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 Are you insane like me? ▬ ft. Avalon

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Battle cry
Seconde vue: Active
Niveau de compétence:
Are you insane like me? ▬ ft. Avalon Diustb528/77Are you insane like me? ▬ ft. Avalon 4qREeA0  (28/77)
Compétences:
Emerick N. King
COMINUS ET EMINUS
COMINUS ET EMINUSEmerick N. King
Je suis à Chicago depuis le : 17/10/2016 et j'ai déjà payé : 50 factures et gagné : 297 gains. Il paraît que : Dylan O'brien On m'appelle : Emerick et pour mon profil je remercie : whiteblood (moi).

Je suis : célibataire
Sujet: Are you insane like me? ▬ ft. Avalon   Jeu 29 Déc - 23:57

Are you insane like me?
Avalon Ealasaid  & Emerick N. King
Encore lui? Emerick n’en pouvait plus. Toujours désagréable dans sa manière de s’adresser aux autres. Toujours en aller-retour entre le bar et la banquette du fond. Il s’approche du bar. Commande sans une once de politesse. Reçoit ses fameux verres de Vodka & Coke. Retourne s’asseoir sur la banquette. Rectification, il retourne s’écraser avec ses verres. Bien sûr, il les boit seul. Puis recommence le tout. C’était absolument incroyable que les actes d’un homme si perdu puissent faire chauffer le sang du serveur ainsi. Il faut savoir que depuis ses pertes de conscience, il est facilement irritable. Se réveiller dans sa chambre sans aucun souvenir avec les rideaux arrachés et réduit en retaille, le miroir s’étalant en morceaux sur le sol, des énormes entailles dans l’un des murs, n’est pas si agréable pour l’esprit.

Bref, Emerick, qui avait déjà préparé les deux autres verres de l’inconnu, les déposa sur le comptoir. Déposer? La colère avait pris le dessus puisque la table du bar avait tout le liquide directement sur son bois. Les verres avaient éclaté. « Désolé, je vous en rapporte deux autres », lâcha-t-il sèchement.  Tout ce qu’il avait le gout de faire était de se jeter à sa gorge, l’entailler et le laisser gémissant sur le sol. « Nathan, reprend tes esprits », lui dit une voix dans son for intérieur. Nathan, c’était son premier prénom. Son prénom avant que tout change à l’intérieur de lui ainsi qu’à l’extérieur. Emerick, c’était le deuxième prénom que ses parents lui avaient attribué. Emerick, c’était devenu le prénom d’un malade hallucinant des choses qu’il ne devrait pas voir. Il inspira. Il expira. Emerick rapporta les verres à l’homme qui l’attendait le sourire fendant. Beaucoup trop fendant pour Emerick. « Y’a un problème monsieur? », cracha le serveur au saoulons qui l’affrontait du regard. « T’es dérangé toé », répondit-il en se moquant. Lorsqu’Emerick vint pour se retourner afin d’aller servir un autre client, le Désagréable agrippa son avant-bras pour le faire retourner vers lui. Il avait dépassé les limites d’Emerick. C’est alors sans réfléchir qu’il lui envoya une droite en pleine face. Emerick bouillait de rage. Son visage était rouge et plissé de colère ses poings se serraient de plus en plus fort. Il passa par-dessus le la table du bord tandis que la victime reprenait ses esprits. Il traversa en ligne droite jusqu’à la porte de sortie de l’auberge bousculant deux ou trois épaules inconsciemment. Il décrocha seulement sa veste en jean avec son rembourrage de laine puisqu’il sortait quelques temps pour prendre l’air.

