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 The blood of a heart adrift. [Oliana]

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Battle cry
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The blood of a heart adrift. [Oliana] Diustb548/77The blood of a heart adrift. [Oliana] 4qREeA0  (48/77)
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Gabriel P. Osborn
PRO MUNDI BENEFICIO
PRO MUNDI BENEFICIOGabriel P. Osborn
Parabataï and more
The blood of a heart adrift. [Oliana] 1hz1MC2Q
Où que tu ailles, j'irai;Où tu mourras, puissé-je y mourir, qu'à tes côtés je sois enterré :Que l'Ange m'inflige son courroux, et plus encore,Si toi et moi étions séparé par quelque raison sinon la mort

Je suis à Chicago depuis le : 21/08/2016 et j'ai déjà payé : 250 factures et gagné : 1140 gains. Il paraît que : Nathaniel Buzolic On m'appelle : spf et pour mon profil je remercie : Amiante et Hunt

Je suis : Fiancé à Aurora Montgomery, amoureux de mon parabatai Florian.
☯️ My Twin
The blood of a heart adrift. [Oliana] Tumblr_o3xw9hDlNy1ssbqzvo1_400
Parce que tu es mon double, ma vie, mon tout. Pour toi je donnerais mon âme, je brûlerais cette terre. Oui, pour toi je tomberais sans remords, parce que ton coeur et le miens ne font qu'un. Deux êtres, une âme, un frisson à l'unisson.
My complication.
The blood of a heart adrift. [Oliana] AvxQTXXz
Tu es cette drogue qui me fait tomber, tu es cette femme qui me fait vibrer. Je me perds dans cette sensation étrange. Non, je ne le souhaites pas. Laisses-moi me détourner de l'aurore, laisses-moi m'échapper de ton regard. Plier n'est pas une option, pas pour toi, encore moins pour moi. Pars, va-t-en, abandonnes-moi, laisses-moi avant qu'on n'en crève mutuellement.
Sujet: The blood of a heart adrift. [Oliana]   Mer 22 Fév - 16:51



The blood of a heart adrift.
feat. Oliana & Gabriel
Mon regard glisse sur sa silhouette, mon pouce frôle doucement ses lèvres. Elle lui ressemble tellement. De longs cheveux sombres, un regard perçant. Un gémissement résonne à ses côtés alors que l’homme tente d’aider sa compagne. Attaché, un bout de collant sur les lèvres, il ne peut rien faire, rien du tout. A-t-il peur que je la touche ? C’est fort probable. Je l’aurais sûrement fait si je n’étais pas dans cet état, état second, état lamentable. Je souris en coin face à la silhouette qui s’agit, l’autre qui tremble, qui couine, qui se demande ce que je vais bien pouvoir lui faire. Si seulement elle savait…Elle allait regarder, et puis seulement je m’occuperais d’elle. Oui, elle n’a pas le droit de vivre, Léa, elle, était morte, alors elle irait la rejoindre. « Comment tu t’appelles ? » Je m’accroupi devant la jeune fille d’une vingtaine d’années, peut-être plus vieille que toi, mais ne dépassant pas la trentaine. Elle pleure, elle respire fort. Pourtant, je reste là, calme, puissant, imposant et sadique. « Lae…Laetitia. » Ma tête se penche sur le côté et mon regard glisse sur les courbes de son visage. Ma main glisse dans ses cheveux, ramenant une mèche derrière son oreille avec une douceur qui contrastait tellement avec ce que je leur réservais. Ils vont souffrir autant que je souffre. Oui, ils vont hurler comme elle l’a fait alors qu’elle brulait, dévorée par les flammes et ce, devant mes yeux. Je n’avais pu rien faire, enfermé dans le corps d’un Terrestre. Je n’avais pu que l’observer, que pleurer, qu’hurler son prénom. Je n’avais rien pu faire que de sentir l’odeur de la chair brûlée, jusqu’à ce que le silence règne, jusqu’à ce qu’elle cesse d’hurler mon prénom. Oui, ils vont payer pour ce que je vis en ce moment.

