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 Oliaron ▲ lost ourselves in winterland

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Battle cry
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Oliaron ▲ lost ourselves in winterland Diustb545/77Oliaron ▲ lost ourselves in winterland 4qREeA0  (45/77)
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Cameron D-Osborn
PRO MUNDI BENEFICIO
PRO MUNDI BENEFICIOCameron D-Osborn
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Oliaron ▲ lost ourselves in winterland OiWfCy YOU CAN BE MY WHOLE WORLD

Je suis à Chicago depuis le : 08/01/2017 et j'ai déjà payé : 89 factures et gagné : 343 gains. Il paraît que : Jamie Dornan est mon double. Schizo je joue aussi : Emma cutie pie Blackthorn-Herondale. On m'appelle : Amélie (Amy) & .sassenach et pour mon profil je remercie : .sassenach (avatar) ▲ .sassenach (signature) ▲ tumblr&.sassenach (gifs)

Je suis : normalement fiancé (mais c'est compliqué)
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CAMERON DRAKE-OSBORN
BECAUSE I'M HAPPY
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Oliaron ▲ lost ourselves in winterland Qtl6
Oliaron ▲ lost ourselves in winterland BRKnOa OHANA MEANS FAMILY
SIBLINGS
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LOVE INTERESTS
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Sujet: Oliaron ▲ lost ourselves in winterland   Lun 6 Fév - 12:33



lost ourselves in winterland
Oliana C. Osborn & Cameron D-Osborn
Je regarde la neige tomber avec une certaine lassitude. Depuis quelques jours les flocons ne cessent de tomber sur Chicago et les températures avec bloquant quasiment toute la ville. Les interventions de la caserne n’en ont été que plus nombreuses et je suis sur les rotules. Je prends chaque jour de repos comme une véritable bénédiction tout en sachant qu’à tout moment je peux recevoir l’ordre d’aller en mission pour le Nouvel Ordre. Je n’ai jamais autant crains de devoir partir à la chasse que dernièrement. Ma vie loin d’Idris, loin du monde qui a toujours été mien, fait que je commence doucement mais sûrement à me faire à la vie de Terrestre. Pourtant je suis un assassin, je ne devrais pas ressentir ce genre d’émotions, mais je n’ai jamais été vraiment comme tous les autres Obscurs même si jusqu’à présent je suis toujours parvenu à le cacher. Seulement … depuis que j’ai été séparé d’Oliana je perds totalement pied. Chaque petite chose du monde obscur me rappelle ma fiancée et quand bien même puis-je être masochiste par moment, j’ai tout de même mes limites. Là, elles ont été atteintes. J’ai du mal à me contenir à chaque fois que je la vois et si j’avais pris l’habitude de me rendre au Bloody Mary après ma garde, j’ai arrêté de le faire parce que la voir me torture, me réduit le cœur plus en miettes qu’il ne peut déjà l’être. Je ne supporte plus cet éloignement auquel je ne peux que trop penser lorsque je la vois. Malheureusement pour moi, nos supérieurs nous savent être un très bon duo et je sais que c’est pour cette raison qu’ils nous ont appelés aujourd’hui. J’aurais pu refuser, toutefois ma vie loin du Nouvel Ordre soulève déjà quelques chuchotements à mon sujet, autant éviter de me créer plus de problèmes que ce n’est déjà le cas. J’ai accepté.

Lorsqu’on m’a contacté pour traquer un Obscur ayant décidé de déserter les rangs avec Oliana, j’ai accepté. Je l’ai fait pour préserver mon image mais aussi parce que je suis un bon soldat et que, de toute manière, chasser me détend. C’est une pensée bien horrible mais ce n’est que la vérité. Ça me permet de me vider la tête, de ne penser à rien d’autre qu’à la mission. Chicago quitté via à un portail, j’ai rejoint Oliana sur ce qui était la place de l’Ange il y a des années, au centre d’Idris. Muni de mon katana, vêtu de ma tenue d’Obscur, j’ai ouvert la marche hors de la ville, en direction de la forêt, dernier endroit où a été vu notre cible. L’Europe est elle aussi touchée par la tempête qui s’abat sur l’Illinois à l’heure actuelle et malgré la neige qui tombe avec abondance, nous continuons d’avancer, de suivre notre piste avec sérieux. Les runes rouges sur notre peau nous permettent de ne pas craindre le froid qui gèle Alicante et de voir malgré l’abondance de flocons qui tombent. Mais le vent commence à se lever et mon esprit analytique me crie que nous n’allons pas pouvoir continuer bien longtemps comme ça. Je tourne discrètement la tête vers Oliana. Elle est tellement concentrée sur sa chasse, le regard rivé droit devant elle que je prends le temps de l’observer. Quand nous rentrerons à Chicago je veux pouvoir me remémorer son air sérieux, ses cheveux bruns humidifiés par la neige, sa posture alors qu’elle se concentre, chaque petites choses dont je suis privé depuis bien trop longtemps. Lorsqu’elle finit par s’en rendre compte, je m’empresse de regarder les nombreux arbres devant nous, le cœur battant à tout rompre d’avoir été surpris en train de la contempler.

