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Tag cc0000 sur Lux Tenebris EssgSujet: [Marick] Let me help you
Marie G. Osborn

Réponses: 6
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Rechercher dans: Anciens RPs   Tag cc0000 sur Lux Tenebris EmptySujet: [Marick] Let me help you    Tag cc0000 sur Lux Tenebris EmptyVen 17 Mar - 22:25
Let me help you
“Sometimes I believe that this less material life is our truer life, and that our vain presence on the terraqueous globe is itself the secondary or merely virtual phenomenon.”
A
croire que son karma avait décidé qu’elle allait passer une soirée éprouvante. Pourquoi avait-il fallu que tout foire comme à chaque fois qu’elle essayait d’élaborer quelque chose ? Tout ce qu’elle avait voulu c’était de mettre le loup en confiance, d’instaurer un respect mutuel mais comment voulez-vous prévoir quoi que ce soit avec ces bêtes impulsives et bien trop vaniteuses ? C’était ce qu’ils avaient décidé tous les deux. Emerick devait passer la soirée enfermé et il ne pouvait pas en être autrement. Marie pourrait avoir un nombre incalculable de problèmes sur le dos s’il se retrouvait dans la nature, prêt à tuer tout ce qui bougeait sur son passage. Toutefois, elle n’avait pas pensé que son loup était aussi obstiné et peu coopératif.
C’était alors que quand elle se rapprocha pour refermer la grille, ce dernier ne mit pas une seconde avant de bondir dessus pour l’en empêcher. Sans l’ombre d’un doute, Marie se posta contre la grille de manière à ne pas se faire mordre tout en exercant une pression opposée à la sienne. Des sueurs froides s’emparèrent de son corps alors qu’elle fixait la bête à quelques centimètres d’elle. La Obsorn sentait en elle que son destin pouvait changer à tout jamais en l’espace d’une seconde mais elle avait conscience des risques et c’était pour ça qu’elle continuait à lutter. Même si ses forces commençaient à la quitter peu à peu, sa volonté lui dictait de continuer sans relâche, de donner tout ce qu’elle avait dans le ventre pour eux deux. Elle ne pouvait pas laisser un jeune novice la battre à plate coutûre. Son orgueil et sa fierté ne survivraient probablement pas, et puis elle n’avait pas besoin de cette anecdote pour que son frère lui tombe dessus une nouvelle fois. Ainsi, alors qu’elle prenait l’ascendant elle claqua violemment la grille. Un succès dira-t-on, mais non. Il fallait évidemment qu’elle réussisse en la claquant sur la truffe du loup. Par faute d’inattention, la jeune femme relâcha immédiatement la grille pour s’en rapprocher et tenta de voir l’étendu de ses dégâts. Le loup pleurait mais son regard n’en était que plus sombre. Elle était fichue. Le loup saisissa cette opportunité pour foncer vers la grille entreouverte et bondit par la même occasion sur son assaillante.

U
n combat effroyable et tumultueux débuta alors. Elle devait à présent se battre pour sa vie, ami ou non. Peu importait si Emerick voulait lui faire du mal ou non, si elle se laissait attendrir une seconde fois c’était elle qui allait en payer les frais. Neutralisant ses pates avant sans perdre un instant, son ennemi envoyait déjà les dents ce qui dégoûtait fortement la demoiselle. Fermant les yeux à plusieurs reprises pour éviter de recevoir quoi que ce soit à l’intérieur, Marie pencha la tête sur le côté pour éviter que tout drame n’arrive. Encore une fois, Emeric prouvait qu’il était malgré tout digne d’être un loup-garou, il avait de quoi survivre dehors sans elle. Mais trêve de plaisanterie, il ne fallait pas oublier qu’elle restait humaine. Donnant un coup dans le ventre du jeune lycanthrope, Marie le fit passer par-dessus son corps pour pouvoir retourner sur ses pieds. Les voilà maintenant face à face à deux points opposés de la pièce qui n’allait pas tarder à s’effondrer s’ils continuait à se battre de la sorte. Lui comme elle était en train de reprendre un peu de contenance et une respiration plus ou moins régulière mais la tension n’en était pas moins électrique. Le loup ne cessait de montrer ses crocs et ses griffes étaient sorties et aiguisées, prêtes à la déchirer en morceaux. Ce n’était peut-être plus qu’une question de temps. Il fallait qu’elle analyse la situation au plus vite au risque d’y laisser sa vie. Elle devait réactiver sa marque de force et qu’elle assomme suffisamment fort le loup pour que tout cesse. Lui planter un coup de dague dans une de ses pates restait cependant une option mais Marie voulait à tout prix éviter de le faire. Elle ne savait pas si à son réveil Emerick lui pardonnerait. Non elle ne s’en faisait pas pour sa guérison puisque le métabolisme des loups était bien assez costaud seul, elle s’inquiétait plutôt du lendemain et de l’état dans lequel elle retrouvera Emerick. Quoi qu’il en était, Marie devait tout faire pour ne pas avoir recours à ce qu’elle détestait plus que tout au monde : la violence. Alors qu’elle ne quittait pas le loup des yeux la brunette passa sa main gauche sur son bras droit pour réactiver discrètement sa rune de force au cas où la situation dégénérait une nouvelle fois. «  C’était ce qu’on avait prévu Emerick et tu le sais. Je ne veux pas te faire de mal bordel ! » Avait-elle finalement lâché dans une rage qui lui était presque inconnue. On pouvait sentir la peur dans sa voix, elle était terrifiée à l’idée de finir comme Aurora mais jamais elle ne l’avouera.

