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 talk to me like lovers do. ≈ (jully)

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Sujet: talk to me like lovers do. ≈ (jully)   Dim 17 Avr - 19:34

Nerveusement, il tapote des doigts sur la table basse, tentant de se convaincre qu'il devrait se calmer et détendre ses nerfs. Sully lui manquait horriblement, sa présence et son affection, il n'avait d'ailleurs pas tenu une semaine complète avant de lui envoyer un texto : Il faut qu'on se voie et que je te parle. Je peux passer chez toi, s'il te plait ? Une brève réponse était survenue quelques minutes plus tard, se dirigeant à l'affirmative. Stressé, il avait alors préparé son texte durant toute la journée, le répétant devant son miroir, à faire les cent pas dans son appartement. Mais tout ce qu'il disait, tout ce qu'il avançait ne lui plaisait guère. Il voulait s'excuser de son comportement, d'avoir fui comme un lâche, d'avoir coupé tout contact avec lui pendant ces derniers jours. L'impulsion avait pris le dessus et il valait mieux pour lui de fuir. Mais bordel, qu'est-ce qu'il avait aimé ce contact, ces lèvres se posant sur les siennes durant un court instant et il s'était trahi car il avait lui-même répondu à cela, devinant que ses yeux avaient viré au jaune, à cause de l'émotion. Il avait rêvé la nuit d'après, dans son lit, se tortillant à cette pensée, jusqu'à même secréter une jouissance malgré lui. C'était plaisant, c'était agréable et tout semblait sublime et pourtant, quelque chose clochait. Sa nature ; pour une fois, sa fierté devenait son handicap.

Alors qu'il s’apprêtait à partir, il reçut un deuxième texto, pas un des moindres. Finalement, pas chez moi. C'est pas sûr, alors je viens. Il arqua un sourcil, subitement inquiet des dires de son ami. Sully, c'était juste Sully, c'était un terrestre à la vie plus que banale et qu'il résonne avec une inquiétude semblait étrange et curieux. Petit à petit, les aiguilles défilèrent, les minutes passèrent et Jules était apparu dans cet état de stress, devrait-il le rejoindre chez lui, ou en chemin ? Cette situation l'inquiétait mais il ne voulait guère se montrer oppressant et la situation restait étrange après ce baiser échangé. Au bout d'un moment, il craqua, il prit son manteau, l'enfila, s'armant de son téléphone portable et alors qu'il ouvrit la porte, il vit Sully arriver en face de lui. Oh. Durant un bref instant, il baissa la tête, timide, rougissant presque et ayant presque perdu la voix. « Je te trouvais long, j’allais venir te chercher. Rentre, je t’en prie. » Il l'accueillit d'un geste de la main, refermant la porte derrière lui. Allez, Jules, te dégonfles pas. Alors qu'il s’apprêta à parler, une pensée arriva. Bordel, attends c'est moi où en genre cinq jours, il est devenu encore plus beau ? STOP. « Hm. Tu vas bien, il t'est arrivé quoi ? » Ou comment éviter le sujet sans gène, faire comme si de rien n'était.
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Sujet: Re: talk to me like lovers do. ≈ (jully)   Dim 17 Avr - 20:26

