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 [Marick] Let me help you

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Battle cry
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C05300 - [Marick] Let me help you  Diustb537/77C05300 - [Marick] Let me help you  4qREeA0  (37/77)
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Marie G. Osborn
PRO MUNDI BENEFICIO
PRO MUNDI BENEFICIOMarie G. Osborn
C05300 - [Marick] Let me help you  Tumblr_md4z3wlaW31rynytv

MARIE GALITH OSBORN

• Stratège haut-placée oeuvrant pour le Nouvel Ordre.
• Hackeuse semi-professionnelle dans le monde terrestre.
• Réputée pour ses talents de repérage et de localisation mais aussi pour être la plus clémente de sa famille.
" Searching, following, killing. You can't find a psychopath without being a little insane yourself. "


" Ô toi qui n'es pas d'ici, méfies-toi des Osborns. Les enfants étaient destinés à un avenir glorieux et resplendissant. Pour une raison inconnue jusqu'alors, ils étaient venus au monde pour devenir des soldats, des stratèges ou encore des leaders. Ils étaient fait pour régner, contrôler, manipuler. Une minutie mortelle et une soif de sang sans limite, cette famille embellit les rangs d'Andrea Belson un peu plus chaque jour qui passe. "

C05300 - [Marick] Let me help you  Giphy10
Je suis à Chicago depuis le : 08/07/2016 et j'ai déjà payé : 167 factures et gagné : 872 gains. Il paraît que : Emily Browning est mon double. Schizo je joue aussi : moi-même, ça suffit amplement. On m'appelle : Maé et pour mon profil je remercie : Anaëlle (SIGNATURE) et Candy Apple (AVATAR)

Je suis : célibataire
Sujet: [Marick] Let me help you    Mar 10 Jan - 23:52

Let me help you
“Sometimes I believe that this less material life is our truer life, and that our vain presence on the terraqueous globe is itself the secondary or merely virtual phenomenon.”
C
a suffit pour aujourd’hui, la précieuse Marie Osborn ne se bat pas si mal que ça quand elle est un peu bousculée. » Cynique et sarcasme. Deux adjectifs qui qualifiaient si bien son entraineur. Pourquoi fallait-il que cet être abject soit en charge de son entrainement au juste ? Qu’avait-elle fait pour ne serait-ce que mériter sa cruauté ? Les fesses à terre, son bâton à quelques mètres loin derrière elle, Marie se releva difficilement en se frottant doucement le bas du dos. Se retenant un maximum pour ne pas rouspéter ou manifester ne serait-ce qu’un signe d’agacement, elle se contenta d’hocher la tête et partit vers sa chambre. Parfois, elle préférait les séances de torture de son frère mais c’était seulement quand cet homme réussissait à l’irriter profondément. Il y avait des jours avec et des jours sans visiblement. Ni un au revoir, ni un signe, pas même une insulte. Jamais elle n’allait adresser un quelconque signe distinctif pour cet homme qu’elle détestait du plus haut point. Certes c’était son nouveau mentor et elle lui devait le respect, mais jamais ô grand jamais elle n’allait se rabaisser à ses exigences ou encore à ses règles. Marie s’affirmait davantage et son caractère de surface s’étoffait. Elle était une Osborn après tout, du sang démoniaque coulait dans ses veines. Ne faisait-elle pas partie de la fameuse famille sanguinaire du Nouvel Ordre ? Elle devait susciter le respect voire la peur, un point c’est tout. Son mentor l’avait peut-être compris ce jour-là en fin de compte. Au cours de leur dernier combat, sa dernière réplique avait eu le don d’énerver la benjamine alors elle n’y était pas allée de main morte. Ainsi, après quelques enchainements dynamiques et précis, elle avait réussi à maîtriser la bête en le plaquant au sol, désarmé. Bien qu’elle en était fière, il ne fallait pas qu’elle relâcha sa garde pour autant. Elle savait pertinement que lors de leur prochaine rencontre il lui fera payer sa ‘victoire.’ D’une manière ou d’une autre.

U
ne fois dans sa chambre, la benjamine s’autorisa une vraie expiration. C’était comme si elle respirait correctement à nouveau. Cet entrainement l’avait épuisé et tout ce qu’elle voulait c’était de s’allonger le temps de recouvrer ses forces. Jetant un coup d’oeil à son ordinateur, la jeune femme ne releva rien de particulier et décida de prendre une bonne douche chaude pour se décrasser et se changer les idées. Sentant le liquide brûler sa peau fragile, un frisson s’empara de son corps tandis qu’elle s’habituait déjà à la température. Ses muscles se décrispèrent tranquillement alors qu’elle se relaxait également. Sortant quelques minutes après, elle se rhabilla rapidement dans ses vêtements habituels. Cependant, ses yeux se posèrent sur un ouvrage quelque peu ancien sur l’histoire de leur monde. C’est de cette manière qu’elle se souvenu qu’elle avait donné rendez-vous à Emerick ce soir même. Levant les yeux au ciel, Marie regarda l’heure qu’indiquait sa montre et écarquilla les yeux. Elle allait être en retard.

I
l était à présent 20h15. Sa veste en cuir sur le dos et son sac à dos sur son épaule droite, la jeune femme marchait à pas de course. Pénétrant dans le Calumet Park, Marie n’avait plus qu’à retrouver leur lieu de rendez-vous. Elle ne mit pas longtemps d’ailleurs. Forcément, détenant un très bon sens de l’orientation et de localisation, les choses étaient instantanément plus simples. Esquissant un sourire une fois le lieu sous les yeux, Marie s’en rapprocha et sortit sa stèle pour faire apparaître le petit cabanon au milieu de nulle part. Décidément, les runes de camouflage étaient les meilleures et peut-être ses favorites. Cependant, elle avait construit ça très rapidement et l’air glacial de Chicago se faufilait toujours jusqu’à elle une fois à l’intérieur. Ce n’était pas très grand. Il y avait un lit simple, une chaise ou deux, un bureau et une cage en argent. Oui, ce dernier élément était un must-have malheureusement. Un nouveau loup-garou était instable et Marie risquait gros par le simple fait de se rendre ici. A vrai dire, elle ne savait pas vraiment ce qui l’avait motivé à aider cet ancien Terrestre. Après tout, c’était juste un nouveau né, une nouvelle créature obscure lâchée dans son monde à elle. Transformé par hasard, faute d’avoir été là au mauvais endroit au mauvais moment. Cette injustice qui changera sa vie pour toujours. C’était peut-être ça qui avait attendri Marie. D’un point de vue stratégique, c’était dangereux de laisser un jeune loup-garou gérer sa bête, apprendre le nouveau monde dans lequel il vit, et vivre quelque chose d’à peu près normal au quotidien. Même si elle n’avait finalement jamais connu un tel changement, elle ne pouvait pas s’empêcher de se mettre à sa place et elle aurait désespérément aimé que quelqu’un vienne à son secours. De plus, étant donné son statut actuel, il n’appartenait à aucun rang. Il était neutre pour le moment alors Marie était à peu près sûre qu’il ne parlera pas de ce qu’elle fait à ses ennemis de toujours. Cela lui permettait d’avoir la conscience plus ou moins tranquille puisqu’elle se disait qu’en agissant de la sorte, elle évitait toute boucherie involontaire au sein de son camp. Ainsi, elle s’était approchée du loup et avait essayé de le mettre en confiance, le persuadant qu’elle n’allait pas lui faire de mal si de son côté il faisait de même. Elle lui enseignerait ce qu’elle sait de ce nouveau monde et il avait promis de ne rien dire sur son aide pour l’instant. Elle était sensée lui enseigner tout ce qu’elle savait sur le Nouvel Ordre ainsi que la Rébellion, sans oublier toutes les autres créatures obscures qu’il croisera peut-être dans son périple, mais aussi le peu de connaissance qu’elle avait concernant la race des lycanthropes. Et ces dites leçons allaient commencer ce soir. Elle lui avait donné rendez-vous dans la foret, loin de tous les regards pour qu’ils puissent être tranquilles. Pour qu’il se repère facilement, la jeune femme lui avait laissé quelques indices sur la route pour qu’il ne se perde pas en route.

