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 Doctor, am I sick? -Ciàrrin

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Sujet: Doctor, am I sick? -Ciàrrin   Mar 19 Avr - 17:15

Stupides terrestres... Ils n'apprendront donc jamais! Alors que je marchais dans le West-Side, (peut-être parce que je voulais prendre l'air, peut-être parce que je cherchais les embrouilles aussi... seul dieu sait!) quand tout à coup un jeune détraqué sort de nul part et me menace de la pointe de son couteau. Evidemment ce n'est pas à moi qu'il en veut mais bien à mon porte feuille. J'ai éclaté de rire, tellement fort... Je crois qu'on aurait pu m'entendre à des kilomètres à la ronde! Visiblement déstabilisé, ma victime commença à perdre patience. Le jeune délinquant s'est jeté vers moi tête baissée et il suffit d'un croche pied pour l'envoyer au sol. Devant une telle faiblesse je ne peux m'empêcher de rigoler à nouveau et le chien sale se permet de m'interrompre en me plantant son couteau dans la jambe gauche. Je n'ai eu d'autre choix que de le punir pour avoir oser me provoquer aussi directement après que j'ai clairement démontré qu'il était plus faible. L'avantage des quartiers louches c'est que la police enquête très rarement sur les meurtres car ils sont trop nombreux pour lancer des recherches approfondies pour chacun d'eux.

Je me diriges vers le métro dans le but de retourner à l'institut, la douleur dans ma jambe est encore bien présente mais elle me rappel ma victoire et j'en retire une certaine satisfaction. Je vais tout de même désinfecter ça le plus vite possible, on ne sait pas où ce salopard à traîner son canif avant de me blesser... Je suis seul à attendre le transport, peu de gens sont encore éveillés à cette heure... Mon moyen de déplacement projette enfin la lumière de ses phares sur les parois du tunnel et après quelques secondes l'ouvertures des portes me permet de prendre place dans un wagon. Je m'installe sur le siège. Je regarde vers le bas et quand je me décide à enfin observer les alentours mon regards croise celui d'un autre homme. Je restes scotché à ses yeux pendant un moment qui semble être une éternité. Quelle est cette faiblesse que je sens en moi? Mon coeur commence à cogner contre ma poitrine comme s'il voulait s'échapper, j'ai la gorge serrée, la bouche sèche... Je détourne le regard de peur de me perdre dans la profondeur de ses yeux, comme si à eux seuls ils pouvaient surpasser n'importe quel obstacle que je pourrais leurs imposer. Je serre mon chandail au niveau de mon coeur comme pour l'arrêter de résonner dans mon esprit. Qu'est-ce qui m'arrive? C'est comme si quelque chose c'était éveillé en moi, comme si au plus profond de moi une sensation qui avais été libérée après avoir été scellée pendant des années par je ne sais quoi...

Je glisses légèrement la jambe sous mon siège en essayant bêtement de cacher l'énorme tâche de sang sur mon jogging tout en regardant dans la direction opposée à l'homme. Je ne voudrais pas attirer son attention...
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Sujet: Re: Doctor, am I sick? -Ciàrrin   Mar 19 Avr - 19:40

Corrin ▲ CiàranQuand ça te tombe dessus tu comprends rien à la vieLa journée avait été longue. Assis dans les vestiaires, visage entre les mains, je pousse un soupire de fatigue. Franchement, les Terrestres étaient des suicidaires en plein. Sans cesse en train de se mettre en danger ou encore, de paniquer pour un simple mal de tête. Aujourd'hui j'avais quand même eu droit à un membre à moitié sectionné à cause d'une tronçonneuse. Bon, quand on est pas doué avec des objets dangereux vaut mieux éviter de les utiliser non ? Le nouveau stagiaire avait même vomi suite à la vision du poignet à moitié détaché de son avant-bras. Charmant. Heureusement pour moi il vomi dans la poubelle et non pas sur mes chaussures, sinon, je lui aurait botté les fesses d'une manière peut recommandable pour un toubibe. Bon, cette journée avait été un vrai calvaire avouons-le...J'enlève ma blouse blanche et enfile mon tee-shirt ainsi que mon pull, me débarrassant ainsi de ma tenue de travaille. Changeant de chaussures ainsi que de pantalon, je range tout ça dans mon casier et le ferme à clef. Un œil sur l'horloge m'indique que j'ai fini bien plus tard que je ne l'aurais dû...ben tiens, comme d'habitude quoi. Être médecin urgentiste c'était pas un emploi à horaires fixes, loin de là. Déjà, les vacances sont rares, ensuite, si il y a un épidémie quelconque on me bipait sur le champ...Entre ma vie à l'hôpital et ma vie en tant quel loup de la rébellion j'étais carrément servit. Pas une seule minute pour souffler. Pas que je me plaigne...enfin si je me plains ! Je rêverais d'une foutue grâce matinée, genre rester couché jusqu'à onze heure de l'après midi. Mais soit, c'était ainsi et pas autrement. D'ailleurs, ma soirée n'était pas terminée j'avais prévu de m'entraîner une heure ou deux avant de rejoindre mon lit qui hurlait mon prénom – oui oui, je l'entendais d'ici. -

J'étais sortis de l'hôpital tout en saluant quelques collègues ici et là. Je n'avais pas pris ma voiture, estimant que marcher ne me ferait pas de mal et surtout que prendre le métro était une bonne chose pour repérer les alentours. Oui, avec l'âge j'avais mes petites habitudes, j'aimais bien rester simple même si mes finances étaient assez coquettes, pas besoin de l'étaler et de dépenser plus qu'il ne le faut. Passant une main dans mes cheveux je me dirige donc vers l'arrêt et j'attends patiemment que le métro arrive enfin ce qui ne tarda pas. Je monte donc dedans en silence et me pose sur un siège, un soupire de soulagement passant mes lèvres avec une reconnaissance étonnante. Les minutes passèrent quand le métro se stoppa, laissant monter une personne à bord. Sauf que ce ne fut pas ça qui attira mon attention. Non, il y avait cette odeur aussi. J'avais directement repéré cette odeur sanguine que je connaissais que trop bien. Relevant les yeux vers le jeune inconnu je croise son regard et, sans vraiment comprendre la raison, ne détourne pas celui-ci. Il m'observait et je faisais de même. J'étais comme piqué à vif, oubliant presque la raison de mon attention sur lui. Quand il détourne le regard je reprend mes esprits et manque de me foutre une baffe. Non mais Ciàran t'es plus un gamin vieux ! Je cligne plusieurs fois des yeux quand l'odeur vient de nouveau chatouiller mes narines. Ah oui, le sang...Je glisse mes yeux sur lui et observe un mouvement au niveau de sa jambe, comme si il cherchait à cacher une blessure quelconque. Non je ne suis pas en service...non je ne suis pas en service... oh et puis merde !

Je me lève tout doucement et viens me placer juste en face de l'inconnu, toussotant l'air de rien. Bonjour la discrétion...bravo quoi ! « Salut...désolé de vous ennuyer mais...vous êtes blessé non ? Enfin, c'est juste que ça en a l'air... » Je baisse les yeux vers sa jambe et remarque la grosse tâche de sang. Bingo, j'avais vu juste ! Mon regard se fronce légèrement alors que je tente de percer la blessure à jour. Là je ne voyais pas grand chose à cause du pantalon que portait le jeune homme. « Je suis médecin ça vous dérange que je jette un œil ? On ne sait jamais... » Ben oui, je n'allais pas lui arracher ses vêtements pour lui sauter dessus et ainsi l'obliger à me montrer sa blessure. Quoi que, cette idée était bien tentante...
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Sujet: Re: Doctor, am I sick? -Ciàrrin   Mar 19 Avr - 20:13

Comme si l'univers agissait pour faire en sorte d'aller contre mes envies, l'homme se lève de son banc et viens directement devant moi. Il toussote dans l'intention d'attirer mon attention mais la seule réponse que je suis en mesure de lui donner c'est un bref coup d'oeil avant de retourner le regard à nouveau. Le fait de devoir fuir ainsi la simple présence de quelqu'un me rend follement enragé, c'est contre tout ce que je prône, la peur, la faiblesse, la lâcheté... Pourtant je ne peux m'empêcher d'être complètement neutraliser par sa simple présence.

- Salut...désolé de vous ennuyer mais...vous êtes blessé non ? Enfin, c'est juste que ça en a l'air...

Je ne sais pas si mon attention tire plus sur sa voix ou sur ses paroles. Il me fallu un moment avant de piger qu'il me parle de ma blessure et je reste de nouveau figé comme une statue incapable de placer un mot ou de même lancer un regard vers l'inconnu. Je l'observe du coin de l'oeil et son attention se porte vers ma jambe.

