pauvre néphilim que j'avais tué plusieurs jours auparavant alors qu'il n'avait fait que recevoir un coup de téléphone de la jeune femme. Mouai, j'ai des réactions assez exagérées et alors ? Je suis comme ça et je ne comptais absolument pas changer pour une quelconque personne. Même pas pour elle. Je suis un Osborn non de dieu ! Nous ne sommes pas connus pour notre grand cœur, notre douceur, nos sourires. Non, nous sommes des combattants et nous tuons pour le plaisir, nous torturons simplement parce que c'est ce que nous aimons faire. Point. Puis, nous devenons vampires....parce que c'est notre destiné. Faut dire que je possédais déjà du sang vampirique dans les veines...charmant non ? Je n'avais pas décollé mon regard de Syrielle, prêt à réagir si elle tentait quoi que ce soit. Si elle venait à m'attaquer je me ferais un plaisir de répliquer. Si c'est une Lightwood j'étais moi-même conçu pour me battre depuis ma plus tendre enfance. J'avais été entraîné à la dur, alors, qu'elle y réfléchisse à deux fois avant de se lancer une fois de plus dans un combat. Ma tête se penche vers la droite alors que j'entends quelques bruits au loin, des passants ne se doutant pas de ce qui se tramait dans cette ruelle.
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Sujet: Re: THE NEPHILIM & THE OBSCUR • Hurts Like Hell feat Sissy & Gene Mar 3 Mai - 21:16
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Merde, merde et encore merde. De tous les Obscurs sur lesquels elle aurait pu tomber, il avait fallu que ce soit Lui. Genesis Osborn ou comme le surnommait "affectueusement" Sissy, le Psychopathe. Il était l'un des pires Obscurs du Nouvel Ordre. C'était un meurtrier, un tueur en série qui tuait sans un seul remord et torturait avec un sourire sur les lèvres. Lui, sa soeur jumelle Léa et son parabatai Matthias Starkweather étaient les principaux responsables des morts chez les Néphilims. Même Alisha Morgenstern - pourtant réputée comme une grand fan de torture - était un adorable chaton à côté d'eux. En parallèle, Genesis et elle s'étaient retrouvés plusieurs fois face à face et malgré le fait qu'il ai souvent eu le dessus, il ne l'avait jamais achevée. Par contre il lui avait fait des putains de crasses qu'elle n'était pas prête de lui pardonner. Comme la fois où il avait répondu au téléphone de Jaimie et l'avait forcée à l'écouter le tuer. Ou celle où, après l'avoir violemment assommée contre un mur, il l'avait balancée derrière une benne à ordure dans une ruelle sordide et qu'il lui avait renversée une poubelle par dessus. Il lui avait fallu trois heures sous la douche et le concours de Lux pour qu'elle se débarrasse enfin de l'odeur et des trucs collants et gluants qui s'étaient fourrés dans ses cheveux. Ce soir-là, elle l'avait appelé par tous les noms d'oiseaux, d'animaux et même de plantes qu'elle connaissait et elle s'étonnait presque que ses oreilles n'aient pas explosées à cause du sifflement. Ce jour-là, elle s'était aussi juré de lui régler son compte une bonne fois pour toute et si un regard pouvait tuer, probablement qu'il serait déjà mort dans d'atroces souffrances. Si seulement ça pouvait être aussi simple ...
Mais non, Monsieur de tenait là, devant elle, dans toute sa splendide arrogance. Et elle mourrait d'envie de la lui faire ravaler à coup de batte de base-ball en tapant fort. Très très fort. - Love, pourquoi tu es fâchée ? Tu m'en veux encore pour la poubelle ? J'ai fais ça pour ton bien tu sais, histoire de te cacher... Syrielle arqua un sourcil, le fixant avec un regard noir. - Dans une poubelle ? Tu ne pouvais pas simplement me laisser là où j'étais ? railla t-elle. Il lui sourit et elle sut à quoi il pensait. Que ça aurait été beaucoup moins drôle comme ça. Espèce de connard arrogant. Il la regarda de bas en haut et eu un air satisfait comme si elle était un espèce de Twix géant et qu'il admirait le spectacle en se disant qu'il la boufferait bien. Elle aussi le regarda et aurait pu effectivement le trouver sexy - ce qu'il était en règle général, même elle ne pouvait pas le nier - si elle n'avait pas remarqué le sang dans son cou et sa première pensée fut qu'il avait encore tué des Néphilims. Et ça ce n'était pas pour lui plaire. Il tuait les siens ! Son agacement se fit encore plus vif et elle resserra les doigts sur son épée qui chanta comme pour réclamer une bataille mais elle savait que ce n'était pas prudent. Genesis était doué. Très doué. Et même si elle était l'une des meilleures elle savait qu'elle n'aurait pas le dessus sur lui. Surtout qu'elle gardait encore quelques séquelles d'un combat précédent et qu'elle n'était pas au mieux de sa forme. Ca aussi elle avait essayé de le plaider pour ne pas aller chercher les plats mais sa famille avait été intraitable. Ben tiens, voyez où ça menait tout ça. Ils auraient pu se contenter d'un plat de pâtes ces andouilles !
- Mais pour répondre à ta question je me promenais tu vois...j'admirais la ruelle et ses occupants. Une petite balade de santé, lui balança t-il comme si il n'avait pas remarqué son agacement, son regard, sa tension. Il était cinglé ! Elle arqua un sourcil comme pour lui dire ce qu'elle en pensait de sa "balade de santé" et il sourit de nouveau. Putain mais qu'elle aurait voulu lui faire ravaler ce maudit sourire ! Il l'énervait mais qu'il l'énervait !! Mais il avait très bien remarqué son agacement car il s'enleva du sang séché dans son cou et la fixa d'un air amusé. - Rha, le sang c'est une vraie saloperie quand ça sèche...comment va ta tête chérie ? Pas trop mal ? railla t-il. - J'vais te tuer Genesis. Un jour, je te tuerais vraiment et tu sera déjà mort quand tu toucheras le sol, ton visage marqué à jamais par la stupéfaction. Un jour je vais te faire ravaler ce putain de sourire arrogant que tu traînes et le jour où tu t'en rendras compte ce sera trop tard, siffla t-elle entre ses dents. Et cesse de m'appeler chérie ! Et ce connard avait le culot de s'approcher encore et encore comme si il n'avait pas remarqué l'épée, comme si elle ne lui semblait pas dangereuse. Pourtant, tout ceux qui avait croisé Syrielle avec cette lueur dangereusement mortelle dans les yeux s'étaient enfuis sans demander leur reste. Mais pas lui. Non parce que lui, ça l'amusait. Pour lui tout n'était qu'un jeu et elle même était un pion qu'il s'amusait à déplacer au gré de ses envies. Mais c'était fini, elle ne se laisserait plus avoir.
Elle vit son regard se poser sur la nourriture puis de nouveau sur elle, taquin et dangereux à la fois. - Un petit dîner en tête à tête mon ange ? Tu sais bien que je n'aime pas partager...je deviens très...colérique avec tes prétendants. Syrielle se mit à trembler de rage. - Salaud ! Jaimie n'était même pas un de mes "prétendants" tant que tu y es ! Ce n'est que de la violence gratuite, tu es un monstre Genesis Osborn. Et mets toi dans le crâne que je ne t'appartiens pas ! lança t-elle en plantant un regard aussi froid que la mort dans le sien. Puis elle le repoussa violemment, s'éloignant de lui, l'éloignant d'elle, n'importe quoi pourvu qu'elle ne sente plus cette odeur de sang et de mort qu'il dégageait et qui lui donnait la nausée. Elle n'avait pas envie de déclencher la bagarre sachant parfaitement qu'elle ne faisait pas le poids contre lui, du moins pas ce soir et en même temps elle ne pouvait pas s'en sortir comme ça. Il ne la laisserait pas partir tranquillement. Il voulait sa confrontation. Ou autre chose au vu de son regard. Elle commença à reculer. Elle n'avait pas peur. Non. Elle était une Lightwood. Une Chasseuse d'Ombres. Du sang d'ange et de fée coulait dans ses veines la rendant plus rapide, plus maligne, plus forte. Son regard regarda rapidement la rue alors que son esprit de stratège s'enclenchait à mille à l'heure, cherchant une issue. Mais quoiqu'elle trouve, elle finissait toujours à la même conclusion : il n'y en avait aucune. Il ne la lâcherait pas. Alors elle le fixa, son dos cognant doucement contre un mur. - Qu'est ce que tu veux Genesis ? demanda t-elle d'une voix dure. Son visage s'était fermé, son regard s'était fait glacé, dur, concentré. Son aura était calme, menaçante, dangereuse. Elle aurait fait peur à n'importe qui mais pas à lui bien sûr. - Eloigne toi de moi, ordonna t-elle. La nourriture dans la main la gênait mais elle ne l'aurait balancé pour rien au monde. C'était son gage, elle comptait le tenir jusqu'au bout ! Alors au lieu de ça, elle le posa délicatement sur le sol pour être plus libre de ses mouvements et affronter Genesis si il la provoquait trop.
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Sujet: Re: THE NEPHILIM & THE OBSCUR • Hurts Like Hell feat Sissy & Gene Mar 3 Mai - 22:21
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Monsters stuck in your head, we are, we are, we are. Monsters under your bed, we are, we are. We are Monsters.
« Dans une poubelle ? Tu ne pouvais pas simplement me laisser là où j'étais ? » Je souris avec amusement en haussant légèrement les épaules. Je pouvais sentir toute sa colère, sa noirceur et cela m'attirais plus qu'autre chose. Avais-je peur ? Bien sur que non...Ce n'est pas qu'elle n'est pas dangereuse, non, mais je n'avais peur de personne ce qui était un sacré défaut chez moi. Faut dire que j'étais redoutable comme Obscur, surtout quand j'étais accompagné de Mattias, mais même seuls nous étions des combattants cruels et sans cœur. Alors, même devant l'une des meilleures Chasseuses d'Ombres je ne tremblais pas. Elle pouvait faire pas mal de dégâts, me blesser mais me tuer était une autre histoire. Par contre, moi, je n'arrivais pas à l'achever. J'en avais eu plusieurs fois l'occasion mais ça m'étais impossible. Je ressentais pour elle ce flot d'émotions qui ne cessaient d'augmenter encore et encore à chaque fois que je croisais son regard cruel. Ça me foutais hors de moi, ça me compliquais la vie. Elle était mon obsession, ma faiblesse et ça me trouais le cul de l'avouer. « Ne fais pas ta petite nature bébé, ce n'était qu'une poubelle. » Je hausse un sourcil d'un air totalement innocent, alors que dans mon esprit elle aurait du se sentir reconnaissante de ne pas l'avoir tué. Ben quoi, j'aurais pu lui faire vachement pire hein...Mais, il est vrai que la savoir sous un tas de détritus, de saloperies répugnantes m'avait fait vachement plaisir. Où y a de la gênes y'a pas de plaisirs hein...Puis, je fonctionnais ainsi. En général je tuais sans me poser de question, profitant de ces instants de puissances, de cruauté pour m'évader de cette réalité qu'était la mienne. En avais-je seulement une de réalité ? La mienne semble si noir, si glauque. J'étais celui qu'on envoyait faire le sale boulot parce que je ne ratais jamais ma cible. J'étais l'homme à torture, j'étais un Osborn digne de ce nom et j'en étais franchement fière. Mais voilà, quand il s'agissait de Syrielle c'était une toute autre histoire. Léa l'avait remarqué et souvent m'en faisait la réflexion. Mais bon, je l'envoyais clairement chier en disant que ce n'était pas ses affaires, cachant mes préoccupations sur le sujet par rapport à la Néphilims. Je suis une machine à tuer, je ne suis pas censé éprouver des sentiments autres que de la noirceur pour une Néphilim.
« J'vais te tuer Genesis. Un jour, je te tuerais vraiment et tu sera déjà mort quand tu toucheras le sol, ton visage marqué à jamais par la stupéfaction. Un jour je vais te faire ravaler ce putain de sourire arrogant que tu traînes et le jour où tu t'en rendras compte ce sera trop tard. Et cesse de m'appeler chérie ! » Un sourire sadique s'affiche sur mes lèvres alors qu'elle tente d'évacuer sa colère. Ainsi, elle souhaitait vraiment me tuer ? Mais qu'elle surprise. Pensait-elle que ses paroles m'atteignaient d'une quelconque façon ? Bien sûr que non, ça m'amusais de voir la jeune femme et son regard de glace. Ses paroles qu'elle pense être cruelle ou démonstratives, son corps qui dégageait de la noirceur et de la haine par tous les pores de sa peau. C'est amusant, c'est excitant. « J'attends ce jour avec impatience...chérie. » Bien sur, ce n'est pas parce qu'elle me dit de ne pas l’appeler chérie que je vais le faire. C'est évident. Plus elle me demande de ne pas faire quelque chose et plus je suis tenté de justement le faire. Puis, j'avais toujours utilisé de petits surnoms avec elle, c'était assez drôle parce qu'en général elle détestait ça. Soit. J'observe durant quelques instants son épée et un sourire amusé se dessine de nouveau sur mes lèvres, me mordant doucement celles-ci. C'est qu'elle est sexy avec une arme la jolie demoiselle...Même sans armes d'ailleurs elle est sexy, j'aimerais bien voir ce qu'il y a sous ses jolis vêtements. Bon, j'étais un psychopathe, certes, mais je ne suis pas encore un violeur. Heureusement. En attendant je n'avais pas de mal à mettre de jolies filles dans mon lit, c'était même assez facile. Plus les garçons sont sadiques et violents, plus les femmes se ruent dans leur pieu...comique...surtout quand on sait que Mattias et moi sommes littéralement sans attaches. C'est peut-être pour ça que mes parents avaient décidés de me fiancer..les imbéciles. Comme si Mina et moi allions nous marier, franchement, ce n'était même pas envisageable ! Même pas en rêve. Ok je la baise bien de temps en temps, mais ce n'est pas une raison. Si je devais me marier avec toutes les filles que je baisais je n'étais pas dans la merde.
« Salaud ! Jaimie n'était même pas un de mes "prétendants" tant que tu y es ! Ce n'est que de la violence gratuite, tu es un monstre Genesis Osborn. Et mets toi dans le crâne que je ne t'appartiens pas ! » Je fais une fausse moue triste et pose une main sur mon cœur. « Seigneur Syrielle, je suis tellement désolé....je pensais que...tu vois... » Je finis par reprendre mon sérieux et ris de bon cœur. « Non, finalement je ne suis pas désolé et dis-toi que je le referais sans hésitation avec le prochain qui t'approchera de près ou de loin...parce que oui Syrielle Lightwood tu m'appartiens, que tu le veuille ou non c'est comme ça ma beauté. ». Parce que oui, d'une façon ou d'une autre elle m'appartenait. Je ne sais pour qu'elle raison elle me faisait cet effet là, mais c'était ainsi, si je ne pouvais la posséder et bien personne ne l'aurait. Point finale. Elle avait réussit là ou d'autres avaient lamentablement échouées. Elle avait attiré mon attention, volé mon indépendance. J'étais accro, elle était ma drogue. J'avance et elle recule ce qui me fais sourire d'avantage, alors qu'elle tremblait de rage son épée en main. Elle cherche une issue de secoure mais je sais qu'elle n'en trouvera pas. Elle est à moi, elle doit me faire face, elle n'a pas le choix. « Qu'est ce que tu veux Genesis ? » J'avance de nouveau d'un pas alors qu'elle recule à mon rythme, allant bientôt se heurter à un mur. Pas très intelligent Syrielle...te voilà carrément bloquée. Pas grave, ce n'était que du bénéfique pour ma petite personne. Ma tête se penche légèrement sur la droite, un petit air surpris sur le visage. Ce que je veux ? Cela ne se voit pas ? Ce que je veux c'est elle. Purement et simplement. Je la veut elle et personne d'autre. Je veux la posséder comme elle me possède. Je veux tout ça et d'avantage encore. Je ne réponds pas, je continue à avancer alors que elle, elle ne peut pas reculer. Je n'ai pas peur de son arme, au pire,je lui arracherais des mains et lui ferais lâcher son joujou pointu. « Eloigne toi de moi » ça sonnait comme un ordre, sauf que moi, on ne m'ordonne rien du tout ! Elle dépose sa bouffe sur le sol et je sais qu'elle fait ça au cas où je viendrais à me jeter sur elle, pas étonnant qu'elle se méfie..Je ne peux pas lui en vouloir, mais pour ce soir je ne serais pas le premier à frapper...non, j'allais attendre qu'elle craque...ça ne devrait pas être très difficile. « Sinon quoi Syrielle...tu vas me faire mal avec ton jouet ? Chérie, tu sais que tu ne fais pas le poids. Alors, évite de te blesser, je suis d'humeur sympathique ce soir... »
Je gardais ce petit sourire en coin tout en m'arrêtant à trois pas d'elle en guise de provocation. Mais attention, je ne suis pas non plus un crétin, j'étais prêt à bloquer son arme ou un quelconque membre de son anatomie si elle tentait quoi que ce soit. Mon regard plongé dans le sien, j'avance encore d'un pas, réduisant l'espace qui nous sépares de plus en plus, laissant planer cette ambiance si mystérieuse, si malsaine comme je savais le faire. « Mais, pour te répondre...c'est toi que je veux, tout simplement. »
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Sujet: Re: THE NEPHILIM & THE OBSCUR • Hurts Like Hell feat Sissy & Gene Mer 4 Mai - 0:06
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Elle détestait quand il lui faisait un sourire pareil, mêlant amusement, arrogance et cruauté. Elle détestait qu'il puisse avoir autant d'influence sur elle et sur ses émotions. Elle le détestait tout simplement. Sauf que parfois, la vie était un peu plus compliquée que ça et surtout lorsque ça touchait aux émotions humaines. Car malgré leur sang d'ange - ou de démon - ils restaient avant tout, des humains. Régis aux mêmes règles, aux mêmes lois. Certes ils étaient plus forts et plus rapides mais ils saignaient, ils pleuraient, riaient, aimaient et mourraient. Et le pire, c'était quand des sentiments divers et variés encombraient la tête et le coeur d'un psychopathe comme Genesis Osborn et lui procuraient une obsession sous forme de personne. Parce que la personne en question pour Monsieur, ben c'était elle. Il était toujours là ! A la suivre, à s'en prendre à ses "prétendants" comme il le disait, à lui faire perdre la tête. Elle n'en pouvait plus. - Ne fais pas ta petite nature bébé, ce n'était qu'une poubelle. Syrielle lui lança un regard outré. - Oui et bien la prochaine fois t'es prié d'en choisir une sans trucs collants ou gluants parce que merci, j'ai passé trois heures à essayer d'enlever ces trucs merdiques de mes cheveux ! râla t-elle sans savoir pourquoi elle lui disait ça. Sérieux d'où ça sortait ça ? Genre ils se faisaient une conversation normale, sur un sujet tout à fait banal ! Elle avait aussi employé les mots "prochaine fois" parce qu'elle était à peu près persuadée que ça lui arriverait encore. Elle ne savait pas pourquoi mais elle sentait que ça allait devenir un grand jeu pour Genesis. Décidément fallait toujours qu'elle tombe sur des psychopathes ou des sociopathes. Entre lui et Marleena elle était bien servie tient !