« On ferait mieux de trouver un abri. » Je parviens à dire sans la moins trace de perturbation dans ma voix. Je suis doué pour cacher mes émotions, je sais être un mur de froideur pour me protéger, surtout avec elle, surtout en ce moment. « La tempête s’intensifie, on ne le trouvera pas même avec nos runes. » Je sais aussi que sa piste risque de s’effacer mais nous sommes doués, ensemble nous sommes même très doués. Je préfère nettement attendre que le temps se calme à l’abri, plutôt que d’affronter le blizzard bêtement et risquer de nous blesser. Je reprends donc ma marche. Je ne peux pas dire connaître la forêt par cœur, mais ce coin ne met pas inconnu. Je sais qu’une petite cabane se trouve non loin et c’est vers elle que je me dirige. Lorsque nous l’atteignons je la trouve encore plus petite que dans mes souvenirs. On ne doit pas pouvoir tenir à plus de trois là-dedans ce qui fera donc l’affaire. La poignée sous ma main est déjà gelée et je force pour la tourner ce qui casse le verrou. Tant pis. J’ouvre la porte et laisse Oliana entrer la première. L’intérieur est vraiment pitoyable. Tout a été laissé à l’abandon et a été dévoré par les rongeurs, ça nous protégera malgré tout de la tempête même si le froid risque de s’infiltrer malgré tout. « On va rester là le temps que ça se calme dehors. » J’affirme en continuant d’observer notre abri de fortune. Je soupire. L’idée de passer du temps uniquement avec Oliana m’angoisse, j’ignore quelle va être ma réaction et je ne préfère pas y penser de trop. J’avance dans l’unique pièce sur le plancher qui grince sous mon poids et je vais m’asseoir par terre, le dos contre le mur, une jambe relevée et je fixe le sol n’étant pas capable de la regarder elle.


© MADE BY SEAWOLF.» POST 1 ; 934 MOTS @Oliana C. Osborn

Battle cry
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Oliana C. Osborn
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PRO MUNDI BENEFICIOOliana C. Osborn
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Oliaron ▲ lost ourselves in winterland 1f495 Oliaron ▲ lost ourselves in winterland 1f4a5OLIARON

Il savait qu’au moment où il embrasserait cette jeune fille, au moment où ses rêves sublimes épouseraient ce souffle fragile, son esprit perdrait à jamais l’agilité miraculeuse de l’esprit de Dieu. Il avait alors attendu, écouté encore un moment la vibration du diapason qui venait de heurter une étoile, puis il l’avait embrassée, et à l’instant précis où ses lèvres touchaient les siennes, il avait senti qu’elle s’épanouissait comme une fleur à son contact, et l’incarnation s’était achevée.


Je suis à Chicago depuis le : 06/01/2017 et j'ai déjà payé : 79 factures et gagné : 257 gains. Il paraît que : emily - sexy - didonato est mon double. Schizo je joue aussi : zack b-herondale, le magnifique. On m'appelle : exotic (sarah) et pour mon profil je remercie : .sassenach.

Je suis : Célibataire dans ma tête, bien que tout le monde me cache que je suis en réalité fiancée.
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résumé uc.