-Je suis médecin ça vous dérange que je jette un œil ? On ne sait jamais...

Je n'ai pas besoin de son aide. Je suis capable de m'en sortir tout seul et je sais pertinemment que je n'ai pas a m'en faire. Ce n'est qu'une éraflure... Même si la tache de sang immense qui teinte le bas de mon pantalon n'est pas du même avis... Je regarde l'homme de nouveau, j'imprime les traits de son visage dans mes yeux comme pour m'en rappeler pour le plus longtemps possible. Il est magnifique.

-Je... euh enfin vous... et bien c'est que...

C'est comme si j'avais perdu le contrôle total de mon corps, et le fait de me sentir aussi faible à cause de quelqu'un pour une raison que j'ignore me donne l'impression que le sang qui coule dans mes veines est sur le point de bouillir. Embarrassé par ma faiblesse et frustré en même temps, je me sens le visage rougir alors que je relève le bas de mon jogging d'une main hésitante.

- Ce n'est rien.
dis-je plus calmement. J'ai eu un... un accrochage avec quelqu'un tout à l'heure mais maintenant ça va. Pas la peine de s'en faire avec ça.

En fait, il était probablement dans une meilleure position pour me dire si ma blessure est grave ou non puisqu'il est docteur... Mais s'il n'avait pas été là j'aurais très bien pu m'en sortir seul... Mais bon tant qu'a avoir un professionnel autant en profiter... Je suppose...
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Sujet: Re: Doctor, am I sick? -Ciàrrin   Mar 19 Avr - 20:52

Corrin ▲ CiàranQuand ça te tombe dessus tu comprends rien à la vieLe jeune homme ne semble pas enclin à la discussion. Ça ne me dérangeais pas spécialement, étant assez habitué à des comportements semblables. Faut dire que toutes les personnes de Chicago n'étaient pas aussi bavardes que moi. Pas que je sois un moulin à parole, non, disons simplement que je cachais souvent ma maladresse derrière des mots, histoire de passer pour un débile profond très régulièrement. J'entends le garçon me dire quelques mots sans pouvoir faire une phrase. Je souris légèrement. Pas par amusement mais plus pour l'encourager à aligner deux mots sans bafouiller. Je prends alors le temps de regarder celui-ci plus calmement et je remarque qu'il est plus jeune que moi, c'est évident, mais également qu'il est pas mal du tout. Je l'aurais croisé il y a un an je n'aurais même pas prêté attention à lui, je ne me serais pas fait cette remarque. Sauf que, à présent, les circonstances avaient totalement changées, j'avais changé. J'avançais, je tournais la page, cette page des dix-sept dernières années de ma vie. Son visage rougit et il remonte son pantalon dévoilant une vilaine entaille. « Bof, en-même temps nous sommes dans le métro, autant prendre le temps de regarder ça. C'est pas comme si ça allait prendre toute la nuit. » Dis-je avec un nouveau sourire tout en posant les yeux sur la blessure. Il y avait pas mal de sang et du coup, je ne voyais pas grand chose. L'odeur me percuta le nez et je fronce les sourcils. J'avais l'odorat sensible à cause de ma condition de loup. « On va nettoyer ça pour y voir plus claire. » Je me lève rapidement et me dirige vers mon sac de sport que j'avais laissé à mon ancienne place. L'attrapant, je reviens me placer en face du jeune inconnu.

« Bouteille d'eau...bouteille d'eau... » Me voilà le nez plongé dans le gros sac, alors que je sortais mes baskets, mon pantalon de sport avant d'enfin tomber sur ce que je cherchais. Une serviette propre et ma bouteille d'eau. Une fois mes affaires remis en place, je dépose le sac à mes pieds et remonte mes manches. Inutile de tâcher mes vêtements par la même occasion. « Enfaîte, l'accrochage en question, j'espère que vous avez gagné. » Dis-je un petit sourire amusé. Oui bon, quand je ne suis pas très à l'aise je parle, faut pas m'en vouloir. Détournant le regard de la blessure durant un instant, je pose celui-ci sur le visage de...de je ne sais pas trop qui à vrai dire. « Je suis Ciàran. » Ouai, autant faire les présentations. Puis, j'avais envie de poser un nom sur ce visage qui attirait toute mon attention. D'ailleurs, pour attirer mon attention faut vraiment y aller, ça n'était plus arrivé depuis trois ans, c'est pour dire. Je dé-bouchonne la bouteille détournant les yeux histoire de voir ce que je faisais. « C'est froid. » Un simple avertissement de routine, plus une habitude comme quand on fait une piqûre et qu'on prévient quant on pique. Déformation professionnelle. Je verse l'eau sur la blessure et n'en ai rien à foutre de trempé le sol. Franchement, ce wagon avait bien besoin d'un coup de nettoyage. Une fois fait, je tamponne la jambe du jeune homme avec la serviette. Et une serviette foutue une...le sang c'est une saleté à enlever. Une fois nettoyé, je frôle la jambe de celui-ci du bout des doigts. « Il n'y a pas de quoi s'affoler, mais à mon avis il faut quelques points de suture quand même. » Je fais une drôle de moue avec mon visage, c'était toujours comme ça quand je réfléchissais à pleine vitesse. « Trois voir quatre. »

J'appuie légèrement sur le côté de la blessure, plus sur la peau que sur l'entaille en elle-même. Je me redresse pour regarder de nouveau l'inconnu, la plaie continuait de saigner et je dépose donc la serviette sur sa jambe pour stopper ça. Le métro s'arrête durant quelques secondes puis redémarre et...je remarque que je viens de rater mon arrêt. Et merde. « Mouai...suis bon pour marcher, je pense que c'était mon arrêt. » Ma main passe dans mes cheveux me décoiffant de plus belle. Décidément, aujourd'hui ce n'était pas mon jour, enfin, ce n'était pas totalement merdique vu que là je n'étais actuellement pas tout seul.
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Sujet: Re: Doctor, am I sick? -Ciàrrin   Mar 19 Avr - 21:31

Le docteur examine brièvement ma blessure puis il décide qu'il serait judicieux de nettoyer cette dernière pour y voir plus clair. Mes yeux sont fixés à lui alors qu'il se déplace vers son sac pour chercher une bouteille d'eau. Je me surprend à admirer son derrière puis je détourne le regard embarrassé... Pourtant ça ne me ressemble pas! Je n'ai pas l'habitude de me sentir coupable en regardant des hommes aguichants... L'homme revient et fait une blague concernant mon "accrochage". Alors ça pour l'avoir gagné... C'étais plus qu'une victoire, c'était totalement un écrasement! Le bel homme prends ensuite la peine de se présenter et je suppose qu'il en attends de même pour moi.

- Corrin c'est moi euh... Moi c'est Corrin.


Je me mords la lèvre inférieure comme pour me punir de ma réponse stupide. C'est très clair maintenant, je déteste perdre mes moyens. Ça ne m'arrive jamais habituellement! Cet homme n'est pas normal.

C'est froid.

La voix de mon charmant garde malade me ramène à la réalité alors qu'il vers de l'eau sur le bas de ma jambe. il éponge légèrement ma jambe avec sa serviette puis il scrute de nouveau ma blessure. Moi c'est lui que j'observes. J'ai beau penser et regarder la situation sous tous les angles, je ne trouves aucune explication à la sensation que je ressent au plus profond de mon être. Ce n'est semblable a rien de ce que j'ai vécu avant. C'est comme si tout ce qui étais clais et bien établis dans mon esprit était bouleversé par le simple fait que cet homme... je veux dire... Ciàran... soit dans mon champ de vision. Lorsqu'il pose sa main sur moi c'est comme si un courant électrique me traversait le corps entier dans l'espace d'une seconde. J'avale ma salive de travers et je souris comme un idiot.

Une remarque de la part du bellâtre comme quoi il a manqué son arrêt me fait remarque que c'était aussi le miens...

-Oh merde l'arrêt...


Je prends une légère pause et je croise de nouveau le regard de Ciàran. Je ne peux m'empêcher de sourire une énième fois.

-Nous allons rester ensemble encore un moment on dirait?