M
arie ajouta des runes de camouflage de rang supérieur ainsi qu’une rune d’insonorisation et quelques protections supplémentaires aux alentours pour qu’en cas d’infiltration elle puisse avoir le temps de réagir. Elle préférait trop en mettre que l’inverse, surtout lorsqu’elle savait que ses actes méritaient de grandes sanctions aux yeux du Nouvel Ordre. Mettant un peu de lumière, la jeune femme sortit du cabanon et fit le tour de ce dernier pour en inspecter l’extérieur. Tout était parfait. Marquer ses runes favorites étaient un réel passe-temps et cela se refléta à travers son petit sourire au coin des lèvres.

© Mister Hyde


Post 1 - 1119 mots
@Emerick N. King

Battle cry
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Compétences:
Emerick N. King
COMINUS ET EMINUS
COMINUS ET EMINUSEmerick N. King
Je suis à Chicago depuis le : 17/10/2016 et j'ai déjà payé : 50 factures et gagné : 297 gains. Il paraît que : Dylan O'brien On m'appelle : Emerick et pour mon profil je remercie : whiteblood (moi).

Je suis : célibataire
Sujet: Re: [Marick] Let me help you    Jeu 12 Jan - 2:51

Let me help you
Marie G. Osborn & Emerick N. King
Jour de pleine lune ou bien soir de pleine lune, ils étaient presque aussi pire l’un que l’autre. Impossible, certains diront. Mais pourtant, le fait de se rappeler chacun de ses actes poussés par son nouvel instinct le rongeait de remord. Contrairement au soir, lorsqu’il se transformait, il n’en avait aucun souvenir. Un total black-out dans son cerveau. Un peu comme si la personne qu’il était avant refusait ce qui se passait. Oui, il s’était déjà réveillé les doigts trempés de sang. Oui, il s’était déjà réveillé nu sur un banc de parc. Emerick devait maintenant s’habituer à sa nouvelle condition puisqu’Avalon lui avait dit qu’aucun sortilège ou même poussières de fée ne venait à l’encontre de la malédiction du lycanthrope. Nathan lui manquait, mais il avait désormais choisi Emerick comme prénom d’usage pour dire au revoir à son ancienne vie. Nathan, ça lui rappelait son côté raisonnable, la bonté qu’il faisait toujours preuve, la vierge personne face à ce monde de créatures démoniaques… Nathan n’avait jamais complètement quitté ce corps. Il était toujours là à réprimander Emerick le monstre. Lorsqu’il s’agissait d’un soir de pleine lune, sans difficulté, Emerick éteignait cette petite voix qui lui chuchotait d’arrêter.

« Arrête de foutre le bordel ici,  tu m’énerves! Voudrais-tu rentrer chez toi, tu donnerais la paix aux autres », grognait Emerick au nouveau serveur. Il était tellement maladroit. Emerick aussi l’était, mais pour une fois qu’il pouvait s’amuser d’une personne comme lui. Une semaine de plus était probablement le maximum avant qu’il démissionne. Emerick ramassa l’alcool qui s’était renversé dans la salle d’employée roulant ses yeux vers l’arrière. Il lança le tissu dans un bac, baffa l’arrière de la tête du nouveau et retourna à l’avant, derrière le bar. Dans plus que trente minutes, Emerick avait promis de rejoindre Marie dans un parc. Elle allait l’aider afin de réduire les dommages qu’il pourrait faire. Ne voulant pas penser plus longtemps à tout ce qu’il pouvait faire sous son autre forme, il se dirigea avec les nachos en direction de la table 4. Ici, ce n’était pas qu’un simple bar. C’était une auberge. Il y avait de tout pour se faire de l’argent sur le dos des clients. Le plateau dans les airs, le lycanthrope nouveau-né passa entre les gens. Il tourna le regard vers sa droite distrait par une bande d’amies qui l’interpellait. Lorsque son regard revint vers l’avant, il percuta un homme qui avait tout simplement décidé de passer devant lui vue qu’Emerick avait ralenti son pas. Rapidement en colère, Emerick lui envoya son coude dans les côtes pour l’éloigner de son chemin. Tandis que certaines personnes le dévisageaient, Emerick fit comme s’il ne s’était rien passé et s’arrêta à cette fameuse table 4. « Tenez ma chère, bon appétit!  », dit le serveur avec l’un de ses plus beau sourire. Ce fut si bipolaire comme situation, qu’Emerick remarqua encore plus l’effet de la lune sur lui. Son corps entier commençait à se réchauffer comme si le venin de sa malédiction se rependait dans lui. Sans perdre une autre seconde de plus, le serveur courra vers la salle d’employés pour se changer. Il retira le tablier et le t-shirt de travail qu’il portait depuis beaucoup trop longtemps et se glissa dans le vestiaire avec de nouveaux vêtements sous son bras. Pour commencer, il passa ses bras dans les manches de son chandail vert kaki, se changea rapidement de pantalon pour un pantalon presque similaire à ce qu’il avait juste avant puis se recouvra de sa fameuse veste en jeans. Emerick pencha la tête vers l’avant pour pouvoir replacer le collet de laine, lança les vêtements dans son casier, puis quitta vers l’arrière.

Marie devait déjà l’attendre. Lorsqu’il était tombé sur elle, elle lui avait immédiatement inspiré confiance. Il fallait aussi prendre en considération que l’espèce féminine en général était l’un de ses plus grands points faibles. C’était une brunette, en plus. Dieu sait à quel point il les préférait qu’aux blondes. Bref, tout ce cirque avait pris une toute autre tournure, contrairement à ce qu’il avait espéré, lorsqu’il se rendit compte qu’elle aussi confirmait les dires d’Avalon. Le vent frisquet vint caresser sa nuque tandis que le serveur continua d’avancer. Direction Calumet Park, Nathan était complètement perdu dans sa tête. Il observa le décor défiler devant lui et ne pouvait s’empêcher de s’imaginer en train d’y semer la terreur. Il ne voulait pas être ce qu’il était devenu. Le monstre aux longues griffes et crocs pointus qui se réveille après avoir tué plusieurs innocents. Emerick fit taire sa conscience et contourna un arbre pour se diriger vers le point de rencontre. Secrètement, l’idée d’être prisonnier dans une cage ne semblait pas lui déplaire. D’ailleurs, ce n’était pas son idée, mais plutôt celle de Marie. Peut-être qu’elle avait l’habitude de jouer la douce Marie pour ensuite enfermer sa proie masculine dans une cage. Après tout, Emerick connaissait-il vraiment Marie? Il n’avait même pas pris le soin de douter de Marie. Étant devenu maudit pour la vie, il n’avait plus rien à perdre. Son flair de loup-garou était grandement aiguisé pour un nouveau dans le domaine. Il huma l’air puis continua sa route jusqu’à s’arrêter devant l’endroit. Au loin, sa niche de loup-garou était prête et n’attendait que lui puisqu’il entendit les pas de Marie à l’intérieur. Cette Marie était tellement courageuse, contrairement à toutes ces Marie qu’il avait l’habitude de voir à l’université. Elle était tellement courageuse de lui faire confiance à son tour. Emerick n’avait aucune idée des limites que la bête sauvage s’était mise. C’était-elle mise des limites, au fait?

