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 The provocation is my shape of favorite self-defense. (Ciaby)

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Anonymous
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Sujet: The provocation is my shape of favorite self-defense. (Ciaby)   Sam 30 Avr - 13:36


The provocation is my shape of favorite self-defense.
Ciàran & Ruby




22h30. Ma journée avait été à chier. Vraiment. Profondément. Du style la grosse diarrhée qui vous fou le cul en feu. J'avais passé ma journée à perdre ma patience légendaire quand j'étais au travaille. Autant j'étais impulsif en dehors de l'hôpital, autant une fois que j'en filais ma blouse blanche je devenais un autre homme. La raison ? Je m'étais sûrement levé du mauvais pied. Syrielle m'avait envoyée des messages et je n'avais pas répondu, Ashen avait tenté de me sonner et j'avais fais la sourde oreille. Je passais de moins en moins de temps au Quantum depuis cette confrontation avec ce foutu vampire. Je n'aurais jamais dû rejoindre Corrin cette nuit-là, ça n'avait pas été une idée fort judicieuse. Mais soit. Ce qui est fait est fait. Pourtant, les paroles de cette suceuse de sang ne cessait de retentir dans ma mémoire, provoquant pas mal de choses en moi. Serait-il possible qu'elle aille raison ? Que ce soit les Néphilims et non pas les Obscurs qui ailles tué mon défunt mari ? Que Ashen, durant quinze ans, me prenait pour un pion parmi tant d'autres. Ces derniers jours avaient été assez difficiles pour moi. Entres mes « absences » engendrant des pertes de mémoires plus ou moins longues, mes sautes d'humeurs, mes doutes. J'étais troublé voir complètement tourmenté. « Rentre chez toi de Brùn, tu ne fous rien de bon ce soir... » Je regarde mon chef de service et pousse un léger soupire mécontent, lui lançant un regard assez froid et sombre. « Ne me regardes pas comme ça. Tu bosses trop ces derniers temps, ça t'affecte émotionnellement. » Mais va te faire foutre putain ! J'ai comme une envie de lui arracher la tête...sévèrement. Je serre les poings et fais demi-tour sans lui adresser la moindre parole, bousculant un interne qui se fit projeté contre le mur. Même ma force j'arrivais à peine à la contrôler. Il fallait que je me calme. Je savais inconsciemment que ce n'était pas moi, que je ne réagissais pas naturellement. Je tentais de reprendre mes esprits, de me calmer tout en allant dans les vestiaires pour me changer. J'étais seul dans la pièce. Assis sur un banc, je laisse ma tête se poser dans mes mains, serrant mes doigts autour de mes cheveux.

« Reprends toi Ciàran c'est pas toi ça bordel ! » Et, sans crier gare, je me lève et envoie mon poing dans le pauvre casier en face de moi. Résultat des courses, celui-ci se plia sous l'impacte. La respiration haletante, les yeux dorés, je finis par enlever ma blouse pour la jeter dans mon propre casier, enfilant des vêtements de « civil ». Une fois prêt, j'attrape mon sac de sport et consulte mon portable que j'avais fini par éteindre. Mes amis se faisaient du soucis, ils avaient remarqués mon changement de comportement. Mais...étaient-ils seulement mes amis ? Se souciaient-ils vraiment de moi ou cherchaient-ils à me garder à l'oeil d'une façon ou d'une autre...J'écris un message rapide pour répondre à Syrielle, mais avant d'envoyer, je fini par prendre la décision de le supprimer. Qu'ils ailles tous au diable, je ne suis pas d'humeur à rendre des comptes ce soir. Mon sac dans la main droite, la gauche dans ma poche de pantalon, je sors des vestiaires et me dirige vers l’ascenseur préférant faire mon gros fainéant pour une fois...Je tourne dans le couloir en direction de la sortie, passant nécessairement par les urgences ou mon chef de service me lança un regard désespéré. Il m'appréciait, je le savais, mais ne comprenait pas non plus ce changement dans ma personnalité. Il avait fait de moi ce que j'étais aujourd'hui, m'ayant prit comme interne il y a de cela bien des années. Il était en quelque sorte mon mentor. Enfin, il l'était. Je tourne à gauche et passe devant les chambres où les patients plongés dans un coma artificiel ou naturel séjournaient. Enfin, séjournaient était un bien grand mot. C'est alors que je m'arrête. Une odeur que j'avais déjà sentie auparavant vient me chatouiller les narines. « Non mais elle se fou de ma gueule ! » J'accélère le pas. Cette odeur elle appartenait à un vampire, une pour être plus exacte. Apparemment, elle pensait que l'hôpital était un foutu self-service ou elle pouvait aller et venir à sa guise. Notre dernière rencontre avait été assez surprenante.

