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 SYSIS • J'suis désolée c'était pas fait exprès !

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Sujet: SYSIS • J'suis désolée c'était pas fait exprès !   Dim 22 Mai - 22:40


Sysis • J'suis désolée c'était pas fait exprès !
Monsters stuck in your head, we are, we are, we are. Monsters under your bed, we are, we are. We are Monsters.

Un mois auparavant

- Hé doc j't'ai ramené le nouvel arrivage de plantes pour la pharmacie ! lance Syrielle d'un ton léger en posant les cartons sur l'un des lits de l'infirmerie. Le médecin de l'Institut passe la tête par la porte de son bureau. - Ah Syrielle tu tombe bien il faut que je te parle ! Sissy arque un sourcil puis entre dans le bureau s'installant sur l'une des chaises en face du doc. - Qu'est ce qui se passe ? s'enquit-elle curieuse. - On a un problème. Le doc semble à la fois inquiet et contrarié. Sissy fronce les sourcils. - Quel genre ? demande t-elle en perdant sa bonne humeur. - C'est à propos de ton injection de la dernière fois. Le problème vient de la prise de sang que je t'ai faite pour vérifier mais apparemment elle n'a pas fonctionné. Cette fois Sissy est vraiment inquiète. Elle sent son coeur se serrer et elle se redresse sur le fauteuil, serrant les accoudoirs si fort que ses doigts en blanchirent. - Et ça veut dire quoi ça ? demanda t-elle le coeur au bord des lèvres. - Qu'il faut que je te refasse une injection mais d'abord il faudrait que je vérifie quelque chose. Tu me laisse te refaire une prise de sang ? Sissy hocha la tête, pâle comme la mort. Le doc va chercher ce qu'il lui faut et la lui fait rapidement. - Ok je les envoie immédiatement. Repasse me voir dans deux jours ok ? La Chasseuse d'ombres hocha la tête, raide et tendue. Elle sorti de l'infirmerie sans un mot de plus. Les deux jours suivants furent les plus longs de sa vie. Elle ne fit tellement pas attention à ce qu'elle faisait que même Emma parvint à la faire tomber sans aucun soucis. Son amie s'enquit de son état et Sissy fini par lui confier le problème après un moment. Emma était peut-être la mieux placée pour qu'elle se confie sans être jugée. Elle tenta de la rassurer et lui dit de venir la voir si jamais ses doutes étaient confirmés.

Quand les deux jours furent passés, Syrielle se précipita à l'infirmerie. - Ah Syrielle .. lança le doc en la voyant. La Lightwood n'aima mais alors pas du tout, son expression à ce moment là. Préoccupée et inquiète voilà ce que c'était. - Alors ? demanda t-elle le coeur au bord des lèvres. - Alors et bien ... c'est confirmé, l'injection n'a pas fonctionné ... et tu es enceinte. D'un peu plus d'un mois d'après les tests. Syrielle le fixa, en état de choc, aussi blanche qu'une âme errante dans les limbes. Le médecin se leva pour aller près d'elle. - Syrielle ? Syrielle tout va bien ? Mais la brunette se contenta de faire non de la tête. - Non. J'vois pas comment ça pourrait aller là tout de suite ... répondit-elle en s'empêchant de vomir. - Je suppose donc que tu sais qui est le père et que vous n'êtes pas précisément en couple ? tenta le médecin. Syrielle le fixa d'un regard vide. - Est ce que ... est ce que vous pourriez garder ça pour vous doc ? J'ai des choses à régler. Le médecin hocha la tête. - Bien sûr, secret professionnel obligé. Ca va aller pour toi ? Mais Syrielle était déjà partie. Elle couru dans l'Institut jusque dans la chambre d'Emma, priant pour qu'elle soit là. Elle frappa, le visage ravagé par les larmes. Son amie lui ouvrit et comprit immédiatement. Syrielle se précipita dans ses bras et pleura, longuement.

Un mois plus tard

Syrielle se glissa hors de l'Institut sans être vue. Cela faisait un mois qu'elle n'était pas sortie ou partie en mission. Elle ne comptait pas le faire ce soir non plus mais elle avait besoin de prendre l'air. Sa famille et les autres commençaient à se demander ce qui se passait, ce qui lui arrivait. Pour le moment, sa condition ne se voyait pas tant que ça mais ça ne tarderait pas. Elle ne savait pas quoi faire. Ce bébé n'était pas précisément désiré et pas précisément arrivé au bon moment non plus. Pourtant elle ne pouvait pas le tuer, c'était comme si il faisait déjà parti d'elle. La seule pensée de le perdre la rendait malade. Mais ça ne tarderait pas à se voir et tout le monde allait lui demander qui était le père. Et elle ne pouvait pas le leur dire. Ca les tuerait. En parlant de père d'ailleurs ça faisait un mois qu'elle n'avait pas parlé à ce dernier. Depuis qu'elle avait apprit sa grossesse, elle avait passé le mois suivant à vomir et à pleurer toutes les larmes de son corps. Elle mangeait peu, dormait à peine et seule Emma parvenait à l'apaiser un peu. Genesis lui manquait. Il l'avait appelé, lui avait envoyé des messages, mais elle n'avait répondu à rien. Elle ne pouvait pas, elle n'en n'avait pas la force, elle était complètement paumée.

Parvenue au bord du lac, elle s'assit sur l'herbe, fixant l'horizon et le reflet de la pleine lune sur l'eau calme. Voilà qu'elle pleurait de nouveau. Elle n'arrêtait pas, depuis un mois sa vie n'était faite que de ça. Elle n'arrivait à penser à rien d'autre. Elle avait continué d'assurer ses cours à l'Institut, faisant mine que tout allait bien, qu'elle n'était juste pas assez en forme pour chasser, laissant les missions aux autres. Elle s'était éloignée de Lux, de Jazz, de sa famille, restant avec Emma loin de l'agitation de l'Institut. Elle ne savait pas quoi faire elle était perdue. Finalement elle s'allongea dans l'herbe sous la voûte étoilée et ferma les yeux. Elle était fatiguée, si fatiguée. Et elle se sentait vide sans la présence de Genesis à ses côtés. Il s'était implanté dans son coeur et dans son âme comme un poison lent et mortel, une drogue qui la rendait dépendante de lui. Il lui manquait. Tellement. Mais elle ne pouvait pas le voir. Elle savait qu'elle lui faisait du mal à ne pas lui répondre, qu'il devenait fou, elle l'avait entendu dans sa voix à ses messages vocaux, l'avait lu dans ses sms. Mais elle n'y arrivait pas. Elle ne savait pas comment il allait réagir à cette annonce et elle ne pouvait prendre le risque qu'il le prenne mal et qu'il décide que ce bébé n'avait aucune existence. Et en même temps l'inverse la terrifiait aussi. Oh pourquoi tout ne pouvait être plus simple ?

C'est alors qu'elle senti une présence. - Genesis ... murmura t-elle sans ouvrir les yeux, ses cheveux noirs étalés autour de son visage qui semblait pâle dans la nuit. Elle ne savait pas si il était vraiment là ou si ce n'était qu'une illusion née de son imagination. Il lui manquait, elle avait l'impression de mourir sans lui. Ce n'est qu'en entendant sa voix qu'elle se redressa brusquement en position assise regardant autour d'elle comme pour vérifier qu'elle n'avait pas rêvé. Il surgit de l'ombre, l'air ... calme. Ce qui démontrait une rage bien plus intense qu'elle ne l'avait imaginé. - Genesis ... répéta t-elle comme si elle n'arrivait pas à croire qu'il était vraiment là. Mais en croisant son regard elle comprit qu'il n'était pas qu'une simple illusion. Et qu'il était réellement fou de rage. J'suis désolée ... murmura t-elle alors à son intention, la gorge serrée.
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Sujet: Re: SYSIS • J'suis désolée c'était pas fait exprès !   Dim 22 Mai - 23:49


Sysis • J'suis désolée c'était pas fait exprès !
Monsters stuck in your head, we are, we are, we are. Monsters under your bed, we are, we are. We are Monsters.

Un mois. Un mois que je n'avais plus de nouvelles de Syrielle. J'enchaînais les messages, les appels mais elle ne daignait pas me répondre. Je m'étais renseigné discrètement et on m'avais dit qu'elle ne sortait plus de l'institut, n'allant même plus en mission. Quoi, elle croyait qu'elle pouvait me jeter comme ça ? Comme si j'étais une vieille chaussette puante qu'on fou à la poubelle quand on en a marre. J'avais demandé à Joshua de surveiller l'institut sans bouger, postant ma petite sœur en journée. Ils avaient pour mission de me contacter quand la Lightwood viendrait à sortir et ce jour-là, oui, ce jour-là j'allais lui tomber dessus et ça allait franchement chier ! Les journées c'étaient enchaînées et je m'étais surpris à ressentir un vide béant en moi. Me réveillant en sueur, en hurlant. Éclatant tout sur mon passage. J'avais enchaîné les missions, tuant plus que nécessaire, massacrant des familles entières. J'avais mis le feu à notre maison, tuant les voisins par la même occasion – sans le vouloir le feu c'était propagé plus vite que prévu -, laissant deux gosses crever dans les flammes. Si je regrettais ? Bien sur que non. Son absence me faisait perdre la tête. Mattias avait remarqué cette soif de sang soudaine, même mes parents tentaient de freiner mes pulsions meurtrières sans y parvenir. J'étais dans cette passe sombre et cruelle. Les Néphilims retrouvés morts et torturés s'enchaînaient. Je réclamais des informations, mais personne n'arrivait à me dire ce qui poussait Syrielle à rester enfermée. Du coup, je torturais ceux-ci, leur fracassant tous les membres, leur arrachant les yeux, leur coupant des parcelles de peaux avant d'enfin les éliminer...Je n'étais jamais heureux. Ma peine ne cessait d'augmenter alors, qu'avant, la torture me suffisait amplement pour me rendre de bonne humeur. Mais ça c'était avant...avant qu'elle n'entre dans ma vie et qu'elle me brise le cœur. Putain la salope! Et moi espèce de con j'avais laissé faire ça. Je n'aurais jamais dû la laisser entrer dans mon existence, la laisser frôler mon cœur de si près. Non, j'aurais dû la tuer quand j'en avais eu l'occasion. Crétin ! Oui, je ne suis qu'un foutu crétin. L'amour ce n'est pas fait pour moi. Puis, qu'elle idée de s'attacher à une Néphilims. Je m'étais montré faible, stupide et j'en payais les pots cassés.

Je suis chez moi et je tourne en rond, comme d'habitude. Pourtant, mon portable vibre et une fois de plus je me précipite dessus, espérant secrètement que ce soit elle. Mais non, Joshua est le responsable du sms, néanmoins, quand je lis celui-ci mon cœur fait un bond immense dans ma poitrine. « Elle est sortie, elle est au lac. Je fais quoi ? » Je me dépêche de lui répondre, lui disant que si elle essayait de se barrer qu'il devait la retenir coûte que coûte et que j'arrivais le plus rapidement possible. Ni une, ni deux, j'enfile une veste et je fonce dehors. Je prends la moto de ma sœur, ayant choppé le double des clefs il y a de cela un an. Je démarre comme un fou furieux et je me retrouve très rapidement sur place. Je gare le véhicule, laissant celui-ci tomber sur le sol sans plus de ménagement. Rien a foutre si j’abîme le véhicule, là j'ai besoin de régler mes comptes. Mon frère apparaît devant moi et je le pousse brutalement. « Merci mais maintenant je m'en occupe, rentres ! » Il fronce les sourcils mais ne discute pas et s'enfuit dans la nuit, me laissant seul avec ma haine alors que j'approchais de plus en plus de la jeune femme. Elle est couchée sur le sol et je m'arrête non loin d'elle. Mon visage n'exprime rien, néanmoins, elle sait que c'est pire que si je me mettais à hurler directement. « Genesis ... » A ben au moins elle connaît toujours mon prénom. Connasse ! « Ne prononce pas mon prénom. » Dis-je froidement alors que ma mâchoire semble se serrer brusquement. Elle se redresse et me regarde. Je serre les poings. J'ai envie de sauter dessus, non pas pour la couvrir de baiser, mais bien pour la marteler de coups. Elle m'avait trop fait souffrir. En un mois j'avais cru que mon monde s'écroulait, que j'étouffais sous cette cruelle douleur que son absence m'infligeait. Non, elle ne pouvait pas s'en tirer ainsi... Ma respiration semble s'être accélérer assez rapidement, alors que la colère influait dans tout mon corps. Comment pouvait-elle, osait-elle me regarder...Non, elle n'en avait plus le droit.

