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 caleb&emma ◊ simplicity is the key word

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Anonymous
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Sujet: caleb&emma ◊ simplicity is the key word   Lun 18 Avr - 18:20

simplicity is the key word
Caleb Lightwood & Emma De Lornet
Une journée de pause. Une journée sans avoir à me pencher sur mes cours. Une journée sans avoir à penser aux examens qui arrivent beaucoup trop vite à mon goût. Aujourd’hui c’est détente et uniquement ça. Pas besoin d’éviter ma mère toute la journée, j’ai décidé de ne pas arpenter les couloirs de l’Institut à moins d’y être vraiment obligée. Les rues de Chicago sont les seules que je veux voir et que je sois seule ne me pose aucun problème. De toute manière j’ai besoin de temps avec moi-même pour remettre mes idées en place, pour savoir où j’en suis. Je ne suis pas certaine qu’un simple  jour me suffira pour y voir clair mais au moins j’aurais le mérite d’avoir essayé. La seule entorse à cette journée de solitude arrivera dans l’après-midi lorsque je rejoindrai Caleb. Mon choix de devenir neutre n’a pas plu à tout le monde. Pour une grande partie des chasseurs d’ombres au sein de la rébellion, en portant le nom De Lornet je me dois d’être avec eux qu’importe ce qui se passe. Tout serait bien plus simple s’il était facile de penser ainsi. Seulement ce n’est pas le cas. J’ai du mal à me retrouver dans ce monde, du mal à distinguer le bien du mal même si j’ai bien conscience que les miens ne sont pas mauvais.

Pourtant, il y a une part d’ombre en chacun de nous. Bien que nés pour défendre notre monde et les terrestres, ça n’a pas empêché certains chasseurs d’ombres de trahir les leurs … de continuer de le faire encore aujourd’hui. Il n’y a qu’à voir ma sœur. Détruite par la perte de son fiancé, elle a changé de camp, une trahison qui me pèse encore. J’imagine que pour ma famille c’est encore pire. Ma mère est à la tête de la rébellion, que l’une de ses filles soit passée dans le camp adverse est un coup dure qu’elle a dû mal à surpasser, raison pour laquelle elle met autant de pression sur les épaules d’Enola et surtout sur les miennes. C’est de tout ça dont j’ai besoin de m’éloigner et je le fais en passant ma journée à faire les magasins comme n’importe quelle fille terrestre de mon âge. J’accueille d’ailleurs le fait de devoir bientôt rejoindre Caleb avec joie. Mes pieds me font tellement mal que j’envisage presque de finir par rejoindre ma voiture pieds nus et, s’il le faut, j’userais d’une de mes runes pour disparaitre à la vue des terrestres. Mais j’évite, trop craintive à l’idée de l’état dans lequel pourrait finir mes pieds. Néanmoins, une fois ma voiture atteinte, je range tout ce que j’ai acheté dans mon coffre et j’en profite pour échanger mes talons contres des ballerines, tant pis si j’aurais largement deux têtes de moins que Caleb.

L’idée de voir mon meilleur ami me rend tellement joyeuse que je pourrais le rejoindre en sautillant comme une gamine. J’ai besoin de la simplicité de notre amitié, besoin de sa présence et de son soutien pour ne pas totalement sombrer - ce que je suis que trop en train de faire. Je gagne le petit café dans lequel nous avons l’habitude d’aller depuis des années et l’apercevoir ne m’est pas bien difficile. Caleb est gigantesque, dépassant ainsi tout le monde d’une bonne tête. Pourtant, ce n’est pas ce qui m’empêche de lui sauter dessus à chaque fois que le vois. « Caleb !! » Je hurle en courant dans sa direction avant de lui sauter dessus en le serrant dans mes bras. J’ai probablement l’air d’un koala à me tenir de la sorte à lui mais bien qu’il soit moins expressif que moi, il a l’habitude. « Tu sais que tu as le droit de me serrer aussi dans tes bras, j’aurais l’air moins ridicule. » Je lui affirme avant de finalement laisser mes pieds toucher à nouveau le sol. Mais je sais que les démonstrations d’affection ce n’est pas vraiment son truc, je suis habituée ce qui ne m’empêche pas de le taquiner à chaque fois. « Tu dois vraiment arrêter de partir en vadrouille, j’ai l’impression de ne pas t’avoir depuis une éternité. » Bon il faut avouer que le fait que j’évite l’institut lorsque je ne suis pas obligée d’y être joue pour beaucoup là-dedans, sans compter le fait que ma très chère mère veut de moins en moins que je parte au combat - neutre ou non.
Anonymous
InvitéInvité
Sujet: Re: caleb&emma ◊ simplicity is the key word   Mar 19 Avr - 12:21

