We're kings of the killing ∴ ASHEIRA

WE'RE KINGS OF THE KILLING
Asheira

« Plus haut! » intimai-je à Meira, tenant dans mes mains deux gants de protection pour sa séance d’entrainement. Elle était une de mes meilleures élèves –si ce n’est pas LA meilleure- et j’adorais ces moments passés avec elle. J’aimais la pousser à bout, la forcer à se surpasser chaque fois. Pour plusieurs, elle avait l’air d’une jeune fille fragile et sans défense, mais pour moi, c’était une jeune femme pleine de caractère qui avait terriblement bien grandit. Que ce soit au combat ou dans sa personnalité, c’était une femme forte et impressionnante. « Je sais que t’es capable! Allez, pousse! » Je levai d’avantage mes mains pour qu’elle y mette non pas un coup de poing, mais bien un coup de pied. Du haut de son mètre soixante-dix, je la savais capable de telle prouesse. D’ailleurs, je ne demandais jamais à ma meute de faire quoi que ce soit dont ils étaient incapable. Si je les poussais, c’était parce que je leur en connaissait la capacité, rien de moins.

Un large sourire me fendit le visage lorsqu’elle atteignit enfin ma main de son pieds entier. « Voilà parfait! Encore une! » J’étais en sueur malgré que je ne portais qu’un pantalon de survêtement gris sans aucun t-shirt. Mine de rien, j’en profitais moi aussi et, lorsqu’elle était venu me trouver, j’avais déjà une bonne demi-heure d’entrainement en solo de faite. Quant à elle, en sueur ou non, elle était toujours aussi diablement belle. Allez savoir si c’était à cause de sa grâce naturelle, mais j’avais souvent du mal à croire qu’elle soit née louve et ait passé la moitié de sa vie dans la rue.

poste n°1 - 276 mots

WE'RE KINGS OF THE KILLING
Asheira

Je savais que ça la stressait, néanmoins Meira atteignit la cible chaque fois que je relevai les bras. Même si j’avais toujours cette petite crainte qu’elle me foute son pieds dans la gueule, j’avais d’assez bon réflexes et espérait voir venir le coup avant qu’elle ne me pète le nez. « En fait tu veux me tuer c'est ça ? » Je savais qu’elle déconnait et aussi qu’elle devait être gravement fière d’elle. Même si elle et sa jumelle ne semblait former qu’un, Delia avait terriblement du mal à me faire confiance contrairement à sa sœur et je trouvais ça dommage. N’empêche, c’est avec Meira que j’avais le plus d’affinités de toute manière. Je ris avec elle et n’eut qu’à peine le temps de parer son prochain coup surprise. Malheureusement, elle retomba légèrement de travers et sembla se blesser à la cheville en se réceptionnant.

« Merde ! » Elle s’assit au sol et je me débarrassai aussitôt de mes gants, me penchant pour voir si elle allait bien. Elle tenait sa cheville entre ses mains et je surveillai sa réaction un moment avant d’en déduire que ça guérirait très bien tout seul. Elle avait juste besoin de repos. « Bon... de toute façon j'ai faim. Pas toi ? » Je souris en hochant la tête. « Bonne idée. J’te porte jusqu’en cuisine? » Je levai les sourcils de façon suggestive en lui pointant mon dos du pouce. Genre, à go on s’fait un piggy back ride, t’en dis quoi Meira? Avec nos deux corps en sueur, ça sera super sexy tu verras!

poste n°3 - 24h - 263 mots

WE'RE KINGS OF THE KILLING
Asheira

Parfois, je souhaite n’avoir jamais été transformer en loup-garou. Vivre une vie normale et paisible loin du monde obscur et tout ce qu’il implique. Mais d’autre jour, aujourd’hui par exemple, j’en vois plutôt les avantages. Régénération rapide, vieillissement ralenti –vous avez vu ma belle gueule de mec dans la vingtaine? Ouais, bah j’ai quarante-cinq ans quand même :russe : Bref, ça a ses bons et ses mauvais côtés. Là, tout d’suite, j’suis d’humeur positif alors ça va. « Si tu me promets de ne pas m'échapper comme une grosse patate, oui... ! » Je fis semblant d’être surpris. « Je n’promets rien moi! » avant d’éclater de rire. Comme si je pouvais échapper un poids plume. Au pire, j’oublierais qu’elle est là, mais je ne l’échapperais certainement pas comme une grosse patate.