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Sujet: Re: Oliaron ▲ lost ourselves in winterland   Mar 14 Fév - 21:52



lost ourselves in winterland
Oliana C. Osborn & Cameron D-Osborn
Les autorités avaient annoncé cette future tempête comme violente et dangereuse. J’avais toujours aimé la neige, comme une amie froide et sereine, qui finissait toujours par vous replonger en enfance. Mais aujourd’hui, les gros flocons n’avaient rien d’accueillant et de sympathique. Au contraire, ils semblaient révoltés, avec une ferme intention de vous ensevelir vivant. Une bonne partie de l’hémisphère nord subissait cette tempête qui s’était séparée en deux : côté Amérique, côté Europe. Chicago. Idris. C’était le même temps. La même rengaine. Finissant de m’équiper de mon plus gros manteau malgré la chasse que j’allais devoir effectué, je sortie de l’immense baraque des Osborn à Idris. J’avais quitté Chicago par un portail quelques heures plus tôt suite à ma convocation, et à vrai dire je haïssais cet imbécile d’avoir tenté de fuir son poste. Parce que cela signifiait que j’allais de un, devoir supporter le froid et la neige alors que c’était les meilleurs pour effacer toutes traces. De deux, parce que j’allais devoir supporter Cameron et ses humeurs constantes. Oui, à croire que nos supérieurs aimaient nous torturer nous-même et nous coller ensemble à chaque mission. D’accord, c’était nos habitudes ; notre complémentarité. S’il avait l’étoffe d’un assassin, j’avais la casquette de la traqueuse. Au fond, si j’avais déjà tué, je n’aimais pas le faire. Et je devais avouer que ma maladie du cœur qui m’interdisait tout combat direct et violent m’allait bien. En contrepartie de cette « clémence » je devais prendre mon rôle de traqueuse comme il se doit. Je faisais partie des meilleurs, dans mon domaine, mais juste là-dedans. Et ça m’allait.

***

Marchant d’un pas léger, malgré la neige qui encombrait déjà notre passage, je regardais les traces s’effacer au fur et à mesure de notre progression. Cette chasse allait être compliquée et ardue. Les branches cassées nous menaient vers une piste…mais était-ce réellement la bonne ? Mes sourcils légèrement froncés, la vue et l’ouïe développée, j’essayais de faire abstraction de mon cœur, et de celui de Cameron pour essayer de me concentrer. Pourtant…pourtant, je focusais que sur son cœur à lui, qui battait trop rapidement, me déconcentrant par la même occasion. Alors, je jetai un coup d’œil vers lui, et remarqua qu’il détourna la tête rapidement. Etait-il en train de me regarder ? Bon sang, Cameron. Arrête donc tes conneries. « On ferait mieux de trouver un abri. » « On va le perdre, si on s’arrête. » Je connaissais le terrain, mais la tempête avait fini par anéantir le peu de chance qu’on le retrouve. Pourtant, lorsque je commençais une chasse, j’étais difficile à arrêter. « La tempête s’intensifie, on ne le retrouvera pas même avec nos runes. » J’opinais en nous regardant pratiquement blanc de la tête au pied ; il avait sans doute raison, mais l’avouer serait contre mes principes. Il commença alors à marcher dans une direction, et je le suivis en haussant les épaules. Tant pis.

« On va rester là le temps que ça se calme dehors » La cabane était petite, probablement trop petit lorsqu’on y entra. La bourrasque de vent fit siffler les planches de bois, et regardant la bâtisse, je frissonnai. « T’es certain qu’elle va tenir au moins ? » Il traversa vers le centre de la pièce, et vint s’accroupir contre le mur, fixant le sol. Roulant des yeux, incapable de supporter sa distance, sa froideur et l’envie immédiate de le gifler, je me retournai vers la fenêtre, pour regarder la neige tombée. Ca soufflait vraiment fort dehors : il avait sans doute eu une bonne idée de nous amener ici. Si on était incapable de retrouver notre proie, la tempête se chargera de l’achever…s’il n’avait pas trouvé un abri à temps. Rester près de la fenêtre n’était pas non plus une très bonne idée cependant ; la fraîcheur s’engouffrait un peu trop, et me glaçait les dents. Obnubilée par la beauté du paysage, je restais cependant là, comme une poupée de verre, regardant l’horizon et ses sapins blancs. Seules mes dents qui commençaient à claquer trahissait ma température qui chutait grandement.