Une fois à l’extérieur, il leva la tête vers le ciel laissant ses paupières couvrirent ses yeux et entrouvrit la bouche. Il souffla doucement tout l’air qu’il avait emmagasiné dans ses poumons laissant alors s’échapper de sa gueule une fumée blanche due au froid. Cette tentative de relaxation était certes inutile quelques choses au plus profond de lui l’empêchait de se calmer. Il replaça le collet de sa veste puis enchaina ses pas vers la ruelle longeant l’auberge. Il s’arrêta puis botta une poubelle métallique qui trainait avec les autres déchets. Elle s’envola beaucoup plus loin qu’il l’avait imaginé. Le son désagréable du métal percuta le mur de brique et à la vitesse du son vint aussi percuter avec une assez grand force les tympans du lycanthrope. Le bruit était si fort qu’il n’eut pas dégagé ses mains qui cachaient ses oreilles avant un long cinq minutes. Il les découvrit en ouvrant ses yeux qui eux se posèrent directement sur le saoulons de l’auberge. Il était contrarié, mais pas juste un peu. La frustration du saoulons se faisait sentir jusqu’à Emerick. Malgré la difficulté à marcher de l’homme, il était décidé d’avoir le droit à sa vengeance. « Nathan, fait pas le fou de ta personne rentre chez toi », lui chuchota son subconscient. Comme à chaque fois, la respiration du louveteau avait augmenté la cadence. Cette soif de violence envahissait son corps de plus en plus que les deux adversaires s’approchaient. Il continua d’avancer dans sa direction la garde baissé. Il savait déjà qu’il gagnerait, l’autre homme avait de la difficulté à se rendre jusqu’à lui. Emerick tourna la tête, car il y entendait des pas, mais personne n’y était. Il inclina alors la tête pour regarder derrière sa cible vue qu’il entendait des gens discuter dans cette direction, mais personne n’y était. Le lycanthrope avait l’impression que même son esprit se moquait de lui. Il retourna la tête une dernière fois, mais reçu un sacré coup derrière la tête. Le couvert de la poubelle métallique, l’arme de la situation, retomba sur le fin tapis blanc qui couvrait le sol. Emerick tomba au sol laissant une de ses épaules se frapper durement contre l’asphalte. Il n’était plus question de se soucier des gens qui pourraient le voir, il s’en foutait. De plus, il faisait si noir qu’ils ne verraient pas très loin devant eux. Il poussa ses mains contre le sol couvert de neige puis se releva assez rapidement. Son adversaire n’arrivait même pas à se tenir immobile debout et désirait malgré tout continuer le combat. Emerick, l’homme qui avait totalement perdu la tête, fit rouler son épaule qui avait subi le choc, et déposa sa main contre l’arrière de sa tête. Il avait beau y avoir quelques gouttes de sang qui venait de l’arrière de sa tête, Emerick avait la tête dure dans tous les sens. Il poussa le dernier en ayant placé ses deux mains contre son thorax. Effectivement, il n’avait pas besoin de tant de force pour le faire tomber. Comme un poids lourd, il s’écrasa sur le dos.

Son corps brulait de l’intérieur, la fièvre du loup-garou maudissait complètement son être. Qu’était-il devenu réellement? Nathan n’avait jamais demandé d’être ainsi. En regardant l’homme trop saoul limite dans les vapes, tout ce qu’il voulait c’était continuer à le frapper et à le frapper encore une fois de plus. « Nathan, ce n’est pas toi. Jamais tu n’aurais fait ça. Arrête », supplia sa tête. Emerick éteignit tout contact avec cette petite voix intérieure qui lui rappelait ce qui était bon de faire. Cette voix féminine avait habituellement le contrôle sur Nathan. D’ailleurs toutes les femmes pouvaient l’avoir dans ce temps-là. Maintenant, c’est Emerick qui dirige. C’est Emerick qui la fit se taire.


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Sujet: Re: Are you insane like me? ▬ ft. Avalon   Ven 30 Déc - 1:08


Are you insane like me ?
feat. Emerick & Avalon
On pourrait facilement dire que les être immortels devait s'ennuyer à la longue et qu'au fond, leur vie n'était qu'éternel recommencement sauf que c'est faux. Bien sûr, parfois, Avalon s'ennuie terriblement et voir les mêmes choses se reproduire sans arrêt l'agace, c'est certain pourtant, chaque siècle apporte son lot de différence et chaque époque mérite qu'on la vive. Son époque préférée est la Renaissance. Ayant vécu à la Cour française, elle avait rencontré les esprits les plus brillants. Les années folles aussi avait été vraiment super, elle allait tous les soirs dans les pubs pour danser avec des amies à elle. L'horreur de la guerre ne devenait alors qu'un mince souvenir. Cette époque-là aussi était bien et au fil des siècles, Avalon a sût mûrir sans perdre ce petit quelque chose qui la rend si joyeuse et qui illumine la pièce lorsqu'elle arrive. Elle n'a pas perdu son âme en chemin et n'a pas perdu la foi contrairement à d'autres immortels comme elle. Pourtant, Avalon ne se mélange pas beaucoup avec les fées.