J’appose un point final à mon rapport, avant de pousser un soupir de soulagement et de me relaxer dans ma chaise de bureau. Je m’étire, un sourire fleurissant sur mes lèvres, comme je sens mes muscles se détendre. S’il y a bien quelque chose que je déteste, c’est rédiger les rapports post-mission. Malheureusement, c’est un mal nécessaire : je suis chef d’équipe avec ma sœur jumelle, et bizarrement, elle a un talent assez impressionnant pour disparaitre à la seconde où il n’y a plus d’action. Je ne peux m’empêcher de sourire à cette pensée. Ma sœur et parabataï est tellement différente de moi que parfois, c’est à se demander si nous sommes vraiment de la même famille. Mais on ne peut s’y tromper : nous sommes tous deux des Lightwood, ne serait-ce que parce que nous sommes les portraits crachés de nos ancêtres, Isabelle et Alexander – ce que mes parents se sont bien gardés de nous dire, et que nous avons découvert par nous même quand nous avions dix-sept ans, une découverte à laquelle, encore aujourd’hui, je pense constamment. J’aurai aimé que mes parents soient honnêtes avec nous, qu’ils nous en parlent, qu’ils nous montrent que les Lightwood sont plus que leurs erreurs. Parce que je sais qu’ils ne sont pas que ce qu’il est resté d’eux – une famille d’imprudents, aux actions dictées par leurs émotions, ce qui a causé leur perte. Et j’aurais aimé que nos parents nous apprennent à les percevoir autrement. Mais, comme le reste d’entre nous, au fond, ils sont prisonniers de ce poids du passé, incapables d’avancer ; comme figés dans le temps. Incapables de passer outre les erreurs de nos ancêtres, d’aller de l’avant. Je ne veux pas être comme ça. J’ai conscience que les Lightwood ont fait des erreurs, mais je refuse de laisser ça me freiner. Je refuse de suivre leurs pas, bien sûr. Seulement, je ne suis pas comme eux. J’ai le parfait contrôle de mes émotions. Je ne les laisserai jamais guider mes actes, ça j’en suis certain. J’aime ma famille, mes amis, je veux les protéger, bien sûr. La famille est ce qui compte le plus pour moi, et je serais prêt à mourir pour eux. Cela ne veut pas dire que j’agirais de manière irréfléchie pour autant. Non, je ne ferais pas cette erreur. Néanmoins, je ne veux pas non plus avoir honte de ce qui leur est arrivé. Je refuse d’avoir honte de mes origines, de mon passé. J’ai juste le sentiment que c’est loin d’être le cas pour d’autres membres de ma famille, à commencer par mes parents.