E
lle n’aurait finalement pas dû hausser la voix puisqu’elle sentit que le loup n’avait pas apprécié son changement de ton et manifesta une seconde fois son mécontentement voire même sa méfiance envers sa personne. Ce dernier n’attendit pas pour charger à nouveau tête baissée. De toute façon il n’avait pu agir que de deux manières différentes et malheureusement pour Marie, les choses ne s’étaient pas du tout passées comme elle l’aurait voulu et se détestait déjà pour ses actes à venir. Ainsi la brunette avala sa salive en voyant le loup foncer pour l’attaquer et sortit sa dague au dernier moment de façon à ce qu’il ne la voit pas pour venir l’enfoncer dans sa cuisse gauche. N’allez pas croire qu’elle allait frapper à un endroit mortel, elle n’était peut-être pas douée en combat rapproché, certes, mais elle connaissait suffisamment bien le corps des créatures obscures pour en connaitre les points faibles. De la sorte, il sera blessé et ne pourra plus s’enfuir mais ne succombera pas à ses blessures pour autant. Le cri perçant d’Emerick eut l’effet d’une bombe dans les oreilles de Marie et ses poils se hissèrent quand elle l’entendit retomber à terre dans un bruit sourd. Sa respiration était lente et affreusement irrégulière, sa dague tâchée du sang de son pauvre Emerick, désormais à terre. La Osborn se retourna alors vers lui et ravala ses larmes comme elle le put. «  Pardonne-moi. » Et sans plus attendre, la jeune femme tâcha de le trainer vers la cage mais une fois à quelques mètres de cette dernière, elle ne put se résoudre à faire ça. Si elle finissait ce qu’elle avait commencé, elle savait pertinemment que le loup ne lui pardonnerait pas cet affront et elle pourrait dire adieux à un quelconque apprivoisement. Zieutant ainsi ce qu’il restait d’intacte dans la pièce cachée, Marie laissa le loup où il était et se dépêcha de mettre la main sur la couverture en tissu qu’elle avait ramené plus tôt dans la soirée pour la poser sur le corps du loup.
© Mister Hyde


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Tag cc0000 sur Lux Tenebris EssgSujet: Red blood on white snow - Marjorick
Marie G. Osborn