Il enjamba deux petits buissons apercevant tout justes la silhouette de Marie qui lui faisait dos. Envahit par une vague de nervosité, il resta figé et posa plutôt son regard sur sa nouvelle chambre d’un soir. Emerick passa sa main dans ses cheveux pour les replacer rapidement puis se rapprocha de l’Obscur. « Marie », interpella Emerick tout doucement pour ne pas l’effrayer. Ils s’étaient mis en accord de garder secret tout ce que Marie allait faire pour lui afin de ne pas nuire autant à l’un qu’à l’autre. Elle ne semblait pas l’avoir entendu, alors il répéta : « Marie ». Il lui fit un léger sourire en coin qui s’expliquait par sa nervosité. « Tu es prête pour ce soir, pas trop peur? », taquina-t-il un peu sa nouvelle amie bien que lui était mort de trouille à l’intérieur de lui. Et si s’était dangereux pour Marie? Étant tous les deux  de l’autre côté de la porte d’entrée, ils contournèrent la cabane pour s’arrêter devant l’entrée. Le loup-garou relâcha ses poings crispés et poussa la porte pour laisser Marie faire les premiers pas à l’intérieur. Du coin de l’œil, il vit la cage. Sa cage. Dieu merci, Marie l’avait pensé assez grande. Tout juste en face, il y avait un lit. Emerick se retourna pour bien fermer la porte derrière lui, tout en espérant que Marie passe la nuit ici. Se réveiller seul après s’être transformé en monstre l’effrayait toujours. Cependant, il ne pouvait pas l’exiger de Marie, déjà qu’elle faisait tout ceci pour lui.



1188 / #C05300




Battle cry
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C05300 - [Marick] Let me help you  Diustb537/77C05300 - [Marick] Let me help you  4qREeA0  (37/77)
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Marie G. Osborn
PRO MUNDI BENEFICIO
PRO MUNDI BENEFICIOMarie G. Osborn
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MARIE GALITH OSBORN

• Stratège haut-placée oeuvrant pour le Nouvel Ordre.
• Hackeuse semi-professionnelle dans le monde terrestre.
• Réputée pour ses talents de repérage et de localisation mais aussi pour être la plus clémente de sa famille.
" Searching, following, killing. You can't find a psychopath without being a little insane yourself. "


" Ô toi qui n'es pas d'ici, méfies-toi des Osborns. Les enfants étaient destinés à un avenir glorieux et resplendissant. Pour une raison inconnue jusqu'alors, ils étaient venus au monde pour devenir des soldats, des stratèges ou encore des leaders. Ils étaient fait pour régner, contrôler, manipuler. Une minutie mortelle et une soif de sang sans limite, cette famille embellit les rangs d'Andrea Belson un peu plus chaque jour qui passe. "

C05300 - [Marick] Let me help you  Giphy10
Je suis à Chicago depuis le : 08/07/2016 et j'ai déjà payé : 167 factures et gagné : 872 gains. Il paraît que : Emily Browning est mon double. Schizo je joue aussi : moi-même, ça suffit amplement. On m'appelle : Maé et pour mon profil je remercie : Anaëlle (SIGNATURE) et Candy Apple (AVATAR)

Je suis : célibataire
Sujet: Re: [Marick] Let me help you    Sam 14 Jan - 20:24

Let me help you
“Sometimes I believe that this less material life is our truer life, and that our vain presence on the terraqueous globe is itself the secondary or merely virtual phenomenon.”
L
a dernière rune lui demanda une grande précision et elle faillit la rater en entendant la voix masculine prononcer son prénom. Un frisson prit possession de son dos alors qu’elle rangeait sa stèle dans sa poche arrière avant de se tourner vers Emerick. « Bonsoir Emerick. » Répondit-elle gentiment avec un doux sourire presque bienveillant. « Tu es prête pour ce soir, pas trop peur ? » Enchaina son interlocuteur dans un sourire taquin. Marie étouffa un rire quelque peu moqueur et passa une main dans ses cheveux raides pour leur donner un tant soit peu de volume. « Tu devrais plutôt te concentrer sur toi mon petit. » Lâcha-t-elle instantanément en insistant sur ce dernier mot. Inconsciemment elle appréciait se retrouver dans la peau de l’instructive, du mentor. Après tout, c’était rarement le cas. La jeune femme avait bien plus l’habitude d’être taquinée à longueur de journée quant à sa médiocre technique de combat ou encore sur ses hobbies insolites. Mais avec Emerick, c’était elle qui savait, c’était elle qui était essentielle pour la quête d’information et d’apprentissage. C’était elle qui détenait le savoir.

L
a nuit tombait doucement mais sûrement alors il ne fallait pas trop traîner. Se dirigeant tous les deux vers l’intérieur du cabanon, la jeune femme gratifia le jeune homme d’un coup de tête en guise de remerciement. Un peu de manière ne faisait jamais de mal. Une fois les deux individus dissimulés à l’intérieur de ce lieu secret qui était le leur, la benjamine se permit de souffler et d’hocher les épaules. « Je suis désolée pour le peu de décoration et l’aménagement, j’ai… J’ai fait ce que j’ai pu dans le temps que j’avais. » Elle se sentait coupable de ne pas avoir pu fournir un peu plus de confort à Emerick car même s’il devait faire face à sa nouvelle condition, ce n’était pas une raison suffisante pour le traiter comme une bête. Ou du moins, pas quand il a tous ses esprits. « J’espère que la cage est assez grande. Etant donné que je ne t’ai pas encore vu sous ton autre forme c’était assez délicat de savoir ce qu’il te fallait. » Reprenant un peu plus confiance en elle, laissant donc ses remords personnels de côté, Marie effleura les barreaux de la cage comme si elle avait été de soie. « On peut enfermer un Alpha là-dedans alors tu ne devrais avoir aucun problème. » Au moins, elle essayait de dédramatiser la situation déjà délicate. C’était peut-être maladroit mais la jeune femme savait très bien que c’était difficile à vivre alors elle voulait y mettre du sien pour alléger au maximum la situation. Attrapant son sac avant de se mettre en tailleur sur le lit, Marie invita Emerick à en faire de même. Elle allait devoir entamer son petit monologue pour expliquer certaines choses à Emerick. Ca pouvait être long et ennuyeux mais nécessaire. Ainsi, la Osborn sortit dans un premier temps deux anciens parchemins sur le lit ainsi qu’un carnet relativement simple. « Comme je te l’ai dit la dernière fois, non seulement tu as ton loup à découvrir mais aussi ce nouveau monde qui t’entoure. Je t’ai apporté deux parchemins qui relatent une guerre entre deux peuples. Lis-les quand tu le pourras et tu y verras un peu plus clair après. » Quelques secondes plus tard, Marie prit le carnet dans sa main et le déposa sur les cuisses de son interlocuteur en tout gaieté. « C’est la liste de tous les loup-garous que je connaisse. Mais promets-moi une chose s’il te plait : quand tu iras voir l’un d’entre eux, ne dis pas que c’est moi qui t’ai donné ce carnet. » En réalité, Marie avait effectivement énuméré tous les loups qu’elle connaissait ou avait entendu le nom mais n’avait pas précisé s’ils appartenaient à la Rébellion ou s’ils soutenaient le Nouvel Ordre. Pourquoi avait-elle omis ce détail si important ? Pour être honnête, quand elle a fait ses recherches, Marie a rapidement réalisé qu’Emeris n’avait pas eu le choix concernant sa transformation. Il n’avait pas demandé à quitter sa vie normale, ni de rejoindre ce monde qu’était le sien. Alors elle s’était dit que pour une fois, au sein de cette réalité, elle allait lui permettre de faire son choix avec toutes les cartes en main. C’est pour cette raison qu’elle avait insisté sur le fait qu’il ne divulgue pas son nom à elle. Si, par chance, il allait voir Aurora Montgomery, elle ne courait aucun risque. Mais si, par malheur, il allait se réfugier auprès de Nathanaël Pharrel, là elle était fichue et bonne pour l’exil voire même la mort.

