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 I'm the puppeteer and you, my new doll [Meili Song]

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Sujet: I'm the puppeteer and you, my new doll [Meili Song]   Dim 12 Juin - 20:59



I'm the puppeteer; you, my new doll
ft. Meili Song۰


Il est tard, la quasi-totalité des boutiques a fermé depuis quelques heures et pourtant, le quartier dégage toujours autant ce même parfum épicé. Au moins, mes narines de vampire n'ont pas à supporter les odeurs pestilentielles des égouts. S'il y a bien un point positif que je peux donner à cette partie de la ville, en plus de son architecture assez atypique de celle des Américains, c'est bien ça. La lune a pris la place de l'astre solaire dans le ciel et domine dorénavant toute la cité de Chicago. Si pour les mortels, elle annonce le début d'un repos mérité, pour ma part, elle signifie le commencement d'une nouvelle mascarade. Une mascarade à laquelle je me réjouis déjà de commencer.

Le filtre de la cigarette s'assombrit peu à peu alors que je laisse la fumée s'envoler et disparaitre rapidement dans les airs. Tapis dans l'ombre de la rue, j'observe les employés de ce restaurant achever leurs dernières tâches de la journée. À en voir les va-et-vient de ces petites fourmis humanoïdes, ils n’allaient pas tarder à rentrer chez eux. Toujours ces mêmes visages, ces mêmes sourires niais, cette même expression béate, ces créatures-là sont bien de ce genre d'humain qui semble ne posséder aucune saveur. Ils ne méritent même pas que je m'attarde sur leur personne. Non. Ce n'est pas pour eux que je suis venu. Celle que je recherche possède quelque chose de différent. Une chose qui a réussi à éveiller en moi une curiosité grandissante, bien qu'il soit rare qu'un mortel arrive à attirer mon attention de la sorte. Et ce, à notre première, seule et unique rencontre.

Meili, jeune fleur aux pétales éclatante d'innocence. Fleur dont j'aimerais en voir les pétales immaculées d'un rouge pourpre. Nouvelle obsession. Oui, elle est devenue, en quelque sorte, ma nouvelle attraction ou du moins, elle allait le devenir. Cependant, je dois d'abord en savoir plus sur elle. Après tout, cette humaine possède la seconde vue et est donc capable de voir ma véritable nature. Sans que je sache vraiment pourquoi, elle semble persuader d'être -comment disait-elle déjà- "folle". Peut-être parce que cette faculté d'apercevoir les créatures obscures s'était déclenchée récemment ? Je ne saurai le dire, même si je me doute bien de quelque chose. Mais dans tous les cas, je compte obtenir des réponses à mes interrogations.

Les minutes défilent, je patiente, puis, je finis par enfin t'apercevoir. Le restaurant s'était retrouvé plongé dans le noir et c'est à ce moment que toi et tes collègues êtes sortis. Écrasant la cigarette que j'ai fait tomber au sol du bout de ma botte, j'attends que toi et tes petits camarades humains finissiez votre petite discussion très... palpitante. Et c'est dans un dernier échange que tes amis se séparent de toi, te laissant seule en compagnie, sans que tu le saches à ce moment, d'un homme de la nuit. Moment où je profite pour te surprendre par-derrière, un sourire moqueur aux lèvres. « Dure journée, semblerait-il. »




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Sujet: Re: I'm the puppeteer and you, my new doll [Meili Song]   Dim 12 Juin - 23:30

La vapeur s'échappa à l'appui du bouton, et tu glissas le fer sur le tissu. Ta manche allas essuyer quelques gouttes sur ton front, et tu finis de repasser le dernier coin de tissu. Éteignant la machine, tu pris la nappe entre tes doigts et te dirigeas vers la salle commune, où tu la reposas sur la table, avant de remettre le poivrier par-dessus. Tu soufflas, puisque tu avais eu chaud, et te posas un instant sur la chaise en face de toi. À côté de toi, trois serveurs étaient en train de finaliser les tâches quotidiennes. Tu leurs offris un sourire et te relevas péniblement. Cela faisait maintenant une bonne dizaine d'heures que tu travaillais, et tu étais exténuée.

La journée avait été longue. Tu avais eu plus de clients que d'habitude ce qui, en théorie, était une bonne chose, mais à la pratique, c'était très compliqué. Il y avait eu une table de 18 adultes, et autant dire qu'ils mangeaient tous comme des... et bien, comme des étasuniens, à vrai dire. Soupirant, tu te rappelas que tu devras te lever tôt le lendemain pour pouvoir aller récupérer une commande, car ils avaient épuisé ton stock de riz et ton employé qui s'occupait habituellement de telles taches était en arrête maladie.