J'avais du mal à croire que j'avais réussis a prononcer ces mots. Il faut croire que je commençais a reprendre le dessus sur moi même... Je crois...
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Sujet: Re: Doctor, am I sick? -Ciàrrin   Mar 19 Avr - 22:15

Corrin ▲ CiàranQuand ça te tombe dessus tu comprends rien à la vieCorrin. Et bien, voilà, maintenant je pouvais sans nulle doute mettre un prénom sur ce visage assez tentant. Je n'étais pas du genre à draguer ouvertement les hommes, puis, je manquais de pratique dans ce domaine depuis le temps. J'étais plutôt du style à attirer l'attention par mes actes, mes paroles mais ma technique de séduction était plus sournoise, plus naturelle. Comme des sourires, des regards, des sous-entendus également. Je fonctionnais ainsi et ça n'allait pas changer, puis, il y avait toujours cette peur du rejet qui m'envahissait dès que quelqu'un commençait à attirer mon attention. Je n'étais pas du genre à courir à gauche et à droite. Certains avaient essayés mais c'étaient cassés les griffes rapidement. J'avais ma dignité hein ! « Enchanté Corrin. Original comme prénom. » Ouai, je ne l'avais encore jamais entendu, pourtant, j'étais originaire d’Écosse donc des prénoms qui sortent de l'ordinaire je connaissais. Ciàran c'était pas fréquent, ne parlons pas de mon deuxième prénom...c'est pire. J'ai tendance à souvent observer le jeune homme discrètement, comme si son regard attirait le mien d'une façon inexplicable et écrasante. C'était assez...déboussolant et pourtant agréable. Il y a bien longtemps qu'un homme n'avait pas eu cet effet sur moi. Je me mords l'intérieur de la lèvre, alors qu'une bouffée de chaleur m’envahit telle un volcan en éruption. C'est moi ou la température à augmentée tout un coup ? Pendant que je nettoie sa blessure je sens son regard posé sur moi. Un petit sourire en coin prend possession de mes lèvres. Étrangement, c'était assez...agréable de se sentir observer.

L'arrêt nous passa sous le nez et je compris, face aux paroles de Corrin, qu'il aurait dû descendre au même que moi. Il a un beau sourire, c'est évident et le fait qu'il en affiche un dévoile directement le mien qui quittait rarement mes lèvres. « Je pense oui, c'est pas plus mal, au moins je suis en bonne compagnie. » Technique de drague zéro grand, j'aurais vraiment pu trouver mieux ! Merde ! Un bruit dans le wagon à l'arrière me fait tourner légèrement la tête, quelque chose venait de tomber sur le sol. Bof, pas grave, mais c'était surtout grâce à mon ouïe très fine que j'avais eu le réflexe de me retourner. Je reporte mon attention sur Corrin. « Par contre pour ta jambe je suis sérieux, il va falloir faire des points. Si tu veux je peux te le faire sauf si tu as quelqu'un qui recoud les plaies à disposition... » Ben quoi, j'étais pas en train de lui dire que je voulais coucher avec lui, juste que je voulais bien lui recoudre sa petite jambe avec mes doigts de fées. Ok, j'ai plutôt une patte de loup, mais vous avez compris. Je range la bouteille d'eau dans le sac. N'empêche que le prochain arrêt n'était pas tout près, bien une bonne vingtaine de minutes plus tard. Soit, pas grave, au pire j'allais appeler un taxis par la suite c'était pas comme si je n'avais pas les moyens. J'étais perdu dans mes pensées quand je remarque que mon regard n'a pas quitté le jeune homme. Oh putain la honte ! Corrin doit penser que je suis un foutu psychopathe pervers sur les bords à l'observer de cette manière envieuse. « Désolé.. faut pas croire généralement j'observe pas les gens comme ça c'est juste que...c'est juste que... » Beuuuuuuug, mode pause activé. « C'est juste qu tu as attiré mon attention et que chez moi c'est rare. »
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Sujet: Re: Doctor, am I sick? -Ciàrrin   Mar 19 Avr - 23:12

Alors que je commençais a me ressaisir, Ciàran trouva le moyen de me faire retrouver la faiblesse qu'il à initialement inculquée chez moi. D'une part en me disant que j'étais de bonne compagnie (phrase à laquelle j'ai simplement répondu par un rire nerveux), puis en me demandant carrément si je voulais allez chez lui pour qu'il s'occupe de ma plaie.

-Oui! Euh enfin je veux dire... Vous... Enfin tu... Euhm... T-tu peux t'occuper de ma jambe.

Je rougis une fois de plus devant cette perte de crédibilité incroyable de ma part. On dirait que plus je passe de temps avec lui, plus je faiblis et moins ça me dérange de faiblir... Étrangement, le bel homme passe un bon moment à m'observer sans dire un mot et sans bouger. Je me sens encore plus embarrassé, si je pouvais m'arracher les côtes pour me laisser sortir le coeur je le ferais au lieu de sentir ce battement incessant dans ma poitrine. Je me frottes les mains anxieusement puis Ciàran reprends la parole.

-Désolé.. faut pas croire généralement j'observe pas les gens comme ça c'est juste que...c'est juste que...

Je crois que je l'ai embarrasser maintenant! Ça serait bien logique puisque j'agis comme un con depuis tout à l'heure il a bien dû s'en rendre compte et...

-C'est juste qu tu as attiré mon attention et que chez moi c'est rare.

Ces mots résonnent dans mon esprit comme l'écho d'un coup de feu. Il me faut un moment avant d'appréhender ses paroles. J'ai attiré son attention? Qu'est-ce que j'ai fait de spécial? Tant de questions se bousculent dans mon esprit, moi qui habituellement relie tout à la logique et qui trouve des solutions selon ce qui semble le plus probable, maintenant je me retrouve sans aucun repère dans une situation ou il n'y a aucune action concrète à prendre. C'est alors que pour une fois dans ma vie je fais quelque chose que je n'avais jamais fait avant: Je laisse mes émotions parler pour moi.

-Je... Vous avez aussi attiré mon attention... Je dois avouer que je me sens un peu... dépassé...

Pour une raison qui m'échappe je cherche de nouveau a plonger mon regard dans le sien. Pendant un instant je sens mon esprit divaguer et je ne penses à rien d'autre que lui. Je commence à le détailler de haut en bas puis je détourne maladroitement la tête vers le côté pour éviter de le regarder plus longtemps. Si seulement quelqu'un pouvait m'expliquer ce qui m'arrive... Moi même je ne me reconnais plus...
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Sujet: Re: Doctor, am I sick? -Ciàrrin   Mar 19 Avr - 23:54

Corrin ▲ CiàranQuand ça te tombe dessus tu comprends rien à la vieJe ne m'étais pas spécialement attendu à ce qu'il accepte ma proposition. Faut dire que je n'avais pas l'habitude d'entraîner des inconnus chez moi, même pour les soigner. Mais une fois n'est pas coutume, puis, comme je l'avais dit j'étais en agréable compagnie. Du coup, pourquoi ne pas en profiter pleinement. Il fourche un peux sur les mots. Tu, vous...Faut dire que j'étais passé du vouvoiement au tutoiement sans vraiment m'en rendre compte, une sorte de familiarité que je n'engageais pas aussi vite en général. Mais bon, je réagissais à l'instinct et j'avais toujours fonctionné de la sorte. J'écoutais généralement mes pulsions humains, parfois lupines sauf quand il s'agissait d'une violence quelconque. Enfin, non, je mens, parfois je pétais littéralement un plomb et je devenais...dangereux. Oui, même ce mot était assez faible. Pourtant, les apparences sont trompeuses. Comme ça je ne paraissais pas être une menace et là était toute la beauté de la chose, on ne se méfiait que rarement. Et puis, mon visage changeait rapidement quand je perdais pieds, là, il était trop tard. « D'accord, on descendra au dernier arrêt sinon je pense qu'il faudra bien une heure pour rentrer chez moi. » Puis, je me voyais mal commencer à courir d'un bout à l'autre de la ville. Non merci. D'ailleurs, j'allais devoir appeler un taxis parce que je ne voyais pas Corrin marcher. Je finis par beuguer. Sur mon front on aurait pratiquement pu lire en grosse lettre « ERROR ». La gêne total ! Pourtant je n'étais plus un gamin, mais bon, que voulez-vous même passé la trentaine on reste des cons quand on le veut. Enfin, je paraissais trente ans plutôt que trente-quatre et j'avais un esprit assez polyvalent. Mais soit, ne parlons pas de mon âge ça me déprime.