Elle préfère vivre aux côtés des Terrestres qui ont une vie beaucoup plus palpitante que les fées de la Cour à son sens. Grâce à son sens du style, Avalon n'a jamais été démodé et aujourd'hui, elle portait une espèce d'uniforme qui la rendait très jolie et la faisait passer pour quelqu'un de lambda. Marchant tranquillement, elle eut envie de prendre un petit thé et elle s'engouffra dans le premier café venu pour l'avoir après tout, rien ne la presse. Elle marcha rapidement jusqu'au fond du café et s'installa dans une banquette un peu en retrait. Elle commanda rapidement ce qu'elle voulait et en attendant qu'on la serve, elle prit un livre au hasard dans son sac et se mit à le lire en silence. Ce silence ne pouvait pas durer et peu après qu'on lui ait servi son thé, deux verres provenant du bar s'éclatèrent parterre dans un grand fracas. Plongée dans sa lecture, Avalon sursauta en entendant ce bruit et leva les yeux vers le responsable de ce bouquant.

Avalon se mit à observer le jeune serveur brun d'un œil inquisiteur. C'était un loup-garou, un jeune loup-garou d'après son comportement et il n'est clairement pas encadrés. Il ne peut pas gérer sa colère et ça se voit à des kilomètres qu'il ne va pas bien. Fermant son livre d'un coup sec, Avalon prit une dernière gorgée de thé et s'approcha un petit peu du brun et de l'ivrogne. Elle s'installa au bar, mais avec une distance raisonnable. Apparemment, l'ivrogne n'a pas dû faire quelque chose que le brun appréciait puisqu'il lui envoya son poing dans la figure. C'était un loup-garou, un jeune loup-garou d'après son comportement et il n'est clairement pas encadré. Au moins, il avait été assez intelligent pour ne pas faire plus de dégât ici. L'ivrogne passa une main sur son nez et quelqu'un voulut l'aider sauf qu'il repoussa l'aide et se dirigea lui aussi à l'arrière du café comme pour se battre avec le lycanthrope. Avalon secoua lentement la tête et se leva, elle aussi de son tabouret et se dirigea vers l'arrière du café. Elle se cacha immédiatement dans l'ombre, aidé aussi par sa magie, elle observait le petit combat du brun avec l'ivrogne. Elle le jaugeait et il avait clairement besoin d'aide. Après quelques minutes, l'ivrogne était à terre et le loup-garou saignait à l'arrière du crâne. Apparemment rien de grave. Doucement, Avalon sortit de l'ombre du bâtiment et se pencha vers l'ivrogne avec un air dégoûté. Il empestait l'alcool. Après avoir vérifié qu'il était bien vivant, mais un peu assommé, Avalon se releva en s'époussetant. Elle enjamba le corps avec le plus grand soin et se dirigea vers le brun qui semblait dans ses pensées. Avec un sourire un peu forcé, elle lui tapota l'épaule pour le faire réagir et avec ce même sourire lui déclara « Je m'appelle Avalon et toi, tu es un lycanthrope.» Avalon se mit à observer les alentours pour voir si des gens les voyaient, mais la voie était déserte.

Elle essayait d'être compréhensive, mais voir tant de violence la répugnait un peu après tout, les fées ne sont pas connues pour aimer la brutalité. Elle soupira doucement et passa une main dans ses cheveux blonds « Tu dois sûrement penser que je suis folle ou que tu es fou, mais tu ne l'es pas.» Après quelques instants de silence, elle rajouta « Je suis une fée et je connais des gens qui pourront t'aider.» Parler comme ça lui faisait penser à quelqu'un venant d'un hôpital psychiatrique. Elle n'est franchement pas douée pour ce genre de chose. Pour lui prouver les faits, elle prit un peu de terre qui était sur un pot abandonné et fit pousser plusieurs roses qu'elle tendit au brun d'un air dédaigneux « On ne devrait pas perdre de temps ici, il faut que tu me suives. En chemin, tu pourras me poser toutes les questions que tu veux.» Cela risquait d'être un peu ennuyant sur la longue, mais c'était nécessaire.