M’étirant une dernière fois, je me lève de ma chaise et me dirige vers mon placard, avant de l’ouvrir et en sortir une de mes innombrables vestes en cuir. Aujourd’hui, je passe la soirée avec ma meilleure amie, Emma de Lornet, et j’ai hâte. Ca fait des semaines que je ne l’ai pas vue, et je m’inquiète pour elle. C’est devenu plus difficile depuis qu’elle a quitté l’institut, sans compter que sa famille n’a pas très bien pris sa décision de rester neutre et de se concentrer sur ses études. De fait, j’ai l’impression d’être plus ou moins son seul soutien à l’institut en ce moment, ce qui me brise le cœur. Je soupire en quittant ma chambre, alors que les événements qui ont conduit à son départ me reviennent en mémoire. J’ai vu l’impact que ça a eu sur elle et sa famille, mais aussi sur sa parabataï, Annabelle. J’aimerai pouvoir aider, et  améliorer la situation. Mais pour le moment, tout ce que je peux faire, c’est la soutenir face à l’adversité. C’est la décision que j’ai prise, me dis-je alors que je quitte la bouche de métro et traverse la rue avant de pénétrer dans le café dans lequel nous allons tout le temps depuis que nous sommes adolescents. Elle n’est pas arrivée, et je m’assoie donc à notre table préférée – dans le fond de la salle, à l’angle du mur, juste à côté de la grande baie vitrée, mais suffisamment loin pour qu’on ne puisse pas nous apercevoir facilement de l’extérieur – en l’attendant. Je suis en train de regarder le ciel gris de Chicago, perdu dans mes pensées, quand j’entends quelqu’un crier mon nom. Un grand sourire s’étire sur mes lèvres alors que je reconnais sa voix, et je me lève sans attendre. Je suis à peine debout qu’un corps chaud se retrouve projeté contre moi, et m’enlace si fort que j’en ai presque le souffle coupé. J’écarquille les yeux et demeure immobile, les bras ballants, alors que ma meilleure amie se coule autour de moi tel un koala particulièrement affectif. Je reste interdit et cligne des yeux comme un parfait idiot alors qu’elle me lâche et me fait remarquer sarcastiquement qu’un câlin ne me tuerait pas. Je souris et me gratte la tempe, embarrassé. « Hum… c’est vrai. Désolé, tu m’as pris au dépourvu » je lui réponds alors que nous nous asseyons. En réalité, c’est presque un demi-mensonge. Certes, son exubérance m’a surprise, mais c’est loin d’être la première fois qu’elle me fait un câlin et que je me trouve incapable de lui répondre. J’ai un peu de mal avec les démonstrations d’affection publique, pour tout dire, ce qui est tout sauf le cas de ma meilleure amie, qui elle, n’hésite pas à afficher clairement qu’elle tient aux gens qu’elle aime. « Ce n’est pas qu’une impression, ma belle » je lui dis dans un soupire, avant de plonger mon regard dans le sien. « Ça fait vraiment trop longtemps que l’on ne s'est pas vus, entre tes études et mes responsabilités au sein de l’institut. » Je pose mon menton sur mes mains croisées, me penchant vers elle, dans un geste qui se veut intime – une marque de proximité que je n’affiche qu’avec peu de gens, à savoir ma sœur et elle. « Comment vas-tu ? » je lui demande, extrêmement sérieux. Je le suis toujours, je le sais, on (Freya) me le reproche bien souvent. Mais j’ai besoin de savoir comment elle va vraiment. Je ne pourrai être un soutien pour elle sans cela.
Anonymous
InvitéInvité
Sujet: Re: caleb&emma ◊ simplicity is the key word   Sam 23 Avr - 15:46