Elle ne put cependant pas se taire sur les sentiments qu'il lui inspirait. Un jour elle comptait le tuer, elle comptait lui arracher son maudit sourire arrogant de la figure et rayer son nom et sa personne de la liste des personnes en vie. Ce n'était pas des menaces en l'air même si elle savait qu'elles n'auraient aucun impact sur lui. Les psychopathes n'avaient pas peur de la mort. Du moins lui n'en n'avait pas peur. Mais elle au moins ça la défoulait de lui dire ça à voir haute. Depuis le temps qu'elle rêvait de le faire. Et lui qui lui sortait simplement qu'il attendait ce jour avec impatience. Et encore une fois il l'appela chérie ! Ce mec avait un esprit de contradiction encore plus évolué que ceux de Lux et de Ellie réunis. Elle ne le supportait vraiment pas ! Du moins c'est ce dont elle essayait de se convaincre parce que malgré ses menaces, elle n'était pas sûre d'arriver à le tuer. Elle l'avait blessée gravement une fois mais Léa était intervenue avant qu'elle ne l'achève. Probablement parce que Syrielle avait hésité un dixième de seconde, croisant son regard sombre et se retrouvant incapable de faire quoique ce soit et certainement pas de le tuer. Merde, ce mec la rendait dingue ! Et voilà qu'il recommençait à la regarder comme si elle était une friandise géante. Ca avait dépassé le stade du flatteur pour celui du flippant. Mais elle savait qu'il n'était pas du genre à forcer quelqu'un. D'après ce qu'elle avait entendu dire, les filles faisaient la queue pour coucher avec lui. Quelle bande de connes. Il fallait qu'on leur montre un psychopathe en puissance et elles, elles fonçaient droit dans son lit. C'était n'importe quoi. Elle même aimait bien les garçons rebelles, bad boy, avec une aura un peu de mystère elle l'avouait clairement mais enfin si il fallait comparer ce qu'elle aimait par rapport au personnage, elle aurait clairement du préférer partir avec un autre; genre Jasper. Son meilleur ami depuis toujours, son amant, son confident, son tout. Mais non ! Non elle se mettait à regarder Genesis comme ... ben comme une femme regarde un homme qui lui plaît quoi. C'était du n'importe quoi !
Secouant la tête pour revenir à la réalité elle l'insulta pour la mort de Jaimie qu'il avait sciemment provoquée après l'avoir torturé et pour tant d'autres choses. Ce mec était un monstre ! - Seigneur Syrielle, je suis tellement désolé....je pensais que...tu vois... Non, finalement je ne suis pas désolé et dis-toi que je le referais sans hésitation avec le prochain qui t'approchera de près ou de loin...parce que oui Syrielle Lightwood tu m'appartiens, que tu le veuille ou non c'est comme ça ma beauté. Il riait. Cet enfoiré riait de ce qu'il avait fait. La rage se fit alors de nouveau présente en elle. La même qui l'avait accompagnée ces six derniers mois depuis la nuit maudite où son monde avait explosé en éclat jusqu'à celle où elle avait enfin retrouvée sa soeur ! - Tu es un psychopathe Osborn. Et tu as l'air bouché aussi. Alors regarde moi bien, lis sur mes lèvres si tu veux : Je. Ne. T'appartiens. Pas. articula t-elle. Je n'appartiens à personne d'autre qu'à moi même. Et si je veux coucher avec tout Chicago je coucherais avec tout Chicago ! balança t-elle le regard flamboyant de colère. Non mais pour qui il se prenait lui ? Elle n'était pas sa femme, sa fiancée, sa copine ou n'importe quoi d'autre et même si ça avait été le cas, elle ne lui aurait quand même pas appartenu !
Mais tout en "discutant", elle cherchait une solution pour s'enfuir sans qu'il n'y ai de confrontation. Ce qui semblait impossible. Et comme Genesis ne cessait de se rapprocher et qu'elle ne le voulait pas contre elle, elle ne cessait de reculer jusqu'à ce que son dos ne touche le mur. Ok. Mauvais choix. Elle était bloquée maintenant. Et face à un taré comme Genesis Osborn, ce n'était jamais très bon d'être bloqué. Du coup tout en lui demandant ce qu'il voulait, elle raffermit sa prise sur son arme tout en posant la nourriture sur le sol. Oui on ne gâchait tout de même pas du chinois après tout le mal qu'elle s'était donné pour le récupérer ce maudit repas. Et il se rapprochait encore et encore avec ce putain de sourire accroché à son visage. Elle en aurait hurlé de rage et de frustration de voir ce sourire là. Lui aurait arraché avec les ongles si elle l'avait pu. Au lieu de ça elle lui ordonna de s'éloigner d'elle, sa voix froide et dure claquant dans l'air de la nuit. Mais ça le fit sourire encore plus et il ignora son ordre en s'avançant encore. - Sinon quoi Syrielle...tu vas me faire mal avec ton jouet ? Chérie, tu sais que tu ne fais pas le poids. Alors, évite de te blesser, je suis d'humeur sympathique ce soir... Syrielle fronça les sourcils. - J'suis pas en sucre et je peux tout à fait t'en coller une le temps de me barrer alors fous moi la paix ! gronda t-elle agacée. Pourtant elle ne fit rien, pas un geste alors qu'il brisait le reste de la distance pour se coller quasiment à elle. Leur regard plongé l'un dans l'autre, son souffle se bloqua, elle était incapable de bouger, incapable de détourner les yeux. - Mais, pour te répondre...c'est toi que je veux, tout simplement, lui murmura t-il. Syrielle fronça les sourcils. - Va te faire voir Osborn ! Y a pas marqué salope ou prostituée sur mon front, si tu veux te faire une fille va donc voir ailleurs si j'y suis ! Et laisse moi respirer, lança t-elle agacée par son propre comportement. Elle fini par abaisser son épée et même la ranger. Au point où ils en étaient ça ne servait à rien, si elle devait s'en sortir elle se servirait du combat au corps à corps, elle pouvait être très douée sur ça aussi. En attendant, même si elle répugnait à le faire, elle posa ses mains sur le torse du jeune homme et le repoussa loin d'elle. - Mais merde, pourquoi moi ?!! s'énerva t-elle alors qu'il bougeait à peine. En même temps elle n'y avait pas mit toute sa force. Du moment où elle avait posé les mains sur lui, elle avait comprit qu'elle était fichue. C'était comme si elle avait pénétré un monde interdit et inconnu. Elle ne pouvait pas faire machine arrière. - Dégage Genesis. Disparaît de là et disparaît de ma vie bordel ! Mais elle n'était plus crédible, sa voix tremblait, il était en train de lui faire perdre son contrôle si durement acquis au fil des années.
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Sujet: Re: THE NEPHILIM & THE OBSCUR • Hurts Like Hell feat Sissy & Gene Mer 4 Mai - 1:06
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Même un psychopathe a un cœur. Malheureusement. Toute ma vie j'avais cru que Léa était ma plus grande faiblesse, la seule à pouvoir atteindre mon âme en plus de Mattias. Enfin, avec le jeune homme c'était différent, nous étions Parabatai, ce lien puissant qui nous unissais n'était pas comparable. Mais Léa était ma jumelle. Je l'avais toujours considérée comme mon âme sœur. Autant je pouvais me taper des filles à la fil indienne, autant aucune d'entre elles n'avaient réussis à réellement attirer mon attention. Jusqu'à ce que je croise Syrielle. Au départ je la détestais clairement. Elle n'était qu'une fille parmi d'autres. Elle avait un charme certain, un physique de rêve, mais elle n'était rien à mes yeux. Puis, sa fougue avait fait en sorte de la sauvée alors que je me suis mis à la trouver intéressante et cette attention avait augmentée au fur et à mesure. Je m'étais mis à jalouser ses proches, ceux qui pouvaient la toucher, la posséder. Non, cette simple idée avait finie par me rendre cinglé, fou de jalousie. Je ne pouvais laisser un autre l'approcher. Alors, je m'étais mis à tuer ceux que je voyais en sa compagnie, que j'estimais trop proche d'elle. Depuis ce jour, elle compta bien plus à mes yeux que je ne pouvais me l'imaginer. Et, alors que Léa pensait que ce n'était qu'une simple passage, ça dura encore et encore...Au point de voir cette obsession me bouffer de l'intérieur. Oui, si j'avais un cœur il était clairement éprit de Syrielle Lightwood, pour mon plus grand malheur, mais également pour le sien. « Oui et bien la prochaine fois t'es prié d'en choisir une sans trucs collants ou gluants parce que merci, j'ai passé trois heures à essayer d'enlever ces trucs merdiques de mes cheveux ! » Je ris doucement face à cette idée. Je l'imaginais bien avec des trucs gluants dans les cheveux, pestant contre ma petite personne. Néanmoins, je l'imaginais également bien sous la douche durant de longues heures, l'eau coulant le long de son corps couvert de runes angéliques alors que le mien était couvert de runes démoniaques. Deux contrastes évidents. L'ange et le démon. Le bien et le mal. La raison et la perversité. Elle râlait comme si notre conversation était des plus banales, pour moi ça semblait logique, après tout, nous n'étions pas en train de nous entre-tuer...pour une fois.
« Je tenterais d'y penser la prochaine fois...au pire, arrête d'essayer de me tuer et je n'aurais pas à t'assommer ma belle. » Un léger sourire narquois s'affiche sur mon visage. Elle avait déjà failli me tuer une fois, mais, comme moi, elle ne l'avait fait fait. Il avait fallu d'un dixième de seconde pour que je comprenne qu'elle n'y parviendrait pas, alors que ma sœur était intervenue pour briser cette douce victoire. J'avais compris qu'il y avait bien plus que cette rage, que cette répugnance qu'elle pouvait laisser paraître à mon égard. Son regard actuel ne trompait pas. Elle m'observait comme une femme qui désir un homme. Ce regard je le connais que trop bien. C'est la différence entre elle et moi. Moi, je me voue corps et âme dans mon obsession, sans contrefaçons. Je sais ce que je veux et généralement, ce que je désir et bien je l'obtiens, d'une façon ou d'une autre. Puis, il y a elle, qui se voile la face, qui refuse de laisser tomber les armes et d'admettre que je ne la laisse pas indifférente. Alors, nous en sommes là...Nous battant sans pour autant savoir nous tuer. Nous nous blessions mutuellement, comme si ça pouvait changer grand chose. C'est faux. Tellement faux. J'aurais aimé ne jamais rien ressentir pour elle, qu'elle reste une ennemie que j'aurais tuée depuis ben longtemps vu toutes les occasions qui c'étaient présentées à moi. J'aurais aimé naître sans cœur, sans émotions favorables, ma vie aurait été plus facile. Sauf que voilà, Syrielle était la seule à réanimer celui-ci l'espace de quelques secondes. Attention, n'allez pas croire que cela me rend plus tendre. Non, loin de là, cela anime plus de folies justement, plus de noirceur. L'amour obsessionnel c'est d'une cruauté sans limites. Je vais lui sourire et lui donner de l'attention, mais derrière, le carnage continuera sans limites, sans retenues. Je suis ainsi, je ne changerais jamais. Elle est une Néphilim, je suis un Obscur, nous ne sommes pas censés fraterniser ou encore bavarder de la sorte. C'est un crime punissable de mort chez nous...mais sincèrement, je n'en ai que faire, je n'ai pas peur, je ris à la tronche de la mort. Je suis maître des tortures, celles-ci ne me font pas flipper, pour me faire plier il en faudra énormément.
« - Tu es un psychopathe Osborn. Et tu as l'air bouché aussi. Alors regarde moi bien, lis sur mes lèvres si tu veux : Je. Ne. T'appartiens. Pas. Je n'appartiens à personne d'autre qu'à moi même. Et si je veux coucher avec tout Chicago je coucherais avec tout Chicago ! » Je sens une pointe de colère m'envahir et durant quelques secondes mon regard changea et se fit bien plus sombre, bien plus brûlant. Si jamais elle osait coucher avec tout Chicago et bien soit, je brûlerais la ville toute entière... Et j'en étais bien capable. Néanmoins, un sourire s'afficha rapidement sur mon visage pour dissimuler ma rage, cette rage animée par la jalousie pur et simple, par la possessivité que j'éprouvais envers elle. « Je ne suis pas bouché love, je t'entends...sauf que tu dis des conneries, du coup, je ne t'écoute pas... » J'avais haussé les épaules tout en me mettant à approcher d'elle. Ignorant son ordre de m'éloigner, ignorant cette épée qu'elle tenait en main, ignorant son regard froid et sombre. Je n'en avais que faire. Mon corps était attiré par le sien, encore et encore, comme un bout de fer le serait par un aimant. Elle était mienne, je comptais bien le lui faire comprendre d'une façon ou d'une autre... Mon corps fini par pratiquement atteindre sa cible. Je sens Syrielle se crisper contre le mur, alors que je pouvais sentir l'effet que ce peux de distance lui procurait. « J'suis pas en sucre et je peux tout à fait t'en coller une le temps de me barrer alors fous moi la paix ! » Bien sur qu'elle n'était pas faite en sucre, ça, je l'aurais deviné tout seul. Pourtant, elle aurait pu m'en coller une mais s'en aller...rien de moins sur. J'étais un homme très réactif qui passait souvent outre la surprise et la douleur, ce qui me rendait rapide dans mes réactions. Elle n'aurait sûrement pas eu le temps d'aller bien loin. « Va te faire voir Osborn ! Y a pas marqué salope ou prostituée sur mon front, si tu veux te faire une fille va donc voir ailleurs si j'y suis ! Et laisse moi respirer » Son souffle se bloqua, alors qu'elle était contre ce mur froid, totalement à ma merci. Nos corps étaient pratiquement collé l'un à l'autre, comme fait pour s'épouser parfaitement. Elle ne m'avait pas attaqué et cela m'amusa, éveillant en moi une simple pensée ; elle aussi en avait envie. Peut-être inconsciemment, certes, mais elle en avait envie. « Je n'ai jamais dis ça...c'est toi qui a parlé de te faire tout Chicago bébé. Puis c'est pas une fille dont j'ai envie, c'est de toi. Alors bon, ça ne sert à rien que j'aille voir ailleurs du coup. »
Elle rangea son arme et j'arque un sourcil. Tient, mademoiselle deviendrait-elle raisonnable ? Sûrement. « Mais merde, pourquoi moi ?!! » Elle s'énerve et me pousse. Elle n'y met pas toute sa force parce que je vacille à peine, reculant d'un simple pas pour garder un certain équilibre. Pourquoi elle ? Bonne question. Là elle me posait une foutue colle. « Dégage Genesis. Disparaît de là et disparaît de ma vie bordel ! » Sa voix tremblait et elle semblait peut sur d'elle...je sentais que je gagnais du terrain. Je souris doucement, refermant la distance qui nous sépares, une fois de plus. Mon corps se colle pratiquement au sien, mon visage était proche, tellement proche...Je pouvais sentir son souffle contre le mien. Ma main glissa vers ses cheveux, alors que doucement, je remettais une mèche à sa place. « Tu ne veux pas que je disparaisse Syrielle...arrête de nier l'évidence...tu as autant envie de moi que moi de toi... » J'approche dangereusement mon visage du sien, frôlant bientôt ses lèvres avec les miennes, alors que cette fois-ci mon corps se colle au sien. Ma main se posa dans sa nuque, non pas pour exercer un pouvoir sur elle, mais juste par envie. D'ailleurs, je n’exerçais aucune pression. « Dis-moi que je ne te fais aucun effet Syrielle...et sois seulement convaincante...repousse moi...frappes moi...ou alors, accepte l'inévitable juste pour cette fois-ci. » Murmurais-je près de ses lèvres, alors que mes doigts glissaient doucement dans sa nuque ce qui eu pour l'effet d'éveiller en moi une décharge électrique.
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Sujet: Re: THE NEPHILIM & THE OBSCUR • Hurts Like Hell feat Sissy & Gene Mer 4 Mai - 9:04
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Elle avait une envie de le tuer. Une folle envie. Et en même temps non. Elle ne savait pas si c'était du au fait qu'elle n'avait pas de nouveau envie de finir dans une poubelle ou si c'était pour autre chose et priait vraiment pour que ce soit la première solution qui guide ses pensées et ses gestes, sinon elle était sacrément dans la merde. Elle ne comprenait pas. Ne comprenait plus. Il avait les filles du monde entier à ses pieds, quelque soit leur race, leur origine et même leur religion et pourtant c'était elle qu'il voulait, qu'il désirait, qu'il aimait ? Non. Non ça devait être juste du désir, parce qu'elle lui résistait farouchement, qu'elle ne voulait pas de lui, oui ça devait être ça. Ca ne pouvait être que ça. Il ne pouvait pas être fou d'elle c'était impossible ! Mais elle se demandait encore comment elle avait réussi à attirer l'attention de ce psychopathe. Bon ok d'accord elle était l'une des seules à leur avoir résister plus de deux minutes à lui et ses grands acolytes composés de sa jumelle et de son parabatai. Et elle les avaient sérieusement blessés quelque fois aussi. Et oui d'accord elle n'avait pas la langue dans sa poche même quand elle était bloquée contre un mur face à un taré d'Obscur, qu'elle n'avait pas beaucoup d'issues de secours et qu'elle ne voulait pas se battre pour s'en sortir. Et puis c'était une garce fallait avouer ce qu'il était. Sissy n'était absolument pas la magnifique et douce guerrière des dessins animés mangas que les gosses adoraient. Elle était plutôt du genre amazone sans état d'âmes. Quand elle se battait, elle réfléchissait par instinct, son coeur et sa raison se mêlant pour faire d'elle une des combattantes les plus dangereuses et les plus acharnées. Et elle ne faisait pas de différence chez le Nouvel Ordre. Quand elle en voyait elle le tuait sans se poser de questions même si elle lui en posait à lui. Mais évidemment, tout ça ne marchait pas avec Genesis. Il était ... à part.
Quand elle lui offrit un regard outré par rapport à son jeu avec la poubelle et lui expliqua qu'elle avait passé trois heures sous la douche à cause de lui, il se marra ce con ! - Je tenterais d'y penser la prochaine fois...au pire, arrête d'essayer de me tuer et je n'aurais pas à t'assommer ma belle. Syrielle lui lança un regard noir. - Arrête d'assassiner et de torturer les miens et j'arrêterais d'essayer de te tuer, rétorqua t-elle du tac au tac sans plus prendre la peine de relever ses surnoms débiles dont il l'affublait. De toute manière plus elle lui dirait d'aller se faire voir et d'arrêter de l'appeler comme ça plus il le ferait, ne serait-ce que par esprit de contradiction. Peut-être que si elle cessait de lui faire remarquer il cesserait de l'appeler ainsi ? Elle pouvait toujours rêver remarque. Mais elle vit son regard changer au moment où elle parla de la douche, comme si il l'imaginait nue sous l'eau. Elle en frissonna et là encore elle ne savait si c'était de dégoût ou ... d'autre chose. Merde il la perturbait et elle avait horreur de ça ! Il faisait voler en éclat toutes ses barrières et tout le contrôle qu'elle avait acquis tant d'années auparavant et que personne n'arrivait à franchir. Bon à part Ciàran mais c'était pareil, Ciàran était particulier. Et puis à le voir, non à les voir comme ça, elle se rappela d'un livre qu'elle avait adoré et dévoré plus jeune. Sept jours pour une éternité... Elle s'en rappellerait toute sa vie. Une histoire d'amour entre un Ange envoyé par Dieu et un Démon envoyé par le Diable. Ces deux là étaient censés faire pencher définitivement la balance d'un côté ou de l'autre mais ils n'avaient absolument pas envisagés qu'ils pourraient tomber l'un sur l'autre ... et tomber amoureux. Tant de différences, tant de contradictions, d'oppositions, de croyances différentes et finalement, tout ça n'avait pas compté face à leur amour. Ne dit-on pas que les opposés s'attirent ? Non. Non. Ils ne s'attiraient pas. Ils se détestaient. Se haïssaient. Il n'y avait rien qu'elle voulait chez lui. Elle ne voulait pas de lui !