Réponses: 1
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Rechercher dans: Anciens RPs   Tag cc0000 sur Lux Tenebris EmptySujet: Red blood on white snow - Marjorick    Tag cc0000 sur Lux Tenebris EmptyMer 15 Fév - 0:00
Red blood on white snow
“Sometimes I believe that this less material life is our truer life, and that our vain presence on the terraqueous globe is itself the secondary or merely virtual phenomenon.”
U
n faux-filet bien saignant s’il vous plaît. » Commença poliement Marie en évoquant son choix au serveur posté à sa gauche. « T’as vraiment des goûts de luxe Marie… » Entendit-elle soudainement à sa droite. Un de ses partenaires avait hoché de la tête en soupirant, quelque peu désespéré mais pas étonné par les goûts étranges de la Osborn. Ne s’étant pas attendue à une telle réaction venant de son ami la jeune femme écarquilla les yeux l’espace d’un instant, ne sachant finalement pas quoi répondre à ça. Même si elle commençait à s’habituer à son équipe elle n’arrivait toujours pas à la cerner et ça la sidérait. Elle était LA stratège de son équipe, l’élément clef pour toutes les missions qu’ils menaient, c’était elle la responsable si le plan initial n’était pas cohérent, et elle n’était pas capable de comprendre comment ses alliés fonctionnaient. Mais peut-être parce que cette fois-ci elle n’en avait pas envie, ou du moins elle ne s’en donnait pas les moyens. Ces dernières semaines n’avaient pas été clémentes avec elle et ça se ressentait dans sa manière de travailler. Marie, la reine de la ponctualité, s’était mis à rendre ses travaux pile à l’heure ou en retard : elle semblait ailleurs, perdue dans ses songes. Mais ça, tout le monde au sein du Nouvel Ordre le savait plus ou moins. Comment géreriez-vous le deuil de votre soeur aîné, la descente en Enfer de votre frère aîné liée à l’élément précédent, la protection d’un nouveau loup-garou, et tout ce joyeux bordel en même temps ? Il y a de quoi en perdre la raison. Mais voyez-vous, Marie faisait ce qu’elle pouvait en gardant la tête haute. Si Gabriel ne pouvait pas faire bonne figure en faveur de leur nom la tâche lui revenait légitimement. Ce fardeau, elle le portait tant bien que mal ces derniers temps et elle ne pouvait le partager à quiconque.

Ce soir-là, son équipe l’avait convaincu de venir manger au restaurant, loin de l’ambiance lugubre que dégageait le Palais. Ces collègues avaient beau être de purs Obscurs, ils en connaissaient un rayon sur le monde terrestre et ça l’impressionnait plus que de raison. Rare étaient les Obscurs qui s’intéressaient à un autre monde que le leur. C’était peut-être pour cette raison que la benjamine appréciait travailler avec eux. Ils revenaient tous d’une mission fastidieuse qui leur avaient demandé toutes leurs forces alors en guise de récompense, ils s’étaient tous rendus dans un restaurant populaire. « J’ai bien crû qu’on allait tous y passer cette fois-ci ! » Lança un de ses collègues dans un soupir bruyant. « Heureusement que j’avais remarqué la sortie à travers le tableau surtout ! » Enchaina Marie sans même réfléchir à ses mots, une mine de vainqueur fixée au visage. Si elle n’avait pas étudié scrupuleusement les lieux avant de donner son feu vert pour la mission, peut-être qu’ils ne seraient pas tous là à siroter leurs boissons fraiches. Soudainement son portable se mit à sonner dans sa poche mais elle ne le regarda pas pendant un moment, agissant presque égoïstement pour une fois. Mais en voyant que son portable ne se calmait pas elle se résolut à le consulter. . « Marie, c’est Rick j’ai ultra besoin de toi. Je ne sais plus combien de temps je vais tenir encore. Fais le plus vite possible. J’en peux plus… » Dès qu’elle reconnut la voix du destinateur son sang se glaça instantanément. Marie savait pertinemment que si Emerick prenait la peine de l’appeler c’était que quelque chose de grave se préparait. Soudainement tiraillée entre la bonté éternelle et son égoïsme soudain, Marie soupira une première fois et se mit à rassembler ses affaires. « Bon, changement de plan pour moi. Le devoir m’appelle et je ne peux pas refuser cette fois-ci… » Retenant son tremblement comme elle le pouvait, Marie n’avait d’autres choix que de leur mentir. Elle n’avait qu’à simuler un travail pour Andrea Belson et le doute disparaitrait aussi vite qu’il avait débarqué. Et c’est le coeur battant à tout rompre et la peur au ventre qu’elle prit ses affaires et se rendit au plus vite à la cabane.