L
laissant son regard s’échapper sur la cage, Marie souffla doucement en se disant que le reste de la soirée allait être délicat. Bien sûr qu’elle connaissait les transformations des lycanthropes mais elle n’avait jamais prévu d’en suivre une du début à la fin. Et encore moins avec un loup qui ne contrôlait rien du tout. Cependant, elle voulait le faire pour Emerick. Elle voulait l’aider et limiter les dégâts. « Écoutes, cette cage est faite d’argent. Si tu la touches ce soir tu vas vite le regretter puisque j’y ai rajouté quelques petites runes. » Voyant le regard interloqué du jeune homme, Marie esquissa un sourire gêné et poursuivit. « Si tu te demandes ce que je compte faire si malgré tout tu sors, je compte bien me défendre… » Constatant que le regard de son interlocuteur ne s’améliorait pas, elle fouilla dans son sac et sortit quelques bocaux remplis d’une substance verdâtre visqueuse. « Je saurais te blesser sans te tuer. Et si ça dérape j’aurais de quoi nous soigner rapidement. » Au fur et à mesure qu’Emeris se relaxait, Marie se cala plus aisément sur le lit. Il fallait le mettre en confiance avant tout. Elle devait lui rappeler qu’elle n’était pas là pour lui faire de mal, bien au contraire. « Mon but c’est que tu restes dans cette cage pour que je vois comment réagit ton loup quand on s’approche de lui et ou quand on tente de lui parler. Si ton loup arrive à se calmer et à être en confiance, ça n’aura que des effets bénéfiques sur toi par la suite. Tu te sentiras plus tranquille et c’est comme ça que tu apprendras doucement à gérer tes émotions. »
©️ Mister Hyde


Post 3 - 1041 mots
(Coucou I love you  Je suis désolée d'avoir été lente pour répondre mais j'ai repris la fac et ça me prend déjà la tête  C05300 - [Marick] Let me help you  4291106009   J'espère que ça te plaira malgré tout et juste je tenais à t'envoyer cette musique que je viens de découvrir et je trouve qu'elle colle bien à ce que j'ai écrit. Des bisous !  )


Dernière édition par Marie G. Osborn le Jeu 26 Jan - 13:58, édité 1 fois

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Emerick N. King
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COMINUS ET EMINUSEmerick N. King
Je suis à Chicago depuis le : 17/10/2016 et j'ai déjà payé : 50 factures et gagné : 297 gains. Il paraît que : Dylan O'brien On m'appelle : Emerick et pour mon profil je remercie : whiteblood (moi).

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Sujet: Re: [Marick] Let me help you    Mer 25 Jan - 22:35

Let me help you
Marie G. Osborn & Emerick N. King
Une fois les deux pieds dans la pièce un peu plus chaude que l’extérieur, Emerick frotta ses paumes rapidement entres elle pour faire un peu de chaleur. Il souffla légèrement sur ses mains créant un petit et mince nuage de fumée. Avec le temps, les lumières de la pièce allaient juste assez la réchauffer. Bref, Le monstre devança sa nouvelle instructrice pour s’asseoir sur le coin du bureau.

Glissant ses mains dans ses poches, son regard se posa sur Marie qui allait bientôt prendre la situation en mains. La brunette s’excusa brièvement sur l’aménagement et la décoration intérieure de la pièce, bien que ce fût la dernière des préoccupations du loup-garou. « Merci, ça va aller. » Il parcourut alors des yeux la pièce regardant l’ameublement. Il n’avait pas besoin de grands choses, bien que seule cage aurait été suffisant. Cependant, Emerick appréciait fortement l’effort qu’elle y avait mis pour lui. Il lui en était reconnaissant. Moins de meubles, moins d’objets à détruire pour lui lorsqu’il perdra contrôle. « Juste une cage m’aurait suffi. Après tout, je suis une sale bête sauvage. » Le mot bête sauvage roula amèrement dans sa gueule. Pour Nathan, bête sauvage était un mot beaucoup trop faible pour décrire le monstre qu’il tentait de cacher. « J’espère que la cage est assez grande. Etant donné que je ne t’ai pas encore vu sous ton autre forme c’était assez délicat de savoir ce qu’il te fallait. » Emerick n’était plus aussi d’humeur enjôleur qu’au début, la nervosité commençait à lui grimper à la tête. Il fit un sourire en coin se déplaçant vers sa cage. En observant ses proportions, il fit glisser son index contre l’un des barreaux ce qui lui glaça le sang et du même coup le fit frissonner. « Je t’avoue que je ne sais même pas à quoi je ressemble… Il n’y a pas si longtemps que j’arrive à garder quelques souvenirs de mes transformations… Et quand je parle de souvenirs, je parle de très très vagues souvenirs. » Emerick s’arrêta pour se racler la gorge et reprit rapidement. « Dans tous les cas, j’espère que je ne suis pas si hideux que dans certains films. » Marie vint le rejoindre près de la cage effleurant elle aussi le métal argenté. « Tu es certaine que ce sera assez solide…? Tu sais j’ai fait pas mal de dégâts chez moi, alors je doute un peu que cette cage soit capable de m’empêcher de te sauter dessus et de m’en prendre à toi. » Il essuya ses mains devenues moites à cause de ses craintes sur son pantalon, puis retourna son visage vers son amie. « On peut enfermer un Alpha là-dedans alors tu ne devrais avoir aucun problème. » Il souffla l’air de ses poumons soulagé par les paroles de sa nouvelle amie. Grâce à Avalon, il en avait appris un peu sur les Alphas et savait d’ailleurs qu’il était très loin de détenir la force d’un de ces lycanthropes Alphas.

Il suivit Marie jusqu’au lit, puis posa son derrière sur les couvertures tout en laissant balloter ses jambes dans le vide. À la gauche de la fidèle du Nouvel Ordre, Emerick profitait de ces instants dont il n’avait toujours pas perdu la tête. Il était prêt à écouter les instructions et d’apprendre tout ce qu’il y avait à apprendre. Tout en sortant de la paperasse sur ce nouveau monde, Marie se lança dans un long monologue. « Comme je te l’ai dit la dernière fois, non seulement tu as ton loup à découvrir mais aussi ce nouveau monde qui t’entoure. Je t’ai apporté deux parchemins qui relatent une guerre entre deux peuples. Lis-les quand tu le pourras et tu y verras un peu plus clair après. » Le lycanthrope sur qui la lune allait bientôt s’acharner étira son bras pour prendre les parchemins, fit une brève lecture en diagonale et s’étira de nouveau, mais dans l’autre direction pour les poser sur le bureau. En se retournant, un carnet venait d’apparaître sur ses cuisses. Il feuilleta encore rapidement vue qu’il n’avait pas grand temps à perdre aujourd’hui. Une liste de nom. Plusieurs noms qui lui semblaient tous inconnus. « C’est la liste de tous les loup-garous que je connaisse. Mais promets-moi une chose s’il te plait : quand tu iras voir l’un d’entre eux, ne dis pas que c’est moi qui t’ai donné ce carnet. » Une seule idée lui vint alors à la tête. Parmi tous ces gens, il y avait probablement celui ou celle qui l’avait maudit. Celui ou celle qui avait fait le choix pour lui sans même lui demander son opinion. Celui ou celle qui devait payer pour lui avoir transmis ce virus qui allait lui nuire durant cette pénible existence. « C’est promis, personne ne sera que cette liste vient de toi. » Ses yeux ne pouvaient presque plus se déroger de ce petit carnet. De ce fait, même son corps s’était raidi. Il voulait plus que tout avoir le droit à une vengeance, même si elle n’allait pas le faire revenir comme avant. Son sang-chaud de lycanthrope amplifiait de façon considérable sa soif de vengeance qu’il cachait derrière son expression neutre, passive. Contrôle sur soi-même, c’était ça le but de cette mission, non?