Je sors de ma torpeur en essayant de rattraper le coup assez mal à l'aise, ayant fixé Corrin d'un air plus envieux que banale. C'était vraiment la poisse, faudrait peut-être que je reprenne des cours de self contrôle histoire de calmer mes ardeurs. C'est alors que le jeune homme m'avoue être dépassé, que j'ai attiré son attention. Il me détail avant de détourner les yeux, alors que je souris doucement. Ok, charmante rencontre, étrange, mais charmante. Puis, je n'allais pas me plaindre. Je vois le prochain arrêt approcher et je me lève doucement. « On va descendre ici, histoire de ne pas avoir à nous balader durant des heures. On va juste faire... » Je me penche en avant et attrape la serviette pour entourer la jambe de Corrin, faisant un nœud assez serré histoire que ça tienne le temps du voyage. « ...voilà, c'est mieux...enfin, c'est déjà ça quoi. » Je lui fait un petit clin d'oeil accompagné d'un sourire avant d'attraper mon sac pour aller vers la porte du métro. Une fois à l'arrêt je descends et enfonce une main dans la poche de mon pantalon. Heureusement, généralement les taxis ne manquent pas dans le coin. Mon regard perçant glisse sur l'horizon et j'en repère un en attente de voyageurs. « On va prendre un taxi, ça ira plus vite. » Oui, en véhicule il y en avait pour dix minutes voir quinze grand maximum. Je fais signe au jeune homme de me suivre, laissant souvent mon regard l'accrocher. Je finis par lui ouvrir la porte et le suis à l'intérieur, exposant l'adresse de chez moi...enfin, j'avais commencé mais le conducteur était un habitué et me connaissait du coup, il savait déjà où j'allais. Quelques minutes plus tard nous nous arrêtons devant une maison. Ni trop petit, ni trop grand, la taille parfaite pour moi en tout cas. Je paye et salue le conducteur avant de descendre. Mon dieu ça fait du bien d'être chez moi. « Et voilà. Ta jambe ça va ? »

Je le regarde avec une certaine inquiétude alors que je sortais mes clées, enfonçant l'une d'entre elle dans la serrure pour laisser entrer le jeune homme en le suivant – non sans laisser mon regard dévier sur ses fesses... -. « Installes-toi, je vais aller chercher de quoi soigner ta jambe. » Mon sac tombe lourdement sur le sol et je lui indique le salon, revenant quelques minutes plus tard avec le nécessaire. « Par contre ça ne va pas être agréable. » Dis-je un léger sourire désolé sur les lèvres.
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Sujet: Re: Doctor, am I sick? -Ciàrrin   Mer 20 Avr - 19:37

Ciàran eu l'amabilité de me faire un bandage improvisé avec sa serviette tout en m'adressant un clin d'oeil qui me donna l'impression de fondre à l'intérieur. Ensuite, il m'invita à débarquer du métro au prochain arrêt histoire de prendre un taxi pour se rendre à son domicile. J'enregistre en moi l'adresse qu'il donne au chauffeur pour une raison qui m'échappe... Pour la première fois je me poses des centaines de question sur la vie personnelle de quelqu'un simplement parce qu'il a piqué ma curiosité. Vit-il seul? À quoi ressemble sa maison? Que fait-il d'autre qu'être docteur?

En fait, je ne sais rien de cet homme. Probablement un terrestres comme tout les autres, menant une vie pénible et redondante. Je regarde son visage de profil. Je me surprends à vouloir m'approcher de lui, ce que je ne fais pas. Toutes les envies et l'intérêt que je ressens envers cet homme me laisse perplexe surtout parce que ce genre de réaction de ma part m'est totalement étrangère, il serait donc normal que je sois méfiant envers ces nouveaux sentiments... Et pourtant j'ai envie de me rapprocher de leur source et d'amplifier ce que je ressens... La force et le plaisir sont les seules choses à m'avoir apporté quelque chose de semblable, une sensation de bien être, et pourtant ce n'est rien a comparé à ce que je ressens auprès de cet homme.

Nous arrivons finalement au domicile de Ciàran. Je suis peu surpris de savoir que le docteur à sa propre maison, assez coquette. Parfaite pour une homme célibataire...

Nous pénétrons l'humble demeure et mon hôte m'invite a prendre place dans le salon, ce que je fais en tentant de ne rien salir avec mon pantalon imbibé de sang. Je prends place sur un fauteuil et j'observe les alentours alors que Ciàran est parti chercher le matériel nécessaire pour me faire des points de suture. Mon regard se pose sur une photo de lui accompagné d'un autre homme, tout les deux semblent si heureux... C'est a cet instant que je compris le sens du mot: haine. Tout ce que j'avais pu ressentir auparavant n'étais qu'un pet à côté de toute la haine que je pouvais ressentir envers cet homme en cet instant même. Homme qui me semble étrangement familier. Je m'approche de la photo afin de mieux le détaillé puis ça me reviens: J'ai déjà coucher avec cet homme. Jamais je n'avais ressenti de regret pour avoir passer un moment charnel avec un inconnu jusqu'à ce jour. Il m'avait pourtant dit être célibataire! Ça doit bien faire 3 ans au moins par contre... Peut-être que ce n'est qu'un mal entendu.

J'entends Ciàran revenir vers le salon et je me jettes dans le fauteuil histoire qu'il ne soupçonne rien. Je lui souris quand il entre dans la pièce mais en mon fort intérieur je ne peux que paranoïer sur l'origine de son lien avec l'homme. Pourquoi je suis si affecté par le simple fait de penser qu'il pourrait être son petit-ami? Je ne peux m'empêcher de me dire qu'il ne mérite pas cette place si c'est le cas...

-Par contre ça ne va pas être agréable.

Sa voix me sort de mes pensée et je m'empresses de le rassurer;

-Ne t'en fait pas, je suis capable d'endurer. dis-je avec un sourire bête sur les lèvres.

Alors qu'il cous ma plaie, mon regard est fixé sur la photo en permanence. Elle attire toute mon attention au point ou je ne ressens même pas ce qui se passe dans le bas de ma jambe.

-C'est une jolie photo. Qui est l'homme avec toi?

Question simple, claire et bien formulée. La réponse mettra au moins au clair les idées que je peux me faire face à ce cliché. Est-ce qu'on peut demander ça a quelqu'un qu'on vient de rencontrer? Vais-je le brusquer?
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Sujet: Re: Doctor, am I sick? -Ciàrrin   Mer 20 Avr - 20:28

Corrin ▲ CiàranQuand ça te tombe dessus tu comprends rien à la vieNous arrivons chez moi sans aucuns soucis, heureusement, parce que ça m'aurais fait chier de devoir me battre ce soir. Pas que je n'aime pas ça, bien du contraire, mais bon là j'étais en bonne compagnie autant que ça se termine bien. Nous rentrons donc dans la maison. Beaucoup de loups vivaient au Quantum, pas moi. Enfin, faut dire qu'en étant marié et bien, nous avions eu besoin d'une certaine intimité. A sa mort, je ne m'étais pas résolus à vendre la maison et j'avais continué à habiter ici. Puis, c'est pas comme si je n'étais jamais au repère...Soit j'étais là-bas, soit j'étais à l'hôpital, un des deux. Je ne revenais que pour dormir, prendre une douche et généralement j'y passais moins de deux heures quand je ne dormais pas. Je propose donc à Corrin de se mettre dans le salon pendant que j'allais chercher le nécessaire pour le soigner. Décidément je me surprenais à chaque minutes. Certes, je n'étais pas un homme à laisser quelqu'un blessé au milieu de la rue, mais je n'étais pas également du genre à ramener un inconnu chez moi, dans ma demeure, ma tanière ! Je reviens quelques minutes plus tard et lui rend son sourire, lui annonçant que ça n'allait pas être agréable. Il me rassure légèrement en me disant qu'il savait endurer. Heureusement, je n'avais pas envie de le voir s’évanouir dans la pièce. Bon recoudre quelqu'un ce n'est pas si douloureux, pas au point de tomber dans les vapes, sauf qu'il y a des âmes sensibles...mais il ne semblait pas être quelqu'un ainsi. Je m’assois sur la table de salon et je sors le nécessaire, évitant de le regarder pour ne pas me laisser déconcentrer. Parce que oui, le fait de l'observer me faisais perdre quelques neurones en chemin.