Son sac avait disparû pour laisser place à son arbalète et sa dague assoiffée de sang. A peine s’était-elle rendue sur place qu’elle sentit quelque chose d’anormal. Elle sentait une présence de créatures obscures bien trop puissante à son goût et ça ne la rassurait pas le moins du monde. Cependant elle sentit une présence à la hauteur de son genou et la benjamine esquissa un sourire soulagé quand elle reconnut Emerick. « Ah te voilà, petit louveteau. » Il fallait l’avouer, Marie appréciait son rôle de tutrice et n’hésitait pas à le rappeler à son ‘élève.’ C’est pourquoi elle s’était amusée à le surnommer comme bon lui semblait pour le forcer à passer outre ses taquineries. C’était peut-être un acte anodin de prime abord mais cela avait toute son importance. C’était un entrainement de fond pour son sang-froid et en tant que lycan, il en aura bien besoin. Mais voilà que ce dernier se mit à grogner, sa gueule menaçante en avant, et lui indiqua les deux créatures obscures en face d’eux. « Forcément. » Elle n’avait pas pu s’empêcher de laisser sa pensée s’exprimer. Ne connaitra-t-elle donc jamais le repos ? Alors qu’Emerick se jeta sur l’un d’entre eux, elle allait s’occuper de l’autre. C’était un démon ressemblaient fortement à un scorpion ce qui fit hausser le poil à Marie. Ça faisait un long moment qu’elle n’avait pas vu ce genre de démons et ils ne lui avaient clairement pas manqué. Il était temps de mettre en pratique ce qu’elle avait appris ces derniers temps. La créature attaqua la première, les pinces en avant et c’est tout naturellement que Marie passa derrière et le fracassa contre un arbre. Quitte à connaitre les lieux autant les utiliser à son profit. Le combat qui suivit n’était pas aussi épique et sanguinolent que celui d’Emerick. Le démon qu’affrontait Marie était un piètre combattant. Il était bien plus maladroit qu’elle et ça la fit rire intérieurement. Mais une fois le monstre quelque peu sonné suite à sa rencontre avec le tronc d’arbre, Marie profita de sa confusion pour lui assigner quelques coups bien placés et un carreau d’argent entre au niveau du thorax. Ne pouvant plus rien faire pour se défendre, la bête tenta de jeter son venin sur Marie mais en vain. Se saisissant alors de sa dague, Marie s’approcha péniblement de sa victime et l’acheva sans scrupule. Ayant fini avec son propre démon, la Osborn jeta un coup d’oeil à Emerick pour voir comment ce dernier s’en sortait. Elle avait toujours été impressionnée par la force des lycans et voir Emerick agir de la sorte ne faisait qu’accroître cette étrange fascination. Se remettant sur pieds, il était temps de lui venir en aide. Cela dit, elle devait tout de même rester sur ses gardes puisque même si Emerick n’était pas hostile avec elle, les accidents pouvaient vite se produire. Ainsi, elle attendit qu’Emerick ait fini de déchiqueter le démon pour finalement lui donner le coup de grâce avec sa Masamune.

Le combat était fini, ils étaient vainqueurs. Marie essaya de retrouver une respiration régulière alors qu’elle se rapprocha d’Emerick, un poil plus amoché qu’elle. Laissant un sourire de soulagement prendre possession de ses lèvres, la jeune femme passa sa main sur le dos de son ami et laissa même un petit rire se glissa hors de ses lèvres. « Et tu oses me dire que tu ne sauras pas te défendre dans ce nouveau monde. » Toutes les situations étaient bonnes pour le taquiner. Mais l’heure des réjouissances n’avait pas encore sonné puisque Marie sentit une autre présence. Elle sentait qu’ils n’étaient pas encore seuls.  
© Mister Hyde


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Tag cc0000 sur Lux Tenebris EssgSujet: just can't get enough ▲ mariana
Marie G. Osborn