Elle répète une nouvelle fois mon prénom et je sens la rage m'envahir. Qu'elle la ferme ! « J'suis désolée ... » Et là j'explose de rire. Un rire sadique et franchement cruel, un rire de fou allié si vous voulez mon avis. « Tu es désolé..tu es désolé... » Et mon rire s'arrête net alors que j'avance de plusieurs pas, près à lui en coller une. Pourtant, je m'arrête juste à temps, comme si mon amour pour elle m'obligeais à ne pas aller plus loin. Saloperies de sentiments de merde ! Cette fois ci je hurle « TU ES DESOLE ! Un mois Syrielle. Un mois que je n'ai pas de nouvelles de toi. Tu t'es cru où toi hein ! Tu sais combien de morts tu peux avoir sur la conscience ! » Oui, parce que c'était à cause d'elle qu'ils étaient tous morts. « J'ai arrêté de compter à...25 je crois ou 26, peut importe. » Je me mets à trembler comme un fou, alors que toute ma haine, toute ma douleur me tiraillait de l'intérieur. « Un mois que je poste quelqu'un devant l'institut en attendant que tu sorte tes fesses de là. POURQUOI ! Sa t'aurait tué de m'envoyer un message, de me sonner ? Quoi, t'as décidé de te la jouer gamine et de ne plus donner de nouvelles en croyant que j'allais accepter une rupture de la sorte ! » Ma voix résonnait sur la surface du lac alors que je gueulais littéralement. Elle ne pouvait imaginer ce que j'avais vécu, elle ne pouvait imaginer cette douleur qui ne cessait de m'abattre quand j'étais loin d'elle. « Va y explique moi où est la logique. Je te dis que je t'aime, tu me dis que tu m'aime et tu disparais ! ESPECE DE PUTAIN D EGOISTE DE MERDE ! » J'avais tellement enfoncé mes ongles dans ma peau que du sang se mit à couler dans l'herbe sans que je ne ressente la moindre souffrance.
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Sujet: Re: SYSIS • J'suis désolée c'était pas fait exprès !   Lun 23 Mai - 8:53


Sysis • J'suis désolée c'était pas fait exprès !
Monsters stuck in your head, we are, we are, we are. Monsters under your bed, we are, we are. We are Monsters.

Syrielle ne s’attendait pas à ce que Genesis la rejoigne comme ça. Elle était sorti prendre l’air, respirer un bon coup, essayer de remettre de l’ordre dans ses idées. Et ouais, elle avait songé à appeler Genesis ne serait-ce que pour entendre sa voix, se rassasier de sa présence. Un peu à l’écart de l’Institut, elle avait brièvement entendu parler d’une vague de sauvagerie venant des Obscurs, d’un en particulier, qui avait anéanti bon nombre de Chasseurs d’Ombres mais elle ne s’y était pas mêlé. Elle n’avait pas la tête à ça. Personne ne comprenait mais on avait fini par abandonner l’idée de lui poser des questions puisque de toute manière, elle ne répondait à aucune. Pas même à son père ou à ses meilleurs amis. Sans parler de sa Parabatai. C’était mission impossible sauf pour Emma qui gardait son secret bien enfoui. Mais le voir face à elle lui faisait un choc. Il avait l’air dans un état de rage incontrôlable mais tout ce qu’elle voyait elle, c’était à quel point il lui avait manqué. Elle l’admirait de loin, incrustant son image dans son esprit, se rassasiant de sa simple présence, prête à tout pour profiter un peu de lui, se souvenant de la sensation de ses lèvres sur sa peau, de ses caresses, de … Elle n’a pas le temps de continuer son observation qu’il pète un câble. - Tu es désolé.. tu es désolé... Il a l’air véritablement furieux. Il s’approche d’elle comme si il voulait la frapper et elle recule d’un pas, soudain plus très sûre d’elle. Elle n’aurait pas du sortir. - TU ES DESOLE ! Un mois Syrielle. Un mois que je n'ai pas de nouvelles de toi. Tu t'es cru où toi hein ! Tu sais combien de morts tu peux avoir sur la conscience ! Il hurle si fort, il a perdu le contrôle de lui-même. Elle recule encore, blafarde, incapable de dire quelque chose. - J'ai arrêté de compter à...25 je crois ou 26, peut importe. Syrielle plaqua la main sur sa bouche alors que ses yeux s’écarquillaient d’horreur et que les larmes se remettaient à ruisseler sur ses joues. Merde, maudites hormones ! Il est où ce maudit contrôle quand on a besoin de lui ?! Elle tente de reprendre le dessus mais y a autre chose qu’elle voit derrière cette rage meurtrière.

Elle l’a blessé. Profondément. - Un mois que je poste quelqu'un devant l'institut en attendant que tu sorte tes fesses de là. POURQUOI ! Sa t'aurait tué de m'envoyer un message, de me sonner ? Quoi, t'as décidé de te la jouer gamine et de ne plus donner de nouvelles en croyant que j'allais accepter une rupture de la sorte ! Elle secoue la tête. – Mais je ne veux pas te … Il ne la laisse pas en placer une. Elle ne voulait pas le quitter. Elle ne l’a pas quitté ! Elle est juste complètement paumée, elle avait besoin d’espace pour réfléchir. Mais elle sait qu’elle a eu tort, elle n’aurait jamais du le laisser dans l’ignorance comme ça, n’aurait pas du faire silence radio, c’était tellement lâche de sa part. Elle savait juste que si elle se trouvait face à lui, elle aurait craqué et elle ignorait encore si elle voulait le garder ce bébé. Elle l’aimait déjà, pour elle c’était un bout d’elle et de lui, une preuve de leur amour mais en même temps c’était tant de complications à venir, d’impossibilités, d’impasses. Ils allaient subir le courroux de tous, les regards de haine, de colère, d’incompréhension. Et ce bébé allait en souffrir. Il allait souffrir parce que ses parents avaient décidés de s’aimer malgré la haine et malgré la guerre. – Arrête Genesis, arrête j’t’en supplie, supplia t-elle en pleurant. Elle n’arrivait pas à croire qu’il avait tué autant de monde, autant des siens, qu’il les avaient torturés et assassinés à cause d’elle. Elle ne voulait pas avoir ça sur les épaules.

- Va y explique moi où est la logique. Je te dis que je t'aime, tu me dis que tu m'aime et tu disparais ! ESPECE DE PUTAIN D EGOISTE DE MERDE ! hurle Genesis. C’est impossible de le calmer. Alors elle se décide à lui répondre sur le même ton vu qu’il n’y a que ça pour le faire taire. – JE SUIS ENCEINTE ! hurle t-elle à son tour. Ca a au moins le mérite de le faire taire. Elle se remet à pleurer, à se passer une main sur le front, comme pour se tenir la tête, elle la descend sur sa bouche en fermant les yeux. Elle a envie de vomir, la tête lui tourne, elle ne se sent vraiment pas bien. Elle s’éloigne de lui et fait quelques pas chancelants avant de s’écrouler à genoux sur l’herbe. S’appuyant sur l’une de ses mains, l’autre posée sur son ventre encore plat, elle prend des grandes respirations pour calmer les nausées et les hauts le cœur qui lui enserrent la gorge. Elle essaye de se calmer, elle sait que ce n’est pas bon pour un bébé que la maman se mette dans des états pareils mais elle n’arrive pas à retrouver son contrôle. Putain y a que lui pour la mettre dans un tel état ! Elle a mal, le cœur déchiré en pensant au carnage que Genesis a fait parmi les siens et à cause de son silence et en même temps il lui a tant manqué et elle a tant besoin de lui. Elle pleure, elle veut juste sombrer dans l’inconscience et ne plus penser à rien. Finalement elle se calme assez pour parler. – Y a un mois le doc m’a dit que l’injection n’avait pas fonctionné, que y avait eu un problème. Sauf qu’entre-temps toi et moi ont s’étaient revus. J’suis tombée enceinte à ce moment-là il a confirmé que je l’étais depuis un mois plus ou moins. J’savais pas quoi faire, j’étais paumée, je n’arrivais pas à faire deux pas sans vomir ou pleurer. J’ai passé le mois à faire ça. Elle le regarde, le visage ravagé par les larmes et la fatigue. Elle est à bout, elle n’en peut plus. Je voulais t’appeler, je voulais t’écrire mais à chaque fois que je pensais à toi, à nous je me mettais à pleurer. T’imagine pas ce que j’ai vécu loin de toi. Chaque minute passée sans te parler me faisait d’avantage souffrir. Mais ce bébé … on ne peut pas avoir un bébé Genesis … Qu’est-ce qu’il va devenir ? On ne vit pas dans le même monde toi et moi ! Elle a de nouveau cet air paniqué, elle tremble de tout son corps, elle a l’air si fragile à cet instant précis comme si le moindre mouvement brusque pouvait la faire s’envoler ou la faire se briser en mille éclats. Comme une poupée de porcelaine au bord du vide. J’suis désolée, j’avais pas prévu ça, c’était pas fait exprès … Elle a la main crispée sur son ventre. Elle ne sait pas quoi faire, elle est perdue et elle le fixe, attendant que lui, trouve peut-être la solution à leur problème. Elle a peur qu’il veuille cet enfant. Et en même temps elle a encore plus peur qu’il ne veuille pas de ce bébé. Elle est perdue. Complètement.
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Sujet: Re: SYSIS • J'suis désolée c'était pas fait exprès !   Lun 23 Mai - 9:46


Sysis • J'suis désolée c'était pas fait exprès !
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« Mais je ne veux pas te … » Je ne la laisse pas en placer une. Je ne saurais pas, j'ai bien trop souffert. Je continue à hurler comme un putois sur celle qui m'avait littéralement broyé les entrailles durant un long mois. Je n'avais pas pleuré une seule fois, ce n'était pas dans mes habitudes, mais j'exprimais ma peine d'une autre façon. Elle semblait choquée par mes paroles, peinée de ce qu'elle voyait devant-elle. Ce qui, au fond, me mettais encore plus en colère. Je n'en veux pas de sa peine, elle n'en a pas le droit. Non, c'est elle qui m'a brisé de l'intérieur, c'est de sa faute si je suis devenu fou allié au point de massacré des dizaines de personnes en si peux de temps. « Arrête Genesis, arrête j’t’en supplie » Non je n'allais pas arrêter. Qu'importe ses larmes ou encore ses supplications, j'ignore totalement sa tristesse, ne voyant que ma propre douleur. Elle ne pouvait pas imaginer ce que j'avais ressenti, elle ne pouvait pas comprendre qu'elle m'avait écrasé de par son absence si cruelle. Non. Non je n'allais pas m'arrêter et oui je continuais à gueuler comme un porc qu'on égorgée en déversant ma haine face à cette femme que j'aimais. Parce que oui, l'aimer je l'aimais. D'ailleurs, je n'aurais jamais réagis de la sorte si ça n'avait pas été le cas...Elle ne pouvait pas lire dans mon cœur, heureusement, sinon elle se serait bien foutue de ma gueule. C'était comme si elle y avait enfoncé un poignard, laissant une blessure saignante encore et encore. Franchement, si je faisais une hémorragie interne ça ne m'étonnerais même pas. Et je gueule, et je crie et j'ignore ses larmes, son regard. Je m'en fou. J'ai besoin de me défouler sous les étoiles, pour seuls témoins Syrielle et le paysage nous entourant. Je me retiens de lui en coller une voir deux...ou encore trois. Elle le mériterait amplement. Personne, je dis bien personne n'a le droit de me toucher de la sorte sans en payer le prix par la suite. Même mes parents ne m'avaient jamais brisés de la sorte. Même ma sœur jumelle, en devenant vampire, ne m'avait fait autant de mal. Non, je ne pouvais pas admettre d'avoir mal. La douleur je l'infligeais, je n'avais pas l'habitude de la ressentir.