« Et bien Laetitia, tu vas crier…de toute tes forces, encore et encore. Tu vas hurler, me supplier d’arrêter, néanmoins, je n’arrêterais pas. Et tu sais pourquoi ? » Elle gémit, elle sanglote comme une enfant entre mes doigts agiles, secouant la tête de droite à gauche. « Parce que c’est ce que je fais le mieux, ce pourquoi j’existe encore. » Et je me redresse, me dirigeant vers ce petit plateau en fer posé sur un armoire en métal à roulettes. J’observe les instruments, j’analyse ce que je vais prendre, ce qui me procureras le plus de satisfaction. Sauf que voilà, le souci, c’est que je ne ressens plus rien à part cette vive douleur, ce manque imprononçable qu’elle avait laissé. Mon monde c’était écroulé avec sa mort. Si beaucoup disaient que j’étais fou, avide de sang, psychopathe, alors, ils n’avaient encore rien vu. Je me contente d’une lame que je n’ai absolument pas aiguisé, revenant sur mes pas, me positionnant devant le jeune homme attaché sur une chaise. Mon regard plonge dans le sien. Il pue la peur à plein nez, il transpire, il pleure aussi. Si j’aurais jubilé autrefois, là, je reste de marbre. « Commençons. » Et sur ce, j’approche la lame de sa main gauche et je coupe, doucement, durement. L’os oppose de la résistance, dommage pour lui. Ses hurlements sont étouffés par le papier collant, alors que la femme, elle, hurlait, priait le ciel pour que je cesse ce que j’étais en train de faire. « Dieu n’existe pas…si c’était le cas, je serais le diable en personne. » Après un léger bruit de succion très désagréable, l’homme se retrouve avec un doigt en main. « Et de un… » Pourquoi je faisais ça ? Une mission ? Même pas…A vrai dire, c’est plus profond que ça.

N’avez-vous rien remarqué de cet homme et cette femme ? De la ressemblance frappante entre eux ? Oui, ils sont jumeaux…eux aussi. Avez-vous une petite idée de ce qui me traverse l’esprit ? De ce que je tente de faire ? Je me venge sur l’homme à défaut de pouvoir me venger sur moi-même. Oui, je me venge pour le punir de ne pas pouvoir la sauver. Alors je coupe, encore et encore. Il tombe dans les vapes, j’attends qu’il se réveille pour recommencer. Arrivé au huitième, je stoppe mes âneries, prenant le menton de l’humain entre mes doigts et tourne sa tête vers sa jumelle. « Regarde… » Oui, regardes comme moi j’ai dû regarder. Regarde, entends, écoutes. Je m’approche de la jeune fille, glissant ma main le long de sa gorge tout en la contournant me retrouvant derrière elle. Mes doigts se ferment dans ses cheveux, je tends sa gorge, ma lame se déposant sur celle-ci. J’observe l’homme. Il hurle, il se débat, il sanglot. Je pourrais presque l’entendre me demander de l’épargner…qu’il comprenne. Oui, qu’il comprenne ce que c’est que de perdre son double, sa moitié, son monde. Et là, ma lame glisse très lentement, entaillant la peau profondément, mais pas assez pour qu’elle se vide trop rapidement. « ça va aller…ça va passer… » Voix monotone, robotique. Oui, ça va passer…un jour, ça passera, tu verras.


n°1 - 835 mots

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Battle cry
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The blood of a heart adrift. [Oliana] Diustb542/77The blood of a heart adrift. [Oliana] 4qREeA0  (42/77)
Compétences:
Oliana C. Osborn
PRO MUNDI BENEFICIO
PRO MUNDI BENEFICIOOliana C. Osborn
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The blood of a heart adrift. [Oliana] 1f495 The blood of a heart adrift. [Oliana] 1f4a5OLIARON

Il savait qu’au moment où il embrasserait cette jeune fille, au moment où ses rêves sublimes épouseraient ce souffle fragile, son esprit perdrait à jamais l’agilité miraculeuse de l’esprit de Dieu. Il avait alors attendu, écouté encore un moment la vibration du diapason qui venait de heurter une étoile, puis il l’avait embrassée, et à l’instant précis où ses lèvres touchaient les siennes, il avait senti qu’elle s’épanouissait comme une fleur à son contact, et l’incarnation s’était achevée.