-Meili, on a terminé. On ferme?

Tu fus surprise par cette voix, pourtant amicale. Te retournant, tu reconnus immédiatement les traits fins de Lauren. Tu lui souris, et acquiesças. Tout de suite, elle entama la discussion, et les deux autres serveurs furent pris dans son élan. Il fallait dire que c'était agréable de travailler avec elle, toujours joyeuse et altruiste.

Ta main se posa sur la poignée froide, et un frisson parcourut ton échine. En ouvrant la porte, le vent s'infiltra en sifflant, comme s'il attendait dehors depuis un certain temps. Lorsqu'il alla caresser ton visage, tu fus envahie par un bien-être tant attendu. La fraîcheur de la nuit revigorait ton esprit, et tu avais l'impression que tu pourrais rester des heures réveillées, à ne faire autre chose que tenter d'observer les quelques étoiles visibles sous l'épaisse couche de pollution de Chicago.

Tes amis sortirent, et tu les suivis. Sortant les clés de ta poche ton sac, qui firent une douce mélodie métallique, tu fermas la porte à clé, et vérifias trois fois qu'elle était belle et bien fermée. Tu te tournas vers eux, qui te sourirent et te saluèrent de la main. Ils vivaient tous à côté, mais tu allais de l'autre côté.

Tes jambes se déplacèrent toutes seules, comme animées de leur propre volonté. Elles connaissaient si bien le chemin que tu ne réfléchissais plus vraiment où tu allais, tournant habituellement toujours aux bonnes rues sans vraiment y faire attention. Mais, cette nuit-ci, alors que tu n'avais pas fait cent mètres, une voix, un souffle, alla mordre ta nuque. Tu t'arrêtas net, reconnaissant celui qui porte cette voix.

Tu l'avais vu dans tes cauchemars. Tu l'avais entendu dans tes pensées. Il était là, omniprésent, depuis votre brève rencontre. Il t'avait terrifié, sans pourtant avoir fait quoi que ce soit qui le méritait. Il t'avait fasciné, aussi, d'une façon un peu macabre, tordu. Si ses dents pointues n'étaient que des illusions, son aura, elle, malsaine, était belle et bien réelle. Tu en étais certaine et ce, même si tu te croyais folle. C'est pourquoi tu te retournas, le trouvant bien trop près, et lui offrit un sourire sincère, et pourtant à-demi convaincant.


-Oui, en effet.

Ta voix tremblait. À peine. Tes doigts s'étaient un peu plus serrés sur ton sac. Et, pourtant, lorsque ton regard se posa sur sa puissante mâchoire, ce n'était pas de la peur que tu ressentis. Elle te calma presque, comme si tu t'étais attendue à ce que sa mâchoire soit disproportionnée. Ton inspection remontas doucement, te rassurant par l'aspect humain qu'avait son visage. Jusqu'à ce que tu tombes sur ses yeux. Ces yeux ne pouvaient être réels. Est-ce que ton esprit tordu était-il réellement capable d'inventer un tel regard? Tu déglutis.

-Et votre journée? S'est-elle bien passée?

Tu reculas instinctivement d'un pas. Il était proche, beaucoup trop proche. En levant le bras à peine le bras, tu le touchais. Et là, tu fus paniquée à l'idée de l'avoir blessé. Avait-il cru que tu t'étais éloignée car il te révulsait? Car ce n'était pas le cas. Non. Il te terrifiait juste.

-On a eu une table de 18 clients aujourd'hui. C'était... C'était vraiment difficile.

Tu te grattas la gorge, sans savoir pourquoi tu lui avais dit ça. Tu étais maladroite, tant physiquement qu'avec les mots. Tu soufflas, désespérée par ton propre comportement, sans noter que tu évitais son regard.
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Sujet: Re: I'm the puppeteer and you, my new doll [Meili Song]   Dim 19 Juin - 18:46



I'm the puppeteer; you, my new doll
ft. Meili Song۰


La crainte mélangée à un zeste d'étonnement. C'est ce que je pouvais lire à travers tes yeux de poupée. Et pourtant, contrairement à ce que je m'imaginais, tu me répondis d'une voix calme en m'offrant l'un de tes innombrables sourires. Oh oui, Meili, je pouvais la voir. Elle était là, bel et bien présente, bien qu'elle soit voilée par ce doux regard que m'offrit la noirceur de tes pupilles. Un magnifique contraste. Ton sourire aurait pu me convaincre, il en aurait convaincu plus d'un. Chose dont j'étais persuadé. Sauf que l'on ne me dupe pas aussi facilement, très chère. Si les traits de ton visage s'étaient étirés en une marque de sincérité, ton cœur, lui, t'avait trahi au moment même où tes yeux s'étaient posés sur ma personne. Ton rythme cardiaque s'était accéléré. Faiblement, certes, mais je n'avais perdu aucune miette de cette mélodie dont j'ai appris à entendre, à apprécier, à étouffer lorsque j'estime que les créatures qui me servent de divertissement n'ont plus aucune valeur.