© MADE BY SEAWOLF.» POST 2 ; 676 MOTS @Cameron D-Osborn

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Sujet: Re: Oliaron ▲ lost ourselves in winterland   Dim 19 Fév - 12:10



lost ourselves in winterland
Oliana C. Osborn & Cameron D-Osborn
C’est trop petit mais ça suffira. Tout ce dont nous avons besoin est d’un abri le temps que la tempête se calme … si tant est qu’elle décide de le faire. Je déteste la neige et le froid en général. Je suis plus du genre chaleur mais je me fais aux conditions météorologiques sans me plaindre. Pourtant là j’ai monstrueusement envie de me plaindre parce que cette neige qui tombe avec abondance ralenti notre chasse et m’oblige à être plus longtemps que prévu avec Oliana. Si autrefois je voyais ces moments comme une façon d’être plus proche d’elle, maintenant c’est une torture autant pour moi que pour elle. Je n’ai pas pour habitude de jouer au gros con, surtout pas avec elle mais là c’est la seule façon que j’ai de garder mes distances. Elle m’a récemment fait comprendre qu’elle ne saisissait pas la raison pour laquelle j’étais autant un pauvre idiot en sa présence. Nous qui étions proches depuis enfants, j’avais radicalement changé depuis son accident et je sais qu’elle ne comprend pas pourquoi. J’aurais aimé pouvoir le lui dire mais à quoi ça servirait ? Ne serait-ce pas plus difficile pour elle de savoir tout mais de ne pas avoir le droit de récupérer ce qui lui appartient ? Je n’ai aucun droit de lui imposer ça et surtout je ne peux pas courir ce risque pour ma propre vie. C’est égoïste mais je n’ai aucune envie de mourir, de la perde pour toujours alors je reste froid et distant même si ça l’énerve. Mais, enfermés dans cette toute petite cabane, je peux deviner que les heures vont être longues. Elle me pose une question à laquelle je ne prends même pas le temps de répondre. Je m’éloigne simplement d’elle pour aller me mettre dans un coin de la cabane. Chacun sa place et le plus éloignés possible sera le mieux. Sans rien dire, je regarde Oliana se placer devant la fenêtre. Je me relève sans faire de bruit et je la contemple.

Elle admire le paysage blanc à l’extérieur, la neige qui tombe avec une fascination que je ne peux que sourire. J’admire sa silhouette de dos et mon regard tombe sur ses épaules, sur la courbes de ses hanches et je pince les lèvres pour essayer de calmer mes pensées. Il me suffirait de quelques pas pour briser la distance entre nous, pour la retourner et la plaquer contre moi. Juste quelques petits pas … que je ne fais pas. Je l’entends claquer des dents et mon altruisme me force à cesser mon observation de cette femme que je rêve de posséder pour regarder la pièce dans laquelle nous sommes. J’aperçois une couverture dans un piètre état sur une chaise tout aussi douteuse et je vais la récupérer. J’ai vu mieux mais ça devrait suffire pour la réchauffer un peu plus. J’arrive derrière elle à pas de loup et je regarde son reflet dans la fenêtre tout en posant délicatement la couverture sur ses épaules. « Je n’ai pas envie que tu meures de froid. » Je souffle contre son oreille. Je reste derrière elle, si près que je suis persuadé qu’elle peut sentir le peu de chaleur qui émane de mon corps. Si elle se concentre elle peut même entendre mon cœur qui bat trop vite. Mon sang afflux partout et cogne contre mes tempes. Il faut que je recule, que je retourne dans mon coin de la cabane seulement mes pieds restent cloués au sol. Mes jambes refusent de suivre les ordres que je leur donne et je continu de regarder son reflet tandis que mes mains sont toujours sur ses épaules. Je suis si faible … faible de la désirer autant à cet instant tout en me répétant que je vais me faire envoyer sur les roses dans peu de temps. Je suis le pire abruti de la terre, le pire lunatique quand il s’agit d’elle mais bordel, qu’est-ce que j’ai envie d’elle.


© MADE BY SEAWOLF.» POST 3 ; 661 MOTS @Oliana C. Osborn

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PRO MUNDI BENEFICIOOliana C. Osborn
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Il savait qu’au moment où il embrasserait cette jeune fille, au moment où ses rêves sublimes épouseraient ce souffle fragile, son esprit perdrait à jamais l’agilité miraculeuse de l’esprit de Dieu. Il avait alors attendu, écouté encore un moment la vibration du diapason qui venait de heurter une étoile, puis il l’avait embrassée, et à l’instant précis où ses lèvres touchaient les siennes, il avait senti qu’elle s’épanouissait comme une fleur à son contact, et l’incarnation s’était achevée.