Puis là, il commençait à perdre l’attention qu’il accordait à celle qui l’aidait. Le sentiment que la Lune décuple les désirs, les émotions et surtout la soif de vengeance sur son corps était très lourd à supporter pour lui seul. Un vrai fardeau, un vrai poids sur ses épaules. Au tout début, c’est un peu comme un de ses insectes buveurs de sang qui ne fait que tourner au tour de vous. Vous le voyez, mais incapable de l’attraper pour y mettre fin. Vous l’entendez et sa capte gravement votre attention qui devrait être mis ailleurs. Par la suite, vous n’êtes plus capable de l’endurer alors vous tentez de le chasser sans se soucier que vous venez de faire tomber 2 verres en vitre ainsi que d’avoir fait tomber un des plus beaux vases décoratifs. Au moment où vous croyez vous en être débarrassé, l’insecte se pose entre vos deux omoplates, là où vous ne pouvez pas l’atteindre. Vous tentez tout pour le faire partir, mais sans succès. Alors, vous abandonnez. Alors, il a gagné.

Il posa ses mains derrière lui et laissa le poids de son corps basculer légèrement vers l’arrière afin d’avoir l’air détendu. Emerick fixa à nouveau sa cage qui l’attendait avec impatience. « Ecoutes, cette cage est faite d’argent. Si tu la touches ce soir tu vas vite le regretter puisque j’y ai rajouté quelques petites runes. » Si c’était effectivement les mesures à prendre, cela ne lui dérangeait pas. Bien qu’il resta intrigué par le type de runes qui pourrait le faire regretter. « Si tu te demandes ce que je compte faire si malgré tout tu sors, je compte bien me défendre… » Comme si Marie avait lu ses pensées, il fut encore rassurer. Avec la lune qui gravissait le ciel de plus en plus, être rassurer, il en avait besoin. « Je saurais te blesser sans te tuer. Et si ça dérape j’aurais de quoi nous soigner rapidement. » Qu’avait-il vraiment à perdre face à la mort? Non, Emerick n’avait aucune pensée suicidaire. C’était plutôt le fait d’avoir perdu ses buts et son avenir qui le rendait passif devant la mort. Il avait déjoué la mort d’une façon qu’il lui aurait paru inconcevable il n’y a pas si longtemps. « Parfait alors! » La fausse joie empestait à fond dans ces mots. « Mon but c’est que tu restes dans cette cage pour que je vois comment réagit ton loup quand on s’approche de lui et ou quand on tente de lui parler. Si ton loup arrive à se calmer et à être en confiance, ça n’aura que des effets bénéfiques sur toi par la suite. Tu te sentiras plus tranquille et c’est comme ça que tu apprendras doucement à gérer tes émotions. » L’homme-loup hocha la tête. Effrayé au plus profond de lui, il posa sa main terriblement tendue sur l’épaule de Marie. « Je te dis merci d’avance, Marie. » Il avala sa salive et reprit la parole. « Au cas où je dise des trucs ou que je fasse des choses que je pourrais regretter, il faut que tu saches que c’est loin d’être mon intention. » Si jamais il enlevait la vie de quelqu’un, jamais il ne se le pardonnerait. Cependant, il savait que sous sa couverture de douce Marie, il y avait bel et bien une forte guerrière.

La liste de nom toujours posée sur ses cuisses l’agressait. Ses dents vinrent se fermer durement les unes contre les autres, sa mâchoire pressait de toute sa force. Comme un terrible marteau-piqueur à l’intérieur de sa tête, il la senti sur le point d’exploser. Ses yeux se fermèrent de douleur tandis qu’il posa sa tête entre ses mains. Le dos cambré vers l’avant, il sentait chacun de ses muscles se durcirent et ses os se préparer pour les millions de fractures à venir. Avait-il cessé de respirer face à la douleur. Son visage rougit le confirmait. « Marie, ça commence!! » La rage dans ses paroles, le gout de la violence jusqu’au bout de ses lèvres. Il se laissa tomber brusquement contre le sol n’ayant pas été capable de se ralentir durant la chute. La menace toujours à l’extérieur de la cage, il ne restait plus beaucoup de temps avant qu’il perde son total contrôle. Il martela ses poings contre le sol à une vitesse et une force surhumaine sur le sol. Son corps se croupissait dans tous les sens de douleur. D’un craquement qui semblait résonner jusqu’à des kilomètres, son coude se fractura dans l’autre sens. Son regard apeuré mixer ses pulsions colériques de lycanthrope se tourna vers Marie lui suppliant son aide. C’était affreux d’avoir à souffrir ainsi. Il posa sa main dont les griffes commencèrent à prendre place sur la cage. Repoussé violemment par une brûlure spontanée sur sa paume, il secoua celle-ci. Les runes… Voilà à quoi ils allaient servir.

Il alterna son regard maintenant devenu d’une magnifique couleur ambré vers le sol et lorsqu’il le reposa sur Marie qui s’approchait doucement, il se leva. Son t-shirt déchiré un peu partout, son pantalon fendu à plusieurs endroits, il posa ses mains sur le thorax de la brunette et la renvoya férocement sur le lit. Instantanément, son visage changea de voile pour celui du loup-garou sans crainte et sans remord. C’est ici que cette mission se corsa.



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Marie G. Osborn
PRO MUNDI BENEFICIO
PRO MUNDI BENEFICIOMarie G. Osborn
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MARIE GALITH OSBORN

• Stratège haut-placée oeuvrant pour le Nouvel Ordre.
• Hackeuse semi-professionnelle dans le monde terrestre.
• Réputée pour ses talents de repérage et de localisation mais aussi pour être la plus clémente de sa famille.
" Searching, following, killing. You can't find a psychopath without being a little insane yourself. "


" Ô toi qui n'es pas d'ici, méfies-toi des Osborns. Les enfants étaient destinés à un avenir glorieux et resplendissant. Pour une raison inconnue jusqu'alors, ils étaient venus au monde pour devenir des soldats, des stratèges ou encore des leaders. Ils étaient fait pour régner, contrôler, manipuler. Une minutie mortelle et une soif de sang sans limite, cette famille embellit les rangs d'Andrea Belson un peu plus chaque jour qui passe. "

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Je suis à Chicago depuis le : 08/07/2016 et j'ai déjà payé : 167 factures et gagné : 872 gains. Il paraît que : Emily Browning est mon double. Schizo je joue aussi : moi-même, ça suffit amplement. On m'appelle : Maé et pour mon profil je remercie : Anaëlle (SIGNATURE) et Candy Apple (AVATAR)

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Sujet: Re: [Marick] Let me help you    Mer 1 Fév - 0:20