simplicity is the key word
Caleb Lightwood & Emma De Lornet
Si j’ignore ce que j’attends de ma vie ou ce dont sera fait demain, je sais néanmoins que j’ai toujours autant besoin de mes proches. Sans eux, je peux être sûre de perdre pieds. C’est déjà un peu le cas depuis quelques mois. Je ne peux pas le nier, j’ai perdu mes repères depuis que je mène une vie « calme » totalement mêlée aux terrestres. Je ne passe plus mon temps à m’entraîner ou à filer en douce avec Annabelle pour aller chasser. Avant, c’était de ça dont était faite ma vie. Je suis née pour chasser les démons et que les Accords ne soient plus et que notre monde soit différent n’y change rien. Je suis une néphilim et je le resterai qu’importe mes choix. Disons simplement que je mets tout ça en pause parce que j’en ai besoin, parce que je ne sais pas ce qui est bien et ce qui est mal désormais. J’ai toujours eu cette conviction que les néphilims faisaient le bien, mais la mort d’Ethanaël, tué par erreur par l’un des nôtres me fait douter. Pour autant, je ne passerais jamais dans le camp adverse, c’est simplement que j’ai besoin de temps pour réfléchir et pour faire passer la douleur de la perte de ma soeur. Seulement cette neutralité ne doit pas m’éloigner des personnes que j’aime et je suis plus que reconnaissante du fait que tout le monde ne m’ait pas tourné le dos, à commencer par mon meilleur ami. J’ai grandi avec Caleb et il a été tout naturel que nous devenions proches avec les années. Je sais que je peux avoir confiance en lui, qu’il sera toujours là pour moi même s’il est bien moins expressif que je peux l’être. Le voir me fera le plus grand bien et le simple fait de l’apercevoir me permet d’oublier toutes les pensées sombres qui se bousculaient jusqu’alors dans ma tête. Bien sûr, je ne m’attendais pas à ce qu’il me rende ce câlin quelque peu exagéré, mais j’aime le taquiner sur le fait qu’il ne risque rien à me serrer dans ses bras. Son excuse est que je l’ai pris au dépourvu. J’arque un sourcil. Je ne suis pas franchement convaincue mais je ferais avec. Tandis que je m’installe en face de lui, Caleb affirme que le fais de ne pas l’avoir vu depuis un moment n’est pas qu’une impression mais une réalité. Mes études, ses responsabilités … incompatibles. Quant à sa dernière question, elle me met presque mal à l’aise. Je sais qu’il ne la pose pas de manière désinvolte, il tient vraiment à savoir si je vais bien ou pas et j’en ai pas la moindre idée. Enfin si, autant éviter de me mentir et de lui mentir. « Mal. » J’avoue donc dans un soupire avant de m’enfoncer sur mon siège. « Dès que je suis à l’institut et que je croise mon adorable mère c’est la guerre. Ca me fatigue, je veux juste qu’elle me laisse du temps. Je ne suis pas comme elle, je ne peux pas passer à autre chose, j’ai encore du mal à m’adapter. » J’ai passé ma vie à suivre Elsa, à faire de ma soeur aînée mon modèle et aujourd’hui c’est une obscur, digérer la trahison je ne peux pas le faire en claquant simplement des doigts. « Et puis … Zack me manque, mais c’est moi qui ai rompu et je ne peux pas passer pour une girouette. » Parce qu’une fois encore, c’est l’image de ma famille qui est en jeu. Déjà entachée par la trahison de ma soeur, je ne peux pas me permettre de passer pour une personne faible puisque, pour beaucoup de néphilim, l’amour rend faible. « Du coup je me noie dans mes cours et je souris pour prétendre que tout va bien. » Je suis très douée à ce jeu-là mais il me fatigue un peu plus chaque jour.
Anonymous
InvitéInvité
Sujet: Re: caleb&emma ◊ simplicity is the key word   Ven 29 Avr - 16:08

J'aime l'ordre. J'aime les règles, et j'aime les respecter. Elles sont pour moi un repère essentiel, quelque chose dont je ne peux me passer. Elles font sens, elles sont logiques. Les suivre ne relève pas uniquement de la nécessité, mais du bon sens. Elles sont là pour une raison, et nous avons besoin d'elles pour nous organiser, pour nous fixer un but. Sans règles, il ne peut y avoir d'ordre, et sans ordre, il ne peut y avoir de Rébellion. C'est tout simple, ça relève de la pure logique. Si nous voulons gagner contre le Nouvel "Ordre", justement, nous nous devons d'être organisés, d'agir comme un seul être, en cohésion. Sinon, comment peut-on seulement espérer avoir une chance face à ces ennemis redoutables, qui nous exterminent à petit feu depuis plusieurs dizaines d'années ? Non, vraiment, l'ordre et la loi m'apparaissent comme une nécessité, et ce, malgré la tendance de mon équipe à ne pas respecter les règles. Certes, nos missions ont tendance à légèrement (énormément) dégénérer, et ce, assez souvent (tout le temps), mais cela ne m'empêche pas de vouloir respecter les règles, suivre un plan - c'est juste que c'est impossible avec cette fiche équipe. Néanmoins, je comprends qu'on puisse vouloir prendre du recul par rapport à tout cela, par rapport à la "nécessité" de la Rébellion, au "devoir" des néphilims. Qui suis-je pour juger, en effet ? Notre cause est juste, je le sais, je refuse d'en douter, mais il n'est pas en mon pouvoir de décider si elle doit être l'unique but vers lequel doit tendre toutes nos vies. C'est en partie pour ça que je n'ai pas tourné le dos à Emma. Je comprends ses doutes, je comprends son besoin de s'arrêter un instant et de réfléchir, de remettre les choses en perspectives. Je refuse peut-être de me laisser aller à de telles pensées (par peur de ce sur quoi elles pourraient déboucher ? Je ne le sais), mais cela ne veut pas dire que je ne peux pas les comprendre. Je n'aurais pas pu couper les ponts avec elle, de toute façon. Emma est ma meilleure amie. Comment aurais-je pu ? Je n'arrive déjà pas à rester vraiment en colère contre Freya à cause de cette fichu histoire de loup-garous. Retrouver Ellie, malgré sa transformation, est l'une de mes priorités. Non, Emma fait partie de ma famille, et la famille, chez les Lightwood, c'est sacré. On se soutient, on ne se trahit pas, et, autant qu'on le peut, on ne se juge pas. De fait je n'ai pas jugé Emma. J'ai tenté de la comprendre, sans complètement approuver sa décision peut-être. Parce qu'elle est trop importante pour que je l'abandonne de la sorte et me retourne contre elle. Parce qu'elle ne mérite pas ça. Et parce que ce dont elle a besoin, maintenant, c'est de repères. D'un ami, d'un visage familier.

