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 sweet dreams

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Anonymous
InvitéInvité
Sujet: sweet dreams   Mar 24 Mai - 18:09

Juliet s’était réveillée en sueur dans son lit, empêtré dans ses draps et le souffle court en se remettant difficilement de son rêve. Elle avait fermé les yeux espérant retourner dans le monde merveilleux de Morphée sans y arriver, son corps brulant d’un désir inavouable assouvi dans son inconscience. Elle avait rêve de l’autre, ce chasseur d’ombre stupide qu’elle ne supportait pas et ils partageaient le même lit après leur mariage. Soupirant, Juliet se résigna à sortir de son lit en se maudissant d’avoir rêvé d’une telle nuit de noce car la véritable lui semblerait surement moins belle maintenant. S’emparant d’une serviette, elle se dirigea vers sa douche pour en prendre une bien froide et ainsi se calmer. Une fois complètement remise de ses émotions, elle enfila un jean sous un tee-shirt noir simple qui montrait généreusement ses formes avant de se rendre dans la bibliothèque. A défaut de pouvoir faire une nuit correcte, elle pourrait apprendre de nouvelles choses pour chasser les démons et progresser dans son métier. En marchant dans les couloirs, elle revivait son rêve et elle se mordit la lèvre inférieure en serrant les poings pour tenter de penser à autre chose. Revoir les images de son rêve alors qu’elle essayait de penser à autre chose était invivable surtout qu’elle savait pertinemment que le corps qu’elle voyait était vraiment celui de Gideon. Elle le connaissait par cœur suite à leurs ébats dans l’Institut ou ailleurs et elle ne supportait pas le fait d’y repenser ou d’avoir envie de recommencer avec ce crétin.

Pénétrant dans la bibliothèque, elle s’empara du premier livre qui lui tombait sous la main pour l’étudier à une table. Très vite, elle se rendit compte que l’ouvrage n’était pas vraiment celui qu’il lui fallait pour se détendre, bien au contraire. Il s’agit d’un ouvrage traitant de l’amour chez les Néphilims et soupirant, elle pencha la tête en arrière pour fixer le plafond les sourcils froncés. Elle savait pertinemment qu’elle avait envie de lire l’ouvrage pour voir si elle était un cas aussi désespéré qu’elle le pressentait sauf qu’elle ne voulait pas se faire surprendre.  Pianotant sur la table, elle finit par se pencher sur le livre pour le lire pendant deux heures. Elle s’arrêta en entendant la porte s’ouvrir pour voir un abruti de français qu’elle connaissait assez bien puisqu’il avait décidé de jouer les cupidons. Réagissant instinctivement, elle s’empara du livre mais au lieu de le cacher, elle le lança à la figure de Louis ce qui n’est pas vraiment malin. Ecarquillant les yeux, elle fixa le garçon avant de réaliser non seulement sa bourbe mais l’accueil peu chaleureux qu’elle venait de lui faire et rougit comme une pivoine. C’était fini de sa réputation de jeune fille civilisée et calme déjà qu’elle ne tenait pas à grand-chose. « Désolé, Louis… L’instinct… » Trois mots qu’elle marmonna de manière à peine audible sans bouger de chaise. Au fond d’elle, elle priait silencieusement pour que le garçon ne s’intéresse pas au livre et lui raconte n’importe quoi sur Gideon pour son rôle de cupidon. Elle était prête à subir tous ses discours élogieux sur le garçon tant qu’il ne s’intéressait pas au livre, les anges pouvaient lui accorder ça, non ?

537 mots, post 1.