Je la tenais. Elle était coincée mais, comme un con, je m'étais fais avoir comme un bleue. Pourquoi ? Et bien, cette demoiselle avait trouvé le moyen de m'embrasser et de filer alors que j'étais littéralement sous le choc de son acte. Merde. Un vampire qui embrasse un loup. Y a pas plus étrange au monde ! Je suis l'odeur à la trace jusqu'à la chambre de Madame Leroy dans le comma depuis six mois maintenant suite à un accident de voiture, chambre 452A. Déposant mon sac sur le sol, avec la plus grande discrétion dont je peux faire preuve, je rentre dans la chambre. Elle est là, en train de se servir sur la pauvre femme d'une trentaine d'année. Ben oui, faut dire qu'elle n'allait pas opposer de grandes résistances dans son état. « Ça va ? Je ne te dérange pas trop...tu veux un mouchoir tant qu'on y est ? » Je ferme la porte derrière moi et gronde furieusement face à ses actes. En faite, je me surprend à lui en vouloir plus pour m'avoir embrassé sans ma permission que pour bouffer le sang de la pauvre patiente...En même temps elle était inconsciente, elle ne devait pas trop souffrir si ? Non ! Ce n'est pas une raison, c'est illogique cette façon de penser pour moi. Je cligne plusieurs fois des yeux en essayant de reprendre mes esprits, plantant mon regard dans celui de la jeune femme. Elle a le teint pâle typique des vampires, mais également cette beauté qui pourrait faire plier n'importe quel homme. « Et, la prochaine fois que tu m'embrasse, demande au préalable la permission ! » Ben oui quoi... C'était petit de sa part de m'embrasser sans prévenir. Je ne connais même pas son prénom à cette fille.


1083 mots
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© ACIDBRAIN
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Sujet: Re: The provocation is my shape of favorite self-defense. (Ciaby)   Lun 2 Mai - 23:22


the provocation is my shape of favorite self-defense.

I like your pants around your feet and I like the dirt that's on your knees. And I like the way you still say please while you're looking up at me you're like my favourite damn disease.

Ciàran & Ruby

Je m'ennuyais. Bordel. Oh que je m'ennuyais. Un soupir sortit de ma bouche tandis que je regardais ceux de ma race s'amuser. Ils étaient plus jeunes que moi et adoraient la facilité. Du coin de l'œil, un vampire venait de persuader une humaine de se laisser faire avant de fondre tel un rapace dans son cou. Il n'y avait pas besoin d'être une sorcière ou un médium pour savoir comment la suite allait se finir. D'autres vampires attirés par l'odeur du sang que dégageait l'humaine allaient se précipiter sur celle-ci. Et vu le caractère égoïste des vampires questions nourriture ça allait finir par un combat. Pitoyable. Un énième soupire sortit de ma bouche tandis ce que j'avais prédit se déroulait sous mes yeux. Personne ne faisait gaffe à l'humaine qui se vidait de son sang sur le tapis de la pièce et vu la quantité du sang dessus, on était bon pour en acheter un autre. J'en avais marre de rester ici. Pourquoi j'avais accepté de venir déjà ? Mes prunelles se posèrent quelques secondes sur une vampire à mes côtés. L'une que j'avais transformée et dont je ne disais jamais non pour profiter de son corps. Ce que je n'avais pas manqué de faire la veille en acceptant à participer à cette sauterie. Enfin, si on pouvait cela appelé une sauterie. Je ne savais pas qui était l'organisation de cette fête, mais une chose était sûre, il n'était pas doué. Vraiment pas. On était loin des fêtes que Marius, mon créateur, avait organisé à mes débuts de vampirisme. Et c'était probablement pour cette raison que j'emmerdais ferme. Il n'y avait aucune action. Aucun geste imprévisible. Rien, nada, niet. Et bordel pourquoi je continuais de rester déjà ? Pour elle, mais vu le temps que j'avais passé à cette soirée, je pouvais m'éclipser. Ce n'était pas comme si on était obligé de rester jusqu'à la fin si ?