J'aimerai lui dire ça. J'aimerai la prendre dans mes bras, la serrer fort, et lui dire que tout ira bien. Mais je ne suis pas très bon avec les émotions, ou les mots. Je ne sais pas dire les choses quand ça relève du terrain des émotions et des sentiments. Emma le sait bien, elle le comprend, mais ça n'empêche pas que je suis en colère de ne pas arriver suffisamment à m'exprimer. En missions, à l'institut, dans un bar face à un parfait inconnu, je suis sûr de moi, les mots me viennent naturellement, clairs, fermes. Mais avec les gens que j'aime ? Je trébuche sur chaque syllabe, j'hésite, je m'arrête. Je panique, je me reprends, j'ai du mal. Et là je ne veux pas en avoir. Parce qu'Emma a vraiment besoin de moi. Elle n'est pas bien, je peux le voir, qu'elle tente de le cacher ne change rien. De fait, comme je m'y attendais, elle m'avoue qu'elle va mal, et que sa mère est au cœur du problème. Je suis tellement inquiet que c'est à peine si je grimace quand elle mentionne Zack Herondale, son ex-petit-ami - avec qui, pour des raisons presque obscures à présent, je ne me suis jamais entendu. Notre antipathie réciproque n'est pas ce qui importe ici, alors je ne l’interromps pas, j'attends qu'elle finisse. Puis je prends une grande inspiration, et, me surprenant moi-même, je prends ses deux mains dans les miennes. Je les serre dans un geste qui se veut réconfortant, et plonge mon regard dans le sien. « Tu n'as pas... Tu n'as pas à prétendre avec moi, Emma » j'affirme maladroitement, mais avec conviction. Je marque une courte pause, et me mord la lèvre, lâchant ses mains. « Ta mère... Tu sais comment elle est, bien mieux que moi d'ailleurs. Elle a ses idéaux, et elle a du mal à comprendre qu'on ne puisse pas penser exactement comme elle. Mais elle t'aime, quoi qu'il arrive. Ça ne changera jamais. Je pense qu'elle a besoin d'un peu de temps aussi... Qu'elle finira par comprendre. Quant à Zack... » Je ne peux cacher ma légère grimace cette fois. « Tu sais ce que je pense de l'amour et de tout ça, alors je ne dirai rien. » Je me mord l'ongle, dans un signe d'anxiété. « Je ne veux juste pas que tu souffres, Em' » j'ajoute finalement, l'inquiétude palpable dans mon ton de voix.
Anonymous
InvitéInvité
Sujet: Re: caleb&emma ◊ simplicity is the key word   Mar 3 Mai - 16:06