« JE SUIS ENCEINTE ! » La bombe est lâchée...silence total...j'ai fermé ma gueule. Enfin...j'ai la bouche légèrement entre ouverte et mes poings ont cessés de se crisper sous le choc de la nouvelle. Attend. Elle vient bien de dire qu'elle est enceinte ? Sérieusement ? J'ouvre grand les yeux et sans savoir me retenir je tombe sur le sol, les fesses atterrissant dans l'herbe froide de cette soirée. Je passe une main dans mes cheveux, alors que mon regard fixe un point invisible dans l'horizon. Je ne regarde plus Syrielle. Sur le coup j'ai oublié tout ce qui m'entoure. Elle est enceinte. Y'a un mini moi qui est en préparation dans son ventre encore plat. Putain, je pensais qu'elle se faisait des injections ! Mais comme pour répondre à ma réflexion mental, j'entendis la voie de la jeune femme s'élever dans les airs. « Y a un mois le doc m’a dit que l’injection n’avait pas fonctionné, que y avait eu un problème. Sauf qu’entre-temps toi et moi ont s’étaient revus. J’suis tombée enceinte à ce moment-là il a confirmé que je l’étais depuis un mois plus ou moins. J’savais pas quoi faire, j’étais paumée, je n’arrivais pas à faire deux pas sans vomir ou pleurer. J’ai passé le mois à faire ça. » Je lève enfin les yeux vers elle. Elle me tourne le dos, les genoux à terre alors qu'elle continue de pleurer. Je suis en état de choc, littéralement et cette image aurait pu en amuser plus d'un. Genesis Osborn en état de choc, les fesses à terre, la bouche légèrement ouverte. Ouai, même moi j'aurais pu me foutre de ma gueule. « Je voulais t’appeler, je voulais t’écrire mais à chaque fois que je pensais à toi, à nous je me mettais à pleurer. T’imagine pas ce que j’ai vécu loin de toi. Chaque minute passée sans te parler me faisait d’avantage souffrir. Mais ce bébé … on ne peut pas avoir un bébé Genesis … Qu’est-ce qu’il va devenir ? On ne vit pas dans le même monde toi et moi ! » Je frissonne. Elle soulève un point important. Nous ne vivons pas dans le même monde. Elle est Néphilim et je suis un Obscur. Elle est mi ange, j'ai du sang vampirique dans les veines. Putain, le bébé ça sera quoi ? Genre un mutant en couche culotte ?

Je n'ai toujours pas eu le courage de parler, comme dénué de la parole alors que ma gorge est foutrement serrée. « J’suis désolée, j’avais pas prévu ça, c’était pas fait exprès … » Elle me fixe et je regarde à gauche et à droite, cherchant une solution alors que je ne suis pas en état de réfléchir. Il n'y en a pas...enfin si, une, mais celle-ci ne me semblait pas envisageable. Je me souviens alors de mes propres paroles d'il y a un mois...Qu'il ne fallait pas mettre tout les hommes dans le même sac, que moi j'aurais assumé si j'avais foutu une femme en cloque. Et ben...si j'avais su j'aurais fermé ma grande gueule tient ! « Je...Oh damne...enceinte.... » Je passe une main tremblante sur mon visage, alors que mon cœur rate plusieurs battements. Bon, Genesis il est temps de te reprendre et de réagir comme un homme ! Non mais en vrai j'avais juste envie de me barrer en courant vous voyez... Je soupire et fini par me lever pour m'approcher de Syrielle, venant me poser près d'elle pour la prendre doucement dans mes bras, essayant de calmer ses pleures. « Tu aurais quand même dû me prévenir, c'est pas que ton enfant. Ok, il est actuellement potentiellement dans ton ventre, mais, on l'a fait à deux. » Oula, quand je suis nerveux ou perdu je lâche pas mal de conneries. Passant une main dans ses cheveux je me décale doucement, cherchant son regard avec le mien. « On va trouver une solution d'accord...Bon, déjà une chose est sur c'est qu'en étant enceinte mes parents vont pas sauter de joies, mais...ils ne te toucheront pas. » Oui, parce que chez les Osborn les liens du sangs sont sacrés et Syrielle portait le fruit de ce sang. « Il faut que tu quittes l'institut Syrielle...tu ne peux pas continuer comme ça...pas loin de moi. Tu ne peux pas m'infliger ça d'avantage. C'est mon enfant aussi. Par contre...va falloir habiter ailleurs, j'ai cramer la baraque... »
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Sujet: Re: SYSIS • J'suis désolée c'était pas fait exprès !   Lun 23 Mai - 10:41


Sysis • J'suis désolée c'était pas fait exprès !
Monsters stuck in your head, we are, we are, we are. Monsters under your bed, we are, we are. We are Monsters.

Alors qu'ils se hurlent dessus, ou plutôt alors que Genesis lui hurlait dessus, braillant plus fort qu'un commandant militaire sur des jeunes recrues, Syrielle a l'impression de réentendre les murmures, les bruits de couloir dans l'Institut. Les autres parlaient d'un véritable massacre, au moins 25 morts inexplicables. Tous torturés dans d'extrêmes souffrances. Personne ne comprend un tel acharnement, les Obscurs ont doublés la dose mais on murmure que c'est un homme seul qui a commit ces meurtres sanglants. Elle n'a pas voulu le croire, elle n'a pas voulu l'entendre, elle ne voulait pas que ce soit lui. Parce qu'elle aurait instantanément sût que c'était de sa faute. Qu'ils étaient tous morts à cause d'elle, de son silence. Elle avait été égoïste elle le savait bien mais elle avait surtout été paniquée. Et son amie n'avait pas aidé puisque, seule au courant de l'identité du père, elle avait essayé de la convaincre de s'éloigner de lui, que ce bébé serait mieux élevé sans père qu'avec. Et elle était tellement perdue qu'elle s'était laissée influencer, elle n'avait pas pipé mot. De toute manière ces derniers temps, elle vénérait plus la déesse porcelaine qu'autre chose, limite si elle avait mit un coussin dans la salle de bain. Elle pensait être sur la bonne voie en ne lui en parlant pas, elle ne voulait pas lui mettre ce poids là sur les épaules, ils n'étaient ensembles que depuis quatre mois, c'était rien, c'était pas le moment d'avoir un bébé, c'était trop tôt. Mais en le voyant là, en face d'elle, elle sût qu'elle avait eu entièrement tord.

Elle n'arrivait pas à voir le monstre en lui. Elle ne voyait pas celui qui avait tué 26 des siens. Elle ne voyait qu'une rage intense motivée par une douleur encore plus profonde. Elle n'avait pas mesuré tout l'amour qu'il lui portait, n'avait pas mesuré le besoin qu'il avait d'elle, n'avait pas comprit à quel point ils étaient liés tous les deux. Et cette douleur qu'il ressentait, cette sensation que quelque chose lui broyait le coeur, lui tordait l'âme, le tuait à petit feu, elle la ressentait aussi. Elle avait les mêmes. Elle ne pouvait pas vivre sans lui. Elle était tellement mal quand il n'était pas à ses côtés, ce besoin qu'elle avait de sa présence, de sa chaleur, elle n'était jamais rassasiée de sa peau, de ses baisers, de ses caresses, et elle ne vivait que pour entendre de nouveau ce rire qu'elle avait entendu la dernière fois. Ce rire grave et chaud qui lui avait collé des frissons sur tout le corps. Elle avait besoin de lui. De ce côté cynique et brutal, de cette jalousie possessive, de cet amour qu'il lui portait. Elle avait cru mourir loin de lui pendant un mois. Elle n'aurait jamais du le maintenir loin d'elle. Loin d'eux.

Quand elle lui annonça la nouvelle, criant pour se faire entendre, le silence revint instantanément, tombant comme un chape de plomb sur eux. Il tomba sur le sol, la bouche grande ouverte, les yeux écarquillés de stupeur. Syrielle le fixa quelques secondes avant de s'éloigner et de tomber à son tour, le visage dévasté par les larmes, l'envie de vomir bien présente et la tête lui tournant. Elle ferma les yeux pensant atténuer la sensation et se remit à parler. Elle lui expliqua la situation, s'excusa une nouvelle fois. Elle ne savait pas trop quoi faire d'autre. Ce bébé n'était pas réellement désiré, il n'arrivait pas au bon moment et pas dans la bonne famille non plus. Mais maintenant qu'il était là, il fallait bien qu'ils trouvent une solution et pour ça, ils devaient être deux même si elle l'avait maintenue loin d'elle un mois entier. Elle lut dans son regard la même chose qu'elle pensait elle : ils ne pouvaient pas le perdre. Ils ne le tueraient pas. Cet enfant arrivait certes, trop tôt et pas au bon moment mais ils allaient faire en sorte qu'il ne se sente jamais exclu ou détesté. Parce que c'était un bout de lui, un bout d'elle, un mélange d'eux.

Finalement après un long moment de silence, Genesis se lève et vint la prendre dans ses bras. Comme dans un pur réflexe, elle commence par se raidir, elle ne veut pas qu'il la touche mais dès que sa peau entre en contact avec la sienne elle se détend instantanément et elle se blotti contre lui, s'accrochant à lui, pleurant toutes les larmes de son corps. - Tu aurais quand même dû me prévenir, c'est pas que ton enfant. Ok, il est actuellement potentiellement dans ton ventre, mais, on l'a fait à deux. Il la gronde comme une enfant mais il est plus tout, il la serre contre lui, lui prodiguant un réconfort en désaccord avec ses paroles. Mais on s'en fou, parfois, la tête ne suit pas le résonnement du coeur. - Je sais. Mais j'savais pas comment t'allais réagir et je voulais pas que tu te sente obligé de quoique ce soit alors que c'est ma faute. J'aurais du vérifier que l'injection fonctionnait mais j'avais jamais eu de problème jusque là et ... sa voix se bloque dans sa gorge, elle ferme les yeux pour tenter de ralentir le tournis qui la reprend. - On va trouver une solution d'accord...Bon, déjà une chose est sur c'est qu'en étant enceinte mes parents vont pas sauter de joies, mais...ils ne te toucheront pas. Bon point. Au moins elle ne se fera pas pourchasser par une horde de vampires en colère et assoiffés de sang. Par contre pour le reste c'est plus compliqué. - Il faut que tu quittes l'institut Syrielle...tu ne peux pas continuer comme ça...pas loin de moi. Tu ne peux pas m'infliger ça d'avantage. C'est mon enfant aussi. Par contre...va falloir habiter ailleurs, j'ai cramer la baraque.. Elle secoue la tête. - J'peux pas ... personne sait ... a part ...

A ce moment là c'est trop pour elle. Elle repousse violemment Genesis et se précipite vers la première poubelle qu'elle voit. C'est un peu dégueu, vraiment pas glamour mais elle peut rien retenir et elle se mit à vomir tout ce qu'elle a dans le ventre. Merde ça peut pas continuer comme ça. Tout ce qu'elle mange elle le rejette, elle ne dort pas, elle n'est pas bien du tout. A ce moment là, le lac lui semble un endroit très accueillant. Mais elle fait deux pas avant de s'effondrer. Elle sent des bras la retenir. Elle s'accroche à Genesis, tremblante. - Me laisse pas ... murmure t-elle contre lui. Elle n'arrive plus à réfléchir correctement. Elle ne veut pas aller chez les Osborn, elle ne veut pas aller chez les Obscurs, elle est un ange et elle ne veut pas perdre cette capacité là, c'est son héritage, c'est ce qu'elle est au plus profond d'elle même. Mais elle peut pas retourner à l'Institut, parce que là bas, Genesis ne peut pas la suivre et elle ne veut pas se retrouver de nouveau seule. Et elle est fatiguée. Elle voudrait fermer les yeux et ne plus jamais se réveiller. Tout serait plus simple comme ça oui. Juste fermer les yeux et s'endormir profondément. A jamais. Comme la belle au bois dormant. Ne plus souffrir. Ne plus faire souffrir.