Dernière édition par Juliet H-Blackthorn le Mer 29 Juin - 21:53, édité 2 fois
Anonymous
InvitéInvité
Sujet: Re: sweet dreams   Jeu 16 Juin - 13:54

now take it in but don't look down
JULIET & LOUIS

if you love somebody better tell them while they're here, cause they may just run away from you. ✻✻✻ Il l’a pas suivie. Non non. C’est pas ça qui s’est passé. Ce qui s’est vraiment passé, la version officielle, c’est qu’elle l’a doublé dans un couloir telle une comète de paille – l’image est belle – sans lui adresser un regard ni même lui dire « bonjour ». On parle ici de Juliet Blackthorn et de sa démesurée chevelure blonde platine que le français a d’innombrables fois menacé de raser. « On pourrait y faire de l’escalade dans tes cheveux, putain. » n’a-t-il de cesse de lui répéter à longueur de journée. C’est probablement pour ça qu’elle l’évite et qu’elle lui fait clairement comprendre que sa présence n’est pas forcément indispensable nuit et jour à ses côtés. Autrement dit qu’il peut aller voir ailleurs si elle y est. Il est lourd, il le sait bien mais justement… la faire chier c’est quand même le but de toute l’opération. C’est pas quelque chose de méchant hein, attention ! Louis n’est méchant avec personne – même si certaines filles diront le contraire, mais là est une autre histoire – et encore moins avec Juliet. Il l’apprécie. Vraiment. Même si clairement, elle est chiante. Déjà parce que c’est une bête sauvage et qu’il est extrêmement difficile de l’apprivoiser. Puis ensuite parce qu’elle a toujours raison. Et les français, ils aiment pas quand on a plus raison qu’eux. D’autant plus s’il s’agit de harpies américaines couleur blé qui mordent et qui hurlent. Parce que ouais, elle a le sang chaud aussi, la gamine. Alors c’est vraiment dur de l’approcher. Mais bon, son caractère de merde lui déplaît pas tant que ça, à Vallincourt. Et même que s’il ne s’entêtait pas, comme un enfant, à vouloir la caser avec un autre, il aurait probablement déjà tenté quelque chose avec elle. Mais c’est pour aider un collègue européen, alors on déconne pas avec la fidélité. Il y arrivera, à les foutre dans le même lit. C’est sa mission, ce pour quoi il a été créé – sans aucune exagération. Son but suprême, quoi. Bref. Elle était pressée ce matin, et marchait comme une furie. Mais en même temps, elle filait pas très droit. Alors de peur qu’elle ait bu ou un truc du genre, bah lui il s’est senti obliger de la suivre. Pour en avoir le cœur net, la surveiller pour pas qu’elle fasse de conneries, voyez ? Ça, c’est la vraie histoire. Que Louis est un bon pote. Très bon, même. Attentionné et tout le bordel, là.