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Oliaron ▲ lost ourselves in winterland Qtl6
Sujet: Re: Oliaron ▲ lost ourselves in winterland   Sam 25 Fév - 17:01



lost ourselves in winterland
Oliana C. Osborn & Cameron D-Osborn
J’étais littéralement perdue. Mes pensées sombraient un peu plus chaque jour dans ce que j’avais perdu. Cette mémoire capricieuse, ses souvenirs manquées, ses actes oubliées, ces sentiments refoulées. Je n’étais pas certaine de la personne que j’étais auparavant,  de la personne que je souhaitais être, et de la personne que j’étais finalement devenue. Comment arriver à comprendre ce qui vous définissait si vous avez totalement oublié une part de vous-même ? Cette neige blanche qui couvrait le paysage était comme un écho de mes réflexions. Lisses. Pures. Mais assez tourmentée pour tournoyer violemment. Je n’étais devenue que l’ombre de moi-même, définie par ce que mon environnement me dictait, par ce que mes proches me racontaient, et par ce que j’analysais. Mais au fond, comment réellement savoir qui j’étais vraiment ? Mon regard contemplait ce magnifique paysage, mon corps serein, mais légèrement tremblant. J’étais littéralement perdue dans cet écho lointain de toutes mes questions existentielles. A vrai dire, je me cantonnais qu’à ce que je connaissais vraiment, à ce que j’étais autrefois : cette traqueuse, cette danseuse, cette fille, cette sœur, cette amie. Mais avais-je été autre chose ? J’en avais oublié des connaissances, des amis, des promesses. J’en avais oublié mes engagements. Et ça…ça avait le don de m’énerver.

J’en avais totalement oublié sa présence à être plonger dans mes ténèbres personnelles. C’était une bonne chose parce que si dernièrement j’hésitais beaucoup, si je me montrais perturbée et distante, c’était en partie de sa faute. Entièrement de sa faute. Si autrefois, il me définissait par bien des moyens, aujourd’hui j’avais l’impression qu’un fossé nous séparait. On avait simplement pris des chemins différents, et pourtant on s’attirait toujours comme des aimants. Le pourquoi ? C’était sans doute ça qui me laissait perplexe. Alors, préférant le silence et la solitude, je n’ajoutais absolument rien d’autre devant cette fenêtre. Combien de temps étais-je restée là sans bouger ? Je ne pourrais le dire. Ce n’est que lorsqu’il déposa cette couverture sur mes épaules, derrière moi, que sa présence m’oppressa de nouveau. Je pouvais sentir sa chaleur qui se dégageait de son corps, son souffle calme dans mon cou. Il aurait dû faire un pas en arrière, se reculer, après ce qu’il avait osé faire dans cette ruelle. Il aurait du tout simplement agir comme un frère. Mais il ne le fit pas. A contrario, il approcha son visage de mon oreille et souffla : « Je n’ai pas envie que tu meures de froid. » A quoi bon vivre si je n’étais pas moi-même pleinement hein ? J’avais envie de lui poser cette question, mais je me mordis la lèvre pour éviter de penser à ces sombres tortures. J’aurai peut-être du mourir cette nuit-là ; ça aurait été sans doute mieux pour tous, surtout pour nous deux. Je ne répondis rien à cette remarque cependant, haussant les épaules. Il resta néanmoins là, près de moi, ses mains toujours sur mes épaules…peut-être dans l’attente d’une réponse de ma part. Mon cœur se serra un peu plus, ne sachant pas quelle réaction je devais avoir avec lui maintenant. Je repensais sans cesse à ces lèvres contre les miennes, et à cette simple pensée, j’en frissonnais d’avance. Relevant les yeux, je remarquai son regard intense qui contemplait mon reflet. Alors, presque instinctivement,  je refermais les pans de cette couverture minable, et déposa une de mes mains sur la sienne. Elle était gelée elle aussi, mais il ne montra rien.  Je déglutis avec une soudaine envie de pleurer, simplement parce que la frustration d’avoir oublié, de ne pas savoir, était devenue atroce. Je sentis son pouce caresser le mien. Geste tendre. Sans pression. Sincère. « Je suis perdue, Cameron… » Je fermais alors les yeux quelques secondes, avec l’envie de poser ma tête sur son épaule, mais je ne le fis pas. En réalité, je me retournais doucement vers lui, sans bouger ma main sur la sienne. Ses yeux marronnés me regardèrent avec une telle intensité que j’en eu presque des vertiges. Mes mains finirent par se détacher, et frôlèrent doucement son buste pour agripper sa tenue de combat. Je les regardais, fuyant son regard quelques secondes « J’ai besoin de savoir. » C’était viscéral. Je l’avais senti cette nuit. Oui, j’avais senti en moi cette familiarité lorsqu’il m’avait embrassé. J’avais senti cet embrasement de mon corps tout entier, sans que je ne le contrôle. J’en étais presque persuadée, mais j’avais besoin de l’entendre de sa bouche. « Cette nuit, ce baiser… » Il continuait de me fixer, mais je le vis déglutiner difficilement. « Ce n’était pas la première fois hein… ? Je veux dire….ce n’était pas la première fois qu’on s’embrassait ? » Sans attendre sa réponse, ma tête se blotti dans son cou, et je sentis ses bras se refermer sur mon corps. « Dis-moi la vérité, Cameron ; J’ai besoin de savoir. »