« Super, j'y vais alors... »
Je désinfecte rapidement la plaie ainsi que l'aiguille que j'allais utiliser. Heureusement, j'avais toujours du matériel chez moi au cas ou un membre de la meute aurait besoin de soins rapides. Je m'emploie à faire ça bien mais rapidement, histoire de ne pas traîner en longueur...Il me parle d'une photo et je lève légèrement les yeux vers lui, stoppant mon geste alors que j'avais pratiquement fini. Tournant le visage vers la photo qu'il désignait, je toussote doucement en reprenant mon travaille. « C'est mon mari. » Je fais le dernier point avant de me rendre compte de ce que je viens de dire. Non, il ne l'était plus. « Enfin, c'était. Il est mort il y a trois ans maintenant. » Je souris faiblement. Ça ne faisait plus au mal qu'avant d'en parler, non, le temps avait pansé mes blessures et mon cœur avait de nouveau recommencé à battre normalement. Je coupe le bout du file et, histoire de bien tout nettoyer, je remonte légèrement son pantalon quand je stoppe mon geste. Devant mes yeux se trouvait une rune. Et merde...Enfin, non, pas vraiment. Faut dire que si il faisait partie de la rébellion ce n'était pas un soucis, mais si c'était un obscure, ce que je doutais quand même, j'étais dans la merde. « Uhm...t'es un Néphilim à ce que je vois. » Oui, j'étais franc et je ne comptais pas me la jouer à double tranchant. Je nettoie de nouveau la plaie, reprenant mes actes. Je ne comptais pas arrêter mon boulot à cause de ça. Une fois terminé je lève les yeux vers Corrin. Je ne dévoile pas qui je suis réellement, néanmoins, il allait se douter que si je voyais les runes c'est que je n'étais pas un Terrestre...

« Voilà...essaye de ne pas tirer dessus, évite les accrochage durant au moins...bon non, vu que t'es un Néphilim je doute que tu évites quoi que ce soit... » Je souris avec amusement. Ce n'était pas une remarque, non, mais il est vrai que les Chasseurs d'Ombre n'étaient pas réputés pour leur calme olympien et l'obéissance des conseils de leurs médecins. Je lui offre un nouveau clin d'oeil attrapant la serviette sur laquelle j'essuie mes doigts légèrement tâchés de sang.

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Sujet: Re: Doctor, am I sick? -Ciàrrin   Mer 20 Avr - 20:54

Le docteur s'arrête un instant en entendant ma question pour jeter un bref coup d'oeil sur la dite photo.

-C'est mon mari.


Ses mots me transpercent beaucoup plus profondément que l'aiguille qu'il plante dans ma jambe et font écho en moi comme si je n'étais qu'un corps vide et sans âme. Son mari. Je ne sais pas pourquoi mais maintenant je ressens une... déception? Non. Je crois que le mot utilisé pour décrire ce sentiment serait tristesse, mais je tente de ne pas m'attacher à son sens. J'ouvre légèrement la bouche pour prononcer je ne sais quoi mais Ciàran termine sa phrase avant que je puisse placer un mot.

-Enfin, c'était. Il est mort il y a trois ans maintenant.

Mon angoisse se change subitement en soulagement. Je sais que je ne devrais pas en être heureux, mais c'est la réaction que j'ai. Je n'aurais pas à lui dire que son mari l'a trompé et je n'ai plus à m'en faire pour cet homme, il ne se mettra pas dans mon chemin... mais... Mon chemin vers quoi au juste? La voix de l'homme me sort de mes pensé de nouveau, mais c'est plutôt ce qu'il dit qui m'interpelle et non sa voix. Ce qui aurait eu l'air d'un tatouage bien ordinaire pour n'importe quel terrestre, Ciàran l'a identifié comme étant une rune. Alors qu'il me recommande de faire attention a ma blessure, je ne peux que me demander ce qu'il est. Je regardes autour de moi, aucun signe apparent de sa véritable identité.

-Merci Doc. dis-je le sourire au lèvre.

Sourire qui s'effaça bien vite suite à une réflexion qui me traversa l'esprit. C'est un piège. Cet homme à manipuler mon esprit dans le but de me ramener chez lui dans je ne sais quel but. Ça explique tout le manège psychologique dans leque je me retrouves depuis tout à l'heure! Ces moments de faiblesse, les réactions exagérées, mon attirance envers lui... Je me lève tranquillement puis je fait mine de m'étirer, puis je sors rapidement les deux bouts de ma lance a double fin séraphique que je gardes toujours sous ma veste, dans mon dos. Pratique de pouvoir démonter son arme pour la transporter! Sans lui laisser le temps de réagir, je me jette sur lui et je me retrouve par dessus Ciàran alors que les deux lames de mon arme se retrouvent dangereusement proche des côtés de son cou.

-Parlez. Qui est-vous? Un sorcier? Qu'est-ce que vous m'avez fait?
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Sujet: Re: Doctor, am I sick? -Ciàrrin   Mer 20 Avr - 21:19

Corrin ▲ CiàranQuand ça te tombe dessus tu comprends rien à la vieIl me sourit en me remerciant alors que je lui recommandais de ne pas tirer sur ses files blablabla. Ben ouai, c'est le truc des médecins ça, parler pour ne rien dire...Je le vois se lever et tourne légèrement la tête vers la fenêtre quand j'entends un bruit de lame et je me crispe. Ouai, c'était trop beau pour être vraie. Au moment où ses lames s'arrêtent proches de ma gorge, mes yeux changèrent brutalement. Voilà, ça m'apprendra à ne pas être attentif à ce qui se passe autour de moi. Franchement, ça aurait été quelqu'un d'autre je l'aurais envoyé valsé à l'autre bout de la pièce, ou encore, je me serais transformé pour l'achever...Mais là et bien, j'étais comme bloqué par son regard. Un sorcier ? Je ne peux pas m'en empêcher...je ris. Non mais j'avais une gueule de sorcier ? « Non...non Corrin je suis un loup...le crocs, les poiles, la lune...tu sais enlever ton couteau s'il te plaît, c'est pas que t'es pas mignon en mode Chasseur mais je me sens un peux oppressé. » Je souris doucement alors que je le vois baisser ses armes et les ranger. Piouf. Instinctivement je passe ma main sur ma gorge. « Merci...je ne sais pas ce que tu as cru mais je ne t'ai rien fais...a part te planter une aiguille dans le genoux...tu veux à boire ? Ouai, je sais, je suis pas rancunier. » Je lui fait un clin d'oeil alors que mes yeux avaient reprit une couleur tout à fait normale. Déjà, je me sentais beaucoup plus à l'aise. Je n'avais pas besoin de cacher ce que j'étais, ce qui était effectivement une très bonne chose. C'était toujours plus facile de rester soit même. Je me lève et vais déposer mes instruments sur le petit buffet, alors que le miroir au dessus reflétait mon image. Je remarque que j'ai une tâche de sang sur le bas de mon tee-shirt.

« Et merde, mon haut...ah oui, pour ton information je fais partie de la meute d'Ashen. Comme ça, tu le sais...Tu te la joue souvent Ninja comme ça ? Sautant à la gorge du premier garçon ? Je dois bien t'avouer que j'ai trouvé ça assez plaisant. » Mais fermes là Ciàran. Quoi que, non, le fait que ce soit un Néphilim m'avait détendu radicalement...puis, je ne sais pas, il y avait quelque chose chez lui de différent. Je ne l'avais pas attaqué, pourtant, j'aurais dû. Je me mords légèrement la lèvre, me sentant stupide. Putain, c'était pas logique ça ! Non, j'aurais dû lui sauter à la gorge, le faire valser contre un mur, lui enfoncer ses couteaux dans le ventre ou même lui arracher le cœur. Mais non. J'avais souris et puis j'avais ris, avouant que je le trouvais assez mignon et en ajoutant une couche en lui disant que j'avais trouvé cela plaisant. Je n'étais plus habitué à tout ça. Mon regard se pose sur la photo durant quelques secondes, avant que je ne revienne me poser dans le canapé deux verres à la main, une bouteille dans l'autre. Je me laisse aller telle une baleine de six cent kilo dans le canapé, un sourire amusé sur les lèvres. « Promit je ne vais pas te manger...pas encore en tout cas. » C'était une blague à double tranchant. Bon, c'est moi ou j'étais en train de lui faire du rentre dedans ? Et bien oui. Le petit Ciàran – pas si petit que ça – draguait de nouveau alors que ça ne c'était plus produit depuis qu'il avait dix sept ans. Je dépose les verres sur la table tournant légèrement les yeux vers Corrin, essayant de détecter une quelconque animosité. Mais non, il n'y avait rien de tout ça.
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Sujet: Re: Doctor, am I sick? -Ciàrrin   Mer 20 Avr - 21:53

Ma victime ris au lieu de répondre ma question ce qui me fait légèrement grincer des dents. Par la suite, il m'explique qu'il est un loup-garou en confirmant les faits de la lueur dorée dans ses yeux. Embarrassé je range les armes et je me relève pour prends place sur le canapé sans même dire un mot, la tête basse. Ciàran trouve le moyen de détendre l'atmosphère avec un peu d'humour tout en m'offrant un verre. Je ris un peu à sa blague sur la rancune et j'accepte son offre d'un hochement de tête. Le bellâtre remarque une blessure sur son bras ce qui redouble ma honte. Si je pouvais disparaître, devenir invisible, me téléporter ou faire toutes ces choses en même temps, je le ferais! Ciàran m'informe qu'il fait partie de la meute d'Ashen, ce qui intensifie une fois de plus mon malaise. Je penses presque m'évanouir de honte. Après tout ce que j'ai fait avec ce mec... Habituellement je n'en aurais aucunement honte, mais face à Ciàran, pour les mêmes raisons mystérieuses que tout à l'heure, je ne peux pas m'empêcher de me sentir mal à l'aise. D'ailleurs je n'ai toujours pas trouver d'explications à l'effet qu'il me fait... Je ne crois pas que ça soit lié au fait qu'il est lycanthrope. Quoi qu'un loup-garou... Ça a son charme! Je répond ensuite à son questionnement quant à mon attitude de tout à l'heure qu'il réussit encore une fois à bien faire passer avec l'humour.