Elle se redressa lentement avec mon aide et, une fois debout, sautilla jusqu’à grimper sur mon dos. Je l’attrapai sous les cuisses, soudainement consciencieux de son corps contre le mien et de mes mains sur ses jambes sublimes, tout en la remontant pour qu’elle soit plus à l’aise. Ses mains sur mes épaules, nous étions prêt pour un tour. « Huuue cheval ! » « Comment ça cheval? » m’indignai-je en grognant légèrement, bien plus pour la charrier qu’autre chose. Elle pointait la cuisine comme un enfant enjoué, demandant : « Il y a de la viande rouge au frigo, tu crois ? » Je ris à nouveau « On est chez nous ou pas, voyons Meira! »

Arrivé dans la cuisine, je la déposai sur l’un des comptoirs avant d’aller ouvrir le réfrigérateur. La tête dedans un moment pour me rafraichir, j’attrapai d’abord deux bouteilles d’eau et lui en lançai une avant de reporter mon attention sur ce que nous pourrions bien manger. « Du steak haché cru, c’est une bonne ou une mauvaise idée? » C’était dégoutant un peu quand on y pense, mais j’avais vachement envie d’en manger. Cherchez pas, that’s a wolf thing I guess.

poste n°5 - 24h - 331 mots

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Asheira

« Rien de mieux que de la bonne vodka vierge. » Elle avait le chic pour me faire rire Meira franchement. Il n’y avait qu’elle pour comparer de l’eau à de la vodka après. M’enfin bref. Je lui proposai du steak haché cru et elle retroussa immédiatement le nez. « Mauvaise. Et en plus, c'est super dégueulasse. » Elle marquait un point. C’était non seulement mauvais pour notre santé, mais en plus, ça ressemblait à un tas d’sang pâteux. Quelle idée j’avais eu, mh?

« Si tu veux, j'peux faire la cuisine. J'te ferais un 'burger » Je tournai la tête vers elle, cette fois c’est moi qui retroussais le nez. « Thanks, but no thanks. » Soyons franc, je lui confierais bien des choses avant de la laisser cuisiner. Croyez c’que vous voulez, c’est pas nécessairement un truc de meuf de préparer à manger, loin de là! Bon, j’dis pas qu’il n’y avait aucune place à l’amélioration, disons plutôt qu’il n’y avait QUE ça.

Je ris de bon cœur, dénichant finalement deux t-bone que je sortis avec le pot de sauce barbecue. « Voilà! » je posai tout ça à côté d’elle sur le comptoir avant de sortir une poêle et de l’installer sur le rond. Bien vite, l’odeur de la viande emplis la cuisine, me faisant littéralement saliver. « Oh merde, ça sent bon, j’ai pratiquement envie d’le manger comme ça. » lâchai-je à moitié pour elle et pour moi-même.

poste n°7 - 24h - 242 mots

WE'RE KINGS OF THE KILLING
Asheira

J’apportais tout ce dont j’avais besoin pour préparer le repas sur le comptoir et Meira en profita pour me regarder faire. Attrapant la bouteille de sauce entre ses mains, elle me demanda, curieuse : « C'est quoi ça de la sauce... barbecue ? » Un sourire étira mes lèvres alors qu’elle s’en mettait un peu sur le doigt pour y goûter. « Eh bien, c’est un truc qu’on met sur la viande pour en agrémenter le goût. Tu peux le mettre avant, pendant ou après la cuisson, c’est au choix. » Parfois, il m’arrivait d’oublier qu’elle avait passé la moitié de sa vie à la rue et qu’il était fort probable qu’elle ne se souvienne plus ou ne sache tout simplement ce qu’était tel ou telle chose. C’était mignon comme tout si vous voulez mon avis et ça me faisait plaisir de lui apprendre tout ce qu’elle voulait.

« C'est vrai que ça sent bon ! » Je lui souris à nouveau, retournant les steaks pour les faire cuire des deux côtés. La viande pétillait dans la poêle et les effluves me montait au cerveau. La salive était de plus en plus présente dans ma bouche et je me délectais à l’avance du goût que ça aurait une fois que je croquerais dedans à pleine dent. « Où sont les autres ? » Je relevai la tête, regardant autour comme si je ne réalisais que maintenant qu’il n’y avait personne d’autre que nous, ce qui était assez étrange vu l’heure de la journée. « Bonne question. » Je fis une pause, soudainement soucieux. « Probablement qu’ils sont sortis pour s’entrainer ou je n’sais quoi. » Espérons surtout qu’ils ne sont pas parti en mission sans m’en aviser….