Let me help you
“Sometimes I believe that this less material life is our truer life, and that our vain presence on the terraqueous globe is itself the secondary or merely virtual phenomenon.”
M
ême si la situation pouvait basculer à tout moment, la jeune Osborn s’était légèrement détendue en acceptant les remerciements précoces du jeune loup. « Je te dis merci d’avance, ou que je fasse des choses que je pourrais regretter, il faut que tu saches que c’est loin d’être mon intention. » « Je sais bien Emerick, mais attends avant de me remercier va, ça vaut mieux pour toi. » Mais voilà que la dite situation allait dégénérer. Emerick commençait déjà à se métamorphoser et son seul réflexe fut de se redresser instantanément en laisser son regard désolé se poser sur le jeune homme. Le voir se tordre de douleur lui écrasait le coeur et si elle connaissait un sort ou une rune qui pouvait le soulager, elle n’aurait pas hésité ne serait-ce qu’une seconde. « Marie, ça commence ! » Rugit-il dans un élan de désespoir. Ça, elle le savait bien et il fallait absolument qu’il se mette dans la cage sinon tout allait foirer. Elle allait pour faire un pas vers lui quand il posa sa propre main sur la cage. Il allait regretter amèrement son geste les secondes suivantes. Elle l’avait prévenu pourtant mais elle ne pouvait que le plaindre. Toutefois, elle devait continuer d’avancer pour les mettre en sécurité tous les deux mais voilà que le loup-garou la frappa au thorax, la forçant à se remettre sur le lit. Une violente douleur vint se nicher au fin fond de son être alors qu’elle tenta de se redresser pour se remettre sur ses appuis. « Evidemment, ça ne pouvait pas être simple… » Gronda-t-elle en frottant son buste de ses fins doigts. Alors qu’Emerick était sur le point de terminer sa transformation, elle profita de l’instabilité de ce dernier pour se faufiler derrière et lui donner un coup dans les côtes pour le pousser dans la cage sans qu’il ne voit le coup venir. Toutefois, ça faisait longtemps qu’elle ne s’était pas battue contre un loup et elle avait presque oublié que ces bêtes-là ne se laissaient pas faire aussi facilement. Même si elle avait réussi à le déstabiliser, le loup se retourna vers elle et montra ses crocs, prêt à attaquer. Chose qu’il fit la seconde d’après. Le sommier du lit céda sous le poids de Marie et de son assaillant tandis qu’elle maitrisa tant bien que mal la mâchoire du loup. Il pesait son poids et même si elle n’avait pas la carrure adéquate pour le maitriser totalement, elle allait devoir le surprendre à coup de runes ou sournoisement. Tandis qu’elle se focalisait sur la mâchoire d’Emerick, la jeune femme réactiva la même rune qu’elle avait posé sur la cage. Ressentant une vive douleur, Emerick recula sans réfléchir pour se projeter à l’autre bout du repère.

A
nouveau libre de ses mouvements, Marie tenta de reprendre une respiration normale alors que son coeur battait la chamade. Chose étonnante qu’elle avait remarqué c’était la rapidité avec laquelle Emerick s’était transformé. Même si elle n’en avait été témoins que de quelques unes, ses études lui apprirent le temps moyen d’une transformation et il était évident que celle-ci avait été plus courte que la moyenne. Concernant sa force, elle n’est pas si imposante que ça. Si elle avait pu le maitriser facilement, même avec ses capacités médiocres en combat, c’était grâce à son agilité. En parlant de cette aptitude, Emerick l’était également. Ca allait compliquer choses puisqu’il était évident que son loup n’allait certainement pas se laisser enfermer. Ainsi, il fallait d’abord tester les réponses physiques de ce dernier. « Emerick, je sais que tu m’entends… » Il fallait d’abord agir diplomatiquement avec le loup pour essayer de l’apprivoiser en quelque sorte. Il fallait que Marie privilégie la personnalité d’Emerick plutôt que son apparence ou encore sa situation. Même si les chances qu’elle réussisse à le calmer étaient faibles, en éternelle têtue elle se devait d’essayer. « N’oublies pas que je suis là pour t’aider. Je ne suis pas une menace. » Elle voyait que le loup fixait sa stèle des yeux comme si c’était l’objet qui pourrait mettre un terme à son existence. Ayant ainsi pris conscience de ce fait, Marie ravala sa salive et se déplaça délicatement vers le matelas du lit pour poser sa stèle dessus. Le loup, qui bien évidemment ne l’avait pas quitté des yeux, reprit une respiration régulière également. C’était déjà ça. Ne baissant pas sa garde pour autant, la Osborn ne lâcha pas Emerick des yeux et tenta de s’approcher de lui.

A
u fur et à mesure que la tension grimpait, Marie tentait tant bien que mal de maitriser son anxiété. La tâche qu’elle s’était auto-attribuée se relevait être bien plus délicate qu’elle ne l’avait prévu et elle avait peur d’y laisser sa peau. Si son frère ou encore sa famille avait entendu ses pensées à cet instant elle aurait probablement été déshéritée. Les Osborn n’ont pas peur, bien au contraire, ils en sont les fiers représentants. Mais Marie c’était le vilain petit canard qui refusait de suivre le troupeau. Destinée à fonder une famille pour prolonger sa noble lignée et ensuite de rejoindre les enfants de Lilith, Marie n’en restait pas Marie. L’innocente et digne petite Marie. Et cette faiblesse semblait resurgir devant Emerick. Il pouvait lire dans ses yeux qu’elle ne souhaitait qu’une chose : l’aider. On avait beau dire que les Osborn étaient réputés pour leur cruauté et leur soif de sang, si on présentait Marie en premier, la réputation partirait en fumée en quelques instants. A vrai dire, la benjamine voyait en lui une pauvre victime qui ne demandait qu’à être aidé et qui n’était pas conscient du pouvoir dont il avait malheureusement hérité. Soudainement attendrie et submergée par la peine dont souffrait Emerick, Marie pensa qu’elle devait alors miser tout sur son audace -ou son inconscience. Ne quittant pas le loup des yeux, la jeune femme s’avança légèrement vers lui et jeta un coup d’oeil à la cage. Elle se positionna derrière et exerça une pression rapide dessus et cette dernière cessa de briller : elle venait d’ôter une rune protectrice. « Si on veut que la nuit se déroule bien, autant repartir sur de bonnes bases. » Dit-elle le plus calmement possible. « Rentres là-dedans de ton plein gré, je ne fermerai pas la cage si tu le souhaites. Je veux juste que tu apprennes à te contrôler. C’est maintenant que tu dois te manifester Emerick. Je te laisse le choix, la balle est dans ton camp. » Ainsi, toujours face à lui et raide sur ses pieds, Marie tentait de négocier avec un jeune loup incontrôlable. Toutefois, elle savait qu’elle maniait la diplomatie comme jamais. Même si la situation ne penchait pas forcément en sa faveur elle avait suffisamment confiance en Emerick pour qu’il fasse un effort. De toute façon, si ce dernier décidait de répondre négativement à son geste elle avait de quoi se défendre et était prête à utiliser sa dague Masamune ainsi que son arbalète si sa vie en dépendait.
© Mister Hyde


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Emerick N. King
COMINUS ET EMINUS
COMINUS ET EMINUSEmerick N. King
Je suis à Chicago depuis le : 17/10/2016 et j'ai déjà payé : 50 factures et gagné : 297 gains. Il paraît que : Dylan O'brien On m'appelle : Emerick et pour mon profil je remercie : whiteblood (moi).

Je suis : célibataire
Sujet: Re: [Marick] Let me help you    Lun 13 Fév - 5:22

Let me help you
Marie G. Osborn & Emerick N. King
Peu à peu, Nathan semblait disparaître. Peu à peu, il s’agitait plutôt de la bête qu’on voyait. Changer de personne et ne plus rien se rappeler avait tout de même un bon côté. Il pouvait pendant quelques instants ne plus avoir à se sentir coupable. Comme ses fameux médicaments placébo, c’était la solution éphémère afin de ne pas affronter la réalité. Puis, le Soleil allait se lever le lendemain et ce qui allait se passer ne s’effacerait pas.