Mais finalement, peut-être qu’il aurait pas dû l’approcher de trop près. Mais bon, c’est pas comme s’il lui avait fait un coup foireux ou même qu’il ait eu pour but de l’effrayer. Il a juste ouvert la porte de la bibliothèque, quelques minutes à peine après qu’elle s’y soit glissée. Tout le monde y a accès, pas vrai ? Donc techniquement, elle est en faute et pas lui. C’est plutôt rare, alors ne vous avisez pas de l’accuser à tort. Heureusement qu’il a de bons réflexes, le type. Parce qu’elle, elle en a d’excellents. Et sûrement qu’elle l’aurait assommé avec son bouquin s’il s’était pas protégé le visage avec ses bras, attrapant avec agilité l’ouvrage avant qu’il ne touche le sol. « Chhht. » lui crache-t-on à droite et à gauche, une multitude d’yeux le fusillant de toutes parts. Et lui il fait la moue, exhibant sa tête trop mignonne de Chat Potté. Et tous finissent par retourner à leurs lectures, un peu moins fâchés. Il en profite pour tirer la langue et faire un geste du majeur peu sympathique aux dos les plus proches de lui. Sales cons, va. C’est Juliet qui l’attaque et c’est lui qu’on engueule, nan mais on aura tout vu. Il savait bien que les américains n’avaient rien dans la tête, mais personne n’a jamais voulu le croire. « Désolé, Louis… L’instinct… » s’excuse la lionne en lui adressant un petit sourire contrit, son pâle visage de porcelaine virant tout d’un coup à un joli rose saucisson. Et Louis, il comprend pas tout de suite ce qui cloche. Que c’est pas à cause de lui qu’elle se sent mal. « T’inquiète, des ninjas j’en croise tous les… » Que c’est à cause du livre qu’il tient entre les mains. Oooh. Mais qu’est-ce donc que cela ? Y’a des cœurs, des belles couleurs, le mot « amour » écrit en gros et pailleté sur la couverture. Intéressant. Le sourire du français s’élargit et, lentement, il attrape une chaise à la table voisine pour venir s’installer en face de la néphilim. « Tu t’documentais, c’est ça ? » fait-il d’un air espiègle. Insupportable gamin. « C’est pour Gideon, j’imagine. » continue-t-il, ravi de la voir s’empêtrer chaque seconde un peu plus dans la gêne. Cette fois-ci, c’est pas une question. C’est comme s’il lui interdisait la moindre réplique. Il attend pas de réponse, le p’tit malin. Il l’asphyxie de son doux venin en sifflant d’évidence. Perfide serpent aux crochets en plastique. Il sait bien qu’il la met mal à l’aise et d’habitude, ça l’aurait fait culpabiliser. Mais pas là, pas maintenant. Là, c’est vraiment très drôle. Là, c’est pour la bonne cause. « Si t’as besoin de cours, j’suis ton homme ! Tu sais, lui et moi on a le même corps. Les mêmes outils, tout ça. » Il fait une pause, la laissant se démener dans son malaise sans aucune pitié. Puis il ajoute, insolent : « Après pour la taille, j’garantis rien. Mais nous les français, on est plutôt bien gâtés par la nature, à c’niveau-là. T’en fais pas pour ça. » Et d’un théâtral clin d’œil, il l’achève. Lui qui n’est pas pudique du tout, parler et déconner sur la virilité, ça l’a jamais trop dérangé. Mais elle… il sait bien qu’elle a ses limites. Ou tout du moins pense-t-il le savoir. Finalement, il lui rend son livre, le lui fourre directement entre les mains, tout sourire. Fier comme un paon ou con comme une poutre ? Les avis divergent. Probablement les deux à la fois, pourra-t-on dire. Ha, pauvre Louis. Proche de la trentaine et encore la maturité d’un bébé.
✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.


@Juliet H-Blackthorn
1016 mots, post 2.
Anonymous
InvitéInvité
Sujet: Re: sweet dreams   Mer 29 Juin - 21:53

Juliet s’insultait d’idiote mentalement, elle n’était pas encore suffisamment atteinte pour le faire tout haut et donner ainsi à jaser sur elle dans les couloirs. La manière dont ses compatriotes américains avaient réagit lui avait arraché un sourire en coin le temps d’une demi-seconde avant qu’elle ne voie le livre parfaitement réceptionner dans les mains du français. Bordel, il ne pouvait pas rester dans son pays avec son parabataï et l’autre crétin aussi à jouer aux gentils mortels qui n’ont aucune ascendance angélique. Non, c’était trop demandé à ses flemmards de français aux egos surdimensionné qui ne pensait qu’à boire, trouver du bon pain comme ils disent et dormir sous des arbres. Et c’était la pure vérité pas des vieux stéréotypes tout pourris qui datait d’elle ne savait quelle époque parce que tout le monde le savait, Juliet était tout ce qu’il y a de plus objective. Elle n’avait pas du tout tendance à réagir au quart de tour en hurlant pour rien ou à se baser sur des vilaines rumeurs pour se faire un avis, non ce n’était pas du tout son genre. Le truc c’était qu’elle n’arrivait même pas à se convaincre de ce qu’elle pensait d’elle-même parce qu’elle savait que c’était faux mais au moins elle n’était pas un faux-jetons qui balançait de vannes à deux balles tout le temps. Parce que oui, elle ne pensait pas que Louis était méchant, non elle le trouvait idiot, stupide et lourd mais pas méchant, non et résultat des courses, elle n’arrivait pas à le haïr. Au début, elle avait essayé puis ensuite elle avait tenté de le plaindre ce pauvre adulte qui se comportait comme un gamin et au final, elle avait juste fini par l’apprécier tout en le trouvant très, mais alors, vraiment très très lourd. Rien que ses discours sur Gideon ou l’amour et tout c’était un calvaire alors maintenant avec le livre dans les mains, elle n’imaginait pas le carnage. Alors, quand il commença sa phrase alors qu’elle avait commencé à virer au rouge, elle croisa les doigts pour qu’il ne voie pas le titre mais les anges n’étaient pas avec elle.