Réponses: 3
Vues: 540

Rechercher dans: Anciens RPs   Tag cc0000 sur Lux Tenebris EmptySujet: just can't get enough ▲ mariana    Tag cc0000 sur Lux Tenebris EmptyVen 10 Fév - 17:52
Just can’t get enough
“Sometimes I believe that this less material life is our truer life, and that our vain presence on the terraqueous globe is itself the secondary or merely virtual phenomenon.”
N
e lui dis rien Marie. Tu es dans la confidence et tu le sais. » Marie acquiesça timidement, ne pouvant pas répliquer comme elle le souhaitait. A cet instant, elle aurait voulu hurler à sa mère que sa cousine méritait de savoir, elle méritait de connaître la vérité dans son intégralité. Ils étaient sa famille alors pourquoi cacher une telle chose ? Pourquoi se comporter comme des inconnus à son égard ? Mais les choses n’étaient jamais simple dans cette dite famille et cette amnésie en avait probablement soulagé plus d’un. La relation qu’elle entretenait avec Cameron avait probablement tâché la si précieuse réputation des Osborn et quand ce malheureux accident était arrivé, certaines personnes avaient vu ça comme un renouveau. Une porte entreouverte qui pouvait donner lieu à de nouvelles options. Mais Marie ne voyait pas les choses de la sorte, bien au contraire. Bien que sa famille avait tout simplement accepté de faire profil bas face à la situation d’Oliana, la benjamine avait eu beaucoup de mal à l’accepter ou du moins à le mettre en pratique. A tel point qu’elle avait refusé de la voir jusque là. Si c’était pour lui mentir une fois de plus et la bercer d’illusions, alors c’était sans elle. Pour une fois elle était révoltée et remontée plus que jamais contre le monde entier. Mais elle avait beau s’opposer contre cet ordre, au final, la première victime de cette affaire était encore une fois Oliana.
Toutefois, Marie savait pertinemment que si son cas avait pu être réglé rapidement personne ne serait en train de réfléchir à chaque mot qu’il prononçait en sa présence. Elle savait qu’il existait bel et bien une solution mais cette dernière s’avérait être bien trop dangereuse et périlleuse. Ainsi, le dilemme était de taille. Jusqu’ici, personne n’avait tenté quoi que ce soit et ce facteur avait aussi eu raison de son sang-froid. Mais dans l’ombre, quand Marie n’était pas en train de s’entrainer ou sur le terrain pour ses missions, elle se lançait dans des recherches interminables pour trouver la solution miracle qui pourrait aider Oliana. C’était sa façon à elle de l’aider puisqu’elle n’était pas encore prête pour lui faire face. Avoir sous les yeux quelqu’un dans la détresse et être incapable de l’aider réduisait son coeur en mille morceaux.

J
usqu’au jour où elle reçut un message de sa part lui demandant de lui rendre visite. Elle n’allait pas pouvoir la fuir éternellement et elle se devait d’être présente pour sa cousine. Au final elle l’avait déserté elle aussi dans un sens. C’est à cet instant que la Osborn réalisa qu’actuellement la situation stagnait et qu’elle allait devoir prendre sur elle pour avancer. Tout ce qu’elle pouvait faire c’était d’être auprès de sa famille et de l’épauler pour l’aider à traverser cette ignoble et injuste épreuve. Cependant, elle devait déposer quelques dossiers à Andrea avant de passer et cela lui prit bien plus de temps que prévu. Et c’est stressée voire anxieuse que Marie se rendit à l’appartement d’Oliana. « Oh te voilà enfin ! » Entendit-elle dès que la porte d’entrée s’ouvrit. « Oui je suis désolée du retard, j’ai dû passer donner des dossiers à Belson et ça m’a pris une éternité. » Répondit-elle d’un ton fatigué mais quelque peu amusé, préférant rire de sa situation. Que voulez-vous, on ne refuse rien à Andrea Belson. L’atmosphère que dégageait la pièce avait eu don d’apaiser la demoiselle et c’est tout sourire qu’elle laissa volontiers ses affaires à sa cousine avant de pénétrer dans le salon. « Je suis contente de te voir, j’avais besoin de parler. » Quand Marie vit le thé déjà prêt un petit sourire à la fois triste et nostalgique vint se nicher au coin de ses lèvres. Ca lui rappelait énormément leur petit rituel personnel et elle fut émue de voir que sa cousine se souvenait de ça. « Il fait ultra froid dehors, encore. La tempête décide vraiment de prendre siège. » Un petit pouffement s’échappa de sa bouche mais Marie fit profil bas, comme si elle n’avait rien fait. Il n’y avait qu’elle dans sa famille à prendre en compte ce genre de détails. « Moi aussi je suis contente de te voir Oliana. » Débuta la benjamine en regardant la belle cousine. Qu’est-ce qu’elle lui avait manqué. « Merci aussi pour le thé, il n’y a qu’avec toi que j’aime faire ce genre de choses. » Continua Marie sincèrement. Au sein de leur famille, Oliana était la fille qui lui ressemblait le plus et de loin. Leur relation avait été évidente dès leur plus jeune âge. En buvant une première gorgée, la jeune femme se demandait si elle devait aborder le fameux sujet devenu taboo mais la réponse vint rapidement. C’était inévitable et une fois cette barrière franchit elle n’aurait plus besoin d’y prêter attention. « Comment tu te sens en ce moment ? » Voyant le regard que lui adressait subitement sa cousine, Marie posa sa tasse de thé et prit le soin de reposer sa question avec un tout autre ton bien plus reposé et doux. « Je veux dire… Est-ce que tu vas bien, toi ? » Tant qu’à faire, autant jouer la carte de l’honnêteté. « Si tu veux parler de quoi que ce soit saches que je serais là comme je l’ai toujours été pour toi. Je ferai mon possible pour t’aider même si je le fais déjà de mon côté. Je ne te lâcherai pas et tu peux compter sur moi. » Pour accompagner ses paroles, la jeune femme leva son petit doigt gauche en l’air, attendant patiemment la réponse de sa cousine. Enfants, c’était leur signe à elles, leur preuve de promesse.
© Mister Hyde