simplicity is the key word
Caleb Lightwood & Emma De Lornet
Lightwood et De Lornet. Les dernières générations de ces deux familles sont liées plus que nous pourrions le penser. Ce n’est pas uniquement le fait de tous vivre à l’Institut et, de ce fait, de tous se connaître depuis notre plus tendre enfance, c’est encore plus profond que ça. Je n’en porte pas le nom, je n’ai pas réellement ce sang qui coule dans mes veines, mais je sais que Magnus aurait aimé que ça soit le cas. Pour lui sa descendance appartient à la famille Lightwood, mais il n’avait pas voulu mettre un enfant en danger en lui donnant le nom de son grand amour qui lui avait été arraché. De ce fait ma mère portait le nom Bane et non pas Lightwood bien que son grand-père eut porté le prénom Alexander en mémoire de ce néphilim que le grand sorcier avait tant aimé. Pour cette raison, ma famille est extrêmement liée aux Lightwood qui eux-même descendent d’Isabelle. Nous avons cette connexion chère à mes yeux, un lien fort que je chéris depuis toujours et qui m’a toujours amené à considérer chacun des Lightwood comme des membres de ma propre famille malgré la différence du sang et du nom. Peut-être est-ce la raison pour laquelle j’ai toujours été proche de Caleb ? Je ne saurais trop dire. Toujours est-il que je ne le considère pas uniquement comme mon meilleur ami, mais bien comme mon confident, mon frère de coeur. Sa difficulté à s’exprimer ne m’est pas étrangère et je ne l’ai jamais jugé sur ce point. Je ne le ferais jamais. Il est comme ça et je l’aime tout autant. De toute manière, je connais assez bien le brun pour savoir ce qu’il pense, ce qu’il ressent au fond de lui sans pour autant être capable de l’exprimer comme il le voudrait. Pour preuve, je sais qu’il s’inquiète pour moi, que malgré le fait qu’il respecte mon choix de m’éloigner de cette guerre qui sévit dans notre monde il s’inquiète parce que je deviens une cible facile. Je passe une grande partie de mon temps dans les rues de Chicago à vivre telle une terrestre ce qui permet aux Obscurs et aux créatures obscures dans leur camp de me tomber dessus à leur guise.

Souvent équipée uniquement de ma stèle et de ma dague, je fais rarement le poids face à eux et si je m’en suis sortie jusqu’à présent c’est uniquement par chance. Pourtant, je continue ma petite vie et je sais que mes proches ont toutes les raisons du monde de s’inquiéter pour moi. Cependant, ce n’est pas ce qui fait que je ne suis pas au meilleur de ma forme. Trop de choses se bousculent dans mon esprit. Trop de choses me torturent sans que j’ose en parle à qui que ce soit ne voulant surtout pas rajouter un poids sur les épaules déjà bien chargées de mes proches. Sauf que je suis incapable de ne pas être franche envers Caleb. J’ai besoin d’extérioriser et je sais qu’avec lui je peux le faire sans crainte. Alors je parle, j’exprime ce que je ressens sans détourner mon regard de celui du Lightwood. « Tu n'as pas... Tu n'as pas à prétendre avec moi, Emma » Débute-t-il en toute sincérité. Je ne peux que lui adresser un sourire timide tandis qu’il se mord la lèvre et retire ses mains de sur les miennes. Je considère ses paroles avec intérêt, je l’écoute défendre ma mère, m’affirmer qu’elle m’aime et qu'il lui faut juste du temps. Je le sais, c’est peut-être le pire, mais je ne suis pas la patiente incarnée, plutôt l’inverse. En revanche, le voir grimacer dès qu’il est question de Zack et ronger son ongle lorsqu’il parle d’amour me fait légèrement rire. « Caleb, on dirait que tu es en train de parler de quelque chose de contagieux, ce n’est pas si dégoûtant que ça tu sais ! » Je le taquine. Un jour il changera d’avis, j’en suis persuadée. Un jour il comprendra comme son ancêtre l’a fait avant lui, cet ancêtre qui a su ensorcelé le mien. « Je le sais bien. » Je réplique alors que Caleb affirme qu’il ne veut pas me voir souffrir. C’est à mon tour de prendre sa main et de la serrer doucement dans la mienne. « Ca ira mieux … il faut juste que je parvienne à remettre de l’ordre dans ma vie mais c’est un peu trop chaotique dernièrement. » Il faut avouer que je n’ai absolument pas pris le temps de me poser cinq minutes pour réfléchir, je ne cesse de repousser ce moment. « Tu sais que je te souhaite de finir par ressentir ce que je ressens, tu verras que le monde est bien différent. » Et je ne doute pas que Caleb trouvera l’amour, que sa vision des choses changera qu’il y croit ou non pour le moment. Je relâche sa main et m’enfonce contre le dossier de ma chaise. « Parlons d’autres choses, dis-moi comment ça se passe pour ton équipe en ce moment ? Vous vous prenez pas trop de raclées ? » Je sais que les temps sont dures pour la Rébellion et même si je m’en suis éloignée j’ai toujours besoin de tout savoir, c’est plus fort que moi.
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Sujet: Re: caleb&emma ◊ simplicity is the key word   

 
caleb&emma ◊ simplicity is the key word
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