Remettant en vitesse ma veste en cuir sur ma robe moulante noire, je me relevai aussitôt du fauteuil auquel j'avais pris disposition. Vite que je parte avant que je fasse un massacre. Mes prunelles cherchaient la sortie et j'anticipai déjà un mouvement pour partir quand une main s'abattu sur mes reins. Et pas besoin que je me retourne pour savoir qui n'était la propriétaire de cette main. « Tu pars déjà Ruby ? Mais tu m'avais promis de rester... » Les promesses étaient faites pour briser surtout quand vous avez l'éternité devant vous. Je me tournais vers celle dont j'avais accepté de l'accompagner. Elle était belle comme une rose. Celle qui venait juste d'éclore et dont les épines n'étaient pas encore présentes. Une vampire jeune. Une de mes mains attrapa son visage pour y faire une légère caresse. Je ne la détestais pas non. Je ne détestais pas les femmes. Mais je ne l'aimais pas non plus. « Désoler chérie, mais j'ai menti. » Et avant qu'elle n'objecte une protestation, je roulais des yeux avant de disparaître. S'il y avait quelque chose que j'appréciais d'être une vampire était que je pouvais disparaître d'un battement de cils. Comme ça. Rapidement et imprévisible était les traites mots d'un vampire. Ce que j'étais.

Enfin, j'étais libre. Et vu l'endroit où je venais d’apparaître, j'étais proche de l'hôpital de Chicago. Ce qui veut dire buffet à volonté en terme vampirique. Ma gorge me brûla symptôme que là où j'étais, je pouvais sentir des patients se vider de leur sang aux urgences. Je les aurais bien aidé à combattre l'hémorragie, dans le sens leur vider la totalité de leur sang, mais j'étais d'humeur généreuse pour cette fois. Je reviendrais avec Marius quand il se décidera à venir à Chicago ça serait nettement plus amusant de les vider à deux. L'esprit d'équipe, ça vous dit quelque chose ? Et bien ça existait aussi dans le code créateur/transformé. Mes pas foulèrent le sol de l'hôpital loin des urgences. Je connaissais ce couloir pour savoir que les personnes qui s'y trouvaient n'allaient pousser aucune protestation au sort que j'allai leur adresser. Et pour cause, on était principalement dans le couloir où les patients étaient dans un coma. Et qui dit coma dit aucune résistance physique. J'aurais très bien pu prendre un humain non consentant mais je n'avais rencontré aucun dans ce couloir. Il n'y avait que le silence qui accompagnait mes pas. Silencieux comme une tombe. Mes prunelles passèrent d'une chambre à une autre. Aucun nom ne m'inspirait. Que faisait les terrestres pour choisir au hasard déjà ? À oui. Après quelques secondes de jouer avec les noms des patients, mon regard se posa sur une énième porte. LA porte. Un sourire se dessina sur mes lèvres tandis que j'ouvris en silence la porte de la chambre 452A. Une femme d'une trentaine d'années reposait dans le lit, seule occupant de la pièce. Elle dormait d'un sommeil profond  et vu le carnet qui était accroché au lit d'hôpital que j'attrapais d'une main, celle-ci avait eu un accident de voiture. Et pas un petit vu qu'elle était plongée dans un coma. « Enchanté de vous rencontrer Madame Leroy. » murmurais-je quand je fus à ses côtés. Elle avait son avenir devant elle, du moins elle l'aurait eu si elle n'avait pas eu cet accident et si le destin n'était pas contre elle. Car vu la faim qui me torturait l'estomac, il ne me faudrait pas que quelques centilitres de son sang pour éliminer la faim de mon organisme. Plutôt des litres et des litres. Peut-être que le loup-garou qui travaillait ici était de service et c'est sous cette pensée agréable que mes dents s'aiguisèrent et se plongèrent dans le cou de la patience.