Ils restent un long moment enlacés au bord du lac. Jusqu'à ce que son tournis ne se calme et qu'elle reprenne un peu contenance. Alors elle ouvre les yeux et pose une main sur la joue de Genesis, lui offrant un regard tendre et désolé. - Je ne t'ai pas quitté Gene. J'en suis pas capable. J'suis désolée je voulais pas te faire de mal, murmure t-elle en posant un délicat baiser sur ses lèvres avant de se reculer. Elle se relève, sortant de ses bras et fait quelques pas la main posée sur son ventre. Il n'est plus aussi plat que ses vêtements le laissent penser. Il est un peu gonflé, probablement parce qu'elle va entrer dans son troisième mois bientôt, mais elle le cache bien. Elle va vers le lac et s'asperge le visage d'eau fraîche. Ca fait du bien. Elle reste un moment là puis se tourne vers Genesis. - Où va t-on ? demande t-elle doucement, comme si elle avait peur qu'en parlant trop fort, ses hormones se réveillent à nouveau et qu'elle se remette à pleurer. Et franchement ! Elle en a marre de pleurer.
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Sujet: Re: SYSIS • J'suis désolée c'était pas fait exprès !   Lun 23 Mai - 20:32


Sysis • J'suis désolée c'était pas fait exprès !
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Je suis dans la merde. Véritablement...Comment allais-je expliquer à mes parents que j'avais mis en cloque l'ennemie, que j'étais amoureux de cette ennemie et qu'ils ne pouvaient plus la toucher à cause de l'enfant qu'elle portait en elle. Si je sortais vivant de cette explication j'avais une foutue chance de cocue. Bon, chose certaine je n'allais plus être fiancé à Mina vu les circonstances. Quoi que...Ils seraient bien capables d'exiger que je l'épouse et que je garde le secret sur Syrielle et le bébé. Là, ils iront royalement se faire foutre. Mais genre en mode royal quoi...la couronne sur la tête et des pieds aux fesses. L'heure des révélations n'avaient néanmoins pas encore sonnée, du coup, je tentais de ne pas trop y penser. Je me redresse pour aller prendre la néphilims dans mes bras, cherchant à la réconforter. Je suis clairement sous le choc de ses paroles, de cette nouvelle et disons que ma mauvaise humeur à légèrement disparue...Je dis bien légèrement. Parce qu'au final je lui en veux toujours terriblement, sauf que l'amour que je lui porte surpasse tout à cet instant. Nous allions avoir un bébé. Elle et moi et je devais me faire à cette idée. Je sens qu'elle se crispe quand mes bras l'entoure, pourtant, elle fini par s'effondrer contre moi et je la soutiens comme je peux. « Je sais. Mais j'savais pas comment t'allais réagir et je voulais pas que tu te sente obligé de quoique ce soit alors que c'est ma faute. J'aurais du vérifier que l'injection fonctionnait mais j'avais jamais eu de problème jusque là et ... » Je pousse un léger soupire sous ses paroles. Franchement, j'aurais dû mettre un putain de préservatif ! Mais quel con j'avais fais...Le pire c'est que j'en avais toujours sur moi, mais ouai, je ne les avais pas mis quand j'avais couché avec la jeune femme. Enceinte. J'avais encore du mal à y croire, clairement. Bon, j'étais mort de trouille même si je ne le montrais pas et Syrielle pouvait découvrir une nouvelle facette de moi-même. Une personnalité plus mur, plus réfléchie qui prends des décisions et qui sait quoi faire dans des moments pareil. Sauf que là, je ne savais pas trop quoi faire. Mais encore une fois, je ne le montrais pas, cherchant à rester ce pilier sur lequel elle pourrait s'appuyer si nécessaire.

Je lui parle, je la rassure tout en essayant de me rassurer moi-même. Mouai, bon ça ne sembla pas spécialement marcher. « J'peux pas ... personne sait ... a part ... » Et elle me repousse brusquement pour s'enfuir vers une poubelle. Je ne suis absolument pas dégoûte, ayant vu bien plus dégueulasse que ça. N'oublions pas que je suis un bourreau dans l'âme. Je me lève calmement et vais vers elle alors qu'elle se retourne en vacillant. Je la rattrape doucement en évitant ainsi qu'elle s'écrase lamentablement sur le sol. Je ne peux pas vraiment savoir ce qu'elle vit actuellement, n'étant pas physiquement à sa place. Néanmoins, je connaissais parfaitement les symptômes ayant vu ma mère enceinte à trois reprises après moi. Je grogne légèrement entre mes dents un « Les joies de la grossesse. » Et encore, elle n'en était pas loin dans celle-ci. Elle allait avoir des sautes d'humeurs, puis, les douleurs de grossesse quand le bébé allait prendre plus de place. Le nerf sciatique qui allait se coincer, le brûlant abominable quand les cheveux allaient pousser, les pieds-mains-visage qui allaient gonfler...Puis, elle allait grossir rapidement, enfin, les kilos se prenaient surtout à partir du sixième mois. Quoi que, quand ma mère avait été enceinte des jumelles elle était devenue une de ces baleine... « Me laisse pas ... » Je cligne des yeux en sortant de mes pensées. « Jamais...mais putain là je viens genre de me plonger dans une réflexion intense des symptômes de la grossesse...ce fut très étrange comme moment. » Oui, ça avait été franchement bizarre et ça me laissa sans voix durant un bon moment. Je garde Syrielle contre moi, déposant quelques baisers contre ses cheveux, caressant du bout des doigts son dos. Nous restons ainsi durant pas mal de temps, entrelacés l'un contre l'autre. J'ai l'impression de me sentir plus léger, plus calme alors que je pouvais de nouveau la toucher. Je peux sentir son odeur, sentir la chaleur de son corps. C'est comme une nouvelle bouffée d'air frais. Syrielle finir par poser ses mains sur mes joues et je l'observe droit dans les yeux. Mon cœur se serre face à son visage. Putain, elle m'avait tellement manqué. Je ne souhaitais plus la quitter. Non, elle ne devait plus me quitter, pas dans cet état. « Je ne t'ai pas quitté Gene. J'en suis pas capable. J'suis désolée je voulais pas te faire de mal »

Je répond à son baiser. Ses lèvres m'avaient cruellement manquées. « Ne me refais plus jamais ça Syrielle...plus jamais. » Je l'observe s'éloigner vers le lac alors qu'elle porte sa main à son ventre. Pour la première fois depuis son annonce j'observe également cet endroit, un air curieux s'affichant sur mon visage. Il est plat, mais au fond, je me surpris à m'impatienter de le voir s'arrondir. Cet enfant n'était pas désiré, puis, il n'arrivait absolument pas au bon moment. Néanmoins, une chose est sûr, il était le fruit d'un amour sincère. Et ça, oui ça c'était le principale ! « Où va t-on ? » J'approche d'elle et je viens me positionner dans son dos, glissant mes bras autour d'elle, déposant soigneusement mes mains sur son ventre y entrelaçant mes doigts. Je soupire tout en me mettant à réfléchir. « Pour l'instant je ne vois pas trente-six mille solutions...nous allons devoir aller à l'hôtel le temps de régler les choses. Il va falloir trouver une maison. Ça ne va pas être un gros soucis, je pense que ce qui va réellement poser problème c'est que je vais devoir annoncer la nouvelle à mes parents et rompre les fiançailles avec Mina. » Oui, ça sa allait poser un gros soucis. « Si je sors vivant de cette situation je peux m'estimer heureux...quoi que, j'ai appris à courir vite. » Je ris légèrement et viens déposer un baiser sur sa joue, la serrant un peux plus contre moi. Je la relâche et fais en sorte de la tourner vers moi, l'entourant de nouveau de mes bras. Mon regard se plonge tendrement dans le sien. « Ça ne va pas être facile tous les jours mon ange, mais on va s'en sortir d'accord ? Puis, tu as de la chance, je m'y connais en couches, biberons, bébés...ça n'a plus de secrets pour moi...je peux même te dire que les garçons sa te pisse dessus comme pour rire ! » Oui, j'essaye de la faire rire avec mes conneries.
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Sujet: Re: SYSIS • J'suis désolée c'était pas fait exprès !   Mar 24 Mai - 11:55


Sysis • J'suis désolée c'était pas fait exprès !
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Ils étaient fichus. Syrielle le savait parfaitement. Leurs familles allaient les tuer et le fait que les Lightwood soient des Anges n'allaient pas changer grand chose. Ils allaient juste ... en fait elle ne savait pas ce qu'ils allaient faire et franchement, il ne lui tardait absolument pas de le savoir. Pour le moment elle se retrouvait la tête au dessus d'une poubelle malodorante, vomissant tout ce qu'elle avait pu ingérer - c'est à dire pas grande chose - un peu plus tôt dans la soirée. Elle en avait marre. Si ça, ça devait durer neuf mois ... elle n'était plus très sûre de vouloir garder son bébé. Genesis la rattrapa avant qu'elle ne vacille et ne tombe sur le sol, incapable de marcher convenablement. Elle était épuisée, à bout de nerfs, elle n'avait rien dans l'estomac, très peu d'heures de sommeil à son actif, et le cerveau qui tournait à fond sans s'arrêter. Mais Genesis était là, il la rattrapa et la serra contre lui. Elle profita de sa présence, respirant son odeur, frissonnant légèrement sous la caresse de ses doigts. Elle ferma les yeux et laissa sa présence chaude et rassurante l'envelopper, l'apaiser. Elle se sentait en sécurité dans ses bras, elle avait l'impression que rien ne pouvait arriver, qu'elle était plus forte. Elle avait la sensation qu'à eux deux, ils pourraient s'en sortir. Ce n'était peut-être qu'une illusion mais elle en avait besoin pour survivre. Pour ne pas devenir folle. Elle avait besoin de lui. Elle lui murmura de ne pas l'abandonner. - Jamais...mais putain là je viens genre de me plonger dans une réflexion intense des symptômes de la grossesse...ce fut très étrange comme moment. Syrielle le regarda en arquant un sourcil, sceptique puis ne pu retenir un petit rire. Elle aurait donné cher pour savoir ce qui pouvait se passer dans la tête de Genesis à ce moment là, mais rien que de l'imaginer en train de penser à ça ... c'était assez comique pour lui tirer un sourire. - Tu veux faire partager ? demanda t-elle légèrement amusée.

Mais elle voulait lui dire. Elle n'avait jamais eu l'intention de le quitter. Elle en était incapable. Elle ne pouvait pas vivre sans lui et le seul souvenir de ce mois passé loin de lui, lui redonnait la nausée. - Ne me refais plus jamais ça Syrielle...plus jamais, lui murmura Genesis en lui rendant son baiser. - C'est promis, lui répondit elle, son front posé contre le sien et les yeux à demi-clos. Mais elle avait besoin de prendre l'air, besoin de fraîcheur aussi s'éloigna t-elle de lui pour se passer de l'eau sur le visage. Quand elle se tourna vers l'Obscur, elle semblait déjà plus solide que quelques minutes auparavant. Elle avait retrouvé quelques couleurs et même si ses traits étaient toujours tirés et qu'elle semblait toujours fatiguée, elle avait l'air plus forte. - Pour l'instant je ne vois pas trente-six mille solutions...nous allons devoir aller à l'hôtel le temps de régler les choses. Il va falloir trouver une maison. Ça ne va pas être un gros soucis, je pense que ce qui va réellement poser problème c'est que je vais devoir annoncer la nouvelle à mes parents et rompre les fiançailles avec Mina. Syrielle grimaça à cette annonce. Mon dieu, si ils sortaient tous les deux vivants de ça, c'est qu'ils étaient vraiment protégés par les Anges. Si je sors vivant de cette situation je peux m'estimer heureux...quoi que, j'ai appris à courir vite. Il rit doucement mais pas Sissy. Son regard se fit plus sombre. Elle n'était pas franchement pressée de rencontrer la famille de Genesis, surtout pour rencontrer des personnes qu'on surnommait le Sanguinaire ou la Reine des Glaces mais elle sentait qu'elle n'allait pas y couper. Et elle avait surtout peur qu'ils fassent du mal à Genesis. Ouais il n'avait pas franchement suivit les règles - en faite il avait fait totalement l'inverse - mais ce qu'elle craignait surtout c'était qu'ils le renient et donc qu'ils lancent tous les monstres à leur poursuite. - T'es vraiment sûr que tu veux pas qu'on se barre loin ? lança t-elle en soupirant. Bien sûr que non il ne voudrait jamais partir ni vivre comme un simple Terrestre. Mais franchement, elle, elle l'envisageait sérieusement. Et ça ne coûtait rien de demander. Qui ne tente rien n'a rien hein.