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Tag cc0000 sur Lux Tenebris EssgSujet: [Marick] Let me help you
Marie G. Osborn

Réponses: 6
Vues: 544

Rechercher dans: Anciens RPs   Tag cc0000 sur Lux Tenebris EmptySujet: [Marick] Let me help you    Tag cc0000 sur Lux Tenebris EmptyMer 1 Fév - 0:20
Let me help you
“Sometimes I believe that this less material life is our truer life, and that our vain presence on the terraqueous globe is itself the secondary or merely virtual phenomenon.”
M
ême si la situation pouvait basculer à tout moment, la jeune Osborn s’était légèrement détendue en acceptant les remerciements précoces du jeune loup. « Je te dis merci d’avance, ou que je fasse des choses que je pourrais regretter, il faut que tu saches que c’est loin d’être mon intention. » « Je sais bien Emerick, mais attends avant de me remercier va, ça vaut mieux pour toi. » Mais voilà que la dite situation allait dégénérer. Emerick commençait déjà à se métamorphoser et son seul réflexe fut de se redresser instantanément en laisser son regard désolé se poser sur le jeune homme. Le voir se tordre de douleur lui écrasait le coeur et si elle connaissait un sort ou une rune qui pouvait le soulager, elle n’aurait pas hésité ne serait-ce qu’une seconde. « Marie, ça commence ! » Rugit-il dans un élan de désespoir. Ça, elle le savait bien et il fallait absolument qu’il se mette dans la cage sinon tout allait foirer. Elle allait pour faire un pas vers lui quand il posa sa propre main sur la cage. Il allait regretter amèrement son geste les secondes suivantes. Elle l’avait prévenu pourtant mais elle ne pouvait que le plaindre. Toutefois, elle devait continuer d’avancer pour les mettre en sécurité tous les deux mais voilà que le loup-garou la frappa au thorax, la forçant à se remettre sur le lit. Une violente douleur vint se nicher au fin fond de son être alors qu’elle tenta de se redresser pour se remettre sur ses appuis. « Evidemment, ça ne pouvait pas être simple… » Gronda-t-elle en frottant son buste de ses fins doigts. Alors qu’Emerick était sur le point de terminer sa transformation, elle profita de l’instabilité de ce dernier pour se faufiler derrière et lui donner un coup dans les côtes pour le pousser dans la cage sans qu’il ne voit le coup venir. Toutefois, ça faisait longtemps qu’elle ne s’était pas battue contre un loup et elle avait presque oublié que ces bêtes-là ne se laissaient pas faire aussi facilement. Même si elle avait réussi à le déstabiliser, le loup se retourna vers elle et montra ses crocs, prêt à attaquer. Chose qu’il fit la seconde d’après. Le sommier du lit céda sous le poids de Marie et de son assaillant tandis qu’elle maitrisa tant bien que mal la mâchoire du loup. Il pesait son poids et même si elle n’avait pas la carrure adéquate pour le maitriser totalement, elle allait devoir le surprendre à coup de runes ou sournoisement. Tandis qu’elle se focalisait sur la mâchoire d’Emerick, la jeune femme réactiva la même rune qu’elle avait posé sur la cage. Ressentant une vive douleur, Emerick recula sans réfléchir pour se projeter à l’autre bout du repère.