Tic, tac, tic, tac. L'horloge au plafond active la mécanique de son cœur. Un battement par coup d'aiguille et à mesure que l'heure tourne, les battements s'estompent. Il retient son souffle, lève la tête, l'eau le submerge alors. Il ferme les yeux en laissant son corps s'évanouir complètement dans l'eau glacée. Quelques bulles remontent à la surface, les sons de l'horloge sont de plus en plus fort, couvrent tous les autres phénomènes sonores. Puis l'horloge s'arrête, net. Et il remonte, gonflant ses poumons d'air. Il se passe une main dans les cheveux, à son poignet brille un bracelet avec une breloque en forme de planète. Saturne pas Mercure. Une douce attention d'une amie d'enfance, malgré tout. Son regard se glisse vers l'horloge, il pousse un autre soupir en se levant de sa baignoire. Attrape une serviette qu'il roule autour de son bassin et une autre qu'il pose sur ses épaules. Il prend son téléphone pour regarder l'heure, et se dépêche ensuite de se changer, en prenant soin de fermer les rideaux de sa chambre et la porte derrière lui. Il garde aussi un couteau-suisse et un spray au poivre toujours sur lui, depuis qu'il a l'étrange sensation d'être observé dans son propre appartement. Hank dit pourtant n'avoir vu personne. Absolument personne. Personne qui ne vit pas là, en tout cas. Et Sully n'aurait aucune raison de soupçonner ses vieilles voisines fan de Bridge de s'introduire chez lui par effraction, ni même son nouveau et très beau voisin d'être un psychopathe. Il s'en méfie tout de même. Il a vu The Boy Next Door, avec Jennifer Lopez, et sait maintenant que le diable porte le plus doux des visages.
Cette fois, néanmoins, Sully paraît moins soucieux de sa sécurité. Il ne vérifie pas à deux fois si quelqu'un se cache dans le placard ou sous son lit. Il a la tête ailleurs, dans un de ces ailleurs colorés qu'on survole seulement par la pensée et le cœur, un de ces ailleurs chimériques qu'on ne peut vraiment atteindre, qu'on ne fait qu'imaginer. Maudit soit celui qui a planté les graines de ce grand jardin inaccessible, cet Eden à regarder de loin. Après avoir croqué la pomme, où du moins les lèvres sucrées de Jules, il avait été chassé du ciel de ses sentiments. Jules lui avait tourné tête, le dos, le corps, le cœur. Il avait tout renversé et bouleversé. Mais, un peu plus tôt, il lui a laissé un message, un message auquel il a répondu un peu fébrilement, en quelques secondes seulement. Un grand oui, incontrôlé. Mais il avait retrouvé une enveloppe, sur sa table à manger, dans la journée. Rouge sang, avec un M marqué dessus. Il ne l'avait pas ouverte. Il est curieux, mais effrayé. Il avait alors glissé l'enveloppe dans un sac sans même y porter une plus grande attention. D'elle émanait comme un parfum de corruption. Il s'est changé, jure avoir vu une ombre défiler encore derrière ses rideaux, pose ses lunettes sur son nez pour voir qu'il ne s'agit que d'un reflet. Il prend son sac et son casque, enfile ses gants et ferme bien la porte derrière lui, en s'assurant que toutes les fenêtres sont bien fermées. Et sur la route, sa moto vrombit, ses soucis s'envolent.

Il arrive en un rien de temps, sa poitrine vibre encore. La porte s'ouvre alors qu'il s'apprêtait à toquer. Il avait sa propre façon de le faire, pour permettre à Jules de le reconnaître et de le différencier de toutes ces fillettes qui vendent des cookies dans le quartier, et des mormons qui vendent leur bible. Tu sortais ? Demande-t-il en fuyant le regard de Jules. Il n'a pas l'habitude de le faire. Il est beau, bien qu'un peu en contre-jour. Je, je... Ce n'est rien. Ne t'en fais pas pour moi. Tu voulais me voir ? Sully n'a jamais aimé centrer la conversation sur lui. Eh bien... Je suis là.


Dernière édition par Sully Mercury le Lun 18 Avr - 1:45, édité 2 fois
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Sujet: Re: talk to me like lovers do. ≈ (jully)   Dim 17 Avr - 21:39

Tout son être intérieur se décomposait en face de lui, et cela lui semblait terrible. Comme pétrifié, il restait stoïque devant lui, la voix haletante et dénuée d'effet. «  Non, non.. pas du tout, en fait, je voulais venir à ta rencontre, je m'inquiétais...  » Jules, il avait cette grossière inaptitude à ne pas savoir mentir, ça se voyait très souvent sur les traits de son visage et c'était vite repérable lorsque quelque chose n'allait pas. Seule sa condition de loup-garou était l'exception et il savait s'en cacher lorsque cela était nécessaire, et encore, même cela, avec Sully, il avait du mal. Il n'osait même pas imaginer comment Sully se serait comporté s'il avait vu la couleur de ses yeux, un jaune perçant et changeant, et il risquait même à penser qu'il aurait pu perdre connaissance de cette façon. La fuite l'avait excusée d'une certaine façon. Mais il s'en voulait, la culpabilité le rongeait et il n'aimait pas vivre avec ce sentiment de malaise. Tout penaud, il essaya tant bien que mal de redresser son visage et de le regarder droit dans les yeux mais c'était plus fort que lui, son visage dévia vers le bas : «  Oui.. hm, je voulais te voir.  » Soudainement, l'ambiance semblait devenir plus glaciale et pesante, surtout pour le loup qui grimaçait légèrement, ne sachant que dire, ni même par quoi commencer. Peut-être que la formule magique, c'était simplement de déballer tout ce qu'il pensait, d'aller droit au but sans aucunes barrières.