Et elle essayait de se convaincre de ça tout en reculant. Ce qui aida quand il la traita comme une marchandise en lui balançant qu'elle lui appartenait. Ben voyons ! Il ne voulait pas qu'on le sacre roi de l'univers tant qu'on y était ?! Qu'il aille donc voir en Enfer si elle y était parce qu'elle ne lui appartenait pas. Elle n'appartenait à personne. - Je ne suis pas bouché love, je t'entends...sauf que tu dis des conneries, du coup, je ne t'écoute pas... Aaaaah mais il l'énervait !! - Mais va te faire voir Osborn !! s'énerva la jeune femme en butant contre le mur. Elle retint une grimace quand il toucha le bleu violacé qui s'étendait sur son épaule, rencontre infortuite avec une saloperie de démon. En attendant, il s'approcha encore. Beaucoup trop à son goût. Il n'était pas assez loin. Elle avait l'impression de suffoquer. Elle n'arrivait pas à réfléchir correctement. Si, si, reprend toi Syrielle ! Elle pouvait s'échapper. Il fallait seule le laisser venir, le frapper, et courir. Sa moto n'était pas loin si elle l'atteignait c'était gagné, il ne pourrait jamais la rattraper. Mais quand elle lui lança qu'elle pouvait toujours lui en coller une pour s'enfuir il sourit. ENCORE ! Elle était presque persuadée qu'il savait très bien que ça la rendait dingue ce sourire ! Et pas dans le bon sens du terme cette fois ! Elle avait envie de le frapper encore et encore jusqu'à effacer ce maudit sourire. - Je n'ai jamais dis ça...c'est toi qui a parlé de te faire tout Chicago bébé. Puis c'est pas une fille dont j'ai envie, c'est de toi. Alors bon, ça ne sert à rien que j'aille voir ailleurs du coup. Syrielle fronça les sourcils. - N'importe quoi. Il gèlera en Enfer le jour où tu posera une main sur moi de cette manière, lança t-elle froidement. Enfin elle espérait que ça avait l'air froid parce qu'avec cette proximité, elle n'était plus sûre de rien.
Elle le repoussa mais sans grand effet. Elle n'y avait pas mit de force comme si son corps - ce traître ! - était en train de la lâcher, fondant doucement comme neige au soleil à son contact. Il s'approcha, la frôlant, remettant une mèche de ses cheveux derrière son oreille avec une extrême douceur et elle ne put que remarquer que leurs deux corps s'épousaient parfaitement comme si ils étaient fait l'un pour l'autre. - Tu ne veux pas que je disparaisse Syrielle...arrête de nier l'évidence...tu as autant envie de moi que moi de toi... Il frôla ses lèvres des siennes, collant son corps contre le sien, caressant ses cheveux jusqu'à prendre sa nuque. Mais il n'était ni possessif, ni violent, il était presque doux. Elle se laissa doucement aller, se détendit. Dis-moi que je ne te fais aucun effet Syrielle...et sois seulement convaincante...repousse moi...frappes moi...ou alors, accepte l'inévitable juste pour cette fois-ci. Elle plongea son regard dans le sien, le laissant approcher encore. Mais au moment où il allait l'embrasser, elle remonta violemment son genou contre son ventre, le tapant vite et fort. - Je t'ai dis non ! siffla t-elle alors qu'il reculait, la libérant. Elle attrapa la nourriture et commença à courir à pleine vitesse, presque invisible par sa rapidité, vers sa moto. Mais avant qu'elle n'ai put l'atteindre, une main attrapa son poignet et la colla au mur brusquement. Elle grimaça sous le choc alors qu'un corps se collait contre le sien. Elle se débattit mais des lèvres se pressèrent soudain contre les siennes, dures, possessives. Il lui volait un baiser, le lui prenait, conquérait comme si elle lui appartenait vraiment. Elle voulu se débattre mais au moment où ses lèvres touchèrent les siennes elle perdit toute résistance et elle s'abandonna dans ses bras, comme si son corps se liquéfiait complètement. Traître !
Du moment où elle cessa de résister, le baiser se fit moins violent mais tout aussi passionné, plein de fougue. Elle fini par le lui rendre, entrant dans la danse, refusant de se laisser conquérir sans se battre. Et ce baiser était l'exacte transposition de leurs sentiments à tous les deux. Violence, désir, colère, passion, bagarre, douceur. Ils se détestaient. Ils s'aimaient. Exacte opposition l'un de l'autre ils se complétaient presque parfaitement. Elle lâcha le sac contenant la nourriture et pressa son corps contre le sien, une main sur sa nuque. Ca ne servait à rien de se battre maintenant, elle avait perdue la bataille. Mais pas la guerre elle le promettait. Quand les lèvres de Genesis descendirent dans son cou elle se cambra légèrement, les yeux fermés, se serrant contre lui. - Enfoiré, murmura t-elle sans pour autant résister. Elle lui en voulait de l'avoir prise en traître comme ça. Et elle s'en voulait de s'abandonner ainsi dans ses bras. Mais du moment où il l'avait touché elle l'avait senti. Cette électricité entre eux, cette flamme qui s'était transformée en incendie, ce désir qui l'avait embrasé comme si elle n'était qu'un bout de bois dans un feu de joie. Mais quand il la pressa de nouveau contre lui et toucha sans le faire exprès sa blessure, elle poussa un gémissement de douleur et s'écarta brusquement en posant sa main opposée sur son épaule. Merde ! Pourquoi elle ne passait pas cette blessure ?! Malgré la présence de Genesis et son dégoût de lui montrer sa faiblesse, elle baissa sa veste et regarda. La blessure s'étendait, violacée et pas belle à voir. Ok rectification. Il devait avoir du venin ce démon là ... Mauvais. Elle remit sa veste. - Il faut que je rentre, déclara t-elle en essayant de repousser Genesis. Mais essayer donc de pousser un rocher de granit vous ça vous fera le même effet. - Merde Osborn t'a eu ce que tu voulais alors fou moi la paix maintenant ! fit-elle.
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Sujet: Re: THE NEPHILIM & THE OBSCUR • Hurts Like Hell feat Sissy & Gene Mer 4 Mai - 10:37
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The Néphilim & The Obscur - Hurts Like Hell
Monsters stuck in your head, we are, we are, we are. Monsters under your bed, we are, we are. We are Monsters.
Mes ancêtres se seraient retournés dans leurs tombes si ils voyaient ce que j'étais en train de faire, si ils ressentaient ce que je ressentais en ce moment précis. Faut dire que un Osborn qui fait une fixette sur une Lightwood alors qu'il est censé la détester et la tuer...pas cool hein. Rien que pour ma famille j'aurais dû me freiner, me donner certaines limites. Si il y a bien une chose qui compte à mes yeux c'est les miens, les autres Osborn. Pour eux, je serais prêt à tuer le monde entier, défoncer tout les obscurs qui croiseraient mon chemin, arracher des membres par centaines et faire couler du sang au point qu'un océan rouge prenne place dans les rues de Chicago. Mais là... ça m'était tout bonnement impossible. Je n'y arrivais pas. Ne pas penser à elle c'était comme ne pas manger de Twix ! Inenvisageable. Alors, je me contentais de me taire à ce sujet, de laisser planer le doute chez ma sœur qui était la seule à réellement savoir ce qui se tramait sincèrement dans ma petite cervelle. Même à Mattias j'arrivais à le cacher. C'est pour dire. Pourtant, mon Parabatai et moi sommes connectés depuis notre plus jeune âge, destiné à partager ce lien qui nous rend plus forts, plus dangereux. Quand nous partions en mission ensemble, dès que les Néphilims, nos ennemis, voyaient nos deux visages réunis la peur émanait d'eux avec une puissance qui me faisait sans cesse vibrer. Qu'elle sensation merveilleuse. Nous tuons femmes et enfants sans nous poser de questions. J'en étais déjà venu à tuer un bébé de trois ans, simplement parce qu'il devait en être ainsi. Une famille à éradiquer jusqu'au dernier...il était malheureusement le dernier de sa génération. Bon, j'avais fais ça vite, je ne me marre pas à torturer de chouineurs, mais l'acte en lui-même n'était-il pas horrible ? Mattias n'avait pas bronché. Autant sans cœur que je ne l'étais. Puis, j'avais jeté le cœur parmi les autres sans grandes délicatesse, observant ce massacre avec un sourire malsaine, le corps recouvert de sang divers. C'est ça avoir du sang vampirique qui coule en soit. Dès que le liquide rouge rentre dans mon champ de vision je perd tout contrôle, je deviens instable, inarrêtable. Et j'aime ça, vraiment, c'est moi et je ne changerais pour rien au monde. Cette puissance est exquise.
« Arrête d'assassiner et de torturer les miens et j'arrêterais d'essayer de te tuer » Mouai, pas faut mais encore une fois impossible. Nous sommes ce que nous sommes. Elle tuait les Obscurs, les démons et moi je tuais les Néphilims ou les créatures de la rébellion...même les Terrestres y passaient, même si ils étaient moins drôles à tuer, moi résistants. « Le essayer me pose un soucis mon ange, malheureusement, je ne peux accéder à ta requête. » Elle le savait. Je n'ai pas l'âme d'un héro, je n'ai pas cette petite lumière qui brûle en moi. J'ai un cœur qui bat pour mieux tuer. Je respire pour mieux aimer le fait d'ôter une vie...Et quand j'aime et bien, j'aime sournoisement, cruellement, méchamment. Posséder mon amour est une chose d'étonnant, mais il va également de soit que le perdre est suicidaire. Je n'offre ma passion qu'une unique fois, une seule, pas deux...D'ailleurs, celui-ci n'est pas infaillible car je peux sans nuls doutes retourner ma veste aussi facilement que je l'avais enfilé. Pas de chichis, pas de remords, si on me demande de tuer je le fais, point finale. Mais attention, qu'on ne me demande pas de tuer un membre de ma famille ou encore, Syrielle, j'en étais incapable. Les êtres inconsciemment protégés de ma folie meurtrière. Qu'elle chance...Ma famille en étaient presque soulagés, surtout mes parents qui avaient directement comprit à quel points moi et Léa avions étés atteins par la cruauté du sang vampirique. Ils nous avaient élevés dans l'amour des Osborn, dans le respect de nos origines pour se protéger des monstres qu'ils engendraient. J'avais eu une enfance assez bien vu. Pas de parents violents à mon égare, un amour parfois malsain et douloureux, mais de l'amour quand même. Je n'avais pas à me plaindre. Ça m'avais rendu légèrement faible. Les miens n'étaient pas spécialement bien vus des autres familles qui, elles, n'osaient pas se mêler à nous. Nous nous en foutions bien. Solitaires, nous nous reposions sur notre sang et faisions notre job. Mais voilà, une alliance était prévue, un mariage programmé entre les Osborn et les Halloway. Les sanguinaires et les rebelles.
« Mais va te faire voir Osborn !! » Elle s'énerve et j'adore ça. C'est comme jouer avec le feu et tenter de se brûler sans pour autant y arriver... Plus elle s'énerve et plus j'approche parce que c'est comme ça que je fonctionne, parce que j'adore voir danser cette flamme de colère dans son regard. Aller me faire voir ? Non, bien sur que non. Je n'irais nul part, j'étais exactement là où je souhaitais être. « N'importe quoi. Il gèlera en Enfer le jour où tu posera une main sur moi de cette manière » Et pourtant, j'étais sur qu'un jour j'y parviendrais, d'une façon ou d'une autre. Je pouvais sentir cette noirceur en elle qui vacillait dangereusement, surtout depuis que sa très chère maman était morte et que sa petite sœur de mes deux avait été transformée en louve. J'avais été mis au courant de cette mission et je n'avais rien fais, après tout, Syrielle n'avait pas été touchée et c'était le principale à mes yeux. Néanmoins, si elle avait été touchée, là, ça aurait été une toute autre histoire, croyez-le moi... Au départ je devais faire partie de la partie, mais inconsciemment j'avais choisi une autre famille. La réelle raison ? Je ne voulais pas être assimilé à cette tuerie, pas envers les Lightwood. Pas que j'aille du respect, ne confondez pas, mais ça elle ne me l'aurait jamais pardonné... Du coup, autant tuer d'autres personnes étaient pardonnable pour moi, mais ça non. Faut dire que si elle s'en prenait à un membre de ma fille je ne pourrais jamais plus la regarder de la même façon, légitime défense ou non ! C'était le sang de mon sang, c'était le sang du sien. C'est précieux, c'est unique et c'était surtout la seule chose que nous partagions, que nous connaissions. « On verra... » Dis-je simplement en souriant mesquinement. J'adore sourire, je sais que ça l'énerve, que ça la rend complètement dingue. C'est foutrement amusant...Puis, je souris toujours mais mes sourires ont tellement de significations qu'il est facile de s'y perdre. Il y a des sourires qu'il ne vaut mieux pas voir sur mon visage, croyez-moi...mais là je souriais assez banalement, avec arrogance, avec envie.
Mon corps se colle contre le sien avec envie, alors que mes doigts frôles sa peau sans brutalité. Qu'elle profite de ce moment ils sont très rares, mais elle était également unique, l'exception qui confirme la règle. Mes lèvres frôles les siennes et j'approche dangereusement, surtout quand je sens qu'elle se détend. « Je t'ai dis non ! » Et là le choc. Un coup dans le ventre et j'ai la respiration coupée. « Non d'un diable ! » sifflais-je alors qu'elle tentais de se faire la malle. Pas de chance, je réagis beaucoup plus vite et lui attrape le poignet pour la coller furieusement sur le mur. Ah non, interdiction de s'en aller ainsi ! Mes lèvres viennent se poser furieusement sur les siennes avec une envie démesurée. Tant pis pour mes bonnes manières, ce baiser j'en avais envie et j'avais été assez sympathique pour la soirée ! Je m'apprête à l'empêcher de me repousser mais...contre toutes attentes elle se laisser aller contre moi, abandonnant cette lutte qui durait depuis bien longtemps. Son sac de nourriture tomba sur le sol et sa main se posa dans ma nuque, alors que l'une des miennes pressa le creux de ses reins tout en profitant de ce baiser devenu moins violent mais non dépourvu de passion. Je sens mon corps s'enflammer devant ce nouveau contact. J'adore ça. J'en réclame d'avantage. C'est foutrement agréable et ça éveille bien des choses. Je laisse glisser mes lèvres dans son cou, laissant ma langue y tracer quelques sillons, y mordillant quelques endroits. « Enfoiré ! » Je souris doucement sans m'arrêter. Je sais. Je suis réellement un enfoiré, mais elle, elle adorait ça, sinon, elle m'aurait repoussé dès la première secondes ou nos lèvres c'étaient trouvées. Ma main la presse un peux plus contre moi mais elle gémit, me repoussant brusquement sous l'effet d'une douleur. Je fronce les sourcils et peux observer une blessure peut agréable. Sûrement du venin de démon. Ah ces Néphilims, des petites natures... « Il faut que je rentre. Merde Osborn t'a eu ce que tu voulais alors fou moi la paix maintenant ! » Pardon ? Non, non, non, elle n'allait aller nulle part. C'était hors de question qu'elle parte dans cet état. Puis, qui est mieux placé pour soigner une blessure de la sorte qu'un Obscur... « Tu viens avec moi, je vais te soigner et ne discute pas Lightwood...toujours en train de te fourrez dans des situations de merde... »
Je soupire lacement devant la blessure et passant une main dans mes cheveux. Si les démons n'étaient pas tous morts j'allais me faire un plaisir d'achever le boulot. J'attrape le sachet de nourriture en guise de prise d'otage, puis...j'ai faim aussi ce qui est évident sinon j'aurais laissé la bouffe dans la ruelle. « Ramène-toi sinon le venin va s'étendre, je sais où aller pour te soigner mais grouille. Et ne me dis pas que tu veux retourner à l'institut, si tu prends le volant maintenant d'ici cinq minutes t'es dans le décor. »
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Sujet: Re: THE NEPHILIM & THE OBSCUR • Hurts Like Hell feat Sissy & Gene Mer 4 Mai - 11:15
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The Néphilim & The Obscur - Hurts Like Hell
Monsters stuck in your head, we are, we are, we are. Monsters under your bed, we are, we are. We are Monsters.
Si sa famille et les autres Néphilims apprenaient ce qui était en train de se passer elle allait se faire tuer. Elle n'imaginait même pas la tête de Freya si tout ça lui parvenait aux oreilles. Elle allait l'écorcher vive et très très lentement. La seule qui comprendrait sûrement c'était Lux. Sa parabatai, sa moitié, sa jumelle. Elle savait que Lux avait quelques aventures de l'autre côté aussi. Elle n'avait encore rien dit, se contentant de la protéger de loin mais si ça allait trop loin elle savait aussi lui dire les choses. Lux et elle c'était à la vie à la mort, personne ne pourrait jamais les séparer pas même si l'amour s'en mêlait sous forme de Ténèbres. Elles étaient liées à jamais c'était comme ça. Mais sans parler de ça elle se retrouvait bloquée contre le mur, le corps de Genesis pressé contre le sien. Elle le détestait. Enfin ça c'était ce que son esprit lui hurlait mais son corps lui en avait apparemment décidé autrement parce que dès qu'il la touchait elle avait l'impression de fondre comme un bonhomme de neige en plein mois d'août. Traître, c'était dégueulasse, comment pouvait-elle se battre correctement si son corps la lâchait à ce moment précis ?!! Mais ce n'est pas pour autant qu'elle n'avait pas la langue dans sa poche. - Le essayer me pose un soucis mon ange, malheureusement, je ne peux accéder à ta requête, rétorqua le Osborn en souriant d'un air arrogant. - Désolée, je ne pourrais donc pas accéder à la tienne, répliqua t-elle le regard mauvais. Elle essayerait encore de le tuer. Et finirait probablement encore dans une poubelle. Ou peut-être bien qu'elle lui rendrait la pareille cette prochaine fois. Cette simple idée lui tira un sourire en coin moqueur et légèrement flippant. Elle pouvait être flippante quand elle le voulait. Mais elle ne comprenait toujours pas les regards qu'ils posaient sur elle. A la fois pleins de noirceurs, d'arrogance mais aussi de désir et de ... tendresse ? Non. Non pas possible. Elle refusait d'envisager qu'il portait une obsession sur elle parce qu'il était amoureux. Niet. C'était un psychopathe, un tueur en série sans coeur et sans sentiment. Elle ne voulait pas qu'il est des sentiments. Elle devait se concentrer sur qui il était, un assassin en puissance, un futur vampire assoiffé de sang et non pas sur qui il pouvait être. Un homme. Un amant. Ce n'était pas possible.
On verra ? Non mais il plaisantait ou quoi ? - On verra rien du tout ! protesta t-elle avec véhémence. Mais même là elle n'était pas franchement convaincante. Déjà qu'elle n'essayait pas de sortir de ses bras alors qu'elle pouvait tout à fait le repousser violemment, engager la bagarre, bref faire quelque chose de sensé pour une fois ! Mais non non, tout ce qu'elle réussit à faire c'est à fermer légèrement les yeux alors qu'il caressait sa nuque, l'approchant d'elle pour l'embrasser. Il était doux, presque tendre, il ne la forçait pas et son corps réagissait de lui même au sien. Comme si ils étaient faits l'un pour l'autre, qu'ils avaient déjà été ensemble dans une vie antérieure et que leurs âmes et leur corps se retrouvaient enfin après un long voyage. Mais Sissy était une garce, une vraie connasse quand elle le voulait et c'était surtout une Lightwood. Ce qui signifiait revêche, rebelle même et carrément insoumise. Et elle le lui prouva donc en lui mettant un violent coup de genou dans le ventre alors qu'il avait baissé ses défenses pour l'embrasser. Elle ne comptait pas non plus lui laisser la main mise ! Elle n'était pas une de ces petites garces qu'il se tapait en continue et qui se soumettait à lui comme des chiennes en chaleur. Elle était plus du genre louve qui sort les crocs elle. Elle profita du fait qu'il s'écarte brusquement d'elle, probablement plus par surprise de son coup que de douleur - quoique elle n'y avait pas été de main morte - pour s'enfuir et essayer d'attraper sa moto. Elle y était presque, presque ! quand cet abruti arriva à l'attraper.