Son sang me faisait un bien fou. J'avais bu une poche de sang sur pattes le matin même, mais je ne privais pas d'un repas supplémentaire. Les vampires ne connaissaient pas les régimes et c'était un avantage à garder la même morphologie toute sa vie. Vous ne grossissez jamais et vous aurez toujours la beauté de votre jeunesse. Sans compter le buffet à volonté que disposais devant vos yeux le monde, il n'y avait que des avantages à être un vampire. Du moins, c'est mon avis. Tandis que je suçais le sang de la pauvre Madame Leroy, mes autres sens étaient en éveil. Un sourire se dessina sur mes lèvres quand j'entendis de loin un juron lancer à mon encontre. Oh, il était là. Il m'avait trouvé et je ne dirais pas non pour m'éclipser comme la dernière fois. Mais autant lui faire la surprise que je ne l'avais pas entendue. J'aimais rendre fou de rage ce loup-garou en particulier.

C'est dans cet esprit-là que je restai concentrer sur ma victime et que je laissais faire son affaire. Mon instinct m'indiqua qu'il était dans la chambre qui se confirma quand sa voix retenti dans la pièce. « Ça va ? Je ne te dérange pas trop...tu veux un mouchoir tant qu'on y est ? » Et qu'il grogna comme le lycanthrope qu'il était. Pas de chance pour toi, tu ne faisais pas le poids. C'est presque avec un gémissement de protestation que j'enlevais mes dents de la jugulaire de ma victime. Des perles de sang coulaient sur son oreiller comme c'était le cas sur ma bouche. Je fis face au loup-garou en me passant ma langue sur mes lèvres pour ne perdre aucune miette de ce breuvage délicieux. C'était une politesse de finir jusqu'à la fin son dîner et il avait comme qui dirait bâcler mes principes. Pas bien. Mais vu que c'était lui, ce n'était pas grave. « Tes lèvres pourraient faire l'affaire, mais je ne pense pas que tu me les passerais de gré. » Taquine, je penchais la tête sur le côté révélant mes dents distinguent de vampire. Semblable à celle des requins mais plus puissantes. Beaucoup plus puissantes. On formait un beau constat entre nous. La force du loup-garou et l'élégance du vampire. Opposé. Ennemis. Mais ça ne m'empêchait pas que malgré qu'il soit l'un de mes ennemis, je le trouvais particulièrement à mon goût. Et avec beaucoup de conviction, il ne dirait pas non à que je le morde. Je n'avais jamais mordu un loup-garou, mais vu le sang délicieux qu'avaient les fées, le leur devaient être pas mal non plus. Note à moi-même, convaincre une nouvelle fois ce cher Lehr de me laisser de nouveau le mordre. Quoique, il n'opposerait certainement aucune résistance si on se retrouve dans le corps de l'autre dans un quelconque endroit.

Mais là n'était pas le sujet. Le sujet était ce loup-garou que je ne connaissais pas l'identité, mais dont j'étais persuadé avoir un lien quelconque avec ce cher Ashen, alpha d'une meute. Ils allaient tous chez lui, lui ne devait pas faire l'exception. « Et, la prochaine fois que tu m'embrasses, demande au préalable la permission ! » Oh, il était vexé le loup. Tant mieux, c'était le principal. Mes lèvres se retroussèrent à un sourire amusé. Demande-moi de t'embrasser et je le ferais encore avec plaisir. Et vu la " prochaine fois" lui ne serait pas contre cette fois. « Tu as tant aimé à ce point que je t'embrasse que tu es déjà demandeur. Comme c'est mignon louveteau . » susurrais-je en lui faisant un clin d'œil. Manipulatrice. Mon regard se porta quelques secondes sur la poche de sang qui m'avait gentiment prêté son cou. Enfin, prêter, elle était dans le coma et je n'avais eu aucun mal à plonger mes dents pointues dans sa jugulaire. Rien que d'y penser, je sentis ma gorge me brûler. Ça faisait certes des siècles que j'avais su contrôler ma faim, mais il était difficile pour tous vampires ne résister à la tentation de continuer à boire un humain. Surtout quand le dit humain était inconscient avec la belle entaille saignante que je lui avais fais de ça il y a quelques minutes plus tôt. Si ce loup-garou de malheur ne m'avait pas retrouvé, je serais encore en train de la vider de son sang. De la tuer à petit feu jusqu'à qu'elle s'éteigne dans son coma. Je n'aurais fait qu'accomplir mon devoir de vampire accompli. Surtout que j'étais sûr que cette Madame Leroy, merci carnet de santé posé sur le devant du lit, n'avait aucune famille. Ou que si elle en avait une, ils avaient déjà perdu espoir de la voir sortir d'un si long coma. Ouai, si ce loup-garou que je ne connaissais absolument pas son nom n'était pas intervenu, j'aurais été la bonne fée dans les contes de fées. Ou le grand méchant loup dans l'histoire. Quoique dans ma situation, le grand méchant loup se trouvait devant moi et vu sa posture au garde-à-vous devant la porte d'entrée, il ne comptait pas que je m'échappe une nouvelle fois. Idiot.