Si un jour ce garçon se mettait à tuer des gens durant sa transformation ou à être trop incontrôlable, l'Enclave se chargera de lui et c'est franchement mauvais lorsque l'Enclave se mêle des affaires des créatures obscures. Puis, parfois, cela fait du bien d'aider les gens sans avoir rien en retour. Et il faut dire que voir sa tête lorsqu'il apprendra toute la vérité sera épique. Ce n'est pas tous les jours qu'on enseigne à un ancien Terrestre tout ce que l'on sait. C'est dommage qu'il n'y ait pas de manuel de débutant pour tous les novices de chaque sorte de créatures obscures. Comme ça, on aurait juste à donner un manuel et on les laisserait se débrouiller sans qu'on soit à faire le moindre effort. En tout cas, mieux vaut pour ce loup-garou d'être neutre dans cette guerre, car clairement, les deux clans n'ont rien à lui offrir du point de vue de la jeune fée.

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Je suis à Chicago depuis le : 17/10/2016 et j'ai déjà payé : 50 factures et gagné : 297 gains. Il paraît que : Dylan O'brien On m'appelle : Emerick et pour mon profil je remercie : whiteblood (moi).

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Sujet: Re: Are you insane like me? ▬ ft. Avalon   Ven 30 Déc - 21:54

Are you insane like me?
Avalon Ealasaid  & Emerick N. King
Glacé devant le corps, perdu dans ses pensées, Emerick évaluait tout ce qu’il pouvait faire subir à l’homme qui allait souffrir de douleur après l’effet analgésique de tout l’alcool ingurgité. Et puis, de nulle part, une belle et jeune femme blonde sortie de sa cachette. Elle avait l’air d’avoir entre 19 et 22 ans pas plus, bien que la plupart des femmes ont le talents de passé pour plus vieille qu’elles le sont. La douceur qu’elle dégageait continua de figer le monstre aux griffes et crocs encore cachées. Il observa la jeune se pencher au-dessus de l’homme, l’enjamber pour finalement se placer face à lui. Il secoua la tête reprenant ses esprits puisque tout ceci était bel et bien réel. La blonde se tenait face à lui un mètre si ce n’est pas moins séparait leurs visages. Il arqua un sourcil croyant que la jeune femme voulait s’interposer ou tenter n’importe quels coups. Emerick la sous-estimait à cause de son apparence de douce et fragile blonde. Puisque rien ne se passa le lycanthrope ne put s’empêcher de laisser apparaitre son sourire en coin. Elle était beaucoup plus adorable qu’intimidante avec le sourire sur son visage. La main de la jeune femme vint tapoter son épaule endolorie plaçant immédiatement la bête sauvage sur ses gardes. « Je m'appelle Avalon et toi, tu es un lycanthrope.» Un lycan-quoi? Rapidement, son passé, très loin passé, lui rappela quelle sorte de créature était un lycanthrope. Un homme à moitié loup et à moitié humain. Un loup-garou, comme on les appelle plus fréquemment dans les contes. Le loup-garou est une créature de contes, ce n’est pas une créature réelle. Emerick alla échapper un rire, mais l’étouffa rapidement voyant qu’Avalon était sérieuse. « Je ne suis pas un lycanthrope, je suis Emerick. » Il s'arrêta un court instant. « Avalon, être toi, je ne me promènerais pas seul à une heure pareil en racontant des bêtises », dit Emerick en débandant ses muscles qui étaient prêt pour la suite du combat.