Il la plaqua contre le mur sans plus aucune douceur et écrasa ses lèvres sur les siennes, exigeant, prenant, possédant comme si elle lui appartenait vraiment. Elle ne comptait pas laisser faire ça ! Pourtant elle ne se débattit. En l'embrassant il avait déclenché en elle un véritable raz-de-marée d'émotions, un incendie qui la consuma presque en totalité pendant quelques secondes. Plutôt que d'essayer de lui échapper - ce qu'elle n'arriverait pas à faire - elle essaya de reprendre le dessus sur leur baiser ou du moins, de se battre à armes égales contre lui. Hors de question qu'elle se laisse dominer, elle n'était pas soumise ! Il finit par délaisser ses lèvres pour parcourir son cou de baisers et de mordillements qui lui envoyait des signaux directement vers le bas, faisant flageoler ses jambes et lui ôtant toute résistance. L'enfoiré. Elle senti son sourire contre sa peau quand elle l'appela ainsi. Ce n'était pas juste, ils ne se battaient pas à armes égales là ! Mais alors qu'il la pressait contre lui et qu'elle s'apprêtait à le suivre dans cette danse, son corps réclamant tellement plus que ces simples caresses, une douleur vive la sorti violemment de cet état cotonneux et elle repoussa brusquement Genesis pour découvrir sa blessure. Elle n'était pas très belle à voir. Violacé, des veines bleutées s'élargissant sur le reste de son omoplate presque jusqu'à sa poitrine avec un trou agrandit au milieu. Merde, c'était moins gros tout à l'heure. Ce n'était qu'un petit bleu. Syrielle senti Genesis se tendre quand il vit ça. Elle le repoussa, voulant rentrer chez elle. Maintenant qu'il ne la touchait plus et que la douleur la maintenait dans un état "normal" elle reprenait le dessus.
- Tu viens avec moi, je vais te soigner et ne discute pas Lightwood...toujours en train de te fourrez dans des situations de merde... lança le Osborn d'un ton sec. Syrielle arqua un sourcil. - Aha morte de rire. Comme si j'allais te ... Hééé lâche ça ! fit elle quand elle le vit prendre le sac de nourriture. Elle essaya de le récupérer sans y arriver. Le venin se propageait lentement jusqu'à son coeur, ralentissant tout le reste sur son passage. - Ramène-toi sinon le venin va s'étendre, je sais où aller pour te soigner mais grouille. Et ne me dis pas que tu veux retourner à l'institut, si tu prends le volant maintenant d'ici cinq minutes t'es dans le décor. Syrielle fronça les sourcils. - Je préfère encore finir dans le décor que de te suivre Osborn ! Rend moi le sac et dégage ! Elle vacilla à ce moment là et du se rendre à l'évidence; ce salaud avait raison, elle n'allait pas tenir. Ce n'était pas une raison pour le suivre mais ... son téléphone sonna. Elle leva une main autoritaire envers Genesis quand il fit mine de parler et décrocha. - Qu'est ce que tu fiches on a faim ! lança sa soeur à l'autre bout du fil. Syrielle plongea son regard dans celui de l'Obscur et prit sa décision en quelques secondes. - J'ai croisé un démon, y a de la nourriture partout dans la ruelle. Désolée ce soir ce sera pâtes j'irais chercher du chinois demain. Mangez sans moi j'vais finir cette saloperie ! mentit-elle avec aplomb. Ellie n'y vit que du feu. Elle raconta à la famille et Sissy entendit quelques jurons puis en arrière plan, Lux qui proposait de venir l'aider. - Non ça va je gère ! A plus ! lança Sissy avant de raccrocher rapidement. Elle fixa Genesis avec méfiance, plissant les yeux. Où allons-nous ?
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Dernière édition par Syrielle Lightwood le Mer 4 Mai - 18:55, édité 3 fois
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Sujet: Re: THE NEPHILIM & THE OBSCUR • Hurts Like Hell feat Sissy & Gene Mer 4 Mai - 16:33
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Monsters stuck in your head, we are, we are, we are. Monsters under your bed, we are, we are. We are Monsters.
« Désolée, je ne pourrais donc pas accéder à la tienne. » ça je m'y attendais. Faut dire que nous n'étions pas programmés pour se la jouer sympathique ou encore faire des compromis. En même temps j'avais été élevé pour tuer des Néphilims, pour faire couler leur sang angélique et ainsi détruire des vies, des familles entières. Elle tente de m'envoyer un regard menaçant voir terrifiant qui, bien sur, n’eus aucun impacte sur moi. Bien sur qu'elle pouvait faire peur à n'importe qui, sauf que je n'étais pas n'importe qui. Non, j'étais Genesis Osborn non d'un chien, quand allait-elle se le foutre dans le crâne. Je n'ai peur ni d'elle, ni de personne. Ce qui était en soit franchement suicidaire. J'ai des faiblesses et je ne suis pas immortel, pas encore. Car oui, un jour je le deviendrais un être qui se nourrit de sang. C'était ma destiné. Ma famille avait prit pour habitude de devenir des vampires. D'ailleurs, dès que nous estimions que le moment était venu et bien, nous n'avions cas demander et le processus commençait. C'était ce qui c'était passé avec ma sœur. Sauf qu'elle, elle avait trahi notre promesse. Dès notre plus tendre enfance nous nous étions jurés de nous transformer en vampire ensemble, ainsi, nous garderions notre ressemblance physique jusqu'au bout. Léa avait beau être une fille, nos caractéristiques physiques étaient flagrantes. Elle était blonde et moi châtain très claire, nos yeux en amandes reflétaient notre ressemblance. Certains traits de nos visages étaient identiques, néanmoins, la couleur de nos yeux étaient vraiment différents. Elle avait les yeux bleus, j'avais les yeux noisettes. Elle avait hérité de notre père et moi de ma mère. Sinon,nous étions de la même taille, nous pensions pareil. Pas besoin de mots, un simple regard suffisait pour que nous puissions nous comprendre. Ils ne peuvent pas comprendre. Enfin, ceux qui n'ont pas de jumeaux. C'est un lien spéciale qui unis deux êtres grandissant dans la même poche dans le ventre de leur mère. Déjà aux échographies nous nous tenions la main, comme pour nous soutenir dans l'évolution prénatale... Oui, mais ça c'était avant. Avant qu'elle perte sa mortalité, me trahissant au point que j'en avais eu le souffle coupé. Au point d'avoir versé une larme de colère, démolissant tout chez moi.
« On verra rien du tout ! » Et pourtant, je ne baissais pas les bras, je l'aurais et j'étais sur qu'un jour ou l'autre elle viendra à moi de son plein grès. Rien que sa façon d'agir pour l'instant me confortais dans cette idée. Son corps semblait me laissait approcher de plus en plus, malgré les réticences de son regard. Non, elle avait beau nier la fatalité des choses, j'étais l'homme qui la faisait chavirer, l'homme qui lui convenait de part de nombreuses façons. Je le savais, je le sentais. C'était une foutue évidence qu'elle ne cessait de rejeter mais qui finira bien par lui exploser à la gueule. Et ce jour-là je serais là pour lui sourire, pour sournoisement l'attirer à moi et ainsi la posséder entièrement. Je laissais mes doigts glisser sur sa peau alors que je pouvais sentir son corps profiter de mes caresses. Je suis doux, pour une fois la douceur prends la place de cette violence innée voir vitale. Elle voit une autre facette de mon être. Une facette bouffée par les années de meurtres, de folies. Elle peut sentir émaner de moi plus que cette douceur, une pointe de tendresse faisant son apparition sans que je ne sache la contrôler. Je l'aime à ma manière. D'une façon obsessionnelle, d'une façon plus que possessive. Malheureusement, alors que mes lèvres approches des siennes pour un baiser que je désir avoir, elle m'envoie son genoux dans le ventre. Merci seigneur elle n'avait pas visé mes bijoux de famille...là, je l'aurais vachement mal prit. Elle s'enfuit, je suis plus rapide. Je l'attrape rapidement avant qu'elle n'atteigne sa moto et lui vole ce baiser qu'elle me rendit furieusement. Mon corps épouse de plus belle le sien, comme si il était fait pour se blottir contre elle sans contre façon, sans défauts. Mes lèvres glissent dans son cou avec envie, souriant face à son insultes. Elle a beau me traiter d'enfoiré elle ne me repousse pas pour autant. Je peux sentir son corps accepter avec joie mes caresses, mes lèvres, mes mordillements. Elle aime ça, moi aussi.
Que demander de plus ? J'ai envie qu'elle se laisse aller à cette douce folie qu'est la mienne. J'ai juste envie qu'elle cesse de me repousser juste pour une fois, juste pour cette nuit. Oui, qu'elle succombe face à mes caresses, face à mes baisers. Ce fut sans compter cette blessure qui vient tout briser. « Aha morte de rire. Comme si j'allais te ... Hééé lâche ça ! » J'avais déjà attrapé la nourriture lui annonçant qu'elle partait avec moi. Il était hors de question qu'elle s'en aille seule, pas dans cet état. Je pouvais sentir le venin en elle se rependre, vu l'état de la plaie elle n'en avait plus pour très longtemps et...pour la première fois je panique. Certes, je ne laisse absolument rien transparaître de mon état mental, mais il était hors de question que Syrielle crève à cause d'un putain de démon. J'allais tous mes les faire ! « Je préfère encore finir dans le décor que de te suivre Osborn ! Rend moi le sac et dégage ! » Mais elle vacille dangereusement et je la rattrape au vol, la soutenant. Elle faiblissait et je peste silencieusement. « Va y t'as pas le choix. Fini de jouer, tu te ramène ! » Son téléphone sonne à ce moment-là et elle lève la main d'une façon autoritaire, chose qui me déplaît sincèrement. Pourtant, je ferme ma gueule le temps qu'elle aille cette conversation téléphonique, la soutenant toujours. Mon regard est froid et sombre, nous perdons du temps pour des conneries ! Elle fini enfin par raccrocher, me regardant avec méfiance « Où allons-nous ? » Je lève les yeux au ciel et sans lui laisser le temps de réagir je la soulève du sol en passant mes bras en dessous de ses genoux, la portant dans mes bras. Inutile qu'elle se fatigue, puis, elle était légère comme une plume. « Tu verras bien. Si j'avais voulu te tuer ça serait déjà fait Syrielle, pour une fois dans ta vie fais moi confiance ! » Ma voix était dure mais également autoritaire. Je la serre contre moi pour l'empêcher de se débattre et je me mets en route. Heureusement, nous ne devions pas aller bien loin, de toute façon elle aurait fini par y passer. Soit, les Terrestres ne sembles pas nous voir. J'avais activé ma rune d'invisibilité et, portant Syrielle, elle n'était également pas visible.
Après quelques minutes de marcher je rentre dans un bâtiment et, sans prendre la peine de sonner, je défonce la porte d'entrée avec mon pieds. J'entends un petit cri dans le salon et fonce vers la pièce sans réclamer mon reste. « Aaron, crouille toi. Elle a été blessée par un démon, elle a du venin dans le sang et son rythme cardiaque diminue à vitesse grand v. » Le sorcier c'était levé complètement paniqué en me voyant arriver chez lui...la peur se lisait dans son regard. Je dépose Syrielle dans le canapé. Sans le regarder je dis furieusement les dents serrés. « Si tu ne bouges pas rapidement ton cul je te coupe deux doigts de plus...MAINTENANT DEPECHE ! » Il sursauta et fila dans une autre pièce. C'était un sorcier neutre, du coup, il n'allait pas me casser les pieds. Néanmoins, j'allais quand même le tuer par la suite histoire d'être sur qu'il ne parle pas. En attendant, j'avais besoin de lui. Il revient avec plusieurs petites choses et je m'éloigne pour le laisser faire. « Mais c'est...syrielle Lightwood ? Tu veux que je sauve une Lightwood ? » Sans crier gare je sors ma lame et lui fou sous la gorge, appuyant dangereusement sur sa jugulaire. « Ne joues pas avec mes nerfs et soignes là c'est claire. » Il dégluti difficilement mais affirma d'un petit signe de tête avant de se remettre au travaille. Je m'éloigne de nouveau et vais me poser dans un canapé, les pieds sur la table basse. Je ne regarde pas trop ce qu'il fait, ça ne m'intéresse pas. Après une bonne demi-heure il en a enfin terminé et viens me voir en tremblant. « Voi...voilà...elle doit restée immobile durant au moins deux heures..je...je vais vous laisser...mais Genesis...je...je ne dirais rien promis... » Je ne prends pas la peine de lui répondre et fait un signe de main pour qu'il s'en aille. Je le tuerais plus tard... Je me lève et vais m'asseoir sur le bord du canapé où est allongée la jeune femme. Replaçant une mèche de ses cheveux, je frôle sa joue en souriant. « T'as entendu ? T'es coincée avec moi durant deux bonnes heures. Chanceuse. » Je souris simplement. Putain, elle m'avait fait la peur de ma vie.
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Sujet: Re: THE NEPHILIM & THE OBSCUR • Hurts Like Hell feat Sissy & Gene Mer 4 Mai - 20:19
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The Néphilim & The Obscur - Hurts Like Hell
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Ils se fixaient l'un et l'autre, se faisant face en chien de faïence comme si d'un simple regard ils pouvaient s'exterminer l'un et l'autre, ne plus rien ressentir et faire simplement leur job. Mais c'était plus profond que ça. Ils étaient plus profonds que ça. De même que les sentiments qui avaient naquis entre eux, en eux sans qu'aucun des deux ne s'en soient rendus compte. Ils étaient à la fois une parfaite opposition et un parfait complément de l'un et de l'autre, si parfaits même qu'ils ne pouvaient rien contre tout ça. Même si Syrielle essayait encore de lutter. Et elle ne cesserait probablement jamais. Même si un jour - et on appuie bien sur le si - un "eux/nous" devait arriver, elle ne se mettrait pas à devenir une gentille petite néphilim soumise. Jamais. Elle était une Lightwood, elle resterait libre et sauvage jusqu'à la fin de sa vie dusse t-elle se marier et faire des enfants. Elle ne déléguerait jamais son libre arbitre à quelqu'un d'autre et surtout pas quelqu'un comme Genesis Osborn.
Elle le laissa approcher. Il était aussi doux et tendre qu'un amant devant sa maîtresse mais elle ne se laissait pas totalement avoir et elle fini par lui filer un violent coup pour pouvoir s'enfuir. Bon ça fonctionna trois secondes avant qu'il ne la rattrape en pleine rue. Leurs runes d'invisibilité activées, les Terrestres ne captaient absolument rien à ce qui se passait autour d'eux. Au début Syrielle résista, comme elle le faisait toujours puis son corps la lâcha et son esprit dériva ailleurs, dans un autre espace temps. Elle découvrit qu'elle adorait qu'on l'embrasse dans le cou en lui mordillant la peau. Personne ne lui avait jamais fait ça. Ou alors elle n'avait pas ressenti les mêmes émotions parce qu'elle avait l'impression que chaque mordillements envoyaient des piques de désir dans tout son corps, la faisant frissonner de plaisir. Elle s'abandonna dans ses bras. Pour une nuit, une seule nuit, ça ne coûtait rien non ? Demain tout reviendrait à la normale, elle n'avait qu'à se laisser aller dans ses bras pour cette nuit et puis ensuite, elle n'y penserait plus. Enfin c'était ce don elle essayait de se convaincre parce qu'elle avait peur qu'il ne soit déjà trop tard. Et elle ne savait pas pourquoi cet extrait du livre de l'ange et du démon lui revenait en tête à ce moment là.
"Il est déjà dans tes veines, il ira jusqu'à ton coeur. Il y récoltera les émotions que tu y as cultivées avec tant de précautions. Puis il te nourrira d'espoirs. La conquête amoureuse est la plus égoïste des croisades. Chaque jour, chaque heure, tu te rassureras de tes résistances, de tes manières, de tes esquives, mais l'envie de sa présence sera bien plus forte qu'une drogue. Alors ne sois pas dupe de toi même, c'est tout ce que je te demande. Il envahira ta tête, et rien ne pourra plus te délivrer du manque. Ni ta raison, ni même le temps qui sera devenu ton pire ennemi. Seule l'idée de le retrouver, tel que tu l'imagines, te fera vaincre la plus terribles de tes peurs : l'abandon, de lui, de toi même. C'est le plus délicat des choix que la vie nous impose". Tout ça lui faisait peur. Tout ce qu'il lui faisait ressentir lui faisait peur. C'était comme si tout était décuplé avec lui de sa colère à sa passion, de son dégoût à son désir. Il lui faisait ressentir une panoplie d'émotions, lui faisant perdre la tête comme personne auparavant, pas même Marleena. Et pas même Jasper. Pourtant, Raziel sait qu'elle aimait son meilleur ami. Mais pas du même amour. Celui qu'elle éprouvait pour Jazz était doux, profond, basé sur des années d'amitié, de connaissance, de rire et de pleurs partagés. Il était solide. Alors que ce qu'elle ressentait pour Genesis était l'inverse; tout était flamboyant, il ravageait tout comme un incendie, lui donnant l'envie de tellement plus, la laissant assoiffée de sa présence, de ses caresses, de ses baisers. Elle avait peur que tout ça ne finisse par la détruire.
Mais la passion ne dura que quelques minutes seulement jusqu'à ce que sa blessure ne se rappelle à elle. L'adrénaline due à leur confrontation puis leur désir commun avait du accélérer la propagation du venin dans son sang et elle commençait à ne pas aller très bien maintenant que tout retombait. Quand Genesis vit ça, il la pressa pour la soigner. Elle commença par refuser, préférant mille fois partir dans le décor mais à ce moment là elle vacilla et sa vue commença à se troubler. Elle secoua la tête puis attrapa son téléphone qui sonnait. Le regard que lui lança Genesis quand elle le poussa à se taire l'a rendit presque de bonne humeur. Elle aimait quand elle l'agaçait, lui rendant un peu la pareille. Pour une fois qu'il ne souriait pas ce con. Mais derrière l'agacement elle vit la peur. La peur de ce qui pouvait lui arriver et ça l'a convainquit pour qu'elle mente à Ellie et lui laisse le bénéfice du doute. Mais elle voulait quand même savoir où ils allaient. - Tu verras bien. Si j'avais voulu te tuer ça serait déjà fait Syrielle, pour une fois dans ta vie fais moi confiance ! La voix de Genesis était dure, autoritaire. Syrielle le fixa un instant puis hocha la tête. Elle n'avait pas trop le choix en même temps ... Alors qu'elle commençait à marcher, il l'attrapa derrière les genoux et se mit à la porter. - Je peux marcher ! protesta faiblement la Chasseuse d'Ombres tout en sachant que non, elle n'en n'était pas capable. Le venin se propageait, sa vision se brouillait, elle se sentait faible et vaguement nauséeuse. Sa peau était aussi pâle que celle d'un vampire et sa température monta en flèche alors que le Osborn marchait dans les rues. Elle se laissa aller dans ses bras sans plus protester, posant la tête sur son épaule et une pensée lui vint alors à l'esprit : elle ne s'était jamais sentie autant en sécurité malgré le venin qui courait dans ses veines et approchait dangereusement de son coeur.
Elle du s'évanouir légèrement car quand elle rouvrit les yeux, ils étaient dans une maison et Genesis hurlait sur un homme sans qu'elle n'arrive à saisir le sens de ses paroles. Mais quand il la posa sur le canapé et s'éloigna, Syrielle en aurait pleuré. Le froid qui l'envahit lui tira un violent frisson et elle fut presque sûre d'avoir murmuré le nom de l'Obscur sans en être certaine pour autant vu la fièvre qui l'avait prise. Elle sombra de nouveau. Quand elle rouvrit les yeux, elle n'avait plus froid, elle ne tremblait plus, elle n'avait plus mal nul part. Bon si un peu à l'épaule encore mais c'était une douleur diffuse qui s'éloignait déjà. Rien de la douleur précédente. Quelqu'un vint s'asseoir près d'elle et elle ouvrit les yeux pour regarder Genesis. Avec tendresse il replaça une mèche de cheveux derrière son oreille. - T'as entendu ? T'es coincée avec moi durant deux bonnes heures. Chanceuse. Syrielle ne put s'empêcher de sourire en s'appuyant contre sa main, profitant de sa chaleur. Elle l'aimait bien quand il était comme ça. - Et bien on dirait que tu vas l'avoir finalement, ton dîner en tête à tête, rétorqua t-elle d'une voix amusée. Elle tenta de se redresser, toute Lightwood qu'elle était, et grimaça quand la tête lui tourna légèrement. Elle regarda le jeune homme. - Merci, murmura t-elle alors. Et sans prévenir, elle se pencha pour poser un délicat baiser sur ses lèvres. Quoique tu es pensé faire ... ne le fait pas. Il ne dira rien. Elle parlait du sorcier qui l'avait soigné. Elle commençait à bien le connaître son Osborn. Elle ne voulait pas le braquer, ne voulait pas qu'ils se disputent. Elle voulait juste éviter un mort de plus. Elle était comme ça. Elle restait l'Ange. Et il restait le Démon.