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Sujet: Re: Oliaron ▲ lost ourselves in winterland   Dim 26 Fév - 13:53



lost ourselves in winterland
Oliana C. Osborn & Cameron D-Osborn
Il y a quelque chose d’apaisant dans cette tempête. Ce calme qui nous englobe me rend serein. C’est comme si tous les bruits étaient étouffés par l’épaisse couche de neige que j’observe à l’extérieur. Ça fait un bien fou, à croire que ces derniers temps mon esprit est pollué par tout ce qui m’entoure en plus de mes propres pensées. Ce n’est pas loin de la vérité. Beaucoup trop de choses se chamboulent dans ma tête, dans ma vie, et je n’ai pas réussi à trouver un seul moment de calme pour tout remettre en place. Il y a ce vide que l’absence d’Oliana à mes côtés a créé et ce questionnement qui me torture depuis ma rencontre avec la jeune Lightwood. J’en suis venu à me demander qui je suis réellement, à me demander si je l’ai déjà su. Le fait est que mes souvenirs, ceux que je pensais être réels, deviennent de plus en plus flous. Ils sont remplacés par d’autres qui me perturbent et me font perdre la tête. C’est un cauchemar éveillé que je vis, je ne trouve pas trop mot pour qualifier ma vie actuelle. Mais là, dans cette cabane, entouré par le silence, avec Oliana près de moi, j’ai enfin la sensation d’être bien, d’être là où je devrais être. J’ai beau ignorer quelle sera sa réaction à ma présence derrière elle, je ne peux m’obliger à reculer. Je meurs d’envie de passer mes bras autour d’elle, de la serrer contre moi pour sentir son corps contre le mien et oublier pour quelques instants le drame de plus qui bouleverse notre relation. Seulement mes mains restent sur ses épaules, c’est le seul contact que je m’autorise de peur d’être incapable de m’arrêter si je vais plus loin.

J’ai déjà franchi une limite lorsque je l’ai embrassé la dernière fois que nous nous sommes vus, je n’ai pas le droit de risquer plus. Pour son bien, on m’a interdit de lui révéler la vérité à notre sujet et quand bien même je déteste cet ordre et la personne qui me l’a donné, j’aime assez cette femme pour ne pas vouloir briser le lien qui l’uni à notre père. Que je le déteste est une chose, j’aimerais assez que ça ne soit pas son cas. J’accepte … j’accepte tant bien que mal de me priver ce qui fait de ma vie un monde meilleur. J’accepte de sacrifier mon bonheur pour elle parce que c’est ça l’amour, c’est la faire passer en premier et oublier mon égoïsme. Du moins c’est ce que je pense. Avant Oliana j’ignorais ce qu’était l’amour véritable, je l’ai appris qu’avec elle, que grâce à elle. Le contact de sa main sur la mienne m’amène à redescendre sur terre pour regarder le reflet de son visage dans les vitres quelque peu sales de la cabane. Sa peau sur la mienne m’électrise et je mords l’intérieur de ma joue afin de ravaler comme je le peux l’envie de me pencher pour embrasser le dos de sa main. A la place je me contente de la caresser de mon pouce. Même si ce n’est pas grand-chose c’est tout de même bien plus que ce que j’aurais imaginé. « Je suis perdue, Cameron… » La culpabilité me gagne. Je sais que je suis coupable de ce sentiment qu’elle ressent. Si je n’avais pas été con au point de l’embrasser sans réussir à me retenir, elle ne serait pas aussi mal et j’en viens à éviter son regard quelques instants avant qu’elle ne se tourne vers moi. L’avoir si près, si proche, est une torture et c’est pire encore lorsque ses mains glissent sur mon torse.