Elle soupira puis Emerick l’accompagna dans ce soupir. Elle était folle. Ça y est, le serveur avait enfin trouvé quelqu’un d’aussi dérangé que lui. « Tu dois sûrement penser que je suis folle ou que tu es fou, mais tu ne l'es pas.» Effectivement, il était fou avec toutes ses hallucinations et ses crises de colère. D’ailleurs, elle n’était pas mieux de croire aux légendes. Loup-garou? Sérieusement!  « Je suis une fée et je connais des gens qui pourront t'aider.» Emerick resta se figea de nouveau suite à ses paroles. « Une fée… et moi un loup-garou… », l’homme éclata de rire puis repris la parole. « On va clarifier les choses, je suis quelqu’un de normal et je n’ai pas envie d’être quelques soit la bête que tu dis que je suis. D’ailleurs toi aussi, tu es normale. », répondit-il avec assurance. Il croyait en ce qu’il disait. S’il avait choisi de travailler dans une auberge en tant que serveur et de lâcher ses études, c’était bel et bien pour passer inaperçu, être un humain normal qui fait des choses normales. Sans réponse elle s’éloigna un peu pour revenir la paume emplie de terre brune. Les grains brunâtres se mirent à bouger légèrement, pour finalement en laisser sortir une tige verte. Une autre fleur commença à apparaitre, puis une autre, puis une autre… Voilà que cette fée faisait pousser un jardin de roses format portatif dans sa main. Des choses normales, ce n’était clairement pas ce qu’il venait d’assister. Bien que devant l’inexplicable, le loup resta perplexe. Tout ce cirque était irrationnel. « Tu es illusionniste dans un cirque, c’est ça? » Le serveur ne pouvait toujours pas retirer ses yeux de ses roses. Elles étaient réellement là, elles étaient vraies.

« On ne devrait pas perdre de temps ici, il faut que tu me suives. En chemin, tu pourras me poser toutes les questions que tu veux.» Elle avait raison. Déjà qu’il avait frappé un client sur ses heures de travail, le monde ne devait pas savoir qu’il avait continué à l’extérieur. Ce boulot, il en n’avait pas réellement besoin pour combler un quelconque problème monétaire. Il vivait dans une jolie maison grâce à l’argent de ses parents, puis n’allait en manqué d’ici très longtemps. Cependant, Emerick aimait se fondre dans la masse. Barman, c’était un bon emploi pour ça. « Je te suis, la magicienne! », plaisanta-t-il en fuyant sa propre scène de crime. Il ne voulait pas qu’on le voit près de la victime pour finir sans emploi.

Emerick avait l’impression de marcher en direction du vide. Comme s’il marchait seulement pour marcher. Après tout, Avalon, la sorcière qui fait pousser les roses dans sa paume, ne lui avait pas glissé un seul mot sur la destination. C’était silence les deux premiers coins de rues, alors Emerick brisa cette monotonie. « Tu dis être une fée alors tu fais pousser des roses comme bon te le sembles. Moi, je peux faire quoi? », dit-il tout en ne croyant rien de cette histoire. Tout ce qu’il voulait savoir, c’était jusqu’où la démence de la jeune femme pouvait se rendre. Elle était folle, tout autant que lui.

Le serveur observait le décor défiler au rythme de la conversation qui continuait, tandis qu’elle répondait du mieux qu’elle pouvait à chacune de ses questions stupides. Difficile de faire gober cette histoire de loup et de fée à un sceptique. « Supposons que les fées et les lycanthropes existent réellement… », dit-il en réécoutant dans sa tête la bêtise qu’il venait de sortir d’entre ses lèvres. « Il y a d’autres créatures mythiques qui existent? Les vampires, les sirènes..? », reprit-il. Le vent froid passa caresser sa nuque ce qu’il le fit frissonner jusqu’au bout des doigts. Emerick ajusta de nouveau son veston de jean sur ses épaules, plaça pour une millième fois dans la journée son collet de laine puis glissa ses mains dans les poches de celui-ci pour les réchauffer. Malgré la beauté du paysage nocturne qui ne s’était toujours pas arrêtée de défilée, la jolie blonde avait capté son attention ainsi que son intérêt pour ce nouveau monde imaginaire qu’elle lui expliquait.



1013 / #C05300 / #ff6699
 


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Sujet: Re: Are you insane like me? ▬ ft. Avalon   Ven 30 Déc - 22:54