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Sujet: Re: THE NEPHILIM & THE OBSCUR • Hurts Like Hell feat Sissy & Gene Mer 4 Mai - 21:12
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« Elle ne pouvait pas partir maintenant. Non, si elle devait mourir qu'elle meurt mais dans bien des années. Je soutenais la jeune femme alors qu'elle parlait au téléphone, me surprenant à ressentir cette peur subtile de perdre un être qui vous est cher. J'avais encore toute ma fille. Aussi bien mes parents que mes frères et sœurs, la mort, je la donnais je n'en avais pas peur. Hors, là, j'avais clairement peur qu'elle ne succombe à sa vilaine blessure. Non, elle n'avait pas le droit de m'abandonner de cette façon, pas comme ça bordel. Si il le fallait je tuerais tout les démons présents sur cette terre jusqu'à trouver le responsable et si par malchance Syrielle l'avait déjà tué, et bien, je me vengerais sur les autres. Elle raccroche enfin après avoir sorti une connerie à sa famille, me demandant où nous allions. Je ne lui donne pas plus d'explications, lui annonçant que pour une fois dans sa vie elle devait me faire confiance. Je n'étais plus d'humeur à sourire et mon visage était grave, pouvant faire froid dans le dos à n'importe qui. Elle essaye de marcher mais je ne lui laisse pas le temps de faire trois pas que, déjà, elle se retrouve dans mes bras. « Je peux marcher ! » Mes fesses ouai ! La preuve, sa peau était brûlante et avait viré au pâle cadavérique. Je ne devais pas traîner, le venin suivait son cheminement dans son corps, souhaitant ardemment atteindre son cœur pour le faire cesser de battre. Je ne laisserais pas ça arriver. C'était hors de question. Je me mets en route et c'est à peine si je ne cours pas. Bousculant plusieurs personnes sans qu'ils ne sachent d'où cette bousculade puisse provenir. Je n'en ai que faire de la discrétion, le temps presse et je suis loin d'être de bonne humeur. Elle se laisse aller contre moi, sa tête trônant sur mon épaule. Elle est à peine consciente. Heureusement je suis aléthique grâce à mes entraînements, je n'ai donc pas de mal à tenir une cadence régulière et rapide. J'arrive à destination et défonce la porte sans ménagement. Pas besoin d'invitations, je n'en ai jamais eu besoin, je n'en aurais jamais besoin ! Puis, il y avait urgence là et si il osait me faire une réflexion je me ferais un plaisir de lui arracher la langue.
Je dépose la jeune femme sur le canapé et laisse le sorcier s'occuper d'elle, non sans violence vu ses paroles. Puis, j'attends. Je n'ai pas le choix. Je ne m'éloigne pas gardant un œil sur eux. Si jamais il a un geste déplacé je lui coupais les doigts. Il faut savoir que j'avais déjà eu le plaisir de lui en arracher deux...Il avait eu l'audace de vouloir me tenir tête simplement parce que monsieur se disait neutre. Pas de chance pour lui, il en avait perdu deux doigts et apparemment ne souhaitait pas renouveler l'expérience. Je tente de garder mon calme alors que mon cœur lui se tore à chaque secondes. Allait-elle s'en sortir ? Je ne pose pas de questions, faisant ainsi bonne figure, comme si le sort de la néphilim m'importait peut. Mais il n'était pas stupide, l'histoire du couteau sous sa gorge avait éveillé son attention. Il savait, il avait comprit que je la voulais en vie et qu'elle était plus importante à mes yeux que je n'osais le laisser transparaître. Dommage pour lui, car, malheureusement, il venait de signer son arrêt de mort. Il m'avait vu avec elle, elle avec moi et surtout sa façon de venir me rassurer me jurant de ne rien dévoiler ne fit qu'augmenter mes craintes. Il avait comprit. Je fais un signe de la main pour qu'il se la ferme et qu'il sorte de l’appartement. Ouai, je le foutais dehors même si c'était chez lui. Et alors ? Bientôt, il n'aura plus besoin de lieu où exister, son corps sera dans un tombe et il s'en ira dans l’au-delà. Mon portable vibre et je soupire, observant le nom de Mina apparaître sur l'écran. Voilà une semaine que j'étais fiancé à la jeune Halloway, une amie depuis trois ans avec qui mes parents souhaitaient me voir marier. Bordel, si seulement mon aîné avait assumé ses fiançailles, peut-être que ça m'aurais évité de me voir moi-même fiancé. Syrielle n'était sûrement pas au courant, après tout, les Néphilims ne sont pas spécialement au courant des histoires d'alliances entre Obscurs, puis, c'était tout récent. Je ne lui réponds pas, verrouillant mon écran en silence. De toute façon, Mina n'en avait que faire de ces fiançailles et moi également. Nous faisions bonnes figures pour nos familles. Point.
Je me lève et vais me poser près de la chasseuse d'ombres, replaçant une mèche de ses cheveux, alors qu'elle appuyait sa joue dans ma main. Elle sourit et je réponds doucement à celui-ci. Un sourire arrogant car c'est ma façon d'être, mais il y avait quelque chose de plus. Du soulagement, de la tendresse aussi, une pointe de douceur qu'elle seule pouvait faire naître en moi. J'étais en train de baisser ma garde, chose qui ne m'étais pas envisageable. Pourtant, je le faisais quand même. « Et bien on dirait que tu vas l'avoir finalement, ton dîner en tête à tête » Je ris légèrement. Oui, heureusement pour elle j'avais pris avec moi le sachet. Ouai, je suis un homme super intelligent quand même...puis, elle semblait y tenir à son repas hein. Elle tente de se redresser et je fronce les sourcils. « Restes tranquille. » Mais encore une fois elle n'en fait cas sa tête et se redresse quand même. Cette femme ! Elle allait me rendre cinglée. «Merci » Ho, ho. Mesdames et Messieurs, notez ce jour comme étant un moment exceptionnel. Syrielle Ligthwood vient de me remercier. Mais, son acte suivant me surprit encore plus. Elle pencha son visage vers le mien et déposa un bref baiser sur mes lèvres. J'y répond instinctivement, comme si c'était totalement logique, totalement normale. « Quoique tu es pensé faire ... ne le fait pas. Il ne dira rien » Je sens ma gorge se serrée et je soupire. Elle commençait à trop bien me connaître....Je n'avais pas besoin de dire quoi que ce soit pour qu'elle devine mes intentions. Je pose une main sur sa joue et viens déposer un baiser sur son front puis sur ses lèvres. Je souris durant quelques instants avant de me reculer légèrement. « Et si il dit quelque chose mon ange ? Ce n'est pas pour moi que je m'inquiète...mais si ça vient aux oreilles de ma famille, ils vont lancés tous les vampires Osborn à tes trousses...les Obscurs aussi. On est déjà sept gosses rien que dans ma branche familiale, mes parents sont des vampires, mon plus jeune frère a vingt ans...Ils auront ta peau après deux jours. »
Allais-je la protéger de ma propre famille ? Bien sûr que oui. Mais même moi je ne pouvais lutter contre une famille de tueurs... J'avais dis ses paroles en murmurant doucement, mon regard plongé dans le sien, ma main toujours sur sa joue. Je penche la tête sur le coté en soupirant. Je n'avais pas le choix, je tuerais ce sorcier, qu'elle le veille ou non. Sa sécurité en était menacé. « Bon, on se fait une bouffe ? Chinois c'est ça ? » Je lui vole un baiser avant de sauter sur mes pieds. Naturellement je me mets à l'aise en enlevant ma veste et la jetant sur le dossier d'une chaise, attrapant le sachet du restaurant. Les plats ne devaient plus être très chauds...Je tente d'oublier sa demande. Pourtant, quand j'entends qu'elle veut revenir sur le sujet je lève la main pour la faire taire, fonçant les sourcils. « Écoutes. Je n'ai pas envie de me disputer ce soir avec toi Syrielle...J'aimerais juste manger en ta compagnie, attendre que tu aille mieux et après faire ce que j'ai à faire. Si tu veux, je peux te promettre de ne pas le tuer ce soir...Mais c'est le mieux que je puisse faire. » Oui. Autre chose je ne pouvais lui donner, ce n'était pas dans ma nature puis, quand il s'agissait de Syrielle et bien j'étais capable du pire. Je n'étais déjà pas un entendre au naturel, mais quand sa sécurité était mise en péril, alors là...Au pire je le tuerais rapidement, sans torture si ça pouvait lui faire plaisir. Mais mourir, il mourrait. Point. Discussion terminée. Si la néphilim était têtue je l'étais tout autant, voir plus borné, plus imprévisible. Elle devrait le savoir depuis le temps. Je sors les plats du sachet et dépose ceux-ci devant elle, allant dans la cuisine du sorcier pour prendre deux sodas et des couverts histoire de ne pas manger avec les doigts. Ouai, je ne sais pas me servir de baguettes...et alors ? Je reviens ensuite dans la pièce et me laisse aller près de Syrielle en soupirant, mes bras découvert arborant des runes démoniaques. J'essaye de chasser cette peur qui m'avait brûlée de l'intérieur, mais c'était peine perdue, ça m'avait même coupé l'appétit...faut pas demander !
Calmement, je lève ma main et la dépose sur sa peau pour voir elle a toujours de la température ou pas. Non, la fièvre était tombée, d'ailleurs, sa peau avait reprit sa couleur normale. Ma main glisse jusque dans son cou, dégageant celui-ci de ses cheveux. « T'es sur que tu te sens mieux ? » Il est rare que je m'inquiète et intérieurement je pestais contre moi-même.
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Sujet: Re: THE NEPHILIM & THE OBSCUR • Hurts Like Hell feat Sissy & Gene Mer 4 Mai - 23:49
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Merde que c'était désagréable comme sensation. Elle avait l'impression qu'un incendie ravageait l'intérieur de son corps et pas le même genre que provoquait Genesis en elle, plutôt celui qui brûle et qui fait bien mal. Ce n'était pas la première fois qu'elle se faisait piquer par un démon mais elle avait l'impression que c'était pire que toutes les autres fois réunies. Probablement parce que le venin avait mit plus longtemps à agir, qu'il avait été invisible de base et que maintenant, il s'attaquait à son système nerveux tout en s'approchant dangereusement de son corps. En quelques minutes à peine, sa fièvre avait grimpée à plusieurs degrés celsius au dessus de la moyenne, elle était devenue d'une pâleur extrême - un comble pour une métisse dans son genre - et elle tremblait de froid. Mais dans les bras de Genesis, elle se sentait bien, au chaud, en sécurité. Comme si elle avait cette sensation de trouver enfin une place qu'elle avait trop longtemps cherchée et qu'elle savait qu'il la protégerait contre vents et marées. Ce n'était pas pour autant qu'elle allait lui céder trop facilement. Il restait un Osborn, elle restait une Lightwood. Mais pour le moment elle profitait simplement de sa présence rassurante, de sa force, de tout ce qu'il dégageait. Elle ne suivit pas grand chose de la suite, voguant dans un état comateux sans prendre garde à ce qui se passait autour d'elle dans la réalité. Le venin l'avait assommée.
Elle revit en flash back des moments qu'elle avait passé avec Lux et Jasper. Le gang des p'tits bruns comme les appelait son père. "Il y a les p'tits Lu et il y a les p'tits bruns" se marrait Logan Lightwood en les voyant si inséparables. Puis il y eu d'autres flash back. Des confidences sous la couette avec Freya, une lampe torche entre elles. Les fous rires partagés avec Caleb, le regard complice. La présence lumineuse - sans mauvais jeu de mot - de Lux à ses côtés, paisible et naturelle. Les premiers pas d'Ellie sous le regard émerveillé de ses parents et tout excité de Syrielle qui l'encourageait à venir vers elle. Les étreintes de Jasper et ses baisers. Ceux de Marleena. De Priam. De Louis. Aucun n'étaient comparables a ceux que lui offraient Genesis. Et puis la douleur de la perte. C'était donc ça qu'avait ressenti sa mère en mourant ? Avait-elle eu peur ? Ou froid ? Elle l'ignorait. Elle ne voulait pas savoir. Ne voulait pas le découvrir. Pas même par elle même. Pas maintenant. Elle n'avait pas fini sa vie ici. Elle n'avait pas fini son combat. N'avait pas achevé sa vengeance. N'avait pas aimé assez longtemps. Elle voulait vivre. Alors elle se battit. Elle se battit pour ressurgir du néant dans lequel elle sombrait, elle se battit pour retrouver la surface, l'air libre, le soleil. Une magie s'imposa en elle. Bleue. Bleue foncé même. Pas sa couleur préféré mais elle l'aimait bien. C'était une magie indécise, pressante et elle n'était pas non plus la plus puissante qu'elle avait ressentie jusqu'ici mais ça suffirait. Elle s'en empara et la poussa en elle comme un raz-de-marée se déversant après un incendie, l'apaisant, le soufflant, le faisant disparaître. Et enfin la douleur disparue. Et Syrielle ouvrit les yeux.
Genesis était près d'elle. Il caressa sa joue et elle le laissa faire, se pressant contre lui. Elle n'avait pas envie que ce moment s'arrête. Pas envie de retourner à cette putain de réalité dans laquelle lui et elle étaient censés s'entre-tuer, se haïr, se blesser. Elle ne voulait pas retrouver le connard arrogant et meurtrier qu'elle connaissait. Pas maintenant qu'elle avait découvert cette autre facette de lui. Elle voulait le garder près d'elle, comme ça, éternellement. Ne plus bouger d'ici, vivre une vie différente, être une personne différente. Elle a la force des Anges. Il a le charme du Diable. Pourquoi devait-il en être ainsi ? Est-ce que les opposés s'attiraient toujours ? Il était son opposé à elle. Ténèbre quand elle était Lumière. Mort quand elle était Vie. Haine quand elle était Amour. La parfaite transition du Yin et du Yang. Quand elle tenta de se relever il essaya de l'en empêcher et elle lui jeta un regard bref mais qui voulait tout dire. Elle vit une étincelle d'agacement dans son regard et eu un petit sourire en coin. Elle savait qu'elle avait la capacité de le rendre aussi dingue que lui l'avait avec elle. C'était le but. Sinon ce n'était pas drôle.
Elle ne voulait pas qu'il tue le sorcier. Après tout, il l'avait soignée. Mais Genesis lui opposa une raison plus qu'évidente et qu'elle ne pouvait nier. - Et si il dit quelque chose mon ange ? Ce n'est pas pour moi que je m'inquiète...mais si ça vient aux oreilles de ma famille, ils vont lancés tous les vampires Osborn à tes trousses...les Obscurs aussi. On est déjà sept gosses rien que dans ma branche familiale, mes parents sont des vampires, mon plus jeune frère a vingt ans...Ils auront ta peau après deux jours. Elle fronça les sourcils. Il ne l'avait pas dit méchamment et ça la fit réfléchir. Elle n'était toujours pas pour tuer le sorcier; c'était contre sa nature, on ne l'avait pas élevée ainsi. On ne tuait pas les gens qui venait de vous sauver la vie c'était contre-productif. Et en même temps elle se rappela la magie qu'elle avait sentie en elle. Forcée, faible, indécise. Ce n'était pas un sorcier puissant et il était évident qu'il parlerait facilement. Et ce n'était pas une bonne chose. Que sa famille à lui se mette en quête de la pourchasser ouais, logique. Mais sa famille à elle en ferait de même avec lui et en croisant son regard déterminé elle comprit que ça c'était hors de question. Elle se demanda alors jusqu'où elle était prête à aller pour lui et la seule réponse qui lui parvint fut : loin. Pourtant, une part d'elle même le détestait toujours. Elle détestait celui qu'il était naturellement. Un assassin. Un tueur en série. Et en même temps son surnom à elle n'était-il pas "La Tueuse aux flèches de feu" ? La Tueuse ... Ca en disait long sur elle aussi.
- Bon, on se fait une bouffe ? Chinois c'est ça ? lança Genesis en attrapant la poche et en sortant la nourriture. Nems, rouleaux de printemps, porc au caramel et riz blanc, crevette épicées au riz blanc aussi, nouilles sautées. Il y en avait pour tous les goûts. En même temps à la base elle avait prit à manger pour six. Alors oui, ils n'allaient pas mourir de faim. - Genesis ... il faut qu'on parle ... pour le sorcier ... commença t-elle. Mais il l'a coupa avant qu'elle n'est put lui dire qu'au fond, même si cette simple idée lui filait la nausée, elle était d'accord avec lui. Il fallait que personne ne sache. C'était essentiel pour leur survie à tous les deux. - Écoutes. Je n'ai pas envie de me disputer ce soir avec toi Syrielle...J'aimerais juste manger en ta compagnie, attendre que tu aille mieux et après faire ce que j'ai à faire. Si tu veux, je peux te promettre de ne pas le tuer ce soir...Mais c'est le mieux que je puisse faire. Syrielle fronça les sourcils et leva les yeux au ciel. Elle détestait quand on faisait ça. Quand on lui coupait la parole alors que ce qu'elle allait dire allait dans le même sens que la personne. - J'veux pas me disputer. Je me fiche que tu le tue ce soir ou demain, rétorqua t-elle alors. Je voulais simplement te demander de ne pas le torturer, de faire ça rapidement et proprement. Il m'a sauvé la vie, on lui doit bien ça. Sa voix était ... neutre. Impassible. C'était la voix qu'elle utilisait quand elle comptait tuer quelqu'un justement, et qu'elle bridait ses émotions pour ne rien ressentir. Et surtout pas la culpabilité de prendre une vie. Comme sa famille serait déçue si elle apprenait ce qu'elle venait de dire. Ce qu'elle venait de faire. Mais elle se dit que parfois, il valait mieux être égoïste et en vie que altruiste et torturé. Ou tué.
Elle regarda le jeune homme partir dans la cuisine puis revenir avec des couverts et des sodas. Son portable vibra dans sa poche et elle l'attrapa. Elle avait reçu plusieurs sms. Elle répondit rapidement en les rassurant. Elle dormait chez un ami ce soir, elle revenait demain. Oui elle avait eu son démon. Non il n'y avait aucun problème. Elle les aimait. Bonne nuit. La main de Genesis sur sa peau lui fit tourner la tête vers lui. Elle lui sourit doucement. Il était mignon avec cet air inquiet sur le visage. - T'es sur que tu te sens mieux ? Sa main glissa dans son cou, il joue avec quelques mèches de ses cheveux avant de les écarter. - J'vais bien Genesis, ce n'est pas la première fois qu'un démon me blesse. Je n'avais juste pas remarqué que celui ci était venimeux, le rassura t-elle doucement. Et en plus il m'a échappé imagine comme j'suis dégoûtée à ce moment précis, maugréa t-elle ensuite. Mais elle finirait par le retrouver. Et elle lui ferait bouffer son maudit venin à coup d'épée dans la figure. Au lieu de continuer sur ça, elle prit le premier plat - porc au caramel et riz blanc - en prit une part et tendit la fourchette à Genesis. Allez mange, c'est pas bon froid. Après sa bouchée elle en prit une pour elle. Miam, son plat préféré ! Du moins l'un d'entre eux. Elle en ferma les yeux de plaisir.