Je suis à Chicago depuis le : 06/01/2017 et j'ai déjà payé : 79 factures et gagné : 257 gains. Il paraît que : emily - sexy - didonato est mon double. Schizo je joue aussi : zack b-herondale, le magnifique. On m'appelle : exotic (sarah) et pour mon profil je remercie : .sassenach.

Je suis : Célibataire dans ma tête, bien que tout le monde me cache que je suis en réalité fiancée.
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beauty and the beast

résumé uc.

The blood of a heart adrift. [Oliana] Qtl6
Sujet: Re: The blood of a heart adrift. [Oliana]   Dim 26 Fév - 20:28



The blood of a heart adrift.
feat. Oliana & Gabriel
« Vous m’avez convoqué, monsieur » dis-je à mon supérieur, responsable de mon équipe de traqueur. Ceux qui sont réquisitionnés que très peu de fois, les rejetons des batailles, ceux en arrière qui préfère attendre la fin de la bataille pour déployer leur aisance à chasser les renégats. Si j’avais longtemps hais ce poste, refusant d’être à la hauteur de cette famille d’Osborn, j’avais finis par l’accepter. Ils avaient tous raison, mon cœur ne supportait pas autant de violence, de combat et d’entraînement. Je devais faire attention, avait dit père, lorsqu’il avait approuvé mon choix dans l’armée obscure. Je refusais d’être le paria de la famille par condition. Je refusais d’être l’exclu parce que j’étais née avec cette handicap, sans jamais pouvoir m’en défaire. « Tu es là Osborn. On a besoin de toi à West Side, ils ont perdu un fugitif. » J’eus envie de rouler des yeux. C’était souvent des bandes d’incapables. Ils savaient se battre, jurer par la violence, mais peu de monde savait réellement traquer, retrouver, chasser. En même temps, je me disais que s’ils savaient tous, je servirai vraiment à rien dans ce monde obscur. Acquiesçant donc, je finis par lui demander : « Qui est là proie ? » « Une jeune femme qu’Andrea souhaite transformée. Elle a réussi à s’échapper. Il faut la retrouver. » Intérieurement, je souris. Pas parce qu’Andrea avait perdue, non…simplement parce qu’il y avait encore des gens assez bon pour ne pas abandonner. Surtout en étant une femme. « Je vais la retrouver dans ce cas » Je fis un signe de la tête avant de tournoyer sur moi-même et de sortir de ce bureau de verre d’Idris.

Traverser un portail me faisait toujours de l’effet. C’était comme un grand huit, le cœur battant la chamade, l’estomac renoué. Si je m’y étais habituée à force de devoir les traverser, mais peut-être était-ce mon cœur fragile.... ? Je gardais cette sensation désagréable qui me prenait quelques minutes avant de se calmer. Le portail se referma dans un courant d’air, et je pris quelques secondes pour regarder où j’avais mis les pieds. Les entrepôts la nuit était calme et désert. Activant ma rune de vision et d’ouïe, je m’élançai à la recherche d’indice pour retrouver cette jeune fugitive. Si j’aimais combiner mes talents avec Cameron – assassin qu’il ait – je préférais souvent travailler seule. Je me concentrais vraiment sur les moindres pistes, sur ce qu’entendait mes oreilles, ce que mes yeux voyaient, et ce que je pouvais ressentir. Je faisais beaucoup confiance à mon instinct. M’ouvrant totalement à l’environnement qui était au courant, j’entendais le moindre bateau au loin de la crique, j’entendais les simples rats qui surgissaient de nulle part, et les craquements des arbres au loin. Entendant un cri soudain, je me retournai pour constater qu’il provenait d’un immeuble opposé. Devais-je aller voir ? Etait-ce elle ? Ou quelqu’un d’autre ? De toute manière, il fallait que j’y aille.