Blottie contre lui, ses bras l'enserrant, ses mains posées sur son ventre à peine rebondi, elle avait vraiment une furieuse envie de l'entraîner loin, de vivre une vie normale avec lui et leur enfant, loin de la guerre et des atrocités de leur monde. Genesis la tourna délicatement vers lui et plongea son regard dans le sien. - Ça ne va pas être facile tous les jours mon ange, mais on va s'en sortir d'accord ? Puis, tu as de la chance, je m'y connais en couches, biberons, bébés...ça n'a plus de secrets pour moi...je peux même te dire que les garçons sa te pisse dessus comme pour rire ! Il essayait de plaisanter, de la faire rire, de la détendre elle le voyait bien mais elle était trop angoissée pour réagir à tout ça. Elle sourit faiblement mais son regard restait sombre et angoissé. Elle s'inquiétait pour la suite. Elle était en train de réaliser que son amour pour Genesis allait bouleverser son monde au delà de tout ce qu'elle imaginait et qu'elle risquait de perdre beaucoup plus qu'elle ne le pensait. - T'a vraiment cramé la maison et fait poster quelqu'un devant l'Institut pour voir si je sortais pas ? s'enquit-elle alors, un sourcil arqué. Elle soupira en secouant la tête. Psychopathe va. Mais elle souriait légèrement, elle le taquinait plus qu'autre chose, refusant de penser qu'il avait réellement tué vingt-six chasseurs d'ombres à cause d'elle.

- Allons à l'hôtel, murmura t-elle. Mais elle ne savait pas franchement où aller. Alors elle le laissa prendre les commandes. Tu as une moto toi ? s'enquit-elle en arquant un sourcil de surprise quand ils arrivèrent dans le parking et qu'elle aperçu la bécane, au sol. Elle va fonctionner tiens si tu la balance comme ça, railla t-elle un peu narquoise. Oui ça va, elle allait un peu mieux. Tout allait toujours mieux quand Genesis était à ses côtés de toute manière. Ils étaient fait l'un pour l'autre et il était le seul à savoir l'apaiser. Elle posa la main sur son ventre et le regarda en soupirant. Toi bébé, t'arrive pas franchement au bon moment mais on va t'aimer tu verras, murmura t-elle plus pour se rassurer qu'autre chose. Elle ne savait même pas ce que c'était que d'être mère. Et ça ... c'était encore plus flippant qu'autre chose.
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Sujet: Re: SYSIS • J'suis désolée c'était pas fait exprès !   Jeu 26 Mai - 11:57


Sysis • J'suis désolée c'était pas fait exprès !
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JL'amour est un sentiment que je n'aurais jamais cru connaître un jour, en tout cas, pas dans ce sens et encore moins avec une néphilim. Mais voilà, le destin c'est souvent joué de moi, encore une fois il m'en donnait la preuve. J'étais vraiment fou d'elle et, à présent, je ne pouvais plus imaginer ma vie sans elle. J'avais été un mois privé de son absence, j'avais vu ce que ça donnait et inutile de dire que je ne souhaitais pas renouveler l'expérience de si tôt. Pas que tuer me dérange, mais tuer sans avoir le contrôle de ce que je faisais et surtout, en bâclant le travaille. Non merci. Je serrais Syrielle contre moi, lui disant que jamais je ne l'abandonnerais, car c'était la pur réalité. Je n'allais pas la lâcher de si tôt. « Tu veux faire partager ? » Je fais une petite moue en pinçant les lèvres l'air de réfléchir. « Sincèrement mon amour, je ne pense pas que tu sois en état d'entendre tout ce qui t'attends d'ici peux. Ça va te faire flipper, tes hormones vont imploser et comme je suis actuellement près de toi, j'aimerais éviter de m'en prendre plein la gueule. » Je ricane doucement en lui offrant un regard amusé. Parce que oui, j'aimerais éviter qu'elle m'explose à la tronche. Je me souviens encore de l'époque ou ma mère était enceinte de mon petit frère. J'avais beau être jeune à l'époque, j'en gardais un assez mauvais souvenir. Pour un rien elle pétait un plomb, hurlant sur tout le monde y comprit mon père. Dès que je lui demandais quelques choses elle hurlait, dès que quelque chose la contrariait un tant sois peut elle pleurait. Bref, j'espérais que ça ne sera pas ainsi avec sa grossesse, sinon, j'allais faire en sorte de partir le plus souvent en mission ou de m'enfermer dans un placard pendant quarante semaines. Oui, je suis un gros lâche...mais faites donc face à une femme enceinte en pleine crise de nerfs...vous verrez que même les plus sanguinaires sont flippé à cette idée.

Je lui demande de ne plus jamais me faire une chose pareil. Pas si elle avait envie d'avoir d'autres morts sur sa conscience. « C'est promis. » Mon front reste encore durant quelques secondes déposé contre le sien avant qu'elle ne se décide à s'en aller, allant se rafraîchir dans l'eau du lac. Où allait-on aller...Ma vie allait prendre un tournant que je n'avais absolument pas prévu. Etais-je seulement prêt à faire un si grand pas en avant ? J'avais vingt-six ans, je sortais d'une adolescence bien chargée pour entrer dans un monde d'adulte sanguinaire. Il y a encore peut de temps je couchais avec tout ce qui me passais sous la main, j'avais même couché avec Jasper dans une putain de ruelle. Faut bien que jeunesse se fasse hein. Et là, maintenant, Syrielle portait mon enfant. Je n'avais jamais été très fidèle, à vraie dire je n'avais jamais eu de réelles relations sérieuses avant la jeune Lightwood. « T'es vraiment sûr que tu veux pas qu'on se barre loin ? » Je soupire légèrement.. Partir loin. Même dans cette situation je ne me voyais pas abandonner les miens. Mes sœurs, mon frère, mes parents. Puis, j'avais un parabataï, elle était bien placée pour savoir qu'on ne peux abandonner son âme sœur de guerre, son double, la moitié de nous en quelque sorte. « Non, ce n'est pas envisageable. Puis, je ne veux pas élever notre enfant dans la fuite. Si nous partons ils vont nous chercher, tous et nous serons en danger, y compris l'enfant. » Partir serait mettre en danger tout le monde et ce n'était pas une solution, ça serait même la pire chose que nous pourrions faire. Mes parents , allaient chercher à me retrouver mais surtout à me punir pour cet acte...et quoi de mieux que de tuer la femme qui porte mon enfant pour me donner une bonne leçon. Tandis que si nous faisions face, que si je prenais mon courage à deux mains et bien, la pilule passerait sûrement mieux. Mieux que sa fichue injection ratée ! Je m'avance vers elle pour la prendre dans mes bras, essayant de la rassurer en plaisantant, chose qui ne fonctionna pas.

« T'a vraiment cramé la maison et fait poster quelqu'un devant l'Institut pour voir si je sortais pas ? Psychopathe va. » Je hausse les épaules d'un air totalement banale. « Tu savais déjà que j'étais dérangé, c'est pas maintenant que ça va changer. J'ai eu un soucis technique...le feu à trop vite prit et j'ai faillais y laisser quelques plumes. » Je pince les lèvres en me souvenant de l'état dans lequel j'étais lors de cet acte maudit. Je n'avais pas de regrets, pas de remords, j'avais juste détruis des vies. Encore. « Allons à l'hôtel » Je secoue la tête affirmativement en prenant sa main dans la mienne pour l'attirer vers la moto que j'avais préalablement jeté sur le sol ? Ma sœur allait me tuer...quoi que, non, elle n'oserait pas lever la main sur moi, comme moi je ne toucherais jamais à ma jumelle. Elle était l'une des femmes de ma vie. La deuxième, ayant été détrôné par Syrielle. Néanmoins, elle restait l'une des personnes les plus importantes dans ma vie malgré nos tensions actuelles. « Tu as une moto toi ? Elle va fonctionner tiens si tu la balance comme ça, » Je passe une main dans mes cheveux un air innocent sur le visage, lâchant la main de la jeune femme tout en m'approchant de la moto pour la redresser. « C'est celle de ma sœur, mais oui, je fais de la moto. Y a quelques petites choses que tu ne sais pas sur moi ma belle, tu serais bien surpris. Je sais jouer du piano par exemple...je dessine merveilleusement bien, je fais la cuisine mais je chante comme une grosse merde... » Je l'observe parler à son ventre et je souris doucement. « Il sera aimé des deux côté et puis, qui de mieux pour protéger sa famille qu'un Osborn... » Oui, qui de mieux qu'un sanguinaire pour faire face aux plus grands dangers que le diable en personne... Je monte sur la moto et attends que Syrielle me rejoigne avant de foncer vers un bon hôtel.

★ ★ ★ ★

Syrielle avait demandé à un de ses amis de lui prendre un rendez-vous d'urgence en gynécologie, histoire que nous soyons fixés le plus rapidement possible. Dix heure du matin et déjà dans la petite pièce qui puait l’hôpital. La jeune femme parlait avec le médecin, une femme bien sur, j'avais exigé le sexe de la gynécologue. Impossible qu'un homme aille regarder entre ses jambes ! Je jouais avec un stylo alors qu'elle prenait position sur la table d'examen, débarrassé de ses vêtements du bas. A cette période de la grosse les examen se faisaient par voie vaginale. Berk. « Allons-y. » Je tourne la tête vers le petit écran, assis sur ma chaise. Je dû me pencher vers le côté pour avoir une meilleure vue. Au départ je n'entendais rien, je voyais juste une image floue que seule la spécialiste pouvait détailler. Elle fronce les sourcils et je l'observe avec inquiétude. « Quoi ? » Elle sourit doucement en continuant ses examens faisant un zoom complet et des battements assez étranges me parviennent. « Félicitation, vous attendez des jumeaux. » Un gros boum retenti et je tombe de ma chaise, alors que le médecin sursaute. Je suis doublement...papa ? « Des...jumeaux....chérie tu...chérie ? » Elle a les yeux fermés. Oh merde. Je me lève en vitesse et fonce sur elle alors qu'elle a fait un malsaine.
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Sujet: Re: SYSIS • J'suis désolée c'était pas fait exprès !   Ven 27 Mai - 14:52


Sysis • J'suis désolée c'était pas fait exprès !
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Elle se demandait bien à quoi il pensait. Des pensées sur la grossesse apparemment. Drôle d'idée venant d'un mec. - Sincèrement mon amour, je ne pense pas que tu sois en état d'entendre tout ce qui t'attends d'ici peux. Ça va te faire flipper, tes hormones vont imploser et comme je suis actuellement près de toi, j'aimerais éviter de m'en prendre plein la gueule. Syrielle ne put s'empêcher de rire doucement en collant son front contre son épaule. - Genre j'suis une violente, rétorqua t-elle amusée. Oui elle pouvait l'être. Y avait qu'à voir ce qui s'était passé le jour où ils l'avaient conçu ce bébé. Ils avaient commencés par se battre. Elle lui avait tiré dessus avec son arc et il avait explosé un verre et le mur près d'elle. Leur relation était basée sur ça. La colère, la passion, la brutalité. Ils s'engueulaient avant de s'aimer, leur première réaction était la violence et la bagarre avant même de parler et de se comprendre. Ils n'étaient ni diplomates, ni patients, alors comment allaient-il faire avec un bébé qui demanderait tout ça ? Qui aurait besoin de tout ça ? Cette prise de conscience arracha son sourire à Syrielle qui se força à reprendre le contrôle pour ne pas pleurer à nouveau. Et pour ça, une seule solution : embrasser Genesis, retrouver le goût de ses lèvres, sa chaleur, son amour. Elle avait besoin de ça pour continuer à vivre, à respirer, à avancer. Il était son oxygène, sa drogue, son tout.

Puis elle s'éloigna, se rafraîchissant au bord du lac. Elle voulait partir. Franchement, elle ne rêvait que de ça, disparaître dans le monde, se fondre dans la masse, devenir aussi normale et anonyme que monsieur et madame tout le monde. Ils pourraient élever leur bébé comme ça, heureux à l'écart de la guerre et des démons. - Non, ce n'est pas envisageable. Puis, je ne veux pas élever notre enfant dans la fuite. Si nous partons ils vont nous chercher, tous et nous serons en danger, y compris l'enfant. Syrielle soupira et se passa une main sur le visage. - Putain mon père va me tuer sérieux, maugréa t-elle. Sans parler de ses cousins. Freya allait lui faire une syncope, Caleb allait péter un câble et elle ne voulait même pas penser à sa petite soeur. Ellie allait hurler. Quand a Lux et Jasper ... Merde Jasper. Comment allait elle annoncer ça à son meilleur ami alors que Genesis avait participé à sa torture, à le briser ? Il n'allait plus jamais lui adresser la parole. Elle allait le perdre. Elle ferma les yeux alors que Genesis la serrait dans ses bras. Elle avait de nouveau envie de vomir. Il tenta de la faire rire en plaisantant mais ça ne marcha absolument pas. - Ouais j'le savais ... C'est bien. Elle avait choisi un psychopathe comme père de ses enfants. Y avait plus qu'à assumer. Mais pour le moment elle avait juste envie de dormir en fait. Alors elle lui demanda qu'ils aillent à l'hôtel.