-Tu te la joue souvent Ninja comme ça ? Sautant à la gorge du premier garçon ? Je dois bien t'avouer que j'ai trouvé ça assez plaisant.


-Je euhm... plaisant? Oui oui euh... Enfin je veux dire...
Je prends une rapide respiration histoire de faire baisser la pression. Et bien en fait oui je me la joue souvent ninja. T'as eu de la chance si t'étais moins joli je ne t'aurais probablement pas épargné! me rendant compte de ce que je viens de dire, je tentes de me reprendre en vain. Enfin joli euh tu vois je...


Être bègue, c'est tout nouveau de ma part... Je ne peux m'empêcher d'être frustrer face à ma maladresse. Ciàran apporte les verres, toujours souriant et me dit:

-Promit je ne vais pas te manger...pas encore en tout cas.

Je ris maladroitement avant de lancer -Quoi que je serais pas contre hahaha...

J'ai la sensation de me planter un couteau dans le dos moi même depuis tout à l'heure, à répétition et à bonne cadence en plus! Je baisse le regard et je rougis pour une énième fois. Pourquoi je m'exprime si mal tout d'un coup et pourquoi ça m'affecte autant?

-EEUH d-désolé enfin je... je voulais dire...

Comprenant que tenter de parler ne fait qu'aggraver la situation, je ne fais que soupirer et je me contente de ne plus dire un mot, plongeant ainsi la pièce dans le silence.
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Sujet: Re: Doctor, am I sick? -Ciàrrin   Mer 20 Avr - 22:21

Corrin ▲ CiàranQuand ça te tombe dessus tu comprends rien à la vieJ'avais bien senti le mal aise de Corrin face à ce qu'il c'était passé et ça m'amusais assez. Je n'étais pas vite gêné, encore moins mal à l'aise, enfin, ça dépendait un peux des circonstances. Ce genre de choses était assez amusante pour moi, surtout quand il y avait un mélange d'émotions soudaines. Sauf que oui, j'étais amusé et perturbé également face à ce qu'il c'était passé. Bon, il était à cran et moi j'avais réussis à contrôler mon impulsivité, ce qui est, avouons-le, très rare chez moi. Je démarre au quart de tour devant une menace, hors, là il m'avait clairement menacé. Mais soit, il n'y avait pas eu de casses, heureusement parce que sur le coup Corrin aurait pu sans soucis me tuer...Je tente de faire de l'humour pour détendre l'atmosphère et ainsi oublier ce qui venait de se passer. Ça aurait été con de finir sur une mauvaise note. Joli ? Oh, oh, et bien disons que ça ne me surprenais pas vu les regards qu'il me lançait mais au moins là j'étais fixé. Il tente de se rattraper et je souris de plus belle. « Merci du compliment, j'ai eu chaud aux fesses alors. » Je ne prend pas la peine de lui dire qu'il avait également eu chaud aux siennes, pas besoin d'en ajouter une couche et si un jour il devait me voir en colère il en serait surprit. Si un jour...je réalise que j'avais sur le coup pensé à le revoir par la suite. Ça devenait franchement étrange. J'essaye de ne pas trop y penser, de ne pas me poser de questions, de laisser aller les choses. Ne rien brusquer. Ne pas me mettre la tête à l'envers. Plus facile à dire cas faire, ce mec avait attiré mon attention dès le premier regard ce qui était un exploit radicale et ce depuis plusieurs années.

Je reviens m'asseoir près de lui tout en lui balançant une vanne assez pourrie sur le fait de vouloir le mordre. Super l'image du loup en chaleur. Il rit et me dit qu'il ne serait pas contre. Heureusement que je n'étais pas en train de nous servir un verre, sinon, pour sur j'aurais renversé...Je tourne les yeux vers lui alors qu'il a baissé le regard vers le sol. Il était tout rouge, c'était vraiment tout mignon. Enfin, mignon dans le bon sens du terme, soyons claire. Il tente de nouveau de dire quelque chose sans y parvenir, préférant se taire plutôt que de continuer à lâcher des phrases qui n'ont pas vraiment de sens si il ne les fini pas. « Pourquoi tu t'excuse ? » J'ai de nouveau un petit sourire en coin alors que je le dévore des yeux. Non, n'y pense même pas...Mes yeux c'étaient arrêtés sur ses lèvres et je m'étais comme immobilisé l'espace d'un instant. Oublie Ciàran, oublie...La tentation était quand même grande. Puis, c'était pas comme si il allait me repousser vu les mots qu'il disait, le fait que justement il ne puisse pas aligner deux mots sans rougir... On aurait dit moi quelques années auparavant, sauf que à présent je rougissais que très rarement. J'allais nous servir un verre quand je fini par abandonner l'idée. « Je te préviens, si tu sors tes couteaux je le prendrais mal. » Ouai, parce que ce que j'allais faire lui offrait trois options. La première était de me repousser, grand coup dans ma gueule de mec et dans ma fierté. La deuxième, me menacer de ses lames et réveiller l'animal mais pas le bon côté, une bagarre se serait alors sûrement déchaînée. La troisième option était plus...disons intime. Je ne lui laisse même pas le temps de réfléchir à ce que je viens de dire que, déjà, je m'étais rapproché et avais trouvé ses lèvres avec les miennes.

Maintenant à voir, soit je m'en ramassais une, soit la guerre était déclenchée, soit mes murs allaient carrément explosée. Cette troisième option m'enchantait beaucoup plus, je devais bien me l'avouer. Pourquoi j'avais fais ça ? J'avais agis à l'instinct, j'en avais envie et je n'étais pas du genre à refouler mes envies. Enfin, c'était rare, mais là, de suite, c'était devenu subitement impossible.
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Sujet: Re: Doctor, am I sick? -Ciàrrin   Ven 22 Avr - 16:27

-Pourquoi tu t'excuse ?

Pourquoi? Parce que je m'exprime comme une merde depuis que je suis avec toi! Je croyais que c'était pourtant évident… Je me retiens pour ne pas lui répondre, histoire d’éviter d’amplifier mon malaise. Je le regarde tendre la main en direction de la boisson dans le but de nous servir nos verres, puis il s'arrête un instant comme s’il hésitait avant de me lancer:

- Je te préviens, si tu sors tes couteaux je le prendrais mal.

Je reste perplexe face à cette réponse puis avant que je puisse tirer une quelconque conclusion à son affirmation, Ciàran pose doucement ses lèvres sur les miennes. Je reste figé pendant un instant, paralyser par la vague d'émotions qui me submerge, puis je réponds à son baiser instinctivement. C'est comme si le contact de sa bouche contre la mienne avait éveillé quelque chose en moi, quelque chose qui m'avait été enlevé il y a de cela des années. C'est uniquement maintenant que je réussis à mettre un mot sur ce que je ressens: l'amour. Maintenant que nous avons établi un contact physique, C'est comme si j'avais le droit de me sentir en sécurité, de me sentir apprécié, de me sentir... Bien! Comme si à cet instant précis je me rendais compte que je n'avais jamais vraiment vécu avant, je n'étais qu'un corps vide qu'on avait forcé à ne rien ressentir pendant toutes ces années et qu'un seul baiser de sa part suffisait à me redonner la vie. Je mets fin à notre baiser et quelque chose qui ne m'était pas arrivé depuis des années arriva : Une larme roulait sur ma joue. Je m'empresse de l'essuyer du revers de la main, surpris de ma propre réaction, puis je ris nerveusement. Je dois avoir l’air complètement débile a rire en même temps que je pleure…Quel idiot! Je suis impuissant face à une avalanche de réalisations et de sentiments et la seule chose que je trouve à faire c’est pleurer. Que faire d’autre quand on réalise qu’on vient de passer toute sa vie sans se permettre d’être heureux? La luxure, le pouvoir, le plaisir; je réalise maintenant que toutes ces choses n’étaient que des distractions pour me faire oublier le vide que j’avais en permanence en mon fort intérieur. Un vide qu’il avait rempli par ce simple geste d’affection.