Replaçant une mèche de cheveux derrière l'une de mes oreilles, un sourire se dessina sur mes lèvres. On dit que les loups-garous et les vampires sont comme les chiens et les chats. Qu'ils ne peuvent pas s'entendre. Qu'ils sont des ennemis mortels. Et c'était probablement le cas vu la tension qui palpitait dans la chambre 452A. Mais il y avait une grande différence entre lui et moi. Les lycanthropes agissaient tête baissée sans réfléchir aux conséquences. Et nous réfléchissions avec notre tête avant de foncer. Lui était le chien, moi le chat. Pas de chance pour lui. « Mais promis, la prochaine fois, je te demanderais la permission. » Et avant qu'il ne réagisse, je m'étais retrouvé collée contre lui, mes lèvres sur les siennes. Tentation ? Amusement ? Que je ne tenais jamais mes promesses ? Un peu des trois sans doute. Probablement. Mais une chose était sûre, je lui avais fait le même coup que la dernière fois. L'embrasser par surprise et c'était presque avec délice que mes lèvres glissèrent sur les siennes. J'avais encore le goût du sang de la patience que j'avais sucé il y a quelques minutes et c'était presque malsain de forcer un loup-garou d'y goûter par cet intermédiaire. Lui ne devait pas raffoler du goût et c'est avec une pointe d'amusement que je me décalais de lui.« Ou pas. » crus-je bon de plaisanter avant de laisser échapper un petit rire et de m'évaporer pour me retrouver vers la porte d'entrée. J'appréciais la super vitesse acquise dans le pack vampire que j'avais eu en 1789. « J'aime jouer aux interdits, pas toi ? » Et d'un dernier clin d'œil, la porte s'ouvrit pour me faire disparaître au loin. L'hôpital était notre terrain de jeux. À lui d'être un bon joueur pour me trouver avant que je ne suce un autre de ses patients. Car des victimes, il y en aura. Beaucoup.

2112 mots.
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Sujet: Re: The provocation is my shape of favorite self-defense. (Ciaby)   Mer 4 Mai - 13:14