En apercevant la moto, elle arqua un sourcil. Elle ne savait pas qu'il roulait à moto. Elle découvrit que ça lui plaisait bien. Elle même en avait une, elle adorait ça, la sensation de liberté que ça lui procurait, le vent dans les cheveux et l'adrénaline courant dans ses veines. C'était presque mieux que la chasse en elle même. - C'est celle de ma sœur, mais oui, je fais de la moto. Y a quelques petites choses que tu ne sais pas sur moi ma belle, tu serais bien surpris. Je sais jouer du piano par exemple...je dessine merveilleusement bien, je fais la cuisine mais je chante comme une grosse merde... Syrielle sourit doucement. Elle aimait quand il se dévoilait à elle comme ça, comme un homme normal. Elle aimait ces petits surnoms qu'il lui donnait. Elle aimait qu'il soit comme ça avec elle et rien qu'avec elle. Il sera aimé des deux côté et puis, qui de mieux pour protéger sa famille qu'un Osborn... reprit Genesis alors qu'elle essayait de se rassurer en parlant à son ventre. Il semblait vraiment sûr que tout le monde allait aimer leur bébé mais elle, n'en n'était pas persuadée. Elle n'était pas persuadée que sa famille les accepterait elle et son enfant. Si sa mère était encore de ce monde, alors peut-être que tout aurait été différent. Mais Sitaya n'était plus là, et sa famille était bancale, instable en ce moment. Elle allait imploser.

Allongée dans le lit dans les bras de Genesis, Syrielle pleura longtemps. Elle était tellement perdue, elle ne savait pas quoi faire. Autant elle était sûre de ses sentiments pour Genesis, autant ce bébé allait détruire tout son monde. Elle n'en voulait pas de ce bébé. Elle ne voulait pas perdre tout ce qu'elle avait, tout ceux qu'elle aimait. Et dans un contraire parfait, elle voulait qu'ils forment une famille tous les trois, voulait qu'ils arrivent à construire quelque chose. Mais comment faire quand le monde dans lequel on vit n'est qu'illusions et mensonges. Quand il n'est régit que par la haine et la colère. Elle fini par s'endormir, épuisée et à bout de nerfs dans les bras de l'homme qu'elle aimait.

Le lendemain matin, elle décida qu'il était peut-être temps de voir un gynécologue. En même temps, a presque trois mois il était temps non ? Mais elle n'avait aucune réelle existence légale dans le monde des terrestres. Mais son amie lui arrangea le coup avec son propre gynécologue. Elle même était enceinte et elle avait une identité dans le monde terrestre elle. - Merci Em'. Et a dix heures ils se retrouvaient dans le cabinet du doc. Syrielle discutait avec elle, inquiète pour la suite tandis que Genesis patientait en tapant du pied. Il était d'une grande patience cet homme ... Plus rassurée, Sissy et lui entrèrent dans le bureau. La première écho n'était franchement pas agréable mais la doc leur parla pour ne pas les inquiéter. Puis soudain, un bruit retentit dans la pièce et la doc s'arrêta un instant. Genesis s'inquiéta alors que Syrielle arquait un sourcil, attendant la réponse. - Félicitation, vous attendez des jumeaux. La Chasseuse d'Ombres regarda la gynéco, comme si elle était à des kilomètres d'elle. Ses oreilles bourdonnèrent et elle sombra dans l'obscurité. Elle se réveilla en sentant de l'eau fraîche sur son front, les visages de Genesis et du doc au dessus d'elle.

- Tout va bien Mademoiselle ? s'enquit la gynéco, inquiète. Et là, Syrielle ne put retenir les paroles qui s'échappèrent de ses lèvres. - Génial ! En pleine forme ! Le destin se fou de ma gueule; il ne suffisait pas que dans mon ventre se développe un bébé non désiré maintenant y en a deux ! Et vous allez m'annoncer quoi à la prochaine ? Que j'attend des triplés ?! railla t-elle. Quand elle se rendit compte de ce qu'elle venait de dire elle fondit en larmes. Pardon ! C'est pas ce que je voulais dire ! La doc lui offrit un regard doux et compatissant. - Ne vous inquiétez pas j'ai entendu pire. Elle se releva et se rhabilla rapidement ne jetant même pas un regard à Genesis. Ce n'était absolument pas sa faute, elle le savait parfaitement, au contraire c'était plutôt la sienne, mais elle ne pouvait s'empêcher de lui en vouloir. Le médecin l'a prit un peu à l'écart et elles discutèrent un moment avant qu'ils ne ressortent. Il faisait beau mais Syrielle serra ses bras contre elle comme si elle avait froid. Elle se mit à marcher dans la ruelle sans parler à Genesis. Il la poursuivit mais elle refusa qu'il la touche. - Non. Ne me touche pas. Elle fit de nouveau quelques pas avant de s'arrêter brusquement en pleine rue. Tu vas m'expliquer comment on va faire ?! Un bébé c'était déjà beaucoup mais deux ?! Comment on va faire Genesis ?! cria t-elle au bord de la crise. Putain d'hormones ça allait la rendre dingue ça ! Elle regarda le jeune homme et soupira. J'ai aucune existence ici Gene. Mon boulot est à l'Institut, ma famille aussi, toute ma vie est là bas. Dans ce monde ci, je n'ai rien moi. Elle croisa de nouveau les bras, l'air fragile. Je veux que ça marche toi et moi Gene, je veux qu'on arrive à former une famille, vraiment. Mais j'ai peur. Et je ne sais pas quoi faire. Je vais me retrouver toute seule, dans une famille qui ne veut pas de moi, qui tue et torture les miens et dans un monde dans lequel je n'existe pas. Elle regarda son compagnon, complètement perdue.
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Sujet: Re: SYSIS • J'suis désolée c'était pas fait exprès !   Lun 30 Mai - 13:22


Sysis • J'suis désolée c'était pas fait exprès !
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Deux bébés. Un c'était déjà pas très facile, mais deux...Putain, je ne fais pas les choses à moitié. Je m'étais retrouvé les fesses sur le sol face à cette révélation, laissant la peur m'envahir. Parce que oui, j'étais en panique total. Bien que je possède moi-même une sœur jumelle, que deux de mes sœurs soient des jumelles, je ne m'attendais absolument pas à cette révélation. Deux fois papa. Deux fois plus de couches, deux fois plus de pleures, de cris, d'obligations. Pourtant, je n'ai pas le temps de vraiment m'inquiéter vu que Syrielle est gentiment tombée dans les vapes. J'en aurais bien fais autant. Me redressant rapidement, je fonce vers la Néphilim et tente de comprendre ce qu'il se passe. « Calmez-vous monsieur, elle va bien c'est juste le... » Elle tente de poser une main sur mon bras pour me rassurer mais je la repousse violemment. « Ne me touchez pas et occupez vous d'elle avant que je ne vous arrache les yeux de leur orbite ! » Elle me regarde avec une certaine surprise mais exécute ma demande, se disant sûrement que je parlais sous le coup de l'émotion. Hors, elle avait totalement faux. J'étais prêt à moi-même exécuter ma menace si elle ne prenait pas soin de Syrielle. Elle fini par lui éponger le front avec de l'eau, la ramenant ainsi à elle. Je reste près de la jeune femme, le visage penché au dessus d'elle avec une certaine inquiétude. « Génial ! En pleine forme ! Le destin se fou de ma gueule; il ne suffisait pas que dans mon ventre se développe un bébé non désiré maintenant y en a deux ! Et vous allez m'annoncer quoi à la prochaine ? Que j'attend des triplés ?! » Je fronce les sourcils alors que je sens la colère m'envahir. Oh, elle va se calmer la gonzesse. Si elle est en colère je peux le comprendre, mais qu'elle parle autrement de nos enfants quand même. Je recule d'un pas, le visage totalement fermé face à mes émotions alors qu'elle fondait une nouvelle fois en larme. Je croise les bras, allant m'appuyer contre un mur, bien décidé à ne pas exploser de suite. Je suis submerger pas diverses sensations. Peur, angoisse, colère, animosité mais également une certaine joie qui brillait faiblement au plus profond de moi.

Syrielle fini par se relever et se rhabiller, ne m'offrant pas un seul regard ce qui attisa encore plus ma colère. Elle semblait m'en vouloir, chose que je ne comprenais pas. Nous étions deux dans cette situation, alors son animosité mal placée elle allait se la foutre au cul, clairement. Le médecin la prit à part et je sors de la salle d'examen en claquant furieusement la porte. Je n'ai pas l'habitude de cacher mes émotions et j'ai surtout tendance à réagir à l'extrême, une fois de plus j'en donnais la preuve. Finalement après quelques minutes à tourner en rond dans le couloir, entouré de femmes enceintes et de nouveaux-nés, je vis la jeune femme sortir de la salle d'examen et me passer devant le nez. Attends, elle est sérieuse là ? Je serre les dents et finis après quelques secondes de réflexion par la suite, accélérant le pas pour la rattraper. Je la retrouve dans la rue et tente de poser ma main sur son bras pour la stopper. « Non. Ne me touche pas. » Je serre le poing, le cœur battant, prêt à exploser comme une foutue bombe à retardement. Elle me poussait à bout sans s'en rendre compte. Si elle était en état de choc je l'étais également. Elle n'était pas la seule concernée. C'était notre...nos enfants. Certes, elle allait les porter mais j'avais autant de droits qu'elle, autant d'obligations également. « Tu vas m'expliquer comment on va faire ?! Un bébé c'était déjà beaucoup mais deux ?! Comment on va faire Genesis ?! » Elle gueule et je me raidis de plus belle. Plusieurs personnes sembles nous observer, ralentissant leur marche curieux de savoir ce qu'il se passe. Néanmoins, je n'en ai que faire et pour une fois je serre les dents pour ne pas dire de saloperies. « J'ai aucune existence ici Gene. Mon boulot est à l'Institut, ma famille aussi, toute ma vie est là bas. Dans ce monde ci, je n'ai rien moi. Je veux que ça marche toi et moi Gene, je veux qu'on arrive à former une famille, vraiment. Mais j'ai peur. Et je ne sais pas quoi faire. Je vais me retrouver toute seule, dans une famille qui ne veut pas de moi, qui tue et torture les miens et dans un monde dans lequel je n'existe pas »

Je détourne les yeux durant quelques secondes, essayant de retrouver mon calme sans succès. Malgré la détresse de Syrielle, elle m'avait poussé à bout avec son comportement. Elle oubliait qui elle avait en face d'elle, elle oubliait qu'avant toute chose j'étais Genesis Osborn. « Tu vas te retrouver toute seule...Donc, tu considère le fait que je n'existe pas, que je ne compte pas c'est ça. » Je parlais calmement et cela voulait parfaitement tout dire, j'étais en colère, vraiment. « Tu te crois seule dans cette histoire Syrielle. Ce ne sont pas tes enfants, ce sont les nôtres ok ! Tu veux former une famille ? Tu veux que ça fonctionne ? Alors fou toi sa dans le crâne. Si les autres t'abandonnes moi je n'irais nul part. Certes, comme tu l'as si gentiment dis au médecin ces enfants n'étaient pas désirés.... » je tourne enfin les yeux vers elle et cette fois je gueule. « ...MAIS ILS SONT LA SYRIELLE ! D'accord ! Il va falloir que tu fasse avec ma famille, c'est comme ça, ils sont une partie de moi. Contrairement aux tiens ils accepteront le fait que tu portes mes enfants, parce que vois-tu, ils sont peut-être cruels et torture les tiens, mais le sens de la famille passe avant tout ! » Oui, elle m'avait blessé en parlant ainsi des miens. Qu'elle s'estime heureuse que je ne lui en colle pas une pour avoir dit ça de ma famille, de mon monde. Le fait qu'elle ne souhaite pas l'intégrer m'avait touché plus que nécessaire. Pourtant, j'aurais dû m'y attendre. Je passe une main sur mon visage puis dans mes cheveux, lui tournant le dos durant quelques secondes avant de lui faire de nouveau face. « Maintenant, si tu penses vraiment qu'une vie avec moi, qu'une vie avec nos enfants n'en vaut pas le coup alors libre à toi...l’hôpital est là Syrielle, tu as jusqu'à quatre mois pour avorter ! » Je fais plusieurs pas en avant, sachant que mes dernières paroles avaient été plus que cruelle, venant siffler entre mes dents, le regard brillant de sincérité.