Mais elle ne put cependant pas s'empêcher de revenir sur un sujet épineux. A croire qu'elle avait peur d'être heureuse ne serais-ce que cinq minutes. Avec lui en même temps c'était difficile à concevoir. Elle n'arrivait pas à savoir qui il était. Elle pensait l'avoir cerné, avoir compris qui il était et voilà qu'il devenait un homme tout à fait différent. Un homme qui lui plaisait. Beaucoup trop pour sa santé mentale même. Elle avait peur. Et en même temps son corps était comme en manque de ses baisers, de ses caresses. Elle le trouvait trop loin, sa chaleur lui manquait. Mais elle n'osa pas bouger. Elle ne comprenait pas ses réactions. Ni les siennes à elle, ni les siennes à lui d'ailleurs. - Genesis ... Elle tourna la tête vers lui. Il s'était rapproché. La fixait sans rien dire. Mais ce regard ... ce regard ! Sa voix se bloqua dans sa gorge, elle fut incapable d'aligner un mot de plus. Elle posa prudemment le plat sur la table. Il y eu une minute de silence, de flottement, de questions sans réponse. Et puis il n'y eu plus rien d'autres qu'eux. Ils se rapprochèrent l'un de l'autre, leurs lèvres se cherchèrent, se trouvèrent pour un baiser passionné. Elle s'abandonna à son étreinte incapable de lui résister. Mettant son esprit en stand-by, elle se décida à profiter du moment présent. Ce n'était qu'une nuit après tout ... pas vrai ?
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Sujet: Re: THE NEPHILIM & THE OBSCUR • Hurts Like Hell feat Sissy & Gene Jeu 5 Mai - 0:51
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The Néphilim & The Obscur - Hurts Like Hell
Monsters stuck in your head, we are, we are, we are. Monsters under your bed, we are, we are. We are Monsters.
L à, de suite, on aurait dit un vrai petit couple dans leur appartement. Sauf que la réalité des choses était toute autre. Nous étions ennemis. Deux familles qui ne peuvent se supporter, deux êtres totalement différents. Elle était la lumière et j'étais sans nuls doutes les ténèbres voir bien pire. J'aurais dû être attiré par l'obscurité, comme je l'avais toujours été, sauf que ce ne fut pas le cas. Je voyais en Syrielle cette douce noirceur vibrer au fond de son âme, repoussée par le sang angélique qui coulait doucement dans ses veines. Je ne pourrais jamais changer ce que je suis. Né Obscur, je possédais un sang vampirique dans les veines, destiné à devenir un jour immortel. Je repoussais ce moment, aimant cette douce mortalité qui faisait de moi ce que je suis. Je suis peut-être masochiste qui sait. La douleur, la haine, la souffrance, tout cela me rendait foutrement vivant, m'excitais au plus haut point. Cette bouffée d'adrénaline quand je me jetais dans une bagarre, ne craignant pas la mort, ressentant parfois la douleur d'un coup bien porté. Oui, je n'étais pas encore prêt à renoncer à ma mortalité, c'est ce qui faisait de moi un Osbon, un vrai. Mais les vrais Osborn se transformaient également en vampire, nous étions destinés à cette fin, ça coulait de source. Léa, mon frère aîné, mes parents et l'une de mes jeunes sœurs qui pensait déjà à les rejoindre alors qu'elle était âgée de seulement vingt-quatre ans. Je n'ai pas peur de devenir un homme de la nuit, non, sauf que la lumière du soleil me manquerait de trop. Alors, j'attendais, je vieillissais encore un peux plus chaque jours, laissant mon corps se couvrir de cicatrices, de blessures de guerre. Et j'avançais sous le soleil, je souriais, j'emmerdais la mort comme j'emmerdais la vie. Je ne respecte que moi, je fais mes propres choix, je déciderais moi-même quand ma vie doit prendre fin. Mais elle. Oui elle elle pouvait choisir de changer, laisser cette petite part d'obscurité prendre le dessus. Ça ne sera pas chose facile mais j'allais m'atteler à la faire ressortir, à faire en sorte qu'elle domine Syrielle et qu'elle reste avec moi. Autant pour moi il n'y avait plus d'espoirs, autant pour elle il en restait. Il suffisait d'un peux de patience, de stratégies et j'étais sur de pouvoir y arriver.
« Genesis ... il faut qu'on parle ... pour le sorcier ... » Je lève automatiquement la main pour la faire taire. Nous n'étions jamais d'accord sur rien, donc, naturellement, je pensais qu'une fois de plus elle allait tenter de me faire changer d'avis. Hors, ma décision était prise. Ce sorcier allait mourir point finale, qu'elle le souhaite ou non, c'était ainsi et pas autrement. Je ne souhaitais pas mettre sa vie en danger, pas quand ce n'était pas moi qui la menaçait. J'étais le seul à pouvoir lui taper dessus...Oui, c'est glauque comme réaction mais sincère. Cette nuit était sûrement exceptionnelle, demain, elle allait une fois de plus souhaiter ma mort. Et moi, j'allais me défendre avec mes réflexions, mes sourires, mais également les nombreux carnages que je laisserais sur mon chemin. Elle fronce les sourcils et lève les yeux au ciel. Je sais qu'elle ne supporte pas quand je lui coupe la parole et ça me fit sourire. Elle avait un tempérament de feu. Nous étions deux tornades prêtes à s'affronter au moindre écarts...Deux bombes nucléaires prêtes à exploser, mais également à sans contrefaçons ne former plus qu'une seule et grande bombe qui pourrait faire pas mal de dégâts. « J'veux pas me disputer. Je me fiche que tu le tue ce soir ou demain. Je voulais simplement te demander de ne pas le torturer, de faire ça rapidement et proprement. Il m'a sauvé la vie, on lui doit bien ça. » Cette fois c'est à mon tour de froncer les sourcils. Avais-je bien entendu ? Syrielle me donnait son consentement direct pour tuer une quelconque personne ? Et bien, cette nuit m'offrait de nombreuses surprises. « Et bien, ça enlève tout son charme à mes habitudes mais je vais faire un effort...puis je lui ai déjà coupé deux doigts, du coup, je peux bien lui ôter la vie rapidement. » Je hausse les épaules. Là de suite on aurait dit deux tueurs en séries qui n'éprouves aucuns remords pour leur prochaine victime. Pauvre sorcier...Sa seule faute avait été de les voir ensemble et de ne pas savoir tenir sa langue. Quoi que, face à la peur de mes représailles il aurait été capable de se la fermer, mais je n'étais pas prêt à prendre ce risque.
Je me détourne de Syrielle pour aller dans la cuisine chercher de quoi boire et de quoi nous aider à manger, revenant rapidement vers elle, posant mes fesses dans le grand canapé. Le sorcier n'allait pas revenir avant de longues heures, enfin, si il osait revenir. Ça ne m'étonnerait pas qu'il tente de prendre la fuite, de quitter Chicago le plus rapidement possible. Pas grave, je le retrouverais, quitte à lancer plusieurs membres de ma famille à ses trousses. Nous sommes de très bons traqueurs. Sortant les plats de leurs emballages, je ne peux néanmoins m'empêcher de reporter mon attention sur la peau de la jeune femme. Y déposant ma main, jouant avec quelques mèches de ses cheveux. « J'vais bien Genesis, ce n'est pas la première fois qu'un démon me blesse. Je n'avais juste pas remarqué que celui ci était venimeux. Et en plus il m'a échappé imagine comme j'suis dégoûtée à ce moment précis » Un sourire mauvais s'affiche sur mes lèvres...ainsi, le démon lui avait échappé, voilà qui est une bonne chose. J'allais me faire un plaisir de le traquer le vilain, de le retrouver et surtout de le tuer lentement...trèèèèèès lentement. « Ne sois pas dégoûtée mon ange...il ne vivras plus très longtemps. » Je n'ai pas besoin d'en ajouter d'avantage, je suis sur qu'elle a comprit mes arrières pensées. Je laisse retomber ma main pour me remettre convenablement, posant mes pieds sur le coin de la table comme j'aime si bien le faire. Ouai, même en mangeant faut que je sois à l'aise, j'ai ma manière d'exister et malgré la bonne éducation de ma mère je gardais quelques failles. Enfin, devant ma mère je faisais le gentil fils poli et bien élevé, je suis loin d'être cinglé. Si moi je suis un psychopathe mes parents sont dix fois pires...Ma mère était nommée la reine des glaces, mon père le sanguinaire. Bref, vous voyez la famille de luxe. Je vois la néphilim prendre une part de je ne sais trop quoi et me le foutre sous le nez. « Allez mange, c'est pas bon froid. » Je lève les yeux au ciel en souriant en attrapant la fourchette avec ma bouche. Ben voilà qu'elle me donnait à mangé maintenant. Sincèrement, j'y aurais jamais cru !
Elle se met à mangé et j’attrape les nouilles et pique dedans avec la fourchette. Mais bien sur Syrielle revient sur un sujet épineux et je lève les yeux au ciel...Quand elle pigeait pas quand j'annonçais ne pas vouloir me disputer avec elle ? Je soupire et serre les dents pour ne pas m'énerver, pour continuer de manger et ça fonctionne ! Putain, dès que j'ai quelque chose en bouche je me la ferme, c'est fou ça quand même hein. Ok, je suis un gourmand et j'aime profiter de mes repas. Je la trouve loin, trop loin. Du coup, sans aucune gêne je me rapproche d'elle en enlevant mes pieds de la table, sinon j'allais foutre mes chaussures dans la nourriture et j'ai quand même un minimum de classe. « Genesis ... » Je tourne la tête vers elle au moment ou elle croise mon regard. Le silence tombe entre nous. Nous nous observons et elle pose son plat sur la table, je fais de même. Je ne suis pas un débutant, je sens la tension qui s'impose entre nous et le fait que Syrielle dépose son plat est révélateur. Je ne souris pas. Je ne parle pas. Je me contente d'approcher doucement alors qu'elle, elle s'avançait également pour me rejoindre, faisant ainsi la moitié du chemin. Nos lèvres finissent par se retrouver. Enfin. Et c'est comme une douce explosion de saveurs qui émerge en moi. Je presse mes lèvres contre les siennes alors que ma langue ne se gêne pas pour aller chercher la sienne, entamant une danse passionnée et endiablé. Ma main gauche vient se poser dans sa nuque, alors que la droite, elle, glisse le long de son dos jusqu'au creux de ses reins. Je sens que je peux aller loin, beaucoup plus loin, qu'elle n'avait pas l'intention de m'arrêter. Je me redresse légèrement pour la pousser en arrière, l'obligeant ainsi à se coucher sur le canapé, me positionnant de cette façon au dessus d'elle. Où en étions nous dans la ruelle encore ? Ah oui, son cou...Je détache mes lèvres des siennes, laissant celles-ci glisser dans son cou alors que mon corps se coller au sien, épousant une fois de plus le sien. Ma main dans sa nuque glisse dans ses cheveux alors que je laisse ma langue glisser sur sa peau, y mordillant de nouveau quelques endroits.
Je reviens chercher ses lèvres, comme un drogué réclamant sa dose. Elle me donnait cet effet que je ne retrouvais chez personne d'autre. Elle était unique à mes yeux. Elle n'était pas la seule, je n'aurais pas la connerie de dire le contraire. Ce n'est pas les femmes qui manquent dans mon lit. Mais elle était unique à sa façon, elle était la seule à réellement me toucher d'une façon différente. Elle était la seule à animer cette flamme que je ne me pensais pas capable d'allumer. La main dans le creux de ses reins glissa sur son ventre, passant subtilement sous son tee-shirt pour laisser mes doigts glisser sur sa peau, découvrant celle-ci. Rien que cet acte m'envoya de douces décharges électriques. Bordel de dieu, c'est quoi ce sentiment de malade, cette envie fougueuse. Il n'était plus questions de Néphilim ou d'Obscurs, d'anges ou de démons. Non, il n'y avait plus qu'elle et moi. Syrielle et Genesis...Le reste, pour cette nuit, ne comptait plus.
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Sujet: Re: THE NEPHILIM & THE OBSCUR • Hurts Like Hell feat Sissy & Gene Jeu 5 Mai - 12:00
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Mais qu'est-ce qu'ils faisaient au juste là, à jouer le couple d'amoureux parfait tout en sachant que ce n'était qu'une mascarade. Ils n'étaient pas fait pour ressembler à ces couples idylliques qu'on pouvaient croiser dans la rue, n'étaient même pas fait pour ressembler au couple si parfait que ses parents à elle avait formé jusqu'à la mort de sa mère il y a sept mois. Sept mois. Sept mois qu'elle avait perdu sa mère et avec elle la vision définitive d'un couple parfait. Sept mois qu'elle avait du mal à croire en autre chose qu'en la vengeance, la colère et les regrets. Et puis Ciàran l'avait poussée à revoir sa vision des choses. Ca l'avait un peu bousculée, un peu rééquilibrée mais pas tant que ça. Ellie était ensuite revenue et là elle avait semblé se réveiller un peu plus, revenir dans le monde des vivants et cesser de simplement survivre pour reprendre un peu le goût de la vie. Mais rien, rien ne l'avait préparé au cyclone Osborn. Son son seul baiser dans la rue avait éveillée en elle des sentiments qu'elle pensait éteints à jamais, des émotions dont elle ignorait jusqu'à leur noms, des sensations décuplées par centaine. Elle n'avait rien compris. Et puis tout s'était éteint pour la douleur. Cette douleur qui lui avait rappelé pourquoi elle avait fermé son coeur et s'était enfermée derrière des barrières de glace solides, érigées pour ne rien laisser arriver et surtout pas du mal. Mais avec ça elle s'était fermée au bonheur. Et le Démon était arrivé pour lui rappeler que la vie pouvait être douloureuse certes, mais qu'est ce qu'il était bon de la vivre pleinement, avec toutes ces passions, ces tourbillons d'émotions, ces aventures qu'elle procurait. Et il lui avait rappelé tout ça avec si peu alors que d'autres avaient tant fait pour la sortir de cet état.
Avant tout ça, Syrielle était un vrai Ange. Son aura était probablement d'un blanc pur et il n'y avait pas un soupçon de ténèbres en elle. Mais depuis ces sept derniers mois elle sentait une part d'ombres en elle, une part qui grandissait de plus en plus et ça lui faisait peur. Mais pas encore assez peur pour qu'elle lâche sa vengeance, sa colère ... ou même qu'elle laisse un homme en vie. Elle se détestait de ce qu'elle disait, ça lui filait la nausée, elle ne voulait pas que ce sorcier meurt alors qu'il venait juste de lui sauver la vie mais elle savait aussi qu'ils étaient pieds et poings liés. Personne ne devait savoir. Sinon ils se feraient abattre tous les deux. Et cette fois il n'y aurait personne pour les sauver. Ni Dieu, ni Diable. Et elle n'était pas encore prête à mourir. A abandonner le combat. Ou à ce que Genesis meurt. - Et bien, ça enlève tout son charme à mes habitudes ... Syrielle lui jeta un regard noir ... mais je vais faire un effort...puis je lui ai déjà coupé deux doigts, du coup, je peux bien lui ôter la vie rapidement. La jeune femme plissa les yeux mais ne fit aucun autre commentaire. Elle venait de signer l'arrêt de mort d'un homme, il n'y avait rien d'autre à ajouter. Elle espérait juste que Genesis ne lui mente pas et qu'il ne le torturerait pas d'abord. - Je devrais le tuer moi même ça réglerait les choses, murmura t-elle plus pour elle même que pour lui. Genesis se contenta de se lever pour aller chercher des couverts et des boissons et elle en profita pour rassurer sa famille. Et lui mentir un peu plus. Elle détestait ça. Avant elle ne cachait rien aux siens. Et depuis sept mois c'était mensonges sur cachotteries, non-dits sur demi-vérités. Elle détestait ça. Vraiment.
Genesis s'inquiéta pour elle et elle le rassura. Tout en râlant que le démon lui avait échappé. Au regard et à la voix du jeune Osborn, il ne vivrait pas assez longtemps pour recommencer. Et en même temps ça la frustra. Elle fronça les sourcils. - J'suis pas une fille en détresse Genesis, je peux abattre ce démon moi-même, rétorqua t-elle agacée. Elle n'avait aucune envie d'être prise pour la princesse en détresse. La preuve, les seuls disney qu'elle aimait réellement étaient ceux dans lesquels la fille n'avait pas besoin d'un mec pour se démerder toute seule. Mulan, Rebelle, Pocahontas, tout ceux là quoi ! Elle était une guerrière, une amazone, pas une petite poupée délicate qu'il fallait à tout prix préserver du danger. Elle ne l'avait jamais été. Pas même à trois ans quand les garçons les plus grands l'embêtaient. Elle se contentait juste de leur coller une baffe ou de les pousser. Elle les mordait aussi. Explosive petite fille. Son père l'appelait "sa petite souris bagarreuse". Elle n'avait pas besoin de lui pour achever la vie de ce maudit démon. Mais pour ne pas repartir sur une dispute - à croire qu'ils ne vivaient que pour ça tous les deux trouvant un sujet chacun leur tour - elle lui fila une bouchée de son plat préféré. Ca eu le loisir de le faire taire au moins. Parfait. Elle commença donc à manger aussi. Elle mourrait de faim : C'est que ça creusait de se faire piquer par un démon !
Alors qu'ils mangeait plus ou moins tranquillement - Genesis ayant attaqué les nouilles sautées - Syrielle voulu revenir sur un sujet ... brûlant. Eux d'eux quoi. Qu'est ce qu'ils étaient ? Vers quoi ils allaient ? Qu'est ce qu'ils allaient faire ? Pourquoi elle ? Enfin toutes les questions qui tournoyaient dans sa tête depuis un bon moment. Sauf qu'elle n'eut pas le loisir de les poser. Quand leurs regards s'accrochèrent, le monde s'effaça tout autour pour ne laisser qu'eux deux. Ils posèrent leurs plats, se rapprochèrent et enfin, ne pouvant plus se retenir, ils s'embrassèrent. Passionnément. Comme si le peu de temps qu'ils avaient été séparés avaient duré des siècles. Comme des amants se retrouvant après un long moment de séparation. Comme des âmes soeurs se trouvant enfin après tant d'années à se chercher. Ils n'étaient plus qu'un, la passion flamboyant entre eux. Elle se colla contre le jeune homme qui pressait ses lèvres contre les siens tout en caressant son corps. Il la poussa doucement à se coucher sur le canapé et elle ne résista pas. Elle ne résisterait plus. Pour cette nuit en tout cas.
Les lèvres de Genesis quittèrent un instant les siennes pour venir se poser dans son cou, y déposant des baisers, mordillant doucement sa peau et cette fois encore elle se cambra alors que des piques de désir s'envoyaient dans tout son corps. Elle poussa un soupir de plaisir en le retenant contre elle, son corps épousant le sien à la perfection comme si ils avaient été créés l'un pour l'autre. Il glissa la main sous son débardeur et elle frissonna de plaisir alors qu'il venait retrouver ses lèvres. Elle mordilla sa lèvre inférieure, et décida qu'il était trop couvert à son goût. Cessant le baiser, elle souleva son tee-shirt et le lui retirant, caressant sa peau douce quoique couverte de runes et de cicatrices, dessinant le contour de ses muscles, l'admirant doucement. Il était beau. Si beau. Comme un ange déchu remonté des Enfers pour venir la séduire et la tenter de le rejoindre. Remontant son visage vers le sien, elle plongea un instant dans son regard, s'y perdant, s'y noyant avant de venir retrouver le goût de ses lèvres. Elle était assoiffée de lui, affamée même, son corps le réclamant et elle avait l'impression qu'elle n'en n'aurait jamais assez. Elle le poussa à se relever tout en le suivant le temps qu'elle même retire sa veste et son débardeur se retrouvant en soutient-gorge devant lui. Ils se retrouvèrent, se cherchèrent, se taquinèrent, se provoquèrent.