-Désolé c'est juste que... C'était tellement... Imprévisible!

Je tentes de prendre une grande inspiration pour reprendre le dessus sur moi-même mais je suis de nouveau submergé par l'émotion et quelques larmes m’échappent même si c’est la dernière chose que je souhaite.

-C'est compliqué à expliquer Ciàran mais... Disons simplement que je n'étais pas une personnes très proche de mes émotions avant ce soir.

Je pose ma main sur sa joue et je la caresse doucement avec mon pouce tout en le regardant comme si j'étais désolé pour lui. Comme s’il me faisait de la peine. Je reste silencieux pendant un instant, simplement parce que je ne trouve pas les mots que j’aimerais.

-Ciàran... Ne te fais pas autant de mal... Je t'en supplie ne t'attache pas à une personne brisée comme moi...

Je m'accroche à son haut et je pose le front sur sa poitrine avant de fondre en larme pour de bon. Ça fait du bien. Je crois que je n’ai pas pleurer depuis au moins une bonne quinzaine d’années. Évidemment, je ne veux pas qu'il s'éloigne de moi. Mais ce que je ne veux surtout pas, c'est lui faire du mal. Et ça arrivera inévitablement s'il passe trop de temps avec moi.
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Sujet: Re: Doctor, am I sick? -Ciàrrin   Ven 22 Avr - 17:32

Corrin ▲ CiàranQuand ça te tombe dessus tu comprends rien à la vieQuand mes lèvres se poses sur les siennes je m'attend à en recevoir une. Néanmoins, à la place, Corrin répond à mon baiser et j'en fus assez soulagé. Faut dire que me ramasser un râteau après avoir évité toutes sortes de relations durant trois ans, je l'aurais sûrement mal vécu. Mais soit, de toute façon ce ne fut pas le cas. Il mit fin à notre baiser, un peux trop rapidement à mon goût. Je ne pouvais pas l'expliquer mais ce contact avait éveillé cette sensation bien trop longtemps endormie, cette envie d'aller de l'avant avec quelqu'un. Partager de nouveaux des moments à deux. Évoluer en se souciant d'un autre, ne plus être seul tout simplement. C'est alors que je vis une larme couler de ses yeux. Surpris, je l'observe en cherchant ce qui j'avais pu faire de mal. Bon, là je suis carrément paumé...Quand on embrasse une personne c'est censé lui faire plaisir non ? Il l'essuie rapidement et rit nerveusement, partagé entre larmes et rires, c'était une réaction typique d'une nervosité bien trop présente. Son cœur bat trop irrégulièrement dans sa poitrine, je peux l'entendre. Il s'excuse de nouveau en me disant que c'était vraiment imprévisible. Ben quoi, la prochaine fois je le préviendrais ? Genre...attention je vais t'embrasser. Je souris légèrement à cette idée. Pas un sourire moqueur, non, un sourire assez doux voir compréhensif. Il y avait quelque chose d'autre sous ses larmes, j'en étais sur, quelque chose de bien plus profond. J'en avais vu défiler des cas à l'hôpital, voir même dans la meute. Des gens brisés, apeurés, sentimentalement instables. Je me détend légèrement et je ne peux pas le quitter des yeux, cherchant une quelconque explication qu'il fini par m'offrir de lui-même. Avant ce soir il n'était pas proche de ses émotions ? Je n'aurais pas pu le dire, pas alors que je l'avais devant moi en train de pleurer.

Il pose sa main sur ma joue et instinctivement j'y presse celle-ci un peux plus fort. C'était un contact que je n'avais plus eu depuis bien longtemps. Certes, Syrielle s'amusait souvent à me prendre dans ses bras, je faisais de même. Puis, il y avait les délires avec Danae, nos moments de complicités. Mais ça restait toujours dans l'amitié pur et dur, alors que là, c'était tout autre chose. Il garde le silence mais je sens qu'il doit encore parler, du coup, je ne dis rien et j'attends que les mots sortent d'eux même...ce qui ne tarda pas à arriver. Je l'écoute et je ne comprends pas spécialement ce qu'il veut dire. Et si j'avais envie de m'attacher à lui ? Allait-il m'en empêcher ? Non, il n'en avait pas le pouvoir, ce n'était pas lui qui décidait, ni moi, ni eux. C'était quelque chose de naturel, d'imprévisible et je n'étais pas du genre à fuir mes envies, ni mes émotions. Il s'accroche à moi et fond en larme. Doucement, je passe mes bras autour de lui et l'attire un peux plus contre moi, déposant mon visage contre sa tête. Si il devait pleurer et bien qu'il pleure, ça ne me dérangeait pas, ça ne me faisait pas peur. Il avait l'air d'en avoir besoin, de laisser échapper beaucoup de choses. « Corrin, ce n'est pas à toi de décider ce que je dois faire ou pas... » Je passe une main dans ses cheveux et je soupire doucement, ne sachant trop comment aborder la chose. Je me mords la lèvre avant de le repousser assez pour lui faire face. Posant mes mains sur son visage, j'essuie ses larmes, mon regard cherchant le sien. « Si j'ai envie de m'attacher à toi je le ferais. Tu n'es pas brisé, tu es juste...perdu je dirais. Tu as dû vivre des choses différentes de ce qui se passe actuellement. Moi aussi. Je vais pas te mentir, j'ai été marié durant dix-sept ans au même homme sans jamais lui tourner le dos. J'ai juste envie de...de ne pas te tourner le dos non plus. »

Je passe mon pouce sous ses yeux, essuyant quelques larmes encore présentes. « Tu es différents, crois-moi, je sais ce que je dis. En trois ans je n'ai plus posé mon regard sur qui que se soit. Maintenant que c'est fait, ne me demande pas de te laisser partir sans rien faire. » Pour moi ça paraissait logique. Je ne voulais pas qu'il parte sans savoir si je le reverrais un jour ou pas. Si c'était un homme brisé et bien, je recollerais ses morceaux petit à petit en étant à ses côtés. J'apprendrais à le connaître, à l'aimer comme j'avais aimé Lorcàn, voir différemment, peut-être plus intensément.
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Sujet: Re: Doctor, am I sick? -Ciàrrin   Ven 22 Avr - 21:39

Ciàran m'explique que je ne pouvais pas décider de ce qu'il devait faire ou non. Cette réponse de sa part me laisse perplexe, mais mon inquiétude se dissipe quand il passe sa main dans mes cheveux. Il me rassura, il sécha mes larmes, il m'expliqua son point de vue, toutes ses paroles dissipait la peur et l'angoisse que je ressentais face à la situation. Je ne peux m'empêcher de sourire en l'écoutant parler. Il a bien raison... Et si je veux lui laisser une chance je dois m'en laisser une moi aussi. Combien de temps va-t-il me falloir avant que je me donne le droit d'avoir ne serais-ce que l'espoir d'un bonheur futur? Je ferai mon possible pour être une meilleure personne pour lui s'il le faut. Je passe ma main autour de son cou de j'initie le baiser cette fois. Plus long, plus plus intime, je me surprends a rapprocher son corps du mien avec la main qu'il me reste. Je mets fin moins abruptement à notre étreinte cette fois et je souris bêtement en regardant Ciàran dans les yeux.

-Au moins je t'aurais prévenu! Ne viens pas te plaindre par la suite!
lui lançais-je sur un ton moqueur.

Je ne lui laisse pas le temps de répondre et je l'embrasse de nouveau. Juste un petit "smack" histoire d'être certain qu'il ne réplique pas! Je pose ma main sur la sienne et je la tiens comme si j'avais peur qu'il s'échappe.

-Alors... À quel heure vous vous levez demain docteur? Je ne voudrais pas vous déranger trop tard si vous devez vous lever tôt demain...