Je couru dans cette direction, en entendant un nouveau cri grave cette fois-ci. Ils étaient deux ? Peut-être plus ? Ça ne collait pas du tout à ce que mon supérieur m’avait dit. Intriguée mais prudente, je sorti mon poignard et avança d’un pas décidé. Plus j’avançais, plus j’entendais des cris de souffrance qui me glaçaient les dents. Si j’avais une famille portée sur la violence et le sang, j’étais loin de leur ressembler sur ce point. J’étais partisante du moindre effort là-dessus, et ça m’allait très bien. Continuant mon ascension, j’entendis une voix au loin. « Regarde…. » Cette voix, je la connaissais. Elle m’était bien familière et j’espérais sincèrement me tromper là-dessus. « Ça va aller….ça va aller… » Non. C’était bien lui. Je me mise à courir aussi vite, vers l’endroit d’où provenaient ses voix, et lorsque je vis une légère lumière je ralentis pour ne pas l’effrayer. J’entrais dans cette vaste salle, où…la couleur prédominante était le rouge. Du sang. Partout. Une victime au sol qui continuait de gémir malgré son incapacité à arrêter le flot qui surgissait. En face d’elle, une femme en pleure qui le regardait horrifiée. « Gab ? » soufflais-je d’une voix traumatisé. Je savais qu’il vivait une sale période depuis la mort de sa jumelle, mais…n’était-il pas en train de délirer ? D'exagérer ? De… « Qu’est-ce que tu fais… ? » dis-je en remettant mon poignard dans son fourreau. S’il avait certainement besoin de moi pour remonter de ses ténèbres, il n’avait certainement pas besoin de moi en ennemi.


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n°2 - 748 mots

Battle cry
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Où que tu ailles, j'irai;Où tu mourras, puissé-je y mourir, qu'à tes côtés je sois enterré :Que l'Ange m'inflige son courroux, et plus encore,Si toi et moi étions séparé par quelque raison sinon la mort

Je suis à Chicago depuis le : 21/08/2016 et j'ai déjà payé : 250 factures et gagné : 1140 gains. Il paraît que : Nathaniel Buzolic On m'appelle : spf et pour mon profil je remercie : Amiante et Hunt

Je suis : Fiancé à Aurora Montgomery, amoureux de mon parabatai Florian.
☯️ My Twin
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Parce que tu es mon double, ma vie, mon tout. Pour toi je donnerais mon âme, je brûlerais cette terre. Oui, pour toi je tomberais sans remords, parce que ton coeur et le miens ne font qu'un. Deux êtres, une âme, un frisson à l'unisson.
My complication.
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Tu es cette drogue qui me fait tomber, tu es cette femme qui me fait vibrer. Je me perds dans cette sensation étrange. Non, je ne le souhaites pas. Laisses-moi me détourner de l'aurore, laisses-moi m'échapper de ton regard. Plier n'est pas une option, pas pour toi, encore moins pour moi. Pars, va-t-en, abandonnes-moi, laisses-moi avant qu'on n'en crève mutuellement.
Sujet: Re: The blood of a heart adrift. [Oliana]   Mar 28 Fév - 9:03



The blood of a heart adrift.
feat. Oliana & Gabriel
Je me perds. Oui, c’est exactement ça. Je me perds dans les ténèbres, dans les Enfers de ma propre souffrance. La meilleure partie de mon être avait disparue, brûlée dans les flammes, comme pouvais-je faire pour ne pas plier ? Je ne suis pas connu pour ma patience exemplaire, encore moins pour le fait d’être un gentil petit agneau. J’ai toujours eu des tendances psychopathe, sociopathe, ce que vous voulez qui finit par -pathe. Ce n’est un secret pour personne et pourtant, Léa avait toujours été là pour me mesurer, comme Florian. Heureusement, mon parabatai n’avait pas succomber à cette autre réalité, sinon, je pense que je n’aurais même pas réussit à continuer à exister, par avec le lien qui nous unis. Alors oui, je me laisse aller, en proie à ma folie décuplée. Je me laisse aller à cette vengeance des plus sombres, des plus mal placée. Inconsciemment, je me punis. Je me punis pour ne pas avoir réussis à la sauver, pour ne pas être mort à sa place. Je suis le premier né, je suis le grand-frère, mon rôle était de protéger ma petite sœur. J’ai échoué et bordel, tout le monde sait à quel point je déteste l’échec. Doucement, ma lame caresse sa peau, laissant l’essence de vie de cette proie s’écouler hors de son corps. Je suis tellement dans mon monde que je n’entends pas quelqu’un entre dans l’entrepôt, que je ne fais même pas attention aux cris, au fait que je peux sans nuls doutes être découvert. Non, la souffrance me détruit, la souffrance me bouffe au point que j’en oublies tout. Oui, j’oublies qu’il y a des limites, que ces limites, je vais finir par le dépasser. J’en oublies qu’au final, moi aussi j’ai des valeurs, aussi minim sont-elles…Je suis mort. A l’intérieur il n’y a plus rien.