Sa transformation était de plus en plus rapide et pour la première fois Nathan battait pour rester vivant dans son esprit. C’était le but de cette mission, non? Emerick était instable basculant entre sa forme bestiale et celle humaine. Malgré les efforts de Nathan pour garder son humanité dans ce corps de bête, Marie raviva l’esprit de la bête avec le coup qu’elle lui infligea dans ses côtes. Tout ce que la bête avait pu comprendre de cela, c’était qu’elle voulait l’emprisonner dans cette cage, le capturer. De colère et désormais couvert de poils, il fit volte-face dévoilant ses puissantes crocs de loups. Avec une mâchoire aussi puissante, le combat n’allait quand même pas être facile à remporter. Défi relevé. Il bascula son poids vers l’arrière, et bondit à nouveau sur la femme. Les planches de bois du lit semblèrent se fendent l’une après l’autre sous leurs poids. La bête secoua sa mâchoire de droite à gauche tandis que Marie se battait pour éviter une morsure. Voulant immobiliser sa proie afin d’y avoir une meilleure emprise sur elle, il appuya sauvagement ses pattes massives sur les épaules de la brunette pour la tenir plaquer contre le lit. Emerick fit de même avec ses pattes arrières qui quant à elles, il les déposa sur son ventre pour lui couper le souffle. Comme débutant niveau combat, il faut croire que l’instinct du loup n’était pas faible de nature. Elle n’avait toujours pas arrêté de se débattre laissant croire au loup qu’il n’avait qu’à attendre qu’elle se fatigue pour en finir avec elle. Pris au dépourvu, une vive douleur se ralluma dans son corps et le fit se tordre de douleur. Inconsciemment et sous l’effet de la douleur, l’une de ses griffes écorcha le dessus de l’épaule de sa cible tout juste avant de s’éloigner dans le coin de la pièce. Emerick haletait comme s’il avait fait le plus grand marathon qu’il existait sur Terre. Lui aussi, il essayait du mieux qu’il pouvait afin de reprendre son souffle que la douleur lui avait retiré. Il entendait le cœur de son amie batte à la chamade ainsi que ses profondes respirations. Comme s’ils prenaient une pause chacun de leurs côtés. L’odeur de la petite plaie qu’il lui avait faite se rendit à son museau. Puis d’un coup, il cacha ses crocs sous ce léger soupçon de remords. Il ne baissa pas sa garde longtemps puisque ses prunelles ambrées s’arrêtèrent sur l’arme qu’elle tenait entre ses mains. Elle était prête à lui sauter dessus pour l’affronter. Encore une fois, la bête retroussa ses babines et plissa son museau. Ses oreilles se dressaient comme des barres de fer sur le dessus de son crâne à l’affut d’un moindre mouvement brusque.

Marie parlait, mais dans ses oreilles, sa voix sonnait comme un incompréhensible bourdonnement. Le lycanthrope ne s’intéressait pas à ce qu’elle pouvait lui dire, mais plutôt au son de ses mouvements. Il frappa l’air de sa queue avec puissance, tentant de faire comprendre qu’il était l’alpha de la situation. L’Obscur ne perdit pas espoir en réessayant de capter l’attention de Nathan de la même façon. Elle semblait croire dure comme fer qu’il était impossible pour Emerick de disparaître et de laisser tout le contrôle au loup. Pourtant, le loup-garou refusait de coopérer tant que l’arme était toujours entre eux. Marie remarqua alors que sa stèle dérangeait le loup. Elle fit donc tout ce qu’elle put faire pour faire progresser l’opération. Le loup observa chacun des gestes qu’elle fit pour éloigner l’objet d’elle-même. Une fois déposée, Le loup respirait et expirait maintenant à un rythme normal. Il fit un lent tour sur lui-même, ne sachant plus trop quoi faire et quoi penser. Puis, il s’arrêta lorsqu’il l’a vit s’approcher doucement de lui. Grâce au son que tambourinait le cœur de la brunette, Emerick semblait capter de la peur et aucun signe de colère ou d’agressivité. Il la laissa donc s’approcher lentement puisqu’il avait un avantage sur la jeune femme désarmée. Tout de même perplexe, il ne fit rien à part observer comment Marie bougeait. Sous le contact des fins doigts de la femme, la cage cessa de briller. Il avait beau s’être calmé et l’avoir laissé s’approcher, il n’était tout de même pas stupide et n’allait pas sauter dans la gueule du loup. L’animal s’assit sur le sol froid, laissant sa queue valser contre cette même surface plate. Bien sûr, il faisait le fort et restait imposant; son poitrail était gonflé à bloc, ses larges épaules de loup ne passaient pas inaperçu et ses pattes épousaient le sol avec stabilité.

Encore une fois, elle fit appel à Emerick qui se cachait plus très loin dans la tête de la bête. Dans ce petit crâne bien rempli, c’était la guerre pour retrouver un équilibre entre Emerick, Nathan & le loup. Suivant docilement les instructions de Marie, il fit quelques pas incertain en direction de l’ouverture de la cage. Il hésita une dernière fois lorsqu’il passa tout près de Marie, mais il finit par franchir l’ouverture de sa propre prison. Afin de bien comprendre ce qu’il s’était passé lorsque la cage avait cessé de scintiller, il y posa doucement son museau. Brusquement, il recula vers le fond de la cage. Les barreaux étaient glacés. De la même façon, il examina chaque coin de sa cellule pour cette nuit. Quelques choses clochaient aux yeux de la bête. Il devait y avoir un piège ou quelques choses de cacher. Puis là, il se mit à s’imaginer des scénarios, les uns pires que les autres. Il leva le bout de son museau et vit que Marie ne s’était toujours pas éloignée de la cage. Prêtes à l’emprisonner et à y remettre cette foutue rune. Tentant de faire comme l’ignorant afin de planifier sa fuite, il fit une deuxième fois le tour de sa cage. Sa respiration, quant à elle, commençait à le trahir puisqu’elle grimpait en flèche. L’instinct de survie vint prendre le dessus lorsqu’il tenta de s’extirper de sa prison. La porte se frappa alors contre son museau. La bête continua de pousser de toute ses forces contre celles de Marie de l’autre côté. Il grognait de rage et maintenait une fermeté phénoménale avec son épaule pour ouvrir complètement la porte qui était seulement entrouverte. Ses pattes arrière enfoncèrent leurs griffes sur le sol afin de ne pas glisser et maintenir la pression contre celle de Marie. Surpris par la force de cette dernière, le loup n’arrêtait pas de pousser. Il savait qu’il n’abandonnerait certainement pas le premier. Sous sa forme humaine, il avait tellement de volonté qu’il était rare qu’il abandonne. Sous sa forme lupine, ça s’amplifiait. Par contre, pour ce qui en était du sol, il n’était pas très endurant aux entailles que lui faisait le loup-garou. L’une de ses pattes touffues glissa sur le côté et Marie prit le dessus. La cage venait de se refermer sur son nez, ou proprement dit, sa truffe.