J’ai beau avoir ma tenue de combat sur moi, la sensation est la même que si elle m’avait touché torse nu. « J’ai besoin de savoir. » Non. Non il ne faut pas qu’elle sache et je me le répète encore et encore. Elle fuit mon regard et c’est tant mieux, elle aurait été capable d’y lire ma panique, mon combat intérieur. Je suis partagé entre l’envie de tout lui révéler et celle de ne rien dire, de me taire comme je le fais depuis un moment maintenant. « Cette nuit, ce baiser… Ce n’était pas la première fois hein… ? Je veux dire….ce n’était pas la première fois qu’on s’embrassait ? » Je retiens comme je le peux le frisson qui monte dans mon dos. Blottie contre moi, son souffle chaud dans mon cou, je suis à deux doigts de perdre les pédales pour la seconde fois. Je l’entoure de mes bras, la serre un peu plus fort pour tenter de me calmer mais aussi pour m’imprégner de ce moment qui me manque bien trop. « Dis-moi la vérité, Cameron ; J’ai besoin de savoir. » Silence. Je tente de mettre de l’ordre dans mes idées, de piocher les bonnes paroles pour en dire assez mais pas trop non plus. Je regarde la neige qui continue de tomber à l’extérieur pendant une bonne minute puis je baisse la tête vers elle. Mes lèvres frôlent ses cheveux et je soupire. « Non. » Je débute d’une voix enraillée. « Ce n’était pas la première fois. » Et dieu que je meurs d’envie que ça ne soit pas la dernière. Je voudrais même l’embrasser maintenant mais je me souviens de sa réaction l’autre nuit et je ne suis pas certain d’être capable d’encaisser un nouveau rejet de sa part. Doucement, je me détache d’elle et fais quelques pas dans la pièce.

Si je veux réussir à penser convenablement il faut que je m’éloigne, autrement je n’y arriverais pas. « On a eu une relation qui a duré quelques temps. On a fini par comprendre que l’attirance qu’on a l’un pour l’autre ne pouvait pas être niée mais … » Je pince l’arête de mon nez. Je ne mens pas, pas complètement contrairement à ce que je m’apprête à faire maintenant. Je me tourne vers Oliana et la regarde avec envie et ce malgré moi. « Ça ne pouvait pas marcher. » Je conclu en essayant d’être aussi convaincant que possible. Oh ça marchait bien, ça marchait très bien même ! Oliana je la veux dans ma vie, je veux vieillir à ses côtés, fonder une famille avec elle et l’aimer à en mourir mais je ne peux pas. Je n’ai pas le droit. « Ce qui ne m’empêche pas de t’aimer chaque jour. » Je souffle. Séparés ou non, je l’aimerais toujours et je me moque de savoir si je peux lui confier ça, j’en ai besoin, je veux qu’elle le sache. Je la rejoins à nouveau, entoure son beau visage de mes mains et plante mon regard dans le sien. « C’est pour ça que je ne peux pas te laisser faire ce que tu m’as fait l’autre soir, Oliana. J’ai envie de toi à chaque minute de mon existence et lorsque tu me touches je suis à deux doigts de devenir fou … » J’ai envie d’ajouter que malheureusement je suis son frère et que notre relation est interdite que nous soyons liés ou non par le sang. C’est l’excuse la plus minable qui soit mais aussi celle qui fait le plus sens. Malheureusement, n’y croyant pas, je n’arrive pas à le dire. « Et je sais que si je m’écoutais là, tout de suite, si je prenais le risque de t’embrasser encore je n’arriverais pas à m’arrêter. Je te demande pardon d’être aussi faible. »