« Gab ? » Je penche ma tête sur le côté, levant lentement les yeux vers une silhouette familière. Mon regard est vide de sens, d’expression. Je croise celui de ma cousine, Oliana, une autre Osborn. Elle semble choquée, enfin, pas vraiment, je ne sais pas trop ce qu’elle pense de la scène se présentant sous ses yeux. Doucement, je pousse le pauvre corps inerte sur le sol dans un bruit sourd. « Qu’est-ce que tu fais… ? » Passant une main sur mon visage l’air de rien, je laisse des traînées de sang prendre place sur ma peau. Je n’y prête même pas attention, pour moi, c’est d’un naturel déconcertant. Ce que je fais ? Bonne question…Je n’en ai pas la moindre idée. Enjambant le corps, marchant dans la flaque de sang qui ne cesse d’augmenter alors que les gémissements de l’homme résonnaient encore dans la pièce devant le corps inerte de sa sœur-jumelle. « Je travaille. » Non, je ne travaille pas, je ne travaille plus. Je suis devenu un boucher dans ce bas monde. Sans foi ni loi, sans scrupules, sans règles, sans peur de ne pas voir se lever le soleil. Oui, c’est exactement ça. Je n’ai plus peur de rien. Si autrefois je craignais pour la vie de mes proches, même ça, c’était terminé…A quoi bon avoir peur ? La peur n’engendre que douleurs et panique. Je ne veux plus jamais ressentir ça, jamais ! Je l’observe ranger son arme, alors que moi, je détourne le regard se ma cousine, me dirigeant vers l’homme qui tentait de ramper pour m’échapper. Pauvre petite chose…Comme si il pouvait aller bien loin sans ses doigts. Je devais encore le faire payer un peu, bientôt, il allait mourir vider de son sang, ça serait dommage de ne pas m’amuser avant.

Sans prévenir, je marche sur la main meurtrie de l’homme qui hurle sous son collant. Douce mélodie qui ne me procure pourtant plus aucune jouissance. Bordel, que m’arrive-t-il ? Autrefois, je me serais délectée de ce son, de cette mélodie. Mais maintenant… « Que fais-tu ici ma chère Cousine… Toi, pas bouger. » Ma lame s’enfonce dans sa main et va se planter dans le sol. Ce geste, je l’avais fait comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. Me redressant, je fais face à l’Osborn, plongeant mon regard dans le sien. Je suis lassé. Hors, un homme lassé est sûrement ce qu’il y a de plus dangereux sur cette foutue terre, surtout quand il s’agit d’un Osborn. D’ailleurs, il est vrai que je m’interroge sur la raison de sa venue ici. Que faisait ma cousine dans ma salle de torture improvisée ? Doucement, je m’assois sur le dos de ma victime qui, comme je l’avais craint, venait de s’évanouir. Bon, un peu de silence ne peut pas faire de mal, sauf si il ne se réveille pas, chose assez probable quand on y pense. Après tout, il avait perdu pas mal de sang et la pièce en était la preuve, ainsi que mes vêtements, mes mains, mon visage. Je n’étais qu’une ombre rouge parmi tant d’autres.


n°3 - 825 mots

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Sujet: Re: The blood of a heart adrift. [Oliana]   

 
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