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MARIE GALITH OSBORN

• Stratège haut-placée oeuvrant pour le Nouvel Ordre.
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• Réputée pour ses talents de repérage et de localisation mais aussi pour être la plus clémente de sa famille.
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" Ô toi qui n'es pas d'ici, méfies-toi des Osborns. Les enfants étaient destinés à un avenir glorieux et resplendissant. Pour une raison inconnue jusqu'alors, ils étaient venus au monde pour devenir des soldats, des stratèges ou encore des leaders. Ils étaient fait pour régner, contrôler, manipuler. Une minutie mortelle et une soif de sang sans limite, cette famille embellit les rangs d'Andrea Belson un peu plus chaque jour qui passe. "

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Sujet: Re: [Marick] Let me help you    Ven 17 Mar - 22:25

Let me help you
“Sometimes I believe that this less material life is our truer life, and that our vain presence on the terraqueous globe is itself the secondary or merely virtual phenomenon.”
A
croire que son karma avait décidé qu’elle allait passer une soirée éprouvante. Pourquoi avait-il fallu que tout foire comme à chaque fois qu’elle essayait d’élaborer quelque chose ? Tout ce qu’elle avait voulu c’était de mettre le loup en confiance, d’instaurer un respect mutuel mais comment voulez-vous prévoir quoi que ce soit avec ces bêtes impulsives et bien trop vaniteuses ? C’était ce qu’ils avaient décidé tous les deux. Emerick devait passer la soirée enfermé et il ne pouvait pas en être autrement. Marie pourrait avoir un nombre incalculable de problèmes sur le dos s’il se retrouvait dans la nature, prêt à tuer tout ce qui bougeait sur son passage. Toutefois, elle n’avait pas pensé que son loup était aussi obstiné et peu coopératif.
C’était alors que quand elle se rapprocha pour refermer la grille, ce dernier ne mit pas une seconde avant de bondir dessus pour l’en empêcher. Sans l’ombre d’un doute, Marie se posta contre la grille de manière à ne pas se faire mordre tout en exercant une pression opposée à la sienne. Des sueurs froides s’emparèrent de son corps alors qu’elle fixait la bête à quelques centimètres d’elle. La Obsorn sentait en elle que son destin pouvait changer à tout jamais en l’espace d’une seconde mais elle avait conscience des risques et c’était pour ça qu’elle continuait à lutter. Même si ses forces commençaient à la quitter peu à peu, sa volonté lui dictait de continuer sans relâche, de donner tout ce qu’elle avait dans le ventre pour eux deux. Elle ne pouvait pas laisser un jeune novice la battre à plate coutûre. Son orgueil et sa fierté ne survivraient probablement pas, et puis elle n’avait pas besoin de cette anecdote pour que son frère lui tombe dessus une nouvelle fois. Ainsi, alors qu’elle prenait l’ascendant elle claqua violemment la grille. Un succès dira-t-on, mais non. Il fallait évidemment qu’elle réussisse en la claquant sur la truffe du loup. Par faute d’inattention, la jeune femme relâcha immédiatement la grille pour s’en rapprocher et tenta de voir l’étendu de ses dégâts. Le loup pleurait mais son regard n’en était que plus sombre. Elle était fichue. Le loup saisissa cette opportunité pour foncer vers la grille entreouverte et bondit par la même occasion sur son assaillante.

U
n combat effroyable et tumultueux débuta alors. Elle devait à présent se battre pour sa vie, ami ou non. Peu importait si Emerick voulait lui faire du mal ou non, si elle se laissait attendrir une seconde fois c’était elle qui allait en payer les frais. Neutralisant ses pates avant sans perdre un instant, son ennemi envoyait déjà les dents ce qui dégoûtait fortement la demoiselle. Fermant les yeux à plusieurs reprises pour éviter de recevoir quoi que ce soit à l’intérieur, Marie pencha la tête sur le côté pour éviter que tout drame n’arrive. Encore une fois, Emeric prouvait qu’il était malgré tout digne d’être un loup-garou, il avait de quoi survivre dehors sans elle. Mais trêve de plaisanterie, il ne fallait pas oublier qu’elle restait humaine. Donnant un coup dans le ventre du jeune lycanthrope, Marie le fit passer par-dessus son corps pour pouvoir retourner sur ses pieds. Les voilà maintenant face à face à deux points opposés de la pièce qui n’allait pas tarder à s’effondrer s’ils continuait à se battre de la sorte. Lui comme elle était en train de reprendre un peu de contenance et une respiration plus ou moins régulière mais la tension n’en était pas moins électrique. Le loup ne cessait de montrer ses crocs et ses griffes étaient sorties et aiguisées, prêtes à la déchirer en morceaux. Ce n’était peut-être plus qu’une question de temps. Il fallait qu’elle analyse la situation au plus vite au risque d’y laisser sa vie. Elle devait réactiver sa marque de force et qu’elle assomme suffisamment fort le loup pour que tout cesse. Lui planter un coup de dague dans une de ses pates restait cependant une option mais Marie voulait à tout prix éviter de le faire. Elle ne savait pas si à son réveil Emerick lui pardonnerait. Non elle ne s’en faisait pas pour sa guérison puisque le métabolisme des loups était bien assez costaud seul, elle s’inquiétait plutôt du lendemain et de l’état dans lequel elle retrouvera Emerick. Quoi qu’il en était, Marie devait tout faire pour ne pas avoir recours à ce qu’elle détestait plus que tout au monde : la violence. Alors qu’elle ne quittait pas le loup des yeux la brunette passa sa main gauche sur son bras droit pour réactiver discrètement sa rune de force au cas où la situation dégénérait une nouvelle fois. «  C’était ce qu’on avait prévu Emerick et tu le sais. Je ne veux pas te faire de mal bordel ! » Avait-elle finalement lâché dans une rage qui lui était presque inconnue. On pouvait sentir la peur dans sa voix, elle était terrifiée à l’idée de finir comme Aurora mais jamais elle ne l’avouera.

E
lle n’aurait finalement pas dû hausser la voix puisqu’elle sentit que le loup n’avait pas apprécié son changement de ton et manifesta une seconde fois son mécontentement voire même sa méfiance envers sa personne. Ce dernier n’attendit pas pour charger à nouveau tête baissée. De toute façon il n’avait pu agir que de deux manières différentes et malheureusement pour Marie, les choses ne s’étaient pas du tout passées comme elle l’aurait voulu et se détestait déjà pour ses actes à venir. Ainsi la brunette avala sa salive en voyant le loup foncer pour l’attaquer et sortit sa dague au dernier moment de façon à ce qu’il ne la voit pas pour venir l’enfoncer dans sa cuisse gauche. N’allez pas croire qu’elle allait frapper à un endroit mortel, elle n’était peut-être pas douée en combat rapproché, certes, mais elle connaissait suffisamment bien le corps des créatures obscures pour en connaitre les points faibles. De la sorte, il sera blessé et ne pourra plus s’enfuir mais ne succombera pas à ses blessures pour autant. Le cri perçant d’Emerick eut l’effet d’une bombe dans les oreilles de Marie et ses poils se hissèrent quand elle l’entendit retomber à terre dans un bruit sourd. Sa respiration était lente et affreusement irrégulière, sa dague tâchée du sang de son pauvre Emerick, désormais à terre. La Osborn se retourna alors vers lui et ravala ses larmes comme elle le put. «  Pardonne-moi. » Et sans plus attendre, la jeune femme tâcha de le trainer vers la cage mais une fois à quelques mètres de cette dernière, elle ne put se résoudre à faire ça. Si elle finissait ce qu’elle avait commencé, elle savait pertinemment que le loup ne lui pardonnerait pas cet affront et elle pourrait dire adieux à un quelconque apprivoisement. Zieutant ainsi ce qu’il restait d’intacte dans la pièce cachée, Marie laissa le loup où il était et se dépêcha de mettre la main sur la couverture en tissu qu’elle avait ramené plus tôt dans la soirée pour la poser sur le corps du loup.
© Mister Hyde


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[Marick] Let me help you
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