Tiens, comme ça je suis certain de ne pas le déranger et je lui offre tout de même la possibilité de ne pas mettre fin a notre soirée. Pas bête le Corrin hm?
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Sujet: Re: Doctor, am I sick? -Ciàrrin   Ven 22 Avr - 22:09

Corrin ▲ CiàranQuand ça te tombe dessus tu comprends rien à la vieJe tente de le rassurer, de lui parler, de lui faire comprendre que de toute façon je ne le laisserais pas partir comme ça. Déjà, je suis un homme vraiment têtu, quand j'ai une idée en tête je ne l'ai pas ailleurs. Donc, il allait devoir soit me fuir, soit accepter l'éventualité que je puisse lui coller au basket comme un chewing gum sur la semelle d'une chaussure. Il sourit de plus en plus que je parle, comme rassuré par ce que je peux lui dire, ce qui me réconforte légèrement. Je sens ses bras entourer mon cou et je le laisse faire. Quand ses lèvres se poses sur les miennes je répond directement à son baiser, laissant mon corps se rapprocher du sien, comme attiré par celui-ci. Ce baiser fut différent du premier. Plus avenant, plus intime, plus long. Je sens mes tripes se retourner à l'intérieur de moi. J'étais comme un jeune loup incapable de contrôler ses sensations primaires, cette envie de se jeter sur son partenaire sans retenue. C'est fou ça quand même ! Merde, je ne suis pas un débutant pourtant, loin de là. Quand il met fin à notre baiser j'ouvre les yeux, un regard brillant et jaune y avait prit place. Relaxation total...je dois respirer...cela ne dura que quelques secondes, mais ça me demanda un foutu combat mental. Je souris à ses paroles, un air amusé sur le visage. J'étais sur que c'était lui qui allait finir par partir en courant après quelques jours. Oui, parce que en amour il faut vraiment savoir me supporter. Je suis du genre jaloux maladif, passionné, possessif également. Sûrement le côté loup. J'ouvre la bouche pour répondre mais il me prend de court. Ah, c'est petit ça ! Mais je ris légèrement.

Sa main vient se poser sur la mienne et j'entre mêle nos doigts, un simple contact qui néanmoins me fit un bien fou. J'écoute ses paroles et je fais mine de réfléchir, alors que bon, inutile je connaissais mon horaire par cœur. « Et bien...demain...je fais la nuit. Du coup, tu ne quitte pas les lieux sinon je te traque. » Je souris avec amusement alors que mon regard vira de nouveau au jaune, accentuant mes paroles. Bien sur je n'allais pas le traquer, je n'étais pas con à ce point, mais c'était une manière de lui dire qu'il pouvait rester, que j'en avais envie. Je tire un peux sur sa main et approche son corps du mien, posant une main au creux de ses reins. « Sauf si tu as autre chose à faire. Au pire, je te fais un certificat médicale. » Bien sur je riais, parce que bon, les néphilims n'avaient pas de certificats médicaux...Je viens déposer un baiser sur le coin de ses lèvres et un dans son cou, laissant traîner mes lèvres plus longtemps à cet endroit précis. Oui, je suis sadique, je tente de le corrompre. Et alors ! La faim justifie les moyens non...Sauf que je me pris à mon propre piège. Déjà mon rythme cardiaque s'accentua, je ressers la pression avec la paume de ma main. J'avais la pression que ma tension corporelle était en pleine augmentation. Hors, je n'avais absolument pas envie de lui sauter dessus sous peine de paraître trop...bestial? Brutal ? Impatient ? Ouai, un peux des trois, surtout après ce qui venait de se passer. Pourtant, mon dieu, ce mec avait une chose qui m'attirait plus que de raison. J'enlève mon visage de son cou, essayant de ne montrer aucun signe d'envie. Malheureusement, mes yeux ne souhaitaient plus redevenir « humains » trahissant ainsi mes émotions clairement. Saloperie de loup !
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Sujet: Re: Doctor, am I sick? -Ciàrrin   Ven 22 Avr - 23:58

Ciàran me donne le choix de partir, mais démontre clairement son désir de me faire rester. Je répond au contact de sa bouche dans mon cou en appuyant plus fort sur sa tête. Depuis tout à l'heure ses yeux passent du doré au noisette et je dois avouer que je suis assez intrigué... Je pousse Ciàran sur le dos et je me place par dessus lui, je l'embrasse doucement puis j'ajoute un jeu de langue a notre baiser, je me permet de placer mes mains sur ses flancs et de coller mon corps au sien. Passer un moment intime avec lui est non seulement plaisant, mais me procure également une sensation de bien-être, de plénitude.

-Des problèmes oculaires mon cher Ciàran? dis-je sur un ton moqueur. Tu sais j'ai passer l'âge d'avoir peur du grand méchant loup tu n'a pas à retenir ta vrai nature avec moi.


J'ai toujours nourri cette admiration envers les loups-garous... Bon sang qu'ils peuvent être sexy! Enfin... Surtout celui là! La douleur, la domination, l'instinct sauvage, ça ne m'a jamais fait peur. Et il faut dire que si je souhaite aller de l'avant avec le beau Ciàran j'ai intérêt à ne pas avoir peur de la bête qui sommeille en lui... Au contraire, elle m'attire. Je l'embrasse de nouveau, augmentant la température et m'assurant de faire une pression sur son entre-jambe avec le mien.
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Sujet: Re: Doctor, am I sick? -Ciàrrin   Sam 23 Avr - 0:34

Corrin ▲ CiàranQuand ça te tombe dessus tu comprends rien à la vieGénéralement je me contrôlais parfaitement à ce niveau-là, d'ailleurs, j'étais souvent amené à prendre des nouveaux loups sous mon aile. Pourtant, là, c'était différent. J'avais l'impression de vaciller entre le loup et l'homme, la bête et l'humain. Ce n'était pas forcément une bonne chose, pourtant, ça faisait partie de moi et je ne pouvais pas y faire grand chose. Trop d'émotions, trop de sentiments qui ne cessaient d'aller et venir, me percutant de plein fouet. Je me retrouve sur le dos dans le canapé. Je me laisse faire assez curieux de voir ce que la suite des événements allait m'apporter. Quand ses lèvres se poses une nouvelle fois sur les miennes, je répond directement, trouvant sans difficulté sa langue avec la mienne. Ma main droite se pose dans sa nuque, la serrant légèrement alors que mon corps se colle au sien. Un frisson assez puissant s'empare de moi, me faisant vibrer de haut en bas comme une corde de guitare. C'est franchement horrible de désirer quelqu'un de la sorte, mais horrible dans le bon sens du terme. Je l'écoute et je souris d'un air franchement amusé, mais également plutôt taquin. Il n'avait pas peur du grand méchant loup ? Il devrait. Parce que trois ans en cage c'est franchement pas commode quand sa explose. Mais soit, il voulait lâcher la bête, alors il allait la voir lâchée. « Tu devrais franchement avoir peur. » Je n'allais pas lui faire du mal, non, mais je ne risquais pas d'être très doux. C'était ça le soucis. Enfin, un soucis...pas spécialement. Il m'embrasse de nouveau et ma langue va rechercher directement la sienne, mais cette fois-ci avec plus d'envie, plus de fougue et de passion. Ma main dans sa nuque accentue la pression, ma respiration se fait plus avide.

Je sens la pression qu'il exerce contre mon entre-jambe avec son bassin. Directement ma main libre vient se placer sur ses fesses, l'obligeant à se coller à moi totalement. Je soupire face à ce contact qui éveille cette chaleur corporelle qui va me faire imploser. Je me redresse assez brutalement, ne quittant pas ses lèvres, le soulevant légèrement pour me retrouver à mon tour au dessus de lui. Mes lèvres glissent le long de son cou, venant y mordiller assez férocement quelques parcelles de peau, y laissant des traces qui n'étaient pas là sans raison. Ouai, je sais, pas cool de marquer son territoire ainsi... Un grondement s'échappe de mes lèvres alors que mon bassin se colle au sien, de légers frottements subtiles accompagnant mes baisers et mes morsures. Ma main passa sous son tee-shirt, laissant ainsi mes doigts glisser sur sa peau, cette peau qui ne cessait de m'appeler et ce de plus en plus fort. Oh et puis merde ! J'attrape son tee-shirt que je fais glisser rapidement au dessus de sa tête, l'envoyant balader plus loin dans la pièce. Au diable les bonnes manières, franchement, je n'étais pas d'humeur à me la jouer retenue ce soir. Je viens l'embrasser avec plus d'animosité, allant jusqu'à mordiller assez fort sa lèvre inférieur. Je devais me faire violence pour ne pas vraiment mordre, contenir mes actes pour qu'ils ne soient pas douloureux. L'une de mes mains vient agripper ses cheveux alors que l'autre va sans difficultés détacher son pantalon. J'avais des gestes assurés, précis et j'étais heureux de voir que je n'avais pas perdu la main. J'aurais du m'arrêter et lui demander si il voulait vraiment faire ça. Néanmoins, il avait voulu le loup, hors, le loup ne demande pas, il prend point ! Ma main glissa alors au dessus de son boxer, stoppant son chemin au niveau de son entre-jambe ou j'exerce une nouvelle pression plus importante.
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Doctor, am I sick? -Ciàrrin
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