- Je veux plus, murmura la jeune femme tout en venant ouvrir le bouton de son pantalon pour le lui enlever. Dans un même temps elle se colla à lui, insatiable de la chaleur de sa peau. Elle lui enleva enfin le bas, se retrouvant dans un même coup plus habillée que lui. Pour une fois que c'était elle en position de force ! Bon ça ne durerait probablement pas longtemps mais c'était un début. Elle s'éloigna de lui, se relevant, le taquinant de son regard espiègle. - Il n'a pas une chambre ce sorcier ... ? Le canapé est un peu petit pour une première fois, lança t-elle en arquant un sourcil avec un sourire séducteur. Elle recula jusqu'à la chambre qu'elle avait aperçu à côté de l'entrée - qui n'avait plus de porte d'ailleurs, c'était malin ! - et le regarda la suivre. Et tout en reculant, elle commença à enlever ses bottes à talons aiguilles, déboutonnant son pantalon en cuir sans trop en dévoiler non plus. Son regard ne quittait pas le sien et le désir brûlant qu'elle lut dans celui de Genesis lui tira presque un ronronnement de plaisir. Il la rejoignit. Elle prit ses lèvres, basculant avant lui sur le lit. Lui laissant prendre la suite des initiatives pour le début de leur première nuit ensemble.
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Sujet: Re: THE NEPHILIM & THE OBSCUR • Hurts Like Hell feat Sissy & Gene Jeu 5 Mai - 13:44
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Monsters stuck in your head, we are, we are, we are. Monsters under your bed, we are, we are. We are Monsters.
« Je devrais le tuer moi même ça réglerait les choses » Je ne relève pas le mot mais n'en pense pas moins. Tuer c'est mon job, c'est ma façon d'être, elle n'a absolument pas besoin de le tuer elle-même. Soit, elle pouvait craindre que je le fasse souffrir. En règle général c'est ce que j'aurais fais. Mais bon, elle me demande de faire ça vite, autant lui donner satisfaction. Je me dis que j'allais sûrement le prendre en vidéo vous voyez...Histoire qu'elle aille une preuve que ça avait été fait vite et proprement. Un petit tranchage de gorge... Une nuque brisé ou ma lame enfoncée en plein dans son cœur. Enfin, quelque chose de rapide. Au pire, je pouvais envoyer Jazz faire le sale travail. Elle m'en doit une après que j'aille sauvé le cul d'un de ses loups, donc, elle pouvait sans nuls doutes tuer ce sorcier sans trop de complications non. Enfin, je verrais bien le moment venu. Les façons de tuer un homme, un sorcier ou une créature quelconque ne manquent pas, surtout pas pour un homme comme moi. Je lève néanmoins les yeux au ciel en soupirant légèrement. Syrielle n'avait pas à s'occuper de ça. « J'suis pas une fille en détresse Genesis, je peux abattre ce démon moi-même » Je souris devant son agacement. Je ne doutais pas de sa capacité à tuer ce foutu démon. Non, non. Sauf que sur le coup j'avais une réelle envie de le démolir, de lui faire passer l'envie de toucher à un seul de ses cheveux. Elle est mienne. Je suis le seul à pouvoir faire couler son sang si l'envie me prend, à poser mes mains sur sa peau, à embrasser ses lèvres, à la posséder entièrement. Ça en était fini de son « indépendance » sentimental, elle allait devoir se le foutre dans le crâne. En dépassant les limites des simples regards, elle avait déclenché l'apocalypse dans sa vie. Car à présent il n'y avait plus aucuns doutes. Elle était à moi et ceux qui oseraient la toucher, l'approcher, lui faire les yeux doux finiront six pieds sous terre après une bonne dose de torture. Oui. Malgré ce moment privilégié entre nous je n'en reste pas moins le même. Possessif, cruel, jaloux, attentif et obsessionnel.
« Je n'en doute pas Love, mais laisse-moi ce plaisir...Puis, le premier qui le choppe le tuera, comme ça c'est équitable. » Je souris de nouveau avec une certaine cruauté alors que mon regard s'embrase devant cette idée. Une chasse aux démons. Le plus rapide des deux aura le trophée, le loisir de le tuer. Sauf que, sincèrement, j'espérais pour lui qu'il se fasse avoir par l'angélique que par moi...Elle, elle se fera sûrement le plaisir de lui enfoncer son épée dans le cœur, lui couper la tête un truc radicale. Moi par contre...J'allais prendre le temps de faire les choses bien. Membre par membre, enfonçant mes lames doucement dans sa chaire, approchant de son cœur mais ne l'achevant qu'une fois ma soif de sang assouvie. Quel bonheur pour moi...Enfin soit. Il était temps de manger et la jeune femme m'offre une bouchée de son plat avant que je ne saute sur les nouilles sautées. Bon, vu qu'il n'y a pas de Twix j'allais me contenter de ce qu'il y avait ici. Sauf que c'était avant. Oui, avant que nos lèvres ne se trouvent, avant que nos corps s'embrassent tel un feu incendiaire détruisant tout sur son passage. Parce que mon amour c'est ça. Un feu dévastateur qui allait la tuer à petit feu, me tuant également sans que je ne puisse rien faire. Cette union n'était pas permise. Ni pour elle, ni pour moi. J'étais promis à une autre que je n'aimais pas. Certes, je profitais du corps de Mina et ce depuis quelques années, occasionnellement, confidences sur l'oreiller. Mais il n'y avait jamais eu de sentiments autre que cette tension sexuelle. Quand mon père m'avait apprit mes fiançailles je n'avais pas spécialement été enjoué à cette idée, Mina non plus. Ils attendent des héritiers, ils attendent une reproduction évidente chez les Osborn et comptaient sur moi pour assumer cette responsabilités. Ce qu'ils ne savent pas c'est qu'avec les Obscurs je prends mes précautions. Je ne suis pas cinglé, je ne veux pas avoir des gosses au quatre coins de cette foutue planète. Ma fiancée était d'accord avec moi. Il est hors de question d'avoir un enfant ensemble, quitte à mettre en colère nos familles respectives. Puis, dans l'ombre, nous tentions de déjouer cette alliance, de trouver une solution pour briser nos fiançailles sans que cela n’entache nos familles.
Mes lèvres cherchaient avidement les siennes, goûtant à celles-ci comme une abeille qui butinerait une fleur sauvage. Je la pousse légèrement sur le canapé et elle n'oppose aucune résistances. Tant mieux, parce que là je n'aurais plus sur m'arrêter. Son corps m'appelait à travers sa peau, à travers ses soupires, ses frissons. J'étais au dessus d'elle, appuyé sur l'un de mes bras pour ne pas l'écraser. Son cou s'offre à moi d'une manière merveilleuse, son corps était mon terrain de jeu, ma propriété. Mes lèvres reprennent possession des siennes avec fougue et je soupire de plaisir quand elle s'amuse à mordiller celle-ci. Mon corps me lance des décharges brûlantes et je dois me faire violence pour ne pas lui arracher ses vêtements. Il est rare que je sois assez calme dans ces moments-là. Mais une fois de plus avec Syrielle c'était différent. Notre première fois. Ce jour où tout allait basculer entre nous, ou nous allions passer le pas du raisonnable pour laisser parler nos envies, nos pulsions. Je sens son corps réagir à mes caresses alors que mes doigts s’aventure sous son haut. Néanmoins, la jeune Lightwood décide de rompre notre baiser pour me débarrasser de mon tee-shirt. Je me laisse faire, un petit sourire aux lèvres, alors que je me retrouvais torse nu. Son regard se pose sur mon corps et je la laisse faire, passant une main dans ses cheveux, admirant cette femme que j'avais près de moi. Elle est magnifique. D'une beauté sans nom, farouche, indépendante et j'adorais ça. Les femmes soumises n'ont pas d'intérêts pour moi. Sans challenges il n'y a pas de jeu...mais ici je ne jouais pas, je ne jouais plus. Elle me repousse et je me redresse légèrement, bien que mécontent de quitter une fois de plus ses lèvres. J'ai envie de l'embrasser, de me noyer dans ses lèvres, dans ses yeux. C'est brutale, c'est douloureux. Elle enlève sa veste et son débardeur, dévoilant ainsi un corps couvert d'un simple soutient gorge. Mon regard glisse sur elle en admirant sa silhouette légèrement musclée par ses divers entraînements, alors que des runes différentes des miennes tatouaient son corps.
Je me mords l'intérieur de la joue. Bordel, j'ai vraiment envie d'elle. Je reviens à la charge de ses lèvres alors que mes mains se remirent à glisser sur son corps, allant se réfugier aussi bien dans son dos que sur sa poitrine plutôt généreuse voir parfaite. Ma respiration s'accélère sous cette pression que mon excitation faisait naître en moi. Je la colle mon corps au sien, elle colle le sien au mien. Nous semblons sur la même longueur d'onde, comme programmé pour nous trouver, nous aimer. « Je veux plus » Elle détache mon pantalon et je souris légèrement. Elle voulait prendre les reines et bien soit, qu'elle le fasse je n'étais pas contraire. Mon bas me fut vite enlevé, me retrouvant ainsi en boxer. Heureusement je n'avais pas mis un bas en mode « bob l'éponge » mais bien un simple boxer noir à l'élastique vert flash. Je mordille son épaule quand elle s'éloigne de moi pour se redresser. Oh où elle va là ! « Il n'a pas une chambre ce sorcier ... ? Le canapé est un peu petit pour une première fois » Je plonge mon regard dans le sien lui rendant son sourire, une pointe d'amusement sur le visage. Je me redresse en silence. « Certes, nous avons besoin de plus d'espace... » Une première fois. Oui, c'était ça. Pas qu'elle soit vierge et que je sois puceau, non, mais c'était notre première fois, la nôtre, à nous. Elle recule et je l'observe enlever ses talons aiguilles, déboutonnant son pantalon. « Mon ange, t'es encore trop habillée là... ce n'est absolument pas équitable. » Je souris en coin alors qu'elle entre dans la chambre. Je ne quitte pas son regard, je n'en étais pas capable. Finalement, j'accélère le pas et viens de nouveau chercher ses lèvres brûlantes de passions en nous laissant aller sur le lit. Trop habillée...Ouai ! Fallait remédier à ça. J’attrape son pantalon et le tire vers le bas pour le jeter plus loin dans la pièce. Je pose mes lèvres sur son genoux et remonte doucement, déposant au passage plusieurs baiser sur sa jambe, sa cuisse, passant par son sous-vêtement et finissant par son ventre.
Je laisse mes lèvres finir leurs ascension sur le haut de sa poitrine alors que de ma main libre, j'attrapais sa cuise pour li écarter légèrement les jambes, prenant position entres celles-ci. Ce qui, ça va de soit, est déjà plus agréable. Je viens plonger mon regard dans le sien, mon bassin se collant sournoisement au sien, alors qu'un sourire amusé s'afficha sur mon visage. « Tu en veux toujours plus mon ange ? » Mais tout en parlant ma main sur sa cuisse était remontée et mon bassin c'était décollé du sien, laissant ainsi celle-ci s'aventurer entre ses jambes, déposant une pression sur sous sous-vêtement franchement inutile !
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Dernière édition par Genesis Osborn le Jeu 5 Mai - 17:49, édité 1 fois
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Sujet: Re: THE NEPHILIM & THE OBSCUR • Hurts Like Hell feat Sissy & Gene Jeu 5 Mai - 16:13
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The Néphilim & The Obscur - Hurts Like Hell
Monsters stuck in your head, we are, we are, we are. Monsters under your bed, we are, we are. We are Monsters.
Un concours ? Il la lançait vraiment sur un concours de chasse de Démons ? Syrielle émit un rire narquois. Pauvre mec ! Il ne savait vraiment pas à qui il avait à faire. Elle ne faisait peut-être pas le poids face à lui mais face à un Démon ? Elle allait le battre à plate couture. Surtout qu'elle connaissait le nom et la "race" du démon alors que lui non, elle avait un sacré avantage. Mais elle décida de ne pas s’appesantir dessus. Elle allait lui prouver qu'elle n'était pas une princesse en détresse et qu'elle n'avait besoin de personne pour traquer et tuer un démon. Elle était une Néphilim, une Chasseuse d'Ombres, une Lightwood. Elle ne laisserait personne lui passer devant pour tuer une saloperie de démon qui l'avait de surcroît blessée presque mortellement. Ils changèrent donc de sujet pour se concentrer sur la nourriture ! Parce que c'est pas tout ça mais il était presque une heure et demi du matin, elle n'avait pas mangé depuis trois heures de l'après-midi et elle commençait à avoir super faim. Enfin en tout cas elle avait super faim jusqu'à ce qu'elle croise le regard de Genesis. Et alors plus rien ne compta hormis lui.
Leurs lèvres se trouvèrent, se cherchèrent, s'abandonnèrent pour mieux se taquiner. Ils ne firent plus attention à rien d'autre qu'à la chaleur de l'autre, ses baisers, ses caresses. Syrielle avait l'impression d'être en feu, elle avait l'impression de perdre pieds et en même temps elle voulait tellement plus. Elle retira son haut à Genesis, caressant sa peau couvertes de runes si différentes des siennes. Elles n'étaient même pas de la même couleur. Pourtant, elles prouvaient les unes et les autres qu'ils étaient des êtres à part. Des Chasseurs. Des Tueurs. Elle les caressa doucement, en dessinant le contour du bout des doigts, délicate et légère. Mais leur corps étaient attirés l'un vers l'autre, leurs lèvres ne tardèrent pas à se retrouver. Sa blessure totalement oubliée Syrielle se redressa pour enlever son propre haut se retrouvant en soutient-gorge. En soie bleu turquoise avec un décolleté en dentelle noire, elle était plutôt heureuse de l'avoir mit ce soir. Parfois son instinct avait du bon. Quand Genesis vint lui mordiller l'épaule elle gémit doucement, l'action lui envoyant une décharge directement dans son bas ventre. Elle n'allait pas pouvoir résister longtemps à ce rythme et c'était hors de question, elle comptait bien faire durer un peu le plaisir. Aussi se leva t-elle, s'amusant du regard outré que lui envoya Genesis. Elle leva un doigt pour l'attirer vers elle tout en reculant vers la chambre qu'elle avait aperçu un peu plus tôt.
Ce n'était pas leur première fois pour tous les deux mais c'était leur première fois ensemble et ni l'un ni l'autre n'avaient envie de la gâcher en faisant ça en cinq minutes sur un canapé. Quitte à s'incruster chez un pauvre type dont la vie était condamnée, autant le faire bien. Aussi elle se dirigea vers la chambre, sans lâcher le regard du jeune Osborn, tout en enlevant ses talons aiguilles et en déboutonnant sans pantalon. Mais elle ne l'enleva pas. Elle lui laissa ce plaisir là. Après tout, elle l'avait bien déshabillé elle. - Mon ange, t'es encore trop habillée là... ce n'est absolument pas équitable, lança Genesis lui tirant un doux éclat de rire. - Pour une fois qu'on inverse les rôles ! Je serais limite pour rester habillée tu vois ! rétorqua t-elle taquine. Elle le provoquait, l'embêtait. Bien sûr qu'elle n'allait pas rester habillée. D'abord il ne l'aurait pas permis. Et puis elle en aurait été incapable. Elle ressentait déjà l'excitation au creux de son ventre en anticipant la suite. Il la rejoignit rapidement et leurs lèvres se trouvèrent une nouvelle fois, comme incapable de rester trop longtemps séparées. Ils basculèrent sur le lit et elle lui laissa reprendre les reines. Il se dépêcha de lui enlever son pantalon et elle se retrouva en sous-vêtements, sa petite culotte assortie à son soutient gorge.
De doux frissons la parcoururent et elle ferma les yeux alors que Genesis traçait des sillons de baisers depuis son genoux, passant sur sa cuisse et son ventre remontant jusqu'à sa poitrine. Sa respiration se bloqua légèrement et elle rouvrit les yeux pour le fixer alors que son genou écartait légèrement ses cuisses. Elle le regarda alors, ses lèvres gonflées par ses baisers en réclamant toujours plus et son corps tremblant doucement, avide de ses caresses. - Tu en veux toujours plus mon ange ? murmura l'Obscur d'une voix rauque tout en glissant sa main de sa cuisse jusqu'à son entrejambe. Syrielle prit une grande inspiration alors que sa réaction première était de se cambrer pour se presser contre sa main. - Oui, souffla t-elle. Oui elle voulait plus, tellement plus. Mais elle ne comptait pas lui laisser gagner la partie sans jouer aussi. Elle laissa ses doigts courir sur les muscles saillants de son dos, descendant jusqu'à son boxer. Elle passa un doigt sous l'élastique et fit un petit sourire à son amant. Elle comptait avoir le dessus encore un peu. Aussi d'un mouvement de jambe coordonné elle le fit basculer à son tour sur le dos, se retrouvant à califourchon sur lui. Oh oui, bonne position. Elle se pencha pour l'embrasser à pleine bouche, mordillant sa lèvre inférieure comme il aimait bien avant de délaisser ses lèvres pour descendre dans son cou, s'amusant à son tour à déposer des baisers brûlants et à mordiller légèrement sa peau. En même temps qu'elle s'amusait à faire ça, descendant sur son torse, ses mains jouèrent avec l'élastique de son boxer, effleurant son membre qu'elle sentait gonfler au fur à et mesure. Et elle devait bien avouer qu'elle avait bien envie d'y goûter.
Ses lèvres descendirent alors sur sa peau, jusqu'à son boxer. Elle le regarda avec un petit sourire coquin et le tortura un peu, mordillant légèrement le boxer sans le lui enlever. Jusqu'à ce qu'elle se décide à le faire pour de bon, libérant alors son membre déjà très heureux de la voir. Elle sourit et y passa la main y étalant une petite goutte qui perlait au bout. Finalement elle y approcha les lèvres et souffla pour le torturer un peu plus. Après tout, elle ne faisait que lui rendre la pareille. Et de manière plus agréable que ce qu'il lui avait fait ces dernières années il faut l'avouer. Elle lui donna enfin quelques coups de langues avant de le prendre dans sa bouche et d'aller et venir, le chatouillant, le caressant, jouant avec sa langue pour lui faire perdre la tête. Chacun son tour Monsieur Osborn ! Finalement, elle le relâcha pour le regarder sans pour autant se relever. - Alors Love, tu en veux toujours plus ? lança t-elle d'une voix chaude et séductrice quoique taquine, reprenant sa formulation précédente.
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Dernière édition par Syrielle Lightwood le Jeu 5 Mai - 18:11, édité 1 fois
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Sujet: Re: THE NEPHILIM & THE OBSCUR • Hurts Like Hell feat Sissy & Gene Jeu 5 Mai - 17:48
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L a soirée prenait une tournure des plus exceptionnelles. Je me retrouvais en boxer contre elle, l'envie tiraillant mon être tout entier, alors que mon corps exprimait de plus en plus cette impatience que je pouvais ressentir. Je ne pouvais m'empêcher d'admirer ce corps de rêve, alors que malicieusement, elle s'éloignait de moi en marche arrière pour me diriger vers cette chambre qui sera bientôt l'unique spectatrice de nos ébats. Je n'allais pas tenir longtemps face à ce petit jeu de séduction. Je la voulais. Là, maintenant ! « Pour une fois qu'on inverse les rôles ! Je serais limite pour rester habillée tu vois ! » Je fronce les sourcils un sourire amusé sur les lèvres. Ben là elle pouvait toujours courir vite et loin...Vu ce qu'il se passait et la manière dont elle avait détaché son pantalon, je n'imaginais pas le fait qu'elle puisse rester habillée. J'allais rapidement la foutre à poile moi. Puis, c'est toujours mieux nus pour faire ce genre de choses non ? Elle me provoquait et j'adorais ça. Ses paroles éveillaient en moi une excitation palpable, une envie de lui sauter dessus sans me retenir. Néanmoins, je ne souhaitais pas aller trop vite. Inutile de bâcler cette première fois, je désirais qu'elle s'en souvienne, qu'elle désir renouveler l'expérience au point qu'elle en rêve la nuit et que je ne cesse de hanter ses pensées. Et pour ça j'étais doué. J'avais l'expérience et puis, les filles revenaient en redemander, donc, j'imagine que je n'étais pas du tout nul dans ce domaine. Pas que je me vante...si, en faite je me vante vachement. Elle entre dans la pièce et rapidement je reviens chercher ses lèvres, retrouvant celles-ci avec fougue et envie. Je ne pouvais plus m'en empêcher, alors que ma langue de plus en plus gourmande cherchait la sienne et que mes mains parcourraient son corps. Franchement, je n'en avais que faire de faire l'amour dans le lit d'un inconnu...je pouvais faire ça n'importe où tant que c'était avec elle. Bon, j'allais éviter les ruelles puantes, les endroits un peux trop glauques comme les toilettes d'un bar que je réservais essentiellement à des inconnues. Elle, elle méritait plus que ça. Elle méritait un peux plus d'attention de ma part.