The provocation is my shape of favorite self-defense.
Ciàran & Ruby




J'avais vraiment besoin de me défouler, de laisser aller ma colère, mon instabilité. Comme quoi, il y a peut-être un dieu sur cette terre. Parce qu'aujourd'hui, j'allais avoir l'occasion de me défouler sur un vampire. Les loups et les vampires ne s'apprécient absolument pas. Deux espèces ennemies et ce depuis la nuit des temps. Pourtant, nous sommes assez semblables sur certaines points. Nous sommes des tueurs. Eux boivent du sang mais nous, nous déchiquetons la chaire, enfonçant nos crocs dans nos victimes pour l'achever à notre manière. Mais voilà, eux possèdent l'immortalité et nous pas. Ils peuvent faire régner la peur et le chaos durant des générations, des centaines, voir des milliers d'années. Nous nous reproduisons naturellement, eux pas...Ils sont morts, nous sommes vivants. Ils sont des erreurs de la nature, nous sommes leurs contraire. Machines à tuer autant l'un que l'autre. Qu'importe d'où vient cette haine aride entre nos deux espèces, elle était belle et bien présence dans nos veines, dans notre sang, notre façon de voir les choses. Un suceur de sang et un loup ne peuvent s'entendre, ne peuvent s'aimer, ce n'était pas envisageable. Si ? Soit...Je sens donc la présence de cette jeune femme au regard flamboyant et au corps parfait. Parce que admettons la vérité, cette fille était une déesse avec deux longues jambes et un putain de charme. Mais pas de chances pour elle, je n'étais pas homme à me laisser séduire si facilement. Loin de là. Bon mon abstinence de trois ans avait été rompue par Ashen, merci mon Alpha pour avoir de nouveau éveillé mon appétit sexuel...Mais voilà bien longtemps que je n'avais plus touché aux courbes féminines de jeunes demoiselles. J'entre dans la chambre et laisse ma voix planer dans la pièce. Si elle est vampire ça ne me fais pas peur, loin de là. Je suis habitué aux combats et elle n'a pas affaire à un débutant...Je pouvais me montrer redoutable. Si elle osait poser ses crocs sur moi, je risquais de lui arracher la tête en mode tueur en série. Puis, je savais me transformer sur demande, du coup, qu'elle ne joue pas trop avec mes nerfs et surtout ce soir, je n'étais pas d'humeur taquin. Elle enlève ses crocs de la patiente et lèche ses lèvres tout en m'observant. Sur le coup je trouve cet acte assez sexy...Non mais reprend toi crétin ! C'est tout sauf sexy ce qu'elle vient de faire...Mouai, dite ça à l'homme en rûte que je suis.

« Tes lèvres pourraient faire l'affaire, mais je ne pense pas que tu me les passerais de gré. » Je gronde de nouveau alors qu'elle dévoile ses dents de vampire. Non mais qu'elle n'imagine pas occuper mes lèvres de nouveau...Bon, son baiser n'avait pas été désagréable sur le coup, mais je préférais crever plutôt que de l'admettre à haute voix. Ce n'était pas envisageable. J'allais finir par lui arracher ses canines et m'en faire un joli collier en mode baba-cool. Un vrai trophée de guerre. Surtout que ces derniers jours j'étais d'humeur assez sombre et que je serais sans nuls doutes capable du pire. « Touches pas à mes lèvres la morte... » Ben ouai, faut pas abuser quand même. C'est mes lèvres, les miennes, à moi et je ne donnais celles-ci qu'au grès de mes envies... Je regrette directement le mot « prochaine fois » putain mais le con. MAIS LE CON. Inconsciemment j'avais lâché ça sans le vouloir, même si mon cerveau était programmé pour dire de vilaines conneries. Comme quoi, elle m'avait fait de l'effet cette conne. Malheureusement, je n'étais pas homme à réfléchir avant de parler. Je réagissais à l'instinct, imprévisible personne ne pouvait contrôler ce que j'allais faire ou non. J'étais comme une bombe nucléaire prête à exploser, elle se trouvait dans mon rayon d’impact. J'ai envie de lui faire bouffer son sourire amusé et mes yeux jaunes lançaient des éclairs. Va-y rigole petite chose, tu vas moins rire quand je t'aurais bouffé une main...Si elle pensait avoir affaire à un loup sans défenses elle se trompait amèrement, surtout en ces temps sombres. J'avais cette envie de foutre le bordel, de me défouler et elle était la meilleure chose qui me soit arrivé en cette journée merdique. « Tu as tant aimé à ce point que je t'embrasse que tu es déjà demandeur. Comme c'est mignon louveteau . » Louveteau ? LOUVETEAU ? Non mais elle allait voir si j'étais un louveteau. Banane froide sans cervelle. Tête de souris va !