« Je, j'suis désolé d'être parti comme ça, la dernière fois. Je savais pas trop comment réagir. Mais saches juste que ce n'est pas contre toi, ou ce que tu as fait, hein. On va pas s'mentir, enfin, je vais pas t'mentir, mais c'était cool, c'était agréable, gentil, touchant.  » Pour parler de ses sentiments, Jules, c'était le dernier. Tabou chez lui, tabou envers l'autre, il savait jamais comment aborder le sujet ou la chose. Et c'est pas comme si son passé l'avait grandement aidé sur ce point là. «  Faut dire que j'ai pas souvent d'occaz. Généralement, les gens me sautent dessus pour... hm... gnugnuter. Et la case "romantique", ça passe à côté. Donc, c'est vrai que.. beh, voilà...  » Il se mit à se gratter férocement son front et ses cheveux, ne sachant plus où se mettre. Il avait vraiment des difficultés à parler de cela, paradoxal pour un homme de lettres. Gnugnuter, sérieux, Jules, qui utilise ça ? Ca te coutait quoi de dire 'baiser', certes, c'est un peu sale envers Sully. S'éloignant de son invité, il alla s'affairer à la cuisine, sortir deux verres dans lesquelles il versa de l'eau, avant d'en apporter un pour le jeune homme. En buvant une gorgée pour se rassasier et hydrater ses lèvres sèches, il conclut un : «  Bref, tout ça pour dire, que ça me fait chier et que j'ai pas envie qu'on se parle plus, parce que c'est cool d'être avec toi. »
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Sujet: Re: talk to me like lovers do. ≈ (jully)   Lun 18 Avr - 1:43

Il s'inquiétait, il s'inquiétait. Le sourire de Sully s'étend entre ses deux oreilles, mais s'évanouit aussitôt. Il croise l'ambré des yeux de Jules, mais il a appris à ne plus y faire attention. Sullivan se dit tout bas qu'il a les iris qui changent de couleur selon la lumière. Eh puis, on dit que les yeux sont le miroir de l'âme, alors les siens caractérisent sûrement son caractère à double-tranchant. Tantôt il vous fuit, tantôt il vous aime. Il est sauvage, d'abord, puis il cesse de grogner et se laisse amadouer. Avec ce baiser, Sullivan avait dû hérisser tous ses poils. Si Sully aime qu'on le surprenne, ce n'était sûrement pas le cas de Jules. Il ne reste pas plus longtemps à essuyer ses chaussures sur le tapis "Attention chien méchant" devant sa porte, qu'il a toujours trouvé très drôle et particulièrement fidèle à la réalité. Il entre, pose son casque là où il peut et enlève sa veste. Il fait particulièrement chaud chez lui. Plus chaud que d'habitude. C'est une fournaise même. Ou alors, ce n'est que lui et son charme volcanique qui fait grimper la température de la pièce. Sully rougit déjà un peu de honte. Rien que d'y penser. Rien qu'en repensant à la dernière fois qu'ils étaient tous les deux dans ce même appartement. Il reste sans mot dire et avance doucement, faisant claquer ses boots sur le parquet. Les deux hommes passent encore quelques secondes, voire quelques minutes, à ne rien se dire. A simplement se regarder du coin de l’œil, un mélange de culpabilité et de gêne qui inonde leurs regards.