Allais-je lui briser le cœur ? Peut-être. Allait-elle briser le mien ? Sûrement. Nous n'étions pas faits pour être ensemble. La plus grosse partie de ma personnalité elle ne pouvait pas la supporter. Pourtant elle savait. Oui, elle savait que je ne pouvais pas changer, que je resterais tel que je suis. Un monstre, un tueur et qu'avec elle et seulement avec elle je pourrais me montrer plus doux, plus tendre. Elle était en quelque sorte cette petite étincelle, malheureusement, cette étincelle ne pourra jamais surplomber l'obscurité qui régnait en maître dans ma vie. Alors, nous allions nous détruire. J'allais la briser sans le vouloir, elle allait me rendre fou, déclenchant cette brutalité en moi qui pourrait sans nuls doutes faire de très gros dégâts. J'allais m'attaquer aux gens qu'elle aime sans scrupules, parce que je suis ainsi fait. Elle allait tuer des Obscurs, mais contrairement à elle, moi, je m'en foutais. Qu'elle tue qui elle veut, tant que ceux-ci ne portes pas le nom de Osborn et surtout le prénom de Mattias. Parce que ça, je ne pourrais lui pardonner...La famille c'est sacré à mes yeux, mon Parabatai l'est tout autant. C'est mon double, mon tout, mon frère, ma moitié. Néanmoins, Mattias n'aura pas l'occasion de toucher à un cheveux de Syrielle, là aussi je l'en empêcherais. Cruels sentiments, cruelle relation. Nous étions fichus d'une manière ou d'une autre, près à souffrir à cause de l'autre et pourtant, nous étions là, allongés sur ce lit, nous embrassant passionnément. Je peux la sentir vibrer sous mes caresses, sous mes baisers, alors que de temps à autre elle laisse échapper un petit gémissement. Je laisse ma main glisser sur son entrejambe, mon regard dans le sien, un sourire sur les lèvres. Elle a voulu jouer et bien je suivais le mouvement. « Oui, ». Ça ne m'étonnais absolument. Son corps c'était cambré pour accentuer la pression de ma main contre son sous-vêtement. Je sens mon corps frisonner sous ses caresses alors que ma main ne cessait de se mouver entre ses jambes, lui offrant des caresses à travers ce bout de tissus. J'ai envie de le lui arracher, mais ses doigts glissants vers l'élastique de mon boxer me fit sourire. Ma respiration commençait clairement à d’accéléré et mon cœur tambourinait furieusement dans ma poitrine.
Elle me sourit et je comprends qu'elle a quelque chose derrière la tête. D'un mouvement de jambe elle me retourne et je n'oppose pas de résistance, surtout que, putain, la vue est divine vue d'en bas. Mes mains se posent instinctivement sur ses hanches, un sourire sur les lèvres. Je réponds à son baiser en soupirant d'aise quand elle se mit à mordiller celle-ci. Mon boxer commençait clairement à être trop petit pour moi, puis elle avait le chic pour m'exciter d'avantage. Je resserre mon emprise sur ses hanches quand elle glisse dans mon cou, me mordant ici et là. A chaque fois que ses doigts effleuraient mon entrejambe j'avais tendance à pousser un soupire peut discret, pressant mon bassin contre elle pour en réclamant d'avantage. Mais qu'elle torture ! Elle fait descendre ses lèvres et je l'observe, ce petit sourire sur ses lèvres voulait absolument tout dire. Puis, la destination était déjà toute tracée. Elle me torture de nouveau, jouant avec mon boxer et je gémis de mécontentement. Mais elle va arrêter de jouer oui ! Enfin je fus libéré de mon sous-vêtement et je laisse ma tête retombée sur le matelas alors que je ne pu retenir un soupire face à ses démarches. J'entre- ouvre la bouche quand je sens ses coups de langue. C'est qu'elle est douée la petite Lightwood. L'une de mes mains vient se poser dans ses cheveux et je me mords la lèvre assez fort, les yeux fermés, accompagnant ses mouvements de légers coups de bassin. « Alors Love, tu en veux toujours plus ? » Je dois reprendre mes esprits pendant une petite fraction de seconde. Si j'en veux plus ? « Je te déteste. » Et a ces mots ma main dans ses cheveux glisse dans sa nuque et je me redresse pour l'obliger également à faire de même. Sans prévenir je la retourne avec une certaine brutalité, mais sans lui faire de mal. Déjà, l'excitation me rendait plus sauvage.
J'étais, pour une fois, enclin à partager les plaisirs. Du coup je l'oblige à se coucher et lui attrape sous sous-vêtement pour le faire glisser sur ses jambes, le balançant avec le reste de nos vêtements. Mes mains attrapes ses cuisses et je replie ses jambes, la fixant un sourire aux lèvres. « Tu vas me supplier de t'achever, je t'en fais la promesse mon ange. » Mon regard se fit plus sombre, parce que oui, elle m'avait cherché et elle allait me trouver. Je pose un baiser sur son genoux et rapidement, mes lèvres se retrouve à leurs tours sur son intimité. Je laisse ma langue glisser dessus, provocatrice, sensuelle frôlant à peine son but. Je souris et je recommence mais cette fois-ci je me mis à jouer avec son intimité comme je savais si bien le faire. Mes lèvres se pressants contre elle, accompagnant mes coups de langues. Pour y ajouter un petite couche, je laisse ma main venir rejoindre mes baisers pour laisser un doigt entrer en elle sans lui demander son avis. Je n'en avais pas besoin, je pouvais sans mentir dire que ça semblait l'exciter et pas qu'un peux.
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Sujet: Re: THE NEPHILIM & THE OBSCUR • Hurts Like Hell feat Sissy & Gene Jeu 5 Mai - 18:44
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The Néphilim & The Obscur - Hurts Like Hell
Monsters stuck in your head, we are, we are, we are. Monsters under your bed, we are, we are. We are Monsters.
Toute cette histoire allait loin, si loin. Elle n'aurait pas du céder elle le savait bien. Mais elle avait l'impression que son corps entier jusqu'à son âme ne réclamait que lui. Comme si il était cette âme soeur qu'elle avait tant cherché, ce plus qu'elle désirait tant et qui avait fait qu'elle n'avait pas cédé aux autres. Car Syrielle avait eu beau avoir des amants - et en avoir encore quelques uns - elle ne leur avait offert que son corps et jamais rien d'autre. Jasper avait été le seul à avoir plus et là encore tout était différent car il était son meilleur ami avant d'être son amant. Tout était si compliqué mais elle savait par avance que personne ne comprendrait et qu'ils leur faudrait s'arrêter là. Ils ne pourraient jamais être un couple, ne pourraient jamais sortir à l'extérieur, main dans la main. Genesis n'était pas un homme qu'elle présenterait à son père, à ses cousins, à Lux et Jasper. Et elle n'était probablement pas la femme que la famille Osborn attendait pour Genesis. Eux deux, ça ne pourrait jamais aller plus loin que cette nuit. Pourtant, à cette seule idée, son coeur se serra..
Ils allaient se détruire mutuellement. Elle savait déjà au vu de ses réactions qu'il ressentait pour elle quelque chose de fort et elle savait qu'elle finirait probablement par lui briser le coeur. Tout comme elle savait qu'il s'était déjà insinué en elle comme un poison lent et mortel, qu'il détruirait tout sur son passage jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien d'elle. Elle savait aussi qu'ils continueraient mutuellement à se faire du mal. Il continuerait à chasser les Néphilims, à tuer les siens, à les torturer pour avoir des informations pour Belson. Et elle savait qu'elle continuerait à chasser les Démons et à tuer les Obscurs. Ils savaient aussi sans se parler qu'ils éviteraient les confrontations avec les familles de l'un ou de l'autre. Ils ne pourraient jamais se le pardonner. Tout comme elle ne pourrait lui pardonner si il touchait un seul cheveu de Lux, sa parabatai, son autre moitié, sa jumelle, son tout. Et tout comme elle savait qu'il la tuerait si elle faisait du mal à son parabatai à lui, Matthias. Alors ils s'éviteraient. Ils essayeraient de ne pas se déchirer le coeur tout en sachant que ça arriverait probablement un jour. Et que feraient-ils alors ce jour là ? Seraient-ils capables de se tuer pour de bon tout en sachant que ça les détruirait irrémédiablement ? Elle ignorait la réponse à cette question et ne voulait pas la connaître, préférant pour le coup, vivre au jour le jour sans penser au lendemain comme elle l'aurait fait avec n'importe qui d'autre. Incapable d'en comprendre la raison elle se concentra plutôt sur les sensations qu'elle ressentait avec le bel Obscur.
Ses lèvres brûlantes sur sa peau lui faisait tourner la tête de même que ses caresses. Elle le taquina, l'aguicha et ils terminèrent rapidement dans la chambre du sorcier prochainement décédé sans que ça ne la dérange en quoique ce soit ce qui était une preuve de plus que sa part d'ombres existait bel et bien. Il finit de la déshabiller, la laissant en sous-vêtements sur le lit, au même niveau que lui. Elle sourit et le laissa faire mais quand il voulu la provoquer, posant une main sur son entrejambe sans rien faire d'autres et lui glissant des mots provocateurs à l'oreille, elle décida de se rebeller. D'un coup de jambe elle prit le dessus, se tortillant légèrement en rejetant ses longs cheveux noirs en arrière, lui laissant apprécier la vue. Puis elle commença à l'embrasser avant de descendre, le mordillant, le taquinant jusqu'à son boxer. Elle commença par le torturer pour lui rendre la pareille, s'amusant de ses grognements de frustration jusqu'à ce qu'elle le libère pour de bon. Et il se découvrit à sa vue dans toute sa virilité masculine, si beau, si puissant.
Elle commença par le taquiner avant de le prendre dans sa bouche, de le torturer à coups de langues et de mordillements, creusant les joues pour le prendre plus profondément alors qu'il avait posé une main dans ses cheveux, accompagnant le mouvement de ses lèvres de quelques petits coups de bassin. Elle le suçait comme elle aurait pu sucer un bonbon, avec plaisir et d'un air gourmand. Et puis, décidant de le provoquer plus encore elle lui balança la même phrase qu'il lui avait sortie un peu plus tôt. - Je te déteste. Elle rit de bon coeur. - Menteur, lança t-elle alors qu'il la soulevait par les cheveux pour la retourner brusquement sur le lit. Elle le laissa faire sans broncher, presque impatiente pour la suite. Elle n'avait jamais été contre un peu de douleur au lit, elle aimait bien mêler un peu les deux c'était encore meilleur. Décidant qu'elle n'était pas la seule à avoir le droit de torturer, il lui retire ses sous-vêtements, l'allongeant complètement nue sur le lit et l'obligea à écarter les cuisses ce qu'elle fit sans se débattre. - Tu vas me supplier de t'achever, je t'en fais la promesse mon ange, lui murmura t-il alors avec un sourire carnassier sur les lèvres. Elle lui lança un regard provocateur. - Chiche, lui lança t-elle en sachant qu'elle allait probablement le regretter.
Il lui lança un regard sombre qui voulait tout dire et après un baiser sur sa jambe il attaqua directement. Sa langue joua légèrement avec son intimité sans trop en faire, lui coupant le souffle par anticipation. Puis il vint jouer avec elle, sa langue la caressant, lui faisant progressivement perdre la tête. Elle gémit de plaisir alors qu'il la torturait doucement et quand il glissa un doigt en elle, elle se cabra, agrippant les draps dans ses poings fermés et ouvrant un peu plus les cuisses. Elle voulait plus, encore plus. Et il allait probablement gagner le pari si il continuait ainsi, en lui donnant juste de quoi la faire mouiller encore plus sans la satisfaire. Il jouait avec elle comme un chat jouait avec une souris, faisant monter le plaisir et s'arrêtant juste au moment où elle allait jouir, augmentant sans cesse la tension sans la laisser redescendre. Elle gémissait de plaisir et de douleur, ne rêvant que d'être enfin satisfaite. La torture continua ainsi jusqu'à ce qu'elle n'en puisse plus et qu'elle abandonne le combat. - Genesis ! cria t-elle dans une supplication pour qu'il mette fin à sa torture et la prenne enfin complètement. Elle agrippa ses cheveux le remontant jusqu'à elle et l'embrassa à pleine bouche, se goûtant elle même sur ses lèvres, sur sa langue. - Prends moi, murmura t-elle d'une voix rauque en le mordant à la lèvre et en griffant légèrement son dos pour le pousser à l'écouter et à enfin la libérer.
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Sujet: Re: THE NEPHILIM & THE OBSCUR • Hurts Like Hell feat Sissy & Gene Jeu 5 Mai - 20:11
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The Néphilim & The Obscur - Hurts Like Hell
Monsters stuck in your head, we are, we are, we are. Monsters under your bed, we are, we are. We are Monsters.
« Menteur » Bien sur que je mentais. Quoi que...Non, pas totalement. Je la détestais pour éveiller en moi une telle faiblesse. Je la haïssais pour être ce qu'elle est, pour faire partie des Lightwood, pour creuser ce fossé entre nous. Je la détestais. Je me détestais pour l'aimer au point d'en avoir le souffle coupé dès que j'entendais parler d'elle, au point de tuer pour la garder en sécurité, allant jusqu'à abattre ceux de mon propre camp. L'amour n'est pas tabou dans notre famille. Non. Malgré les apparences mes parents se sont toujours aimés plus que de raison, donnant naissance à sept enfants par amour tout comme par nécessité d'engendrer une descendance. Ils s'aimaient, ils nous aimaient. Peut-être pas de cette façon douce et tendre qu'on les Néphilims envers leurs enfants, non, mais ils nous aimaient, ils m'aimaient et je faisais la fierté de ma famille et ce depuis toujours. Si seulement ils savaient...si seulement ils voyaient ce qu'il se tramait dans cet appartement en ce moment même. Je serais bien vite redescendu dans leur estime. Mais je n'en avais que faire. Je n'y pensais pas, je ne voulais pas y penser. Nous allions devoir faire avec, prendre de nombreuses précautions pour ne pas laisser les doutes planer sur ce que nous entretenions. D'ailleurs, moi-même n'étais pas sur de comprendre ce qu'il se passait entre nous. Que se passera-t-il demain ? Ou même après nos ébats ? Comment allait se passer les choses. Bonne question. Je verrais bien le moment venu. Elle rit alors que je la remontais pour la retourner, étant bien décidé à reprendre le contrôle de la situation. Pas que ça m'aurais déplu qu'elle continue, loin de là, mais finalement autant la faire craquer tout autant. Puis, j'étais bien décidé à lui donner un plaisir si intense qu'elle rêvera de recommencer très rapidement. Je l'oblige à écarter les cuisses, un sourire malsain sur les lèvres, alors que mon corps nu ne cessait de réclamer le sien. Qu'il soit patient, le moment viendra bien assez tôt... « Chiche » Elle joue avec le feu, je le vois dans son regard. Me provoquer dans une telle situation n'est absolument pas recommandé...
Mes muscles sont tendus alors que mon entrejambe laisse nettement paraître mon excitation. Je dois me faire violence pour ne pas baisser les bras et simplement entrer en elle sans plus de retenue. Mais non, il ne me plaît pas d'agir ainsi. « Tu l'auras voulu. » Dis-je un air sombre sur le visage. Pas de méchanceté, non, mais plus d'animosité, d'excitation. Je laisse mes coups de langue faire le reste. Ses gémissements me donnèrent envie de faire plus, bien plus, mais ce n'était encore pas le moment. Elle se cambre quand j'insinue un doigt en elle, ma main sur sa cuisse resserre son étreinte. J'adore la sentir réagir ainsi, son goût est divin et je commence des vas-et-viens en elle tout en appuyant plus sournoisement mes coups de langue contre un point bien plus sensible de son intimité. A chaque fois que je la sentais se crisper sur le point de jouir je me stoppais net, à la limite du raisonnable, un sourire mauvais sur les lèvres. J'attendais que son corps se détente pour recommencer, insinuant mon doigt plus vite, plus loin. Je recommençais mon manège plusieurs fois. Tant qu'elle ne me supplierait pas de m'arrêter je continuerais, l'empêchant de prendre son pieds jusqu'au bout. « Genesis ! » Je tente de continuer en souriant mais elle agrippe mes cheveux pour me remonter. J'ai le regard de vainqueur. Parce que oui, j'ai gagné ! Mes lèvres retrouvent les siennes avec avidités et je gémis sous cette effet. Je suis brûlant de désir, je n'en peux plus, c'est une douleur mental que je ne connaissais pas, que je ne ressentais qu'avec elle. « Prends moi . » Ben il était temps ! Elle me mord la lèvre et je grogne légèrement, lui attrapant les cheveux, agrippant ceux-ci avec une certaine force non contrôlée. Ses ongles me griffes et je frissonne, j'allais devenir fou. « C'est demandé si gentiment ! » Dis-je en venant l'embrasser de plus belle, venant à mon tour lui mordre la lèvre sans lâcher ses cheveux. Sans plus de cérémonie je viens plonger mon regard dans le sien, souhaitant voir l'effet que ça allait lui produire. Rapidement, j'écarte de nouveau un peux plus ses cuisses pour entrer en elle sans grandes difficultés vu le traitement que je lui avais procuré quelques secondes plus tôt. Mon corps fut parcouru d'une décharge électrique d'une puissance incomparable alors que ma bouche s’entrouvre légèrement sous le plaisir que cette simple pénétration me produisit.
J'aurais voulu être plus doux, mais...ce fut totalement impossible pour moi. Pas dans un tel état d'envie, pas avec le corps brûlant, pas devant ce regard embrassé. Je l'embrasse de nouveau et commence des vas-et-viens pas trop lents mais pas d'une grande rapidités pour autant, non, un juste milieu. Néanmoins, ils n'avaient rien de doux. J'entrais en elle le plus profondément possible, poussant de léger gémissements de plaisir. Ma main libre se posa sur sa poitrine et je quitte ses lèvres pour glisser jusqu'à celle-ci, laissant ma langue parcourir un de ses seins, y mordillant le bout durant quelques instants. Le plaisir que je ressentais là, de suite, n'avait pas de nom. C'était comme si mon corps trouvait celui qui lui avait toujours été destiné. Je ne formais plus qu'un avec elle, une seule et même personne, deux âmes totalement opposées mais unies. Nous n'étions plus ennemis pour l'instant, non, nous étions amants, seulement amants. Je remonte mon visage et viens de nouveau mordre son épaule, y laissant une légère marque. Puis, dans un esprit de possessivité, je plaque mes lèvres sur son coup et force pour l'empêcher de se débattre, parce que ce que j'allais faire n'allait peut-être pas lui plaisir...Tout en accélérant mes coups de bassins je commence à lui faire un beau suçon dans le cou. Si elle proteste et bien je ne l'entends pas, soupirant devant le plaisir que je ressens, les muscles tendus, le plaisir montant en flèche. Je finis avec son cou, un sourire malsain sur les lèvres. Il est grand, il est beau et surtout voyant ! Je l'embrasse. Si elle voulait dire quelque chose elle n'en eu pas le temps. Mes mains viennent chercher les siennes pour entourer nos doigts, les enlaçant. Mes coups de reins ralentirent légèrement. Je ne voulais pas craquer, pas maintenant, même si bon dieu c'était difficile.
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