« Mais si tu fais ça Syrielle, je jure que plus jamais tu ne me reverras, que plus jamais tu ne m'approcheras. Tu n'existeras plus à mes yeux et je te détesterais pour avoir osé m'enlever quelque chose d'aussi précieux que mes enfants. Parce que je t'aime, parce que je suis prêt à tout pour former cette famille que tu attends. Ça ne sera pas facile, il faudra faire des choix, des sacrifices mais demande toi si oui ou non nos enfants en valent le coup. » Je fais un pas en arrière, secouant légèrement la tête. « La décision te revient, tu as toutes les cartes en main, à toi de voir ce que tu veux en faire...Maintenant si tu permets, j'ai besoin d'un café et surtout, j'ai besoin de me calmer avant de tuer la prochaine personne qui me tapera sur les nerfs ! » Je lève les mains et fais un geste désinvolte avant de me diriger vers un starbuck légèrement plus loin. Je devais respirer, je devais me calmer et surtout j'avais besoin d'une bonne dose de café.
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Sujet: Re: SYSIS • J'suis désolée c'était pas fait exprès !   Lun 30 Mai - 18:58


Sysis • J'suis désolée c'était pas fait exprès !
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C'était du grand n'importe quoi. Remarque elle aurait pu s'en douter. Deux paires de jumeaux du côté de Genesis plus une paire de son côté. Il y avait 80% de chance qu'elle soit enceinte de jumeaux. Elle aurait juste voulu tomber dans les 20% c'est tout. Elle était en colère, en fait elle était même véritablement furieuse, mais tout ça provenait plus de sa panique qu'autre chose. Elle n'en voulait pas vraiment à Genesis - quoique ... - et ouais, elle s'en voulait un peu à elle, mais ce n'était pas la question ici bas. Qu'allaient-ils pouvoir faire ? Elle savait que sa réaction avait blessé son compagnon, qu'il était encore plus en colère qu'elle ne l'était mais à cet instant même elle s'en fichait. Elle ne voulait pas qu'il la touche. Elle ne voulait pas entrer dans sa famille de tarés, ne voulait pas que son monde soit détruit, qu'il soit bouleversé tout entier parce qu'elle avait décidé comme une conne de ne pas suivre les règles. Elle se lâcha sur lui, se mettant à hurler en se fichant totalement des passants ahuris qui les regardaient se crier dessus à l'entrée de l'hôpital. Elle avait oublié qu'ils n'étaient pas invisibles à cet instant même. Et pour le moment rien de tout ça ne comptait vraiment. - Tu vas te retrouver toute seule...Donc, tu considère le fait que je n'existe pas, que je ne compte pas c'est ça. La Néphilim soupira d'un air agacé. - Ce n'est pas ce que j'ai dis Genesis tu déformes tout ! rétorqua t-elle mais il la coupa avant qu'elle puisse continuer à parler. - Tu te crois seule dans cette histoire Syrielle. Ce ne sont pas tes enfants, ce sont les nôtres ok ! Tu veux former une famille ? Tu veux que ça fonctionne ? Alors fou toi sa dans le crâne. Si les autres t'abandonnes moi je n'irais nul part. Certes, comme tu l'as si gentiment dis au médecin ces enfants n'étaient pas désirés...MAIS ILS SONT LA SYRIELLE ! D'accord ! Il va falloir que tu fasse avec ma famille, c'est comme ça, ils sont une partie de moi. Contrairement aux tiens ils accepteront le fait que tu portes mes enfants, parce que vois-tu, ils sont peut-être cruels et torture les tiens, mais le sens de la famille passe avant tout ! Syrielle ouvrit de grands yeux. Il venait de lui planter un couteau en plein coeur en insinuant que sa propre famille n'accepterait pas leurs enfants, qu'ils la rejetteraient quand des monstres comme les Osborn l'accepterait. - T'as pas le droit de me dire ça ! Ta famille acceptera peut-être que je sois enceinte de toi, elle acceptera nos enfants mais pas moi ! Moi je serais toujours l'intrus, celle qui n'aurait jamais dû être là, je ne serais jamais l'une des vôtres ! cria t-elle en retour, les larmes aux yeux. Parce qu'elle savait parfaitement que ce sera ça. Jamais les Osborn ne l'accueilleront comme ils auraient accueillis une Obscure. Peut-être qu'ils auraient pu si elle avait changé d'allégeance, de camp, si elle avait bu à la Coupe mais ça ne serait jamais le cas. Ouais elle aimait Genesis mais elle était un Ange et elle ferait toujours tout pour le rester. Elle vit pourtant combien elle l'avait blessé. Il avait cet air, ce regard qu'elle commençait à connaître un peu trop à son goût. Et à chaque fois c'était elle qui l'avait fait apparaître. Elle était plus douée pour lui faire du mal qu'autre chose apparemment.

- Genesis ... commença t-elle mais encore une fois il l'a coupa. Ca devenait une habitude franchement. Elle ne pouvait pas en placer une avec lui. - Maintenant, si tu penses vraiment qu'une vie avec moi, qu'une vie avec nos enfants n'en vaut pas le coup alors libre à toi...l’hôpital est là Syrielle, tu as jusqu'à quatre mois pour avorter ! cria le jeune homme en la fixant. Elle pâlit brusquement. Il venait de lui faire tellement de mal, encore plus que tout ce qu'il lui avait fait depuis qu'ils se connaissaient. Comment pouvait-il penser une seule seconde que tout ça ne valait pas le coup à ses yeux ? - Mais si tu fais ça Syrielle, je jure que plus jamais tu ne me reverras, que plus jamais tu ne m'approcheras. Tu n'existeras plus à mes yeux et je te détesterais pour avoir osé m'enlever quelque chose d'aussi précieux que mes enfants. Parce que je t'aime, parce que je suis prêt à tout pour former cette famille que tu attends. Ça ne sera pas facile, il faudra faire des choix, des sacrifices mais demande toi si oui ou non nos enfants en valent le coup. Et bam, encore une fois, il n'aurait pu lui faire plus mal même en lui plantant son poignard en plein coeur. Elle le fixait sans le voir, les oreilles bourdonnantes et le coeur déchiré. Elle avait envie de vomir, envie de pleurer, envie de retomber dans l'inconscience. Elle avait envie de le frapper aussi, de le punir de lui lancer des horreurs pareilles à la figure, de la descendre plus bas que terre et de la faire passer pour un monstre qui ne voulait même pas de ses propres enfants. Elle voulait aussi se blottir contre lui, qu'il la serre fort et lui murmure que tout irait bien, qu'il ne lui en voulait pas et qu'ils s'en sortiraient tous les deux. Elle avait envie de tant de choses, tout était compliqué avec lui, avec eux. Mais elle lui en voulait d'être aussi dur avec elle alors qu'elle avait besoin d'être rassurée plus qu'accablée.

- La décision te revient, tu as toutes les cartes en main, à toi de voir ce que tu veux en faire...Maintenant si tu permets, j'ai besoin d'un café et surtout, j'ai besoin de me calmer avant de tuer la prochaine personne qui me tapera sur les nerfs ! termina Genesis en s'éloignant. Elle le suivit du regard jusqu'au Starbuck situé un peu plus loin dans la rue, restant plantée là sans bouger. Elle ne savait pas quoi faire. Elle avait besoin d'un signe. Besoin de quelque chose à quoi se raccrocher. - Oh maman j'aurais tant besoin de toi, murmura t-elle en posant la main sur son ventre. A ce moment là, quelque chose lui fonça dans la jambe. Baissant le regard, elle aperçu un petit garçon qui s'accrocha à elle en souriant. Elle le regarda un instant interdite avant de lui rendre son sourire. Une femme arriva en courant. - Je suis désolée ! Adam on ne fonce pas dans les gens comme ça, réprimanda t-elle son garçon. Elle ne devait pas avoir plus de vingt-cinq ans. Un homme arriva derrière en riant. - Pardon Mademoiselle, il vient d'apprendre à marcher et il aime bien découvrir le monde. Syrielle secoua la tête en souriant. - Non il n'y a pas de soucis. Il est adorable. La jeune femme se redressa avec son fils dans les bras. - Merci ! Vous avez des enfants ? s'enquit-elle. - Non je ... Non pas encore. La blonde sourit. - Ils vous changent la vie, bouleversent votre quotidien et compliquent franchement les choses mais ... mais ils illuminent notre vie, un peu plus chaque jour. Syrielle hocha la tête et le regarda s'éloigner, leur faisant un petit signe de la main. Puis elle fit un petit sourire. - Merci m'man ... murmura t-elle. Où qu'elle se trouve, sa mère veillait sur elle à chaque instant.

Sa décision prise, elle se rendit d'un pas déterminé vers le Starbuck. En entrant, elle le vit, lui tournant le dos, fixant la rue d'un regard vide. Elle lu la tension dans ses épaules. Son attente. Sa peur. Sa colère. Sa douleur. Elle commençait à bien le connaître. Elle s'avança doucement jusqu'à lui et passa ses bras autour de sa taille, collant son corps au sien, posant un baiser sur son épaule. - Je suis désolée mon amour, je ne voulais pas te blesser. Ces bébés sont arrivés trop tôt mais ce sont les nôtres. Et on les élèveras ensembles. C'est notre famille et on se battra jusqu'au bout pour elle. Tous les deux, lui murmura t-elle alors. Il se tourna vers elle et elle lui sourit avec tendresse, posant une main sur sa joue. Je ne te promets pas une partie de plaisir Gen', je ne te promets pas que je ne ferais plus de crises, que je ne paniquerais plus, que tout ira parfaitement bien ... mais je peux te promettre que toi et nos enfants, je vous aimerais jusqu'à ce que la fin du monde intervienne et même après. Elle déposa ses lèvres sur les siennes puis s'éloigna un peu. Et je suis désolée de ce que j'ai dis concernant ta famille. J'ai un peu de mal à accepter le fait que la tienne m'accepterait alors que la mienne ne le fera peut-être pas, dit-elle tristement avant de s'écarter de lui, changeant de sujet et d'attitude. Allez ... toi et moi avons une maison à trouver pour élever nos enfants mon amour et ce n'est pas en s'engueulant au milieu de la rue qu'on va la trouver ! Elle lui sourit, n'étant pas sûre de sa réaction mais espérant qu'il accepte sa demande de paix, espérant qu'il prenne sa main et qu'il la suive. Qu'il accepte sa reddition et le fait qu'elle accepte le fait d'avoir commit une erreur et qu'elle essaye de la réparer.
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Sujet: Re: SYSIS • J'suis désolée c'était pas fait exprès !   Mar 31 Mai - 22:10


Sysis • J'suis désolée c'était pas fait exprès !
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" T'as pas le droit de me dire ça ! Ta famille acceptera peut-être que je sois enceinte de toi, elle acceptera nos enfants mais pas moi ! Moi je serais toujours l'intrus, celle qui n'aurait jamais dû être là, je ne serais jamais l'une des vôtres !" Elle n'avait pas tout à fait tore sur le coup. Syrielle restait une Néphilim, du coup, elle ne faisait pas partie des Obscurs et ça allait compliquer pas mal de choses. Ma famille allait sûrement prendre en compte le fait qu'elle attende mes enfants, néanmoins, je ne donnais pas cher de sa peau une fois qu'elle aura accoucher...ça allait être franchement tendu et j'allais devoir envisager plusieurs possibilités. Les Osborn avaient l'esprit franchement tordu. Du coup, je craignais le pire pour l'avenir. Puis, il y avait Mattias qui était de la famille de part notre lien de parabatai. Je le connaissais assez pour savoir qu'il allait vouloir la mort de Syrielle et que, au fond, je ne pourrais pas faire du mal à mon frère d'arme. Nous sommes liés d'une façon que beaucoup ne peuvent pas comprendre, de par ce lien, je ne pouvais me retourner réellement contre lui. Pas à mes yeux. Certes, ce n'était pas impossible, mais je ne l'envisageais pas. Mattias était comme mon frère, un bout de mon âme, de mon existence. Il était précieux et sans lui, j'étais incomplet. Elle crie et les passants nous observes en silence. Pourtant, je ne suis pas attendris par ses larmes. Non, là de suite je n'en ai que faire de ses paroles, du fait qu'elle tente de s'exprimer. J'ai besoin de vider mon sac. Elle n'était pas la seule à avoir ce droit. Moi aussi je pouvais être en colère. Moi aussi je pouvais crier et lui balancer des horreurs à la gueule. Je n'allais absolument pas me gêner. "Genesis ... " Je la coupe une nouvelle fois, ne souhaitant pas la laisser parler. Elle en avait déjà trop dit...Et je continue à déblatérer ce que je pense sans me soucier des conséquences. Elle reste muette sous mes paroles, choquée par la cruauté de celles-ci. Je sais que j'y vais fort, néanmoins, je n'ai pas envie de prendre des gants avec elle. Pas maintenant, pas après ce qu'elle venait de dire.

