collision coalition (freya)

collision coalition
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Trois jours qu'il n'a pas vu sa sœur. Trois jours qu'elle erre dans la ville sans but précis. Nathanaël ne supporte pas cette idée, il veut lui faire changer d'avis. Il voudrait qu'elle le suive au Quantum, qu'elle y passe quelques nuits à la rigueur. Mais non, elle ne veut pas. Elle refuse catégoriquement de se mêler aux autres. Et Nathanaël ne comprend pas, cela a le don de le mettre en rogne. Elle lui a donné rendez-vous dans la matinée avec un vulgaire bout de papier lancé dans ses affaires. Il ne sait d'ailleurs toujours pas comment fonctionnent toutes ses magouilles, mais il n'a pas vraiment envie de savoir après tout. Alors quand il l'a voit, il lui dit de ne pas traîner vers l'est de la ville. Il a entendu des collègues discuter sur leurs enquêtes, rien qui vaille pour une louve de vingt années. Sauf qu'il a tendance à l'oublier ça, Nathanaël, qu'elle sait se défendre. Il souffle. Elle se lève du banc, l'embrasse et s'en va vagabonder là où le vent la mène. Alors Nathanaël décide de rentrer au Golden Wolf. Peut-être y a-t-il des affaires pour lui occuper l'esprit. Ces derniers-jours ces pensées ne cessent de voguer vers sa jeune sœur en l’occurrence, mais également vers cette Chasseuse d'Ombre. Nathanaël souhaiterait avoir plus que l'apercevoir au coin d'une ruelle. Il aimerait qu'elle se laisse aller, qu'elle cesse de résister. Et il espère qu'avec le tuyau qu'il lui a soigneusement refilé lors de leur dernière entrevu, les choses pourraient avancer. Ils avaient convenus d'un dîner et depuis il n'a plus de nouvelle. La brune se laisse certainement désirer, puisque Nathanaël n'est sûrement pas le seul à savoir jouer.
Lorsqu'il pénètre dans l'immeuble, son esprit semble ailleurs. Sans doute bloqué lors de cette soirée où ils se sont pour la première fois rencontrés. Il se surprend lui-même, Nathanaël. Cet aura lui manque, cette attirance contre laquelle il ne peut pas luter. Il salut quelques têtes, esquisse quelques sourires. Nathanaël ne s'était jamais autant sentis en famille que depuis qu'il a mis les pieds ici. Il est redevable a chacun des membres de cette meute il le sait, peut importe sa place sur la pyramide.
Et c'est alors que ses doigts pianotent quelques instants sur son téléphone à le recherche du numéro de sa douce, qu'il entend son prénom au fond des escaliers. Il se retourne, croise le regard désapprobateur de son alpha qui lui désigne le rez de chaussée. Intrigué, il dévale les escaliers avant de se retrouver nez à nez avec l'objet de ses désirs. Un sourire charmeur se dessine alors sur son visage. Freya... quelle belle surprise, je ne m'attendais pas à te voir ici., il dit en s'approchant doucement de la jeune femme. Et c'est qu'alors qu'il aperçoit son air grave, et ses prunelles prêtent à le transpercer. Puis sans crier gare, elle s'emporte. S'exclame et assène ses reproches. Pourtant Nathanaël ne comprend pas, il fronce les sourcils et tente de déchiffrer son comportement agressif. Hey calme toi ! J'y comprends rien. Et si tu m'expliquais ce qu'il se passe plutôt que de hurler comme une hystérique ?, il lance dubitatif sans douter une seule seconde de ce qui gronde en elle.

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Anéanti, dévasté, trahis. Ce n’était pas la première fois qu’elle l’était. Mais voilà, que pour la deuxième fois de sa vie, elle en souffrait réellement. Elle aurait  dû écouter cette petite voix qui lui répéter à longueur de journée «  ne lui fait pas confiance, c’est une créature obscure » depuis sa rencontre avec Nathanaël, mais elle avait était aveugle. Préférant suivre son coeur, son instinct qui lui disait que peut-être il était différent des autres créatures contre lesquelles elle se battait depuis de nombreux mois maintenant. Oh, elle avait bien tentait de l’oublier, mais son visage, ses yeux, son corps tout entier lui manqué - du moins, le peux dont elle avait vue. L’oublier, bien plus facile à dire qu’à faire n’est-ce pas ? Ne dit-on pas: le coeur à ses raisons que la raison ignore ». ? Maudit soit l’amour et tout ces idioties qui vont avec, elle en avait marre, marre de se faire prendre pour une idiote par les hommes, marre de devoir mentir.