Are you insane like me ?
feat. Emerick & Avalon
Elle, normale ? Avalon avait envie de rire. Elle était tout sauf normale. C'était une princesse, l'une des plus proches du trône et une fée par-dessus tout. Lorsqu'il la compara à une magicienne, elle eut une légère grimace. C'était tout sauf le fruit d'un démon et d'une mortelle. Tout sauf une sorcière. À ses oreilles, ça sonnait presque comme une insulte. En silence, elle continua de marcher vers Central Park. Elle essaierait de trouver Lehr à la Cour puis elle essaierait d'aller à son appartement. On devait absolument aider ce pauvre garçon. Un loup-garou qui n'aide même pas son nouveau-né, c'est quand même un scandale. Secouant la tête, il eut un bref moment de silence qui se rompit par une question du brun  « Tu dis être une fée alors tu fais pousser des roses comme bon te le sembles. Moi, je peux faire quoi ? » Elle eut un petit rire en entendant sa question et surtout sa remarque sur les fées, elle leva les yeux au ciel et lui répondit avec un sourire  « Je peux faire d'autre chose, mais on n'utilise pas la magie pour tout. Toi, tu peux te transformer en loup, tu as des émotions accrues et une force surhumaine pareilles pour la vitesse.» Elle avait la terrible impression qu'il la croyait folle ce qui l'agaçait un peu, il faut l'admettre.

Avalon avait l'habitude de voir le regard des hommes sur elle et elle s'en fichait. Au bout de huit siècles, on ne fait plus attention à ça. Elle en joue parfois, jetant un coup d'œil à Emerick, elle le trouvait séduisant. Elle tourna une nouvelle fois à droite et une autre question vint de la part d'Emerick après il a émis la possibilité que les créatures surnaturelles existent. Elle n'avait encore rien dit préférant se taire avant de l'insulter ou de faire quelque chose qu'elle regretterait « Il y a d’autres créatures mythiques qui existent ? Les vampires, les sirènes..? » Lorsqu'il évoqua les sirènes, Avalon eut une autre grimace. Cette créature monstrueuse venait de la Cour des Unseelies, une Cour de fées malfaisante recueillant tous les monstres à sa connaissance. Elle les détestaient. Les mortels croient tous que les sirènes sont comme dans les films sauf que c'est faux. Elles sont laides  « Oui, les vampires et les sirènes existent puis pleins d'autres créatures.» Trouvant une ruelle abandonnée où il n'y avait personne, elle s'engouffra dedans pour discuter un peu avec Emerick histoire de ne pas avoir à faire à un sceptique tout le long du voyage. C'est quand même fou, elle lui avait montré que la magie existait et il remettait encore en doute la véracité de ses propos  « Écoute Emerick, tout ça existe et tu le sais. C'est à cause de ton côté loup-garou que tu perds les pédales. Je sais que tu sens que quelque chose ne va plus chez toi et je suis là pour t'aider alors arrête de penser que je suis folle.»

Avalon n'avait pas crié, mais avait été si froide que forcément, elle imposait le respect. D'un coup, on pouvait remarquer qu'elle était beaucoup plus mature que son apparence le laissait paraître. Ce n'est pas un gamin de vingt ans qui va lui faire croire qu'elle est folle et s'il ne l'admettait pas, ça allait très mal aller pour lui. Pour calmer ses nerfs, Avalon se mit à tourner en rond, ses yeux violets ressortaient clairement dû à son énervement  « J'ai 826 ans et je sais reconnaître un loup-garou lorsque j'en vois un.» Seulement à cause d'un loup-garou incompétent, elle devait supporter cet insupportable loup-garou qui se prend pour un terrestre fou. Elle passa une main sur son visage, aujourd'hui, elle était légèrement susceptible et voir qu'on remettait en cause ce qu'elle disait la rendait en colère  « Par l'Ange, même Leonard de Vinci était moins insupportable que toi lorsqu'il avait tort.» Et elle parlait en connaissance de cause, elle avait été une de ses disciples, mais était rapidement partie préférant la compagnie du roi de France à celui du savant. Après quelques minutes, elle se rapprocha du brun et lui murmura finalement « Toutes les légendes sont vraies.» Avalon plongeait ses yeux violets dans ceux du brun comme pour lui prouver qu'elle disait la vérité et détourna les yeux pour se remettre à marcher vers Central Park.