« Ça va mieux ta cheville? » Demandais-je en fermant enfin le rond, déposant nos t-bones dans deux assiettes et sortant les ustensiles nécessaire –enfin, c’était si j’avais la patience de les utiliser, bien sûr. Je me serais écouté, j’aurais tout simplement croqué dedans quand il était cru alors bon. « Si tu guéris suffisamment vite, on pourra peut-être se faire un round two! »

poste n°9 - 24h - 352 mots

WE'RE KINGS OF THE KILLING
Asheira

Je demandai à Meira comment allait sa cheville, proposant qu’on se fasse un deuxième round après notre petit en cas. Étrangement, je n’avais même pas pensé à la connotation sexuelle de cette proposition. Pourtant, maintenant qu’elle se retrouvait à nouveau sur ses pieds et que je la regardais bouger, j’y songeait un peu plus. « Ça va beaucoup mieux. » Oh je peux voir ça oui… Je la détaillai brièvement avant de m’emparer de nos deux assiettes. « Je n'ai pas de problème avec le deuxième round, mais... » Elle les reprit presqu’aussitôt, les posant sur le comptoir où elle avait préalablement été assise. J’haussai un sourcil, la regardant faire, attentif. Elle s’approche de moi, pose les mains sur mon torse et je ne la quitte plus des yeux. Elle a toute mon attention.

« On est seul, on devrait plutôt faire notre round two ici. » J’hausse un sourcil alors qu’elle s’empare d’un des steak et y croque directement, arrachant la viande avec sa dentition parfaitement blanche. Elle le reposa dans l’assiette, mâcha lentement et se lécha ensuite les doigts. Okay thats it. Je l’attrapai par la taille, la soulevait dans les airs et plaquai mes lèvres contre les siennes. Instinctivement, ses jambes s’enroulèrent autour de mes hanches alors que je lui agrippai le cul et l’embrassais à pleine bouche. Elle goûtait bon la viande, la sauce et la femelle. Il y avait trop longtemps que je ne m’étais pas perdu en elle, ce serait franchement rafraichissant.

poste n°11 - 24h - 248 mots

WE'RE KINGS OF THE KILLING
Asheira

Meira poussa un petit cri de surprise qui m’arracha un sourire avant qu’elle ne se mette à rire et que je la suive dans son élan. Ses lèvres retrouvèrent les miennes et je l’embrassai un court moment avant qu’elle ne rompe notre étreinte à nouveau, s’emparant du steak qu’elle avait déjà commencé. J’haussai un sourcil « Quoi ? Tu les a cuisiner... » Je ris à nouveau, bien d’accord  avec elle. Si on m’avait dit qu’un jour je mangerais un steak en baisant, j’aurais probablement dis que c’était ridicule. Pourtant là, je trouvais ça étrangement sexy et carrément excitant de la voir mordre dans cette viande saignante à pleine dent. Elle me le tendit et j’y croquai avec envie, mâchant rapidement pour l’embrasser à nouveau.

La scène devait paraitre assez drôle de l’extérieure, mais de mon point de vue, c’était le meilleur des deux mondes. Je l’embrassais passionnément, lui faisant faire un tour pour la plaquer contre le mur derrière moi. Ainsi, je n’avais plus à la tenir et je pouvais me servir de mes mains pour parcourir ses hanches, son ventre et finalement sa poitrine. « Met le dans ta bouche.. » lui intimai-je et profitai du fait qu’elle le tienne entre nous deux pour mordre de mon côté. J’suis peut-être pas un as de la cuisine, mais ce steak était vraiment bon. Peut-être qu’il goûtait meilleur à cause du moment qu’on vivait, mais qu’importe.

poste n°13 - 236 mots

WE'RE KINGS OF THE KILLING
Asheira

Meira aimait que je lui montre que j’étais l’alpha, je le savais bien. Mais elle aimait aussi avoir un certain contrôle sur le situation et, contrairement à ce que j’avais l’habitude de faire avec les autres, ça ne me dérangeait pas de le lui laisser –en partie, of course. Pour l’instant, c’était plutôt cinquante-cinquante. Je lui ordonnai de mordre dans le steak, ce qu’elle fit, et je m’empressai de faire pareil de mon côté. Je tirai un peu d’abord, puis me pris au jeu et sortis les crocs à mon tour, la fixant au-delà du morceau de viande. Étrangement, plus j’y pensais, plus je trouvais ça carrément sexy de la voir comme ça. Les crocs sortis, les yeux brillants, le steak dans la gueule.

Je lâchai un grognement, tirant un coup sur le t-bone, tenant toujours son corps entre mes mains, caressant distraitement ses hanches et sa poitrine. Puis, il me vint une idée. Je passai les doigts sous son haut au niveau du col et, sans prévenir, déchirai le bout de tissu. Si ça n’arrivait pas à lui faire perdre sa concentration et ainsi lâcher le morceau, je me demandais bien ce qui réussirait!

poste n°15 - 24h - 195 mots

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