Elle inspire, expire. Rencontre son reflet dans le miroir en face d’elle. Sa peau est anormalement laiteuse. Ses pupilles dilatées, elle est fatiguée. Comment avait-elle pu lui faire confiance ? Deux jours où Elle était - par ordre de son frère- cloué au lit, afin que son corps finisse par évacuer les dernières toxines du venin. Deux jours les plus longs de toute son existence, elle qui était habitué à être constamment au coeur de l’action, la mettre sur la touche avaient eu don de l’énervé encore un peu plus. Désormais rétablie, elle ne souhaitait qu’une chose, le confrontée et lui dire combien elle le détestait pour avoir mis la vie de sa cousine et la sienne en danger. Que tout était fini, qu’il pouvait désormais faire une croix sur elle. À cette pensée, presque instantanément son coeur se serre. Pourquoi fallait-il que tout soit devenu aussi compliqué en l’espace de quelques minutes ?Oui, il avait fallu seulement quelques minutes pour qu’il ouvre sa bouche et qu’elle soit suspendue à ses lèvres, le croyant sur parole.  « des conneries » Souffla t-elle alors qu’elle tourna les talons, ses cheveux virevoltant derrière elle. Ila été l’heure. L’heure de la confrontation entre lui et elle. Une chose est sûre, il allait probablement s’en mordre les doigts.

Le trajet fut de courte durée, elle était venue avec une de ces bécanes trafiquées des vampires que son équipe avait subtilisées quelques mois auparavant. Descendant de celle-ci, enlevant son casque, son visage ne laisser transparaitre aucune émotion, alors qu’elle contempla durant quelques secondes le bar. Freya déposa son casque sur la moto, s’empara de ses effets personnels, elle commença à m'avancer d’un pas décidé. Le moment tant attendu était enfin arrivée, près d’une semaine s’était écoulé et elle avait refusé de nombreux appels de Nathanaël. Peut-être souhaitait-il s’assurer qu’elle était bien morte ?  « Salopard » laissa-t-elle échappé alors que d’un mouvement ferme la jeune femme pénétra dans le repaire, le visage toujours impassible, étonnamment froid. Elle croisa le regard de plusieurs d’entre eux, ignorant les regards réprobateurs envers la brune, elle continua de s’avancer lorsque sa voix retentit.


Freya... quelle belle surprise, je ne m'attendais pas à te voir ici. Se raidissant presque aussitôt, ses yeux couleur noisette le transpercèrent alors que son corps tout entier ne souhaitait qu’une chose, fondre sur lui et lui arracher la tête. Un faut sourire sur le visage et elle se mit à lui répondre « Prends-moi pour une conne vas-y continue ! Tu ne fait qu’aggraver ton cas. EXPLIQUE MOI comment ça se fait qu'ils étaient là, à nous attendre sagement HEIN ? Tu n'es qu'un SALOPARD ! » Lui cria-t-elle alors que son coeur se mit soudain à s’emballait.Hey calme toi ! Je n'en comprends rien. Et si tu m'expliquais ce qui se passe plutôt que de hurler comme une hystérique ? Adieu son calme olympien, sa retenue, au diable le traité. Elle fonça sur lui tel un rapace, et le plaqua violemment contre le mur. Son coude sur la gorge de l’homme. « C’était quoi ton plan au juste hein ?  Liquider deux lightwoods en même temps ? Faire une pierre de coup ? (…) et bien comme tu peux le voir, je suis bien vivante. En revanche toi, tu ne les plus pour longtemps ! » Menaçait-elle alors que doucement les congénères de Nathanël se mirent à gronder derrière elle, ils s’étaient levé prêts à les séparer… Mais rien ne pouvait la détourner de son objectif. Lui faire regretter son action contre elle.