A
nouveau libre de ses mouvements, Marie tenta de reprendre une respiration normale alors que son coeur battait la chamade. Chose étonnante qu’elle avait remarqué c’était la rapidité avec laquelle Emerick s’était transformé. Même si elle n’en avait été témoins que de quelques unes, ses études lui apprirent le temps moyen d’une transformation et il était évident que celle-ci avait été plus courte que la moyenne. Concernant sa force, elle n’est pas si imposante que ça. Si elle avait pu le maitriser facilement, même avec ses capacités médiocres en combat, c’était grâce à son agilité. En parlant de cette aptitude, Emerick l’était également. Ca allait compliquer choses puisqu’il était évident que son loup n’allait certainement pas se laisser enfermer. Ainsi, il fallait d’abord tester les réponses physiques de ce dernier. « Emerick, je sais que tu m’entends… » Il fallait d’abord agir diplomatiquement avec le loup pour essayer de l’apprivoiser en quelque sorte. Il fallait que Marie privilégie la personnalité d’Emerick plutôt que son apparence ou encore sa situation. Même si les chances qu’elle réussisse à le calmer étaient faibles, en éternelle têtue elle se devait d’essayer. « N’oublies pas que je suis là pour t’aider. Je ne suis pas une menace. » Elle voyait que le loup fixait sa stèle des yeux comme si c’était l’objet qui pourrait mettre un terme à son existence. Ayant ainsi pris conscience de ce fait, Marie ravala sa salive et se déplaça délicatement vers le matelas du lit pour poser sa stèle dessus. Le loup, qui bien évidemment ne l’avait pas quitté des yeux, reprit une respiration régulière également. C’était déjà ça. Ne baissant pas sa garde pour autant, la Osborn ne lâcha pas Emerick des yeux et tenta de s’approcher de lui.

A
u fur et à mesure que la tension grimpait, Marie tentait tant bien que mal de maitriser son anxiété. La tâche qu’elle s’était auto-attribuée se relevait être bien plus délicate qu’elle ne l’avait prévu et elle avait peur d’y laisser sa peau. Si son frère ou encore sa famille avait entendu ses pensées à cet instant elle aurait probablement été déshéritée. Les Osborn n’ont pas peur, bien au contraire, ils en sont les fiers représentants. Mais Marie c’était le vilain petit canard qui refusait de suivre le troupeau. Destinée à fonder une famille pour prolonger sa noble lignée et ensuite de rejoindre les enfants de Lilith, Marie n’en restait pas Marie. L’innocente et digne petite Marie. Et cette faiblesse semblait resurgir devant Emerick. Il pouvait lire dans ses yeux qu’elle ne souhaitait qu’une chose : l’aider. On avait beau dire que les Osborn étaient réputés pour leur cruauté et leur soif de sang, si on présentait Marie en premier, la réputation partirait en fumée en quelques instants. A vrai dire, la benjamine voyait en lui une pauvre victime qui ne demandait qu’à être aidé et qui n’était pas conscient du pouvoir dont il avait malheureusement hérité. Soudainement attendrie et submergée par la peine dont souffrait Emerick, Marie pensa qu’elle devait alors miser tout sur son audace -ou son inconscience. Ne quittant pas le loup des yeux, la jeune femme s’avança légèrement vers lui et jeta un coup d’oeil à la cage. Elle se positionna derrière et exerça une pression rapide dessus et cette dernière cessa de briller : elle venait d’ôter une rune protectrice. « Si on veut que la nuit se déroule bien, autant repartir sur de bonnes bases. » Dit-elle le plus calmement possible. « Rentres là-dedans de ton plein gré, je ne fermerai pas la cage si tu le souhaites. Je veux juste que tu apprennes à te contrôler. C’est maintenant que tu dois te manifester Emerick. Je te laisse le choix, la balle est dans ton camp. » Ainsi, toujours face à lui et raide sur ses pieds, Marie tentait de négocier avec un jeune loup incontrôlable. Toutefois, elle savait qu’elle maniait la diplomatie comme jamais. Même si la situation ne penchait pas forcément en sa faveur elle avait suffisamment confiance en Emerick pour qu’il fasse un effort. De toute façon, si ce dernier décidait de répondre négativement à son geste elle avait de quoi se défendre et était prête à utiliser sa dague Masamune ainsi que son arbalète si sa vie en dépendait.
© Mister Hyde


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