Pendant qu'ils marchaient, Avalon chercha dans son sac un livre sur les loups-garous. Clairement, le sac d'Avalon était une véritable bibliothèque ambulante. Elle aimait avoir toutes les informations à porté de main puis les téléphones ce n'est clairement pas son truc. Avalon sortit de son sac un livre sur les créatures obscures un peu poussiéreux. Elle passa une main dessus pour enlever la poussière et l'ouvrit en n'ayant aucun regard pour les gens devant elle. Elle chercha rapidement la page sur les loups-garous et dans un geste qui lui brisa la cœur, déchira la page pour la mettre dans la main d'Emerick « Ça te fera un peu de lecture chez toi.» Lui indiqua-t-elle avec un petit sourire arrogant avant de tourner la tête vers le chemin. Avalon pourrait faire un portail, là et maintenant, mais elle ne le ferait pas. C'est trop dangereux puis au moins, ça lui dégourdissait les jambes. Elle leva les yeux vers la lune qui les observaient doucement en projetant de la lumière blanche sur New-York, la ville qui ne dort jamais. Avec un sourire nostalgique, elle se souvint des années 20, ici en train de danser. Elle secoua lentement la tête pour chasser ces souvenirs. Ils étaient presque arrivés, mais quelque chose lui disait que Lehr ne serait pas là. De toute façon, ça leur ferait un peu de marche et ils apprendraient à se connaître. Ainsi, il lui ferait peut-être confiance et croirait à la réalité. Toujours un peu blessée par ces propos, Avalon se tourna vers le brun et lui dit  « Puis arrête de m'appeler sorcière ou magicienne, je suis une fée et pas n'importe quelle créature lambda.»

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Sujet: Re: Are you insane like me? ▬ ft. Avalon   Jeu 5 Jan - 23:19

Are you insane like me?
Avalon Ealasaid  & Emerick N. King
Pleins d’autres créatures? Disait-elle vrai, finalement.. Son sang chaud brûlait toujours en silence dans le creux de ses veines, lui rappelant que personne ne devait lui dicter quoi penser. Mais si… Mais si c’était réellement lui qui était complètement dans l’ignorance… S’il était à côté de la plaque et qu’on lui envoyait Avalon pour le remettre sur sa traque. « Personne ne me dicte quoi penser », était la comptine qui jouait en répétition entre ses deux oreilles. Depuis sa jeune enfance, Nathan n’avait jamais été fan qu’on lui impose ses choix. Sauf quand il s’agissait de ses parents, Nathan les écoutait et mettait en application tout ce qu’ils voulaient. Avec sa récente transformation, ceci n’avait pas changé pour l’extrême opposé, mais avait plutôt été amplifié. Depuis quand un loup se laisse diriger par quelqu’un d’autre qu’un Alpha?  Cependant, quelque part dans ce corps, il y avait toujours Nathan, Nathan l’homme, Nathan l’humain. « Écoute Emerick, tout ça existe et tu le sais. C'est à cause de ton côté loup-garou que tu perds les pédales. Je sais que tu sens que quelque chose ne va plus chez toi et je suis là pour t'aider alors arrête de penser que je suis folle. » Elle l’avait dit si froidement que ça venait en total contraste avec la beauté féminine et fragile qu’elle dégageait. C’était comme si elle venait de prendre 20 ans de plus en une seule seconde. C’est là qu’Emerick remarqua ses prunelles violacées qui étaient les plus magnifiques qu’il avait vu. Il les remarqua bien avant qu’elle se mette à tourner en rond ce qui d’ailleurs le déstabilisa, lui qui continuait d’admirer le violet dans ses yeux. Aviez-vous déjà vu des yeux de cette couleur? Pour Emerick, ce fut la première fois. « J'ai 826 ans et je sais reconnaître un loup-garou lorsque j'en vois un.»  Huit-cent-vingt-six ans… « Les sorcières sont immortelles? Pas les loup-garou, je présume », lança-t-il sans réellement s’attendre à une réponse claire. Huit-cent-vingt-six ans, sérieusement? Dans quel genre de démence s’embarquait-il? Il ne se ferma pas complètement à la situation bien qu’il restait perplexe. Il savait que quelques choses clochaient chez lui désormais, enfin, plutôt depuis l’incident. « Par l'Ange, même Leonard de Vinci était moins insupportable que toi lorsqu'il avait tort.» Ça y est, il l’avait choqué. Cependant, il ne le remarqua pas, il était de loin empathique depuis que la pleine lune s’approchait. Comme si son corps se préparait à éteindre son humanité durant la pleine lune pour laisser place à la bête qui sommeil encore. « Tu sais, c’est un peu difficile de croire en tout ce que tu me racontes du jour au lendemain », et ça, Emerick le disait en le croyant très fort. « Toutes les légendes sont vraies.» Emerick eut encore le droit à cet agréable échange de regard. C’était si relaxant se plonger dans ses prunelles, même si cela en n’était pas réellement le but. « Elles sont magnifiques.. » Coupé sec, ils reprirent la marche.