Elle reporte son attention sur la comateuse et je me tiens prêt à agir si elle repose ses crocs sur elle. Bon, pas que j'en aille quelque chose à foutre actuellement, parce que cette femme n'avait aucune famille et sa mort serait bien plus douce que si elle revenait en mode « légume ». Trop de séquelles cérébrales, son corps avait été trop touché par l'accident et à part bouger les yeux elle ne saurait plus rien faire... Elle repose son attention sur moi, déplaçant une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Je serre les poings avec une certaine colère alors que la tension de cette pièce était à son maximum. Qu'attendais-je pour attaquer ? Bonne question. J'étais comme incapable de faire le premier mouvement, attendant qu'elle s'en charge pour déclencher un combat que je me ferais un plaisir de gagner. « Mais promis, la prochaine fois, je te demanderais la permission. » J'allais ouvrir la bouche pour rétorquer qu'il n'y aurait jamais de prochaines fois, qu'elle pouvait rêver éveiller ! Malheureusement je n'en eu pas le temps. Elle se déplaça jusqu'à moi en vitesse vampirique. Non de dieu, sont rapides ses cons...et ses lèvres se posèrent sur les miennes, encore. Je déteste quand elle fait ça...ça éveille une envie au creux de mon ventre malgré cet arrière goût métallique de sang qu'elle possédait. Je me fais violence pour ne pas répondre à son baiser, mais je n'ai également pas le temps de la repousser. De toute façon, il fut assez claire que je ne l'aurais pas spécialement fait. « Ou pas. » SALOPERIE ! Elle laisse échapper un rire et se retrouve en face de la porte, amusée. Je me retourne en grondant furieusement. Elle me cherchait et bien, elle allait me trouver. Ici c'est mon hôpital, mon terrain, elle n'avait pas à y être, à se jouer de moi de cette manière. Pourtant, une partie de chasse ne m'était absolument pas désagréable. Loin de là. « J'aime jouer aux interdits, pas toi ? » La voilà de nouveau disparue. Elle allait me faire courir mais inutile de dire que j'allais rapidement la retrouver. J'avais son odeur dans le nez, je savais la traquer sans soucis. « Je vais la tuer... » Dis-je dans un grondement furieux abandonnant la patiente sans remords, ouvrant la porte avec une violence non négligeable.

Je ferme doucement les yeux pour calmer mon aspect jaunâtre et brillant histoire de ne pas alerter les médecins ou les rares personnes dans les couloirs à cette heure tardive. Une fois fait je n'ai pas de soucis pour suivre sa trace. Vampire ou pas, elle laisse une odeur derrière elle. Après quelques minutes je me retrouve dans la cage d'escaliers et j'entends un bruit juste derrière moi. Encore une fois elle me sous estime cette petite demoiselle, si elle pensait m'avoir par surprise...Je me retourne avec brutalité et ma main agrippe sa gorge pour la collé contre le mur. Mon corps c'était instinctivement collé au sien, mon regard de nouveau brillant plongeant dans celui de la belle vampire. « Donnes-moi une bonne raison pour ne pas te tuer sur le champ ! » Grondais-je furieusement alors que ma main se resserrait autour de son joli cou. Putain, ses lèvres sont de nouveau bien trop proche et cette fois-ci...c'est moi qui l'embrasse. MAIS LE CON ! Voilà la preuve de ma connerie, je réagis à l’instinct. Elle m'a volé deux baisers je lui en vole un... Non non je n'en ai pas envie...c'est juste par vengeance personnelle vous voyez...juste parce que...Ok c'est bon j'en avais envie vous êtes heureux ? Mais ma main ne se décolla par de sa gorge. Ne me prenez pas pour un con au point de la laisser filer, c'est hors de question. Je détache mes lèvres des siennes, mon regard se plongeant de nouveau dans le sien. « Dégages de mon hôpital, je ne me répéterais pas. Suis-je claire ? Et fais gaffe, je n'accepterais pas de réponse négative. » Ma main se serre de plus belle alors que je peux sentir mes lèvres frôler les siennes alors que je parle froidement. Si elle ne m'avait jamais vu réellement en colère ça pouvait s'arranger. Sauf que..comme un con je n'étais pas en train de la tuer. Non, je l'avais embrasser ce qui me posais un dilemme morale énorme. Un loup embrassant un vampire. C'est carrément du n'importe quoi...putain, on se croirait dans un remixe de Twilight. Tant que nous y sommes, couchons ensemble hein. Envoyons-nous en l'air dans cette cage d'escalier comme deux animaux. Je sais pas, après tout, la logique de cette rencontre m'échappe, alors autant aller jusqu'au bout des choses...


1627 mots
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© ACIDBRAIN
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Sujet: Re: The provocation is my shape of favorite self-defense. (Ciaby)   

 
The provocation is my shape of favorite self-defense. (Ciaby)
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