La réaction censé aurait été de fuir, loin très loin de la bibliothèque comme une folie pour l’infirmerie et ensuite de prétexter une excuse bidon pour justifier son commentaire étrange du matin. Le problème c’était que ce n’était pas dans la nature d’une Blackthorn de fuir et qu’elle connaissait Louis pour savoir qu’il ne la lâcherait pas. Alors elle ferma les yeux virant toujours du rouge pivoine à un rouge soutenue pendant que le garçon déblatérait sur le sujet du livre, sur le fait que c’était pour l’autre abruti ce qui lui fit rouvrir les yeux avec un éclat de fureur. Elle avait bien envie de lui rétorquer d’aller se faire voir ou de mourir dans d’atroce souffrances dans un enfer quelconque mais sa bouche refusait de s’ouvrir et ses joues qui étaient devenues brulantes auraient démentie ses paroles. Bordel, depuis quand elle n’était plus capable de contrôler ainsi ses émotions pour éviter qu’elles s’étalent sur son corps comme des panneaux clignotants. Mais visiblement son regard noir qui effrayait la quasi-totalité de la planète n’avait aucun effet sur le français qui continua à discourir sur son corps, celui de Gideon, leurs outils qu’ils avaient et leurs tailles ainsi que la possibilité de prendre des cours. Il était sérieux où il cherchait juste à la mettre mal à l’aise pour se moquer d’elle parce qu’elle ne savait pas trop là et cela ne la rassurait pas son discours. Déjà, elle n’avait pas besoin de s’entrainer, les gémissements de Gideon quand ils passaient à l’acte ensembles lui semblait des indicateurs suffisants sur le fait qu’elle était douée et qu’elle savait bien s’y prendre avec lui. Ensuite, elle ne se voyait absolument pas le faire avec Louis juste pour s’entrainer, c’était stupide et complètement immoral. Non pas qu’elle croyait au truc stupide de la virginité avant le mariage ou du fait qu’il fallait absolument avoir des sentiments pour coucher. Le problème venait du fait que Louis cherchait absolument à la caser avec l’autre, Gideon et que sa proposition était juste inapproprié et pas du tout empreinte de loyauté. Soupirant, elle se cacha un instant le visage dans ses mains pour essayer de reprendre le contrôle de la situation extrêmement gênante et après avoir repoussé loin le livre, elle fixa Louis dans les yeux. « Je doute que tu as le même corps que Gideon même si vous faites sensiblement la même carrure. Quant à la taille de votre...truc, je m’en contrefiche ok ? Et comparé à ce que tu penses, j’ai absolument pas besoin d’entrainement. Par contre, je doute que ton ami apprécie grandement ta proposition à mon égard... » Le début ne lui avait posé aucun problème puisque qu’en parlant de leurs corps, elle s’était concentré sur l’aspect torse et tablettes de chocolats même si revoir cette partie du corps de Gideon, la faisait enrager. Elle essayait de cacher sa rage mais la suite l’avait laissé entrevoir que ce soit son bug sur le truc entre les jambes des mecs ou l’insulte d’être le pire ami de la décennie. Bref, elle espérait que Louis soit vexé et se casse loin de la bibliothèque et la laisse tranquillement pour qu’elle puisse penser au temps, savoir s’il faisait beau ou moche c’était une bonne idée tiens.


@Louis de Vallincourt
898 mots, post 3.
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