Son cœur ne fait finalement qu'un bond quand Jules se décide à parler. Ou alors il tourne, tourne, tourne et sa tête valse en tandem. Oui, voilà, du silence terrible qui régnait entre eux plus tôt est née une incroyable danse, une cadence. Un rythme endiablé, son cœur qui flanche. Sa mélodie ne se transforme pas en mélodrame : Jules avait aimé. Du moins, apprécié. Du moins, trouvé ça agréable, gentil et touchant. Les adjectifs juxtaposés font naître en trois coups trois cent papillons dans son estomac. Il ne peut que parler en voyelle, ses lèvres en O ou en A. Sully ne trouve pas les mots et le laisse donc continuer. Mais il ne sait pas lui-même ce qu'il veut. Est-ce qu'il a vraiment envie de ça, d'une romance avec Jules ? En tout cas, pas tant qu'il utilisera des verbes comme "gnutgnuter". Quel âge a-t-il ? 12 ans ? Ça réussit à faire briller un soleil sur la bouche de Sully malgré tout. Il va en cuisine, Sully s'installe dans le canapé, et profite qu'il ait le dos tourné pour se mordre très fort la lèvre inférieure d'excitation, levant les yeux au ciel et pressant ses mains contre ses joues. Il tremble un peu, mais attrape le verre d'eau qu'on lui tend, en soufflant un merci, et continue d'écouter ce qu'il a à dire, puisqu'il a décidé de jouer la carte du "sans passer par 36 chemins".  Je... Je ne sais pas trop quoi dire. Oh, si, il sait. Il aimerait lui dire à quel point il sent bon, à quel point il est malin, à quel point il a été son meilleur partenaire de jeux-vidéos, à quel point il aime sa mâchoire et ses beaux yeux, ses blagues nulles et ses sous-entendus, à quel point il aime sa maladresse et ses gambettes poilues, à quel point il aime son sourire. A quel point il l'aime lui, tout entier. Moi non plus, je n'ai pas envie que ce soit différent d'avant. Peut-être que c'est pas encore le bon moment, que c'est encore trop tôt, qu'il ne faut pas remuer le couteau dans la plaie béante de leur amour impossible. Enfin... Tu sais, je n'ai moi-même jamais été dans une relation sérieuse. Et je pensais que tu, bah, que tu le voulais aussi. Sully se concentre sur son verre. Je... Hmm. Il s'abstient d'en dire plus pour éviter les conneries. Je t'aime bien. Et j'ai pas envie que ça gâche tout entre nous. Beaucoup, plutôt. Je t'aime beaucoup.
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Sujet: Re: talk to me like lovers do. ≈ (jully)   Lun 18 Avr - 11:46

Jules semblait pris dans un véritable gouffre, un fil tendu entre deux côtés, lui, au milieu, devant choisir le chemin le plus sûr. D'un côté, la direction lui indiquait un endroit fade, sans couleur et pluvieux avec une corde sûre, mais qui impliquait de mettre un râteau à Sully. L'autre direction tendait à quelque chose de plus coloré, joyeux et rassurant mais la corde, elle, semblait pas sûre, à la limite fendue. L'esprit torturé, le jeune homme se tenait devant son invité, plongeant les yeux dans son eau comme pour y trouver une zone de confort visuelle. Mais même Sully en pardait les mots, il ne savait que dire, c'était toujours étrange ce genre de situation avec une personne proche. Pourtant, Jules savait qu'il flirtait délibérément avec SUlly depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois même, et les deux jeunes hommes aucunement sûrs d'eux avaient mis longtemps avant que l'un d'eux craque. Forcément, c'était l'accomplissement de quelque chose. Alors pourquoi cette conclusion ne plaisait guère à Jules ? Lui-même ne savait pas vraiment. Indécision quand tu nous tiens. Il était peiné, c'était gênant et d'un regard timide, il fixa de nouveau Sully qui exprima son désir que rien ne cesse, que tout aille dans sa continuité, comme avant. Je pensais que tu, bah, que tu le voulais aussi. Le petit cœur de Jules fit un bond en entendant cette phrase, se réchauffant soudainement, paré même à exploser comme un volcan en éruption d'amour. Bien sûr que je le veux, bien sûr, en fait, je ne veux que ça. Il ne sait que dire, il ne sait tellement pas s'exprimer, ni parler, quelle catastrophe, on ne pourrait rien faire, ni tirer de ce loup-garou. Je t'aime bien. Et le coeur de Jules rebondit de plus belle, sécoué par toutes ces émotions qui l'engendrent. Argh, il panique, cela le consume à petit feux, ça l'énerve, il s'énerve lui-même, il se trouve agaçant et impossible. Sans parler, Jules continue à fixer Sully, se noyant dans ses yeux bleus océan et profonds et son regard descend sur ses lèvres. Et tel un métronome, il dévie, il regarde ses yeux, puis ses lèvres, puis ses yeux, puis ses lèvres et la tension augmente. L'insupportable est là, ô grand. Non, il ne doit pas, il se raisonne. Il doit tout arrêter. Il doit en finir là.

Et il l'embrasse. Brusquement, simplement, son visage qui est venu à lui, ses lèvres qui se collent comme une douce ventouse. Ce contact le réchauffe et lui procure tellement de bien. Il n'aurait pas dû mais c'est plus fort que lui, il ne sait même pas si c'est le loup en lui qui l'a poussé, ou si c'est lui-même, l'humain, le jeune homme qu'est Jules. Mais il est sûr d'une chose, c'est que les deux aiment Sully de tout leur être.
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