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La voir en chair et en os, une semaine après leur dernier rendez-vous, provoque en lui quelque chose qu'il ne saurait expliquer. Et il ne ment pas, il est véritablement surpris. Surpris de la voir débarquer ici après une semaine sans nouvelle. Elle dégage toujours autant cette fierté, cette assurance sous ses habits de cuir. Et pourtant ce qu'il prend aveuglement pour de l'arrogance n'est enfait que du dégoût, le sentiment amère de la trahison. Pourtant il a l'habitude Nathanaël de déchiffrer les expressions, d'analyser chaque geste le plus anodin. Mais lorsqu'il s'agit de Freya, il n'y arrive tout simplement pas. Chaque partie de son visage et de son corps se confondent à ses yeux au point de l'étourdir. Alors non, Nathanaël ne s'attend pas à la voir ici, encore moins dans un état pareil. La prendre pour une conne ? Il a l'impression qu'un meurtre a été commis et qu'il en est d'ailleurs le coupable. Elle l'insulte de tout les noms, ne lui en laisse pas placer une. Les quelques têtes présentes au bar se tournent vers eux, curieuses et inquiètes. Nathanaël n'aime pas se donner en spectacle, encore moins devant ceux qui le charrieront à coup sûr le soir même. Alors il lui demande des explications, l'objet de tout ce cinéma. Qui attendait qui, et où, quand, comment ? Il n'a pas le temps de terminer sa phrase que Freya fonce sur lui telle une furie, sans doute prêt à le démembrer. Nathanaël n'est plus dans les escaliers mais bel et bien coincé contre un mur et le corps de la Chasseuse d'Ombre. Cela aurait pu être une scène des plus romantiques s'il n'avait pas son coude sous sa gorge, signe de combat. C’était quoi ton plan au juste hein ? Liquider deux Lightwoods en même temps ? Faire une pierre de coup ? (…) et bien comme tu peux le voir, je suis bien vivante. En revanche toi, tu ne les plus pour longtemps !, elle ajoute en resserrant un peu plus son emprise. Et il n'en faut pas plus pour que les autres se lèvent d'un bond près à bondir sur l'intruse afin d'apporter leur aide à Nathanaël. La situation empire de seconde en seconde, sans que Nathanaël ne sache toutefois quoi faire. Il ne comprend rien aux mots de Freya, et encore moins au prétendu plan dont elle parle. Il n'a pas le temps d'y réfléchir de toute manière. Freya ! Attends, attends. Stop, arrête. Tu vas…, il tente de répondre en baladant ses yeux sur chaque personne debout dans la pièce. Les gars, c'est bon, je gère., il lance en levant en l'air une de ses mains qu'il parvient à dégager. Non, Nathanaël ne maîtrise rien, encore moins l'incompréhension et l'urgence qui lui fait face. Putain, Freya. Ne fais pas quelque chose d'aussi stupide. Encore moins ici merde. Écoute, et si on sortait hein ? T'auras tout le loisir de me torturer dehors si tu le souhaites, sans aucun de mes amis pour t'en empêcher., il dit le plus calmement du monde. Il tente de raisonner la brune en choisissant chacun de ses mots le plus soigneusement possible. Pourtant il sait Nathanaël que ça ne sert à rien, il le voit à ses yeux remplis de rage qui se noircit au fur et à mesure des syllabes. Intérieurement, il essaie de trouver une solution. Il ne peut pas se défendre, au risque de la blesser. Désolé., il prononce en croisant son regard noisette. Puisqu'avant qu'elle ne fasse de mouvement brusque pouvant alerter les autres, il défait son emprise et la repousse vers une des tables en bois du bar. Et pendant qu'elle tente de se relever, il s'avance et la soulève façon sac de pomme-de-terre sur son épaule. La jeune femme n'est pas bien lourde, elle a sans-doute le poids d'une plume pour Nathanaël. Avant de franchir le seuil de la porte, il jette un coup d’œil entendu aux membres de sa meute. Une bagarre entre sa meute et la Chasseuse d'Ombre au Golden Wolf, c'est bien la dernière chose dont ils ont besoin. Puis ignorant les protestations de Freya, et ses poings qui frappent contre son dos, il la dépose finalement sur le bitume dans une ruelle un peu plus isolée. T'es devenue folle ou quoi ? Ou suicidaire plutôt ?