Petit à petit, Emerick prenait de la distance. Il trainait de la patte, si ce n’est pas un mauvais jeu de mot. Le serveur était si perdu dans ses pensées. L’idée d’être la créature de ces légendes, celle qui terrorise les autres, celle qui dévore les innocents, celle sans pitié, tout ça lui faisait peur. Voulait-il réellement être ça?! Non. La sorcière devait probablement avoir un sortilège pour le retirer de ce destin qu’on lui avait implanté. Il sortit de ses pensées et fit quelques pas de course pour la rattraper. « Comment je fais pour me transformer en cette bête? », questionna-t-il à Avalon en insistant sur le mot transformer qui résonnait étrangement dans sa bouche.

Ne sachant plus quoi penser, Emerick se gratta l’arrière du crâne. Avalon, elle, sortait de son sac un livre qui allait enfin pouvoir l’aider. D’un coup de main, la poussière s’envola dans une fumée grisâtre. Si le livre datait d’aussi longtemps qu’Avalon, la page qu’elle lui remit entre les mains allait probablement s’effriter entre ses doigts. « Ça te fera un peu de lecture chez toi.» Il passa son regard sur la page lisant en diagonale les titres et les sous-titres de celle-ci. « Merci, je suppose », dit-il en continuant d’examiner la vieille feuille. Elle reprit la marche, tandis qu’Emerick n’avait pas remarqué. Cette feuille le captivait énormément. Il allait apprendre ce qu’il était réellement grâce à une simple feuille tiré d’un bouquin poussiéreux. Il leva la tête, voyant que la magicienne avait encore prit de l’avance. Il enjamba les quelques mètres entre eux, posa sa main sur l’épaule d’Avalon pour avoir son attention. « Est-ce que tu sais si… », puis là, il s’arrêta. « Au revoir Nathan », pensa Emerick ayant l’intention de faire taire sa petite voix intérieure. « Rien. Laisse tomber, ce n’est plus important puisque maintenant j’ai ceci », termina-t-il en agitant la feuille devant Avalon.

Avalon d’un air nostalgique contemplait le paysage et probablement ce qu’elle avait pu faire dans ses lieux. La seule chose qu’Emerick pouvait se remémorer de ses lieux, c’était la fois ou il s’était battu parce qu’un homme l’avait bousculé par accident. Ou bien la fois qu’il avait poussé cet autre homme contre l’arbre, car il bloquait son trajet à cause des nouvelles constructions. Bref, ils eurent à peine le temps de faire deux ou trois pas avant qu’Avalon se retourne vers lui. « Puis arrête de m'appeler sorcière ou magicienne, je suis une fée et pas n'importe quelle créature lambda.» Emerick hocha la tête, tout simplement. Il n’avait jamais voulu l’offenser, comme il n’avait jamais voulu devenir ce monstre sauvage. Sa petite voix intérieure vint continuer le combat dans sa tête, mais pour une rare fois, elle gagna le droit de parole. « Avalon, tu sais si dans la feuille que tu m’as donné », il s’arrêta pour inspirer une bonne fois. « S’il y explique comment on fait pour se débarrasser de la lycanthropie. Il doit bien y avoir un sortilège que tu peux faire pour contrer cette malédiction. », dit-il vulnérable. Oh ça, il s’avait que tout ce cirque de loup-garou n’était qu’en fait une malédiction. Il en avait lu des tonnes de livres mythologiques et des légendes encore plus folles les unes des autres. Dans la majorité, ils parlaient de la lycanthropie comme une malédiction. Ne voulant pas être prétentieux, Nathan n’avait rien faire pour être maudit. Il ne voulait pas être un homme-loup, c’est tout ce qu’il demandait. D’un coup, un voile neutre vint camoufler son visage. Simple précaution puisqu’Emerick n’était pas faible.




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Are you insane like me? ▬ ft. Avalon
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