Je finis mes conneries et décide de m'éloigner d'elle après lui avoir laisser sous entendre qu'elle pouvait aller avorter, mais que si elle osait faire ça et bien, il n'y aurait plus de nous. La décision lui revenait, elle était maitre de notre futur. Je la laisse sur place, me dirigeant vers le magasin pour y trouver un café bien corsé histoire de me détendre. Heureusement il n'y a pas grand monde et deux personnes se trouvent avant moi. Sans gêne, je passe devant les deux autres clients et quand la vieille femme tente de broncher, je lui lance un regard tellement sombre qu'elle se la ferme aussitôt. Franchement, ce n'était pas le moment de me pousser dans mes retranchements, sinon, elle allait finir six pieds sous terre avant que son heure ne sonne. Je commande un capuccino avec une pointe de cannelle. Du sucre allait me faire le plus grand bien. Une fois servis je paye la serveuse et je vais me positionner devant la grande vitre transparente. Debout, immobile, je laisse mon regard vaciller vers un point invisible. Je ne suis pas calmé, je bouillonne toujours de l'intérieur et mes mains trembles légèrement face aux multiples émotions qui s'emparent de moi. Je vais m'asseoir sur une chaise toujours près de la fenêtre, aimant avoir un visuel sur l'extérieur. Je ne cherchais pas Syrielle des yeux, là de suite je préférais la savoir loin de moi. Je ne me contrôlais que très peux quand j'étais dans un tel état de tension, inutile de lui en coller une alors qu'elle était enceinte...dommage, parce que là j'avais clairement envie de lui mettre une belle grosse gifle à l'ancienne. Buvant une gorgée de mon café, je laisse les minutes s'écouler sans bouger, sans broncher. Je ne savais pas ce qu'elle faisait, ni où elle était, d'ailleurs, je préférais ne pas le savoir. Qui sait, elle avait peut-être suivis mon conseil et avait été réclamé un avortement d'urgence. Rien que cette idée me donna la gerbe. Je serre la mâchoire pour ne pas exploser, cherchant une raison à ce foutage de gueule du destin. En gros, j'aurais dû écouter les publicités. - sortez couvert Durex peut vous plaire -. Bien sur...N'importe quoi. Au moins, la prochaine fois j'utiliserais des putain de préservatifs!

Je reste ainsi encore un moment avant de sentir une présence derrière moi. Deux bras entourèrent ma taille et un corps se colla au mien. Je reconnu directement le parfum de Syrielle, alors qu'elle déposait un baiser sur mon épaule. Même sans parfum je l'aurais reconnu, j'avais appris par coeur chaque courbes de sa silhouette, chacun de ses mouvements. "Je suis désolée mon amour, je ne voulais pas te blesser. Ces bébés sont arrivés trop tôt mais ce sont les nôtres. Et on les élèveras ensembles. C'est notre famille et on se battra jusqu'au bout pour elle. Tous les deux" Je soupire légèrement et hésite durant quelques secondes, jouant avec mon gobelet de café à moitié vide, le faisant bouger entre mes doigts. Finalement, je me retourne pour lui faire face, plongeant mon regard dans le sien, étant toujours aussi tendu qu'il y a quelques minutes. "Je ne te promets pas une partie de plaisir Gen', je ne te promets pas que je ne ferais plus de crises, que je ne paniquerais plus, que tout ira parfaitement bien ... mais je peux te promettre que toi et nos enfants, je vous aimerais jusqu'à ce que la fin du monde intervienne et même après." Je soupire une nouvelle fois et elle vient déposer ses lèvres sur les miennes. Traitresse. Comment voulez-vous que je lui en veille encore après ça? Franchement. Moi je dis, les femmes c'est des sorcières! "Et je suis désolée de ce que j'ai dis concernant ta famille. J'ai un peu de mal à accepter le fait que la tienne m'accepterait alors que la mienne ne le fera peut-être pas. Allez ... toi et moi avons une maison à trouver pour élever nos enfants mon amour et ce n'est pas en s'engueulant au milieu de la rue qu'on va la trouver !" Je reste immobile durant quelques instants, me contentant de l'observer avec un regard assez sévère. Ouai, je suis un gros râleur et alors! Elle le sait, elle l'a toujours su et ça n'allait pas changer de si tôt. Je finis par passer une main sur mon visage, soupirant bruyamment en me pinçant l'arrête du nez, les yeux fermés. "Maintenant je comprends mieux mon père et ses envies de meurtres quand ma mère était enceinte des jumelles...Je peux compatir à sa douleur...les femmes enceintes, le pire cauchemars des hommes."

Je finis par boire mon café et sauter sur mes pieds, m'approchant de Syrielle. "T'as de la chance, j'ai un compte en banque bien fourni et un cv en béton. Parce que mademoiselle Lightwood, je suis avocat et on ne refuse pas une baraque à un avocat." Oui, ma réelle profession n'était autre qu'avocat et ça, pas grand monde le savait. Faut dire que c'est en total contraste avec ma personnalité. Quoi que, je défendais les pourritures et perdais très rarement mes affaires, butant sans soucis les témoins éventuels qui pourraient témoigner face à mes clients. Mais étant donné mon taux de réussite, la fortune familiale, j'avais effectivement de quoi très mais très bien vivre. Du coup, je pouvais sans soucis allonger le cash dès qu'une maison allait nous plaire. "Ramènes tes fesses de femme enceinte, on va aller à l'agence immobilière d'un ancien client. Il m'en doit une." En gros, ça voulait dire qu'il allait devoir assurer sinon je me ferais un plaisir de lui trancher sa sale gorge de gros porc dodu. Je viens néanmoins déposer un baiser sur son front, toujours légèrement énervé mais plus hors de moi.

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Sujet: Re: SYSIS • J'suis désolée c'était pas fait exprès !   Sam 4 Juin - 0:55


Sysis • J'suis désolée c'était pas fait exprès !
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C'était compliqué. Leur couple était compliqué. Leur vie était compliquée. Tout l'avait toujours été entre eux et ça allait le devenir encore plus avec l'arrivée des jumeaux. Mais à croire qu'elle était faite pour les complications. Elle avait commencé par tomber amoureuse de son meilleur ami tout en sachant que ça ne marcherait jamais et elle s'était donc interdit de commencer quelque chose avec lui. Elle avait fui l'amour toute sa vie. Et lorsqu'il lui était tombé dessus, elle n'avait rien pu faire, elle s'était sentie emportée dans un cyclone, incapable de contrôler quoique ce soit. Et voilà maintenant qu'elle était enceinte. Mais ça ne commençait pas bien. D'abord parce que ces bébés n'étaient pas désirés, qu'ils n'arrivaient pas au bon moment. Ensuite parce qu'ils s'engueulaient copieusement en pleine rue, en se balançant des horreurs à la figure. C'était toujours leur réaction à tout. Aucun calme, aucune diplomatie et pas de patience. Ils préféraient s'engueuler, se battre et se hurler des horreurs plutôt que de se comprendre et de s'apprendre. C'était à celui qui blesserait le plus l'autre. Pour le moment c'était Genesis qui gagnait bien que ce soit parce que Syrielle avait remporté la première manche en lui faisant encore plus mal. Deux êtres aussi différents n'auraient jamais du se rencontrer, pire encore, ils n'auraient jamais dû s'aimer. Comment est-ce qu'ils en étaient arrivés là ? La jeune femme se souvenait encore de cette nuit dans la ruelle où tout avait basculé. Elle avait commencé par résister comme elle le faisait toujours puis il y avait eu ce baiser volé, cette blessure, et tout le reste s'était enchaîné avec un tel naturel qu'elle n'avait même pas résisté, se laissant porter par ses émotions. Et les voilà aujourd'hui, futurs parents se hurlant dessus, ne provenant ni du même monde, ni du même clan et ayant des idéaux à l'opposés l'un de l'autre. Du grand n'importe quoi. Mais ils s'aimaient. Et c'était probablement tout ce qui comptait.

C'est pour ça que Syrielle avait cédé. Pour ça qu'après avoir rencontré ces jeunes parents avec leur enfant, elle avait décidé de donner une chance aux leurs et à son couple. Tout en sachant qu'elle ne pourrait jamais revenir en arrière. Elle n'était pas dans une simulation ou dans un film au contraire, elle était dans la vraie vie. Mais il était peut-être temps qu'elle cesse de vivre par procuration dans les romans d'amour et d'action qu'elle avait récupéré de sa mère tout en ayant un quotidien presque lassant de chasses, d'entraînements et de combats et en laissant passer sa vie. Il était temps qu'elle se réveille un peu. Aussi partit-elle rejoindre Genesis dans ce café, se blottissant contre lui et laissant sa présence la rasséréner un peu. Elle avait besoin de ça, besoin de lui pour s'en sortir, pour garder pied dans la réalité. Elle s'excusa. Et lui promit de l'aimer et d'aimer leurs enfants même après la fin du monde. Elle l'embrassa aussi, retrouvant avec avidité le goût de ses lèvres, le sentant céder sous sa douce pression. Il avait toujours l'air boudeur, toujours un peu tendu mais il avait déjà l'air moins furieux. - Maintenant je comprends mieux mon père et ses envies de meurtres quand ma mère était enceinte des jumelles...Je peux compatir à sa douleur...les femmes enceintes, le pire cauchemars des hommes, râla l'Osborn dans un soupir. Syrielle rit doucement en lui offrant un sourire angélique. La vilaine. Elle savait très bien l'effet qu'elle lui faisait et encore plus maintenant qu'elle était enceinte. Et elle comptait bien en profiter un petit peu tant qu'elle le pourrait.

Genesis fini par soupirer une nouvelle fois mais prit sa main en l'entraînant avec lui. - T'as de la chance, j'ai un compte en banque bien fourni et un cv en béton. Parce que mademoiselle Lightwood, je suis avocat et on ne refuse pas une baraque à un avocat. Syrielle s'arrêta net, presque en état de choc. - Comment ça, un avocat ? Depuis quand t'es avocat toi ? lança t-elle interdite. Elle ne savait pas qu'il avait un "vrai" boulot, un boulot dans le monde Terrestre. Elle avait encore plus l'air d'une déracinée maintenant. Elle aussi avait un "job" elle était prof mais bon elle était prof de rune et de tir à l'arc à l'Institut, en dehors, elle n'était pas grand chose. Son regard se teinta de tristesse mais elle tenta de le dissimuler à Genesis et se mit à marcher à ses côtés. - Ramènes tes fesses de femme enceinte, on va aller à l'agence immobilière d'un ancien client. Il m'en doit une. Elle ne voulait pas savoir ce qu'il lui devait. Elle se contenta de sourire doucement et de le suivre. Arrivés à l'agence, elle regarda autour d'elle, un peu stupéfaite. Ok elle n'était jamais entrée dans une agence immobilière, en même temps, elle n'avait pas grand chose à y faire hein. Du coup elle resta près de Genesis, souriant à l'homme qui les accueillait, prête à voir toutes les maisons qu'il voudrait bien leur proposer tout en pensant à comment elle allait annoncer tout ça aux siens. Par tous les Anges, ils allaient l'atomiser sur place. Elle allait peut-être y aller en douceur hein ... commencer par quitter la Rébellion, se mettre à l'écart, faire comme Emma et ... - ... Pardon ? s'enquit-elle en se rendant compte qu'on lui parlait. Elle regarda la maison et sourit. - Elle est jolie ... murmura t-elle sans trop d'enthousiasme. Elle ne savait pas trop quel critère leur maison devait avoir mais au moins un jardin ça pourrait le faire. Elle voulait que ses bébés puissent avoir un peu de liberté. Et elle aussi quand elle voudrait prendre l'air.
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SYSIS • J'suis désolée c'était pas fait exprès !
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