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Battle cry
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Il savait qu’au moment où il embrasserait cette jeune fille, au moment où ses rêves sublimes épouseraient ce souffle fragile, son esprit perdrait à jamais l’agilité miraculeuse de l’esprit de Dieu. Il avait alors attendu, écouté encore un moment la vibration du diapason qui venait de heurter une étoile, puis il l’avait embrassée, et à l’instant précis où ses lèvres touchaient les siennes, il avait senti qu’elle s’épanouissait comme une fleur à son contact, et l’incarnation s’était achevée.


Je suis à Chicago depuis le : 06/01/2017 et j'ai déjà payé : 79 factures et gagné : 257 gains. Il paraît que : emily - sexy - didonato est mon double. Schizo je joue aussi : zack b-herondale, le magnifique. On m'appelle : exotic (sarah) et pour mon profil je remercie : .sassenach.

Je suis : Célibataire dans ma tête, bien que tout le monde me cache que je suis en réalité fiancée.
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beauty and the beast

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Sujet: Re: Oliaron ▲ lost ourselves in winterland   Dim 26 Fév - 21:09



lost ourselves in winterland
Oliana C. Osborn & Cameron D-Osborn
« Non. Ce n’était pas la première fois » Mon cœur qui était resté serein jusqu’à présent, s’accéléra quelques secondes, me coupant le souffle, et finit par s’arrêter net. J’eus comme l’impression de tomber dans une réalité qui m’était inconnue. Je fus frapper alors par un éclair ; je comprenais cette sensation de déjà-vu dans cette ruelle lorsqu’il avait posé ses lèvres ardemment sur les miennes. Je comprenais pourquoi il avait été distant avec moi durant tout ce temps, pourquoi il avait préféré le silence à toute discussion. Comment l’en blâmer ? C’était lui la victime dans l’histoire, pas moi. J’avais longtemps cru le contraire, mais je l’avais simplement rayé de ma mémoire comme une simple mouche écrasée. Tout ça, tout…tout…avait été oublié. J’avais oublié une bonne partie de notre ‘relation’. Qu’est ce qui c’était réellement passé ? Qu’est ce qu’on était devenu ? Il finit par se séparer de moi, faisant tomber ma couverture à mes pieds, et se mis en mouvement. Il était nerveux, je le savais. Il ne réagissait comme ça que lorsque ses esprits étaient tourmentés. Et rien que savoir ça avait de quoi me réchauffer le cœur, parce que même si j’avais oublié ce qui s’était passé entre nous, je n’avais certainement pas oublié qui il était et comment il fonctionnait.

« On a eu une relation qui a duré quelques temps. » J’étais resté là, à le regarder venir sans oser bouger. J’avais peur de bouger. Peur de faire un mouvement, de l’inviter à ne plus parler. J’avais envie de savoir, de connaître ce qui c’était passé. Et rien qu’à ses mots, j’étais déjà bloquée quant à nos avenirs. J’avais longtemps trouvé personne à sa hauteur, prétextant haïr toutes ses copines. Non, elles n’étaient jamais parfaites. Et je comprenais enfin que si cette sensation était bien présente durant les années, c’était parce qu’elles n’étaient pas moi. Un léger frisson se déclencha sous mes pieds, et remonta tout le long de la colonne vertébrale pour mourir dans ma nuque. Mon cœur s’était accéléré de nouveau avec la peur au ventre qu’il finisse par céder aujourd’hui. J’en avais assez de cette situation horrible, de ce flou constant et de ces souvenirs oubliés. « On a fini par comprendre que l’attirance qu’on a l’un pour l’autre ne pouvait pas être niée mais… » Je fus de nouveau frapper par un éclair : je pris conscience de tout l’amour que j’avais pour cet homme, qui avait longtemps été mon frère. C’était comme se réveiller d’un mauvais cauchemar. Tout n’était pas clair, mais je savais. Je savais que je l’aimais, depuis des années. Je ne trouvais personne à ma hauteur parce que tout ce que je désirais dans la vie c’était lui. C’était inévitable. Ça me semblait véridique. Ