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Tag ff6699 sur Lux Tenebris EssgSujet: Are you insane like me? ▬ ft. Avalon
Emerick N. King

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Rechercher dans: Anciens RPs   Tag ff6699 sur Lux Tenebris EmptySujet: Are you insane like me? ▬ ft. Avalon    Tag ff6699 sur Lux Tenebris EmptyJeu 5 Jan - 23:19
Are you insane like me?
Avalon Ealasaid  & Emerick N. King
Pleins d’autres créatures? Disait-elle vrai, finalement.. Son sang chaud brûlait toujours en silence dans le creux de ses veines, lui rappelant que personne ne devait lui dicter quoi penser. Mais si… Mais si c’était réellement lui qui était complètement dans l’ignorance… S’il était à côté de la plaque et qu’on lui envoyait Avalon pour le remettre sur sa traque. « Personne ne me dicte quoi penser », était la comptine qui jouait en répétition entre ses deux oreilles. Depuis sa jeune enfance, Nathan n’avait jamais été fan qu’on lui impose ses choix. Sauf quand il s’agissait de ses parents, Nathan les écoutait et mettait en application tout ce qu’ils voulaient. Avec sa récente transformation, ceci n’avait pas changé pour l’extrême opposé, mais avait plutôt été amplifié. Depuis quand un loup se laisse diriger par quelqu’un d’autre qu’un Alpha?  Cependant, quelque part dans ce corps, il y avait toujours Nathan, Nathan l’homme, Nathan l’humain. « Écoute Emerick, tout ça existe et tu le sais. C'est à cause de ton côté loup-garou que tu perds les pédales. Je sais que tu sens que quelque chose ne va plus chez toi et je suis là pour t'aider alors arrête de penser que je suis folle. » Elle l’avait dit si froidement que ça venait en total contraste avec la beauté féminine et fragile qu’elle dégageait. C’était comme si elle venait de prendre 20 ans de plus en une seule seconde. C’est là qu’Emerick remarqua ses prunelles violacées qui étaient les plus magnifiques qu’il avait vu. Il les remarqua bien avant qu’elle se mette à tourner en rond ce qui d’ailleurs le déstabilisa, lui qui continuait d’admirer le violet dans ses yeux. Aviez-vous déjà vu des yeux de cette couleur? Pour Emerick, ce fut la première fois. « J'ai 826 ans et je sais reconnaître un loup-garou lorsque j'en vois un.»  Huit-cent-vingt-six ans… « Les sorcières sont immortelles? Pas les loup-garou, je présume », lança-t-il sans réellement s’attendre à une réponse claire. Huit-cent-vingt-six ans, sérieusement? Dans quel genre de démence s’embarquait-il? Il ne se ferma pas complètement à la situation bien qu’il restait perplexe. Il savait que quelques choses clochaient chez lui désormais, enfin, plutôt depuis l’incident. « Par l'Ange, même Leonard de Vinci était moins insupportable que toi lorsqu'il avait tort.» Ça y est, il l’avait choqué. Cependant, il ne le remarqua pas, il était de loin empathique depuis que la pleine lune s’approchait. Comme si son corps se préparait à éteindre son humanité durant la pleine lune pour laisser place à la bête qui sommeil encore. « Tu sais, c’est un peu difficile de croire en tout ce que tu me racontes du jour au lendemain », et ça, Emerick le disait en le croyant très fort. « Toutes les légendes sont vraies.» Emerick eut encore le droit à cet agréable échange de regard. C’était si relaxant se plonger dans ses prunelles, même si cela en n’était pas réellement le but. « Elles sont magnifiques.. » Coupé sec, ils reprirent la marche.

Petit à petit, Emerick prenait de la distance. Il trainait de la patte, si ce n’est pas un mauvais jeu de mot. Le serveur était si perdu dans ses pensées. L’idée d’être la créature de ces légendes, celle qui terrorise les autres, celle qui dévore les innocents, celle sans pitié, tout ça lui faisait peur. Voulait-il réellement être ça?! Non. La sorcière devait probablement avoir un sortilège pour le retirer de ce destin qu’on lui avait implanté. Il sortit de ses pensées et fit quelques pas de course pour la rattraper. « Comment je fais pour me transformer en cette bête? », questionna-t-il à Avalon en insistant sur le mot transformer qui résonnait étrangement dans sa bouche.

Ne sachant plus quoi penser, Emerick se gratta l’arrière du crâne. Avalon, elle, sortait de son sac un livre qui allait enfin pouvoir l’aider. D’un coup de main, la poussière s’envola dans une fumée grisâtre. Si le livre datait d’aussi longtemps qu’Avalon, la page qu’elle lui remit entre les mains allait probablement s’effriter entre ses doigts. « Ça te fera un peu de lecture chez toi.» Il passa son regard sur la page lisant en diagonale les titres et les sous-titres de celle-ci. « Merci, je suppose », dit-il en continuant d’examiner la vieille feuille. Elle reprit la marche, tandis qu’Emerick n’avait pas remarqué. Cette feuille le captivait énormément. Il allait apprendre ce qu’il était réellement grâce à une simple feuille tiré d’un bouquin poussiéreux. Il leva la tête, voyant que la magicienne avait encore prit de l’avance. Il enjamba les quelques mètres entre eux, posa sa main sur l’épaule d’Avalon pour avoir son attention. « Est-ce que tu sais si… », puis là, il s’arrêta. « Au revoir Nathan », pensa Emerick ayant l’intention de faire taire sa petite voix intérieure. « Rien. Laisse tomber, ce n’est plus important puisque maintenant j’ai ceci », termina-t-il en agitant la feuille devant Avalon.

Avalon d’un air nostalgique contemplait le paysage et probablement ce qu’elle avait pu faire dans ses lieux. La seule chose qu’Emerick pouvait se remémorer de ses lieux, c’était la fois ou il s’était battu parce qu’un homme l’avait bousculé par accident. Ou bien la fois qu’il avait poussé cet autre homme contre l’arbre, car il bloquait son trajet à cause des nouvelles constructions. Bref, ils eurent à peine le temps de faire deux ou trois pas avant qu’Avalon se retourne vers lui. « Puis arrête de m'appeler sorcière ou magicienne, je suis une fée et pas n'importe quelle créature lambda.» Emerick hocha la tête, tout simplement. Il n’avait jamais voulu l’offenser, comme il n’avait jamais voulu devenir ce monstre sauvage. Sa petite voix intérieure vint continuer le combat dans sa tête, mais pour une rare fois, elle gagna le droit de parole. « Avalon, tu sais si dans la feuille que tu m’as donné », il s’arrêta pour inspirer une bonne fois. « S’il y explique comment on fait pour se débarrasser de la lycanthropie. Il doit bien y avoir un sortilège que tu peux faire pour contrer cette malédiction. », dit-il vulnérable. Oh ça, il s’avait que tout ce cirque de loup-garou n’était qu’en fait une malédiction. Il en avait lu des tonnes de livres mythologiques et des légendes encore plus folles les unes des autres. Dans la majorité, ils parlaient de la lycanthropie comme une malédiction. Ne voulant pas être prétentieux, Nathan n’avait rien faire pour être maudit. Il ne voulait pas être un homme-loup, c’est tout ce qu’il demandait. D’un coup, un voile neutre vint camoufler son visage. Simple précaution puisqu’Emerick n’était pas faible.




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Emerick N. King

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Rechercher dans: Anciens RPs   Tag ff6699 sur Lux Tenebris EmptySujet: Are you insane like me? ▬ ft. Avalon    Tag ff6699 sur Lux Tenebris EmptyVen 30 Déc - 21:54
Are you insane like me?
Avalon Ealasaid  & Emerick N. King
Glacé devant le corps, perdu dans ses pensées, Emerick évaluait tout ce qu’il pouvait faire subir à l’homme qui allait souffrir de douleur après l’effet analgésique de tout l’alcool ingurgité. Et puis, de nulle part, une belle et jeune femme blonde sortie de sa cachette. Elle avait l’air d’avoir entre 19 et 22 ans pas plus, bien que la plupart des femmes ont le talents de passé pour plus vieille qu’elles le sont. La douceur qu’elle dégageait continua de figer le monstre aux griffes et crocs encore cachées. Il observa la jeune se pencher au-dessus de l’homme, l’enjamber pour finalement se placer face à lui. Il secoua la tête reprenant ses esprits puisque tout ceci était bel et bien réel. La blonde se tenait face à lui un mètre si ce n’est pas moins séparait leurs visages. Il arqua un sourcil croyant que la jeune femme voulait s’interposer ou tenter n’importe quels coups. Emerick la sous-estimait à cause de son apparence de douce et fragile blonde. Puisque rien ne se passa le lycanthrope ne put s’empêcher de laisser apparaitre son sourire en coin. Elle était beaucoup plus adorable qu’intimidante avec le sourire sur son visage. La main de la jeune femme vint tapoter son épaule endolorie plaçant immédiatement la bête sauvage sur ses gardes. « Je m'appelle Avalon et toi, tu es un lycanthrope.» Un lycan-quoi? Rapidement, son passé, très loin passé, lui rappela quelle sorte de créature était un lycanthrope. Un homme à moitié loup et à moitié humain. Un loup-garou, comme on les appelle plus fréquemment dans les contes. Le loup-garou est une créature de contes, ce n’est pas une créature réelle. Emerick alla échapper un rire, mais l’étouffa rapidement voyant qu’Avalon était sérieuse. « Je ne suis pas un lycanthrope, je suis Emerick. » Il s'arrêta un court instant. « Avalon, être toi, je ne me promènerais pas seul à une heure pareil en racontant des bêtises », dit Emerick en débandant ses muscles qui étaient prêt pour la suite du combat.