« Et votre journée? S'est-elle bien passée ? »  Je me contentai de t'observer, ne m'attendant pas à un tel enchainement. C'était si spontanée, si sincère, que sur le moment je fus, en quelque sorte, déstabilisé. Mes lèvres s'incurvèrent en un simulacre de sourire, accompagnées d'un léger ricanement. « On va dire qu'elle ne fut pas aussi éprouvante que la tienne. » À cette parole, un rire vint briser le silence qui s'était imposé entre nous deux. Si seulement tu pouvais comprendre le sens véritable de ces mots. Te toisant de la tête aux pieds, mon sourire devint plus grand lorsque je constatai que tu t'étais reculée d'un pas. T’effraierais-je ? T'impressionnerais-je ? Sans aucun doute. Tu n'étais pas idiote, ni aveugle. Tu savais qui j'étais, ce que j'étais; un être différent de vous autres, créatures mortelles. Tu te croyais folle, tu pensais perdre la tête, mais non, Meili, tout ceci était bien réel. Et à ce moment, tu le comprenais. Tu jouais la comédie avec moi, tu portais un masque que tu essayais de maintenir pour ne pas révéler cette part fragile de ton âme: celle d'une humaine effrayée par les choses qui la dépassent. Mais malheureusement, ce n'est pas toi qui tiens les rênes de cette mascarade. Je suis le marionnettiste et toi, douce fleur, tu n'es qu'une simple poupée qui se verra enchainée par la toile que j'aurais battis autour de ton insignifiante vie.

« On a eu une table de 18 clients aujourd'hui. C'était... C'était vraiment difficile. » Tes paroles se révélèrent être que de simples murmures à mes oreilles. Je me moquais bien du nombre de clients que tu avais pu servir. En fait, je t'avais posé la question de comment s'était passée ta journée mais en réalité, j'en avais rien à foutre de ta vie professionnelle. Ce que j'avais voulu c'était voir ta réaction, voir la peur s'immiscer dans ton esprit et contrôler chaque parcelle de ton corps. Au lieu de ça, tu t'étais contentée de me répondre tout naturellement, préférant me faire face, au lieu de fuir. Peu de temps nous séparait de notre première rencontre. De cette rencontre où tu avais fait parler tes craintes, de cette rencontre où j'avais pu lire la peur sur ton visage de porcelaine. Étonnement, tu as changé, Meili. Et ce n'est pas pour me déplaire. Au contraire, tu m'amuses, toi et ta naïveté, et tu viens de confirmer que notre partie de jeu risque d'être des plus amusantes.

Ta main portée à ton cou, un soupire sorti d'entre tes lèvres, des yeux qui évitent mon regard bleuté. Je pouvais sentir une tension naitre à l'intérieur de ton cœur. D'un pas nonchalant, je me dirigeai vers toi, réduisant à nouveau la distance qui séparait nos deux corps. Cette fois-ci, nous étions plus proches, beaucoup plus proches que la dernière fois. Je passai mon doigt sous ton menton pour le relever et t'obliger à me regarder de nouveau. Je ne me cachai plus, Meili. Tu pouvais voir aisément la créature qui t'avait tant effrayée l'autre soir, tu pouvais dorénavant apercevoir mes canines dévoilées à travers mon fin sourire, tu pouvais sentir la fine entaille que j'étais en train de te faire sur ta joue du bout de mon doigt. « De toute façon, un rien vous fatigue, vous les humains... » L'entaille laissa s'échapper quelques gouttes de sang que je récupérai du bout de ma griffe, avant de passer ma langue sur cette dernière de manière provocatrice. « C'est pour ça que j'ai du mal à bosser avec vous. » Alors Meili, que vas-tu faire maintenant que je me suis dévoilé ? Vas-tu continuer à me surprendre ? Ou vas-tu prendre tes jambes à ton cou ?


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Sujet: Re: I'm the puppeteer and you, my new doll [Meili Song]   

 
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