Elle soupira puis Emerick l’accompagna dans ce soupir. Elle était folle. Ça y est, le serveur avait enfin trouvé quelqu’un d’aussi dérangé que lui. « Tu dois sûrement penser que je suis folle ou que tu es fou, mais tu ne l'es pas.» Effectivement, il était fou avec toutes ses hallucinations et ses crises de colère. D’ailleurs, elle n’était pas mieux de croire aux légendes. Loup-garou? Sérieusement!  « Je suis une fée et je connais des gens qui pourront t'aider.» Emerick resta se figea de nouveau suite à ses paroles. « Une fée… et moi un loup-garou… », l’homme éclata de rire puis repris la parole. « On va clarifier les choses, je suis quelqu’un de normal et je n’ai pas envie d’être quelques soit la bête que tu dis que je suis. D’ailleurs toi aussi, tu es normale. », répondit-il avec assurance. Il croyait en ce qu’il disait. S’il avait choisi de travailler dans une auberge en tant que serveur et de lâcher ses études, c’était bel et bien pour passer inaperçu, être un humain normal qui fait des choses normales. Sans réponse elle s’éloigna un peu pour revenir la paume emplie de terre brune. Les grains brunâtres se mirent à bouger légèrement, pour finalement en laisser sortir une tige verte. Une autre fleur commença à apparaitre, puis une autre, puis une autre… Voilà que cette fée faisait pousser un jardin de roses format portatif dans sa main. Des choses normales, ce n’était clairement pas ce qu’il venait d’assister. Bien que devant l’inexplicable, le loup resta perplexe. Tout ce cirque était irrationnel. « Tu es illusionniste dans un cirque, c’est ça? » Le serveur ne pouvait toujours pas retirer ses yeux de ses roses. Elles étaient réellement là, elles étaient vraies.

« On ne devrait pas perdre de temps ici, il faut que tu me suives. En chemin, tu pourras me poser toutes les questions que tu veux.» Elle avait raison. Déjà qu’il avait frappé un client sur ses heures de travail, le monde ne devait pas savoir qu’il avait continué à l’extérieur. Ce boulot, il en n’avait pas réellement besoin pour combler un quelconque problème monétaire. Il vivait dans une jolie maison grâce à l’argent de ses parents, puis n’allait en manqué d’ici très longtemps. Cependant, Emerick aimait se fondre dans la masse. Barman, c’était un bon emploi pour ça. « Je te suis, la magicienne! », plaisanta-t-il en fuyant sa propre scène de crime. Il ne voulait pas qu’on le voit près de la victime pour finir sans emploi.

Emerick avait l’impression de marcher en direction du vide. Comme s’il marchait seulement pour marcher. Après tout, Avalon, la sorcière qui fait pousser les roses dans sa paume, ne lui avait pas glissé un seul mot sur la destination. C’était silence les deux premiers coins de rues, alors Emerick brisa cette monotonie. « Tu dis être une fée alors tu fais pousser des roses comme bon te le sembles. Moi, je peux faire quoi? », dit-il tout en ne croyant rien de cette histoire. Tout ce qu’il voulait savoir, c’était jusqu’où la démence de la jeune femme pouvait se rendre. Elle était folle, tout autant que lui.

Le serveur observait le décor défiler au rythme de la conversation qui continuait, tandis qu’elle répondait du mieux qu’elle pouvait à chacune de ses questions stupides. Difficile de faire gober cette histoire de loup et de fée à un sceptique. « Supposons que les fées et les lycanthropes existent réellement… », dit-il en réécoutant dans sa tête la bêtise qu’il venait de sortir d’entre ses lèvres. « Il y a d’autres créatures mythiques qui existent? Les vampires, les sirènes..? », reprit-il. Le vent froid passa caresser sa nuque ce qu’il le fit frissonner jusqu’au bout des doigts. Emerick ajusta de nouveau son veston de jean sur ses épaules, plaça pour une millième fois dans la journée son collet de laine puis glissa ses mains dans les poches de celui-ci pour les réchauffer. Malgré la beauté du paysage nocturne qui ne s’était toujours pas arrêtée de défilée, la jolie blonde avait capté son attention ainsi que son intérêt pour ce nouveau monde imaginaire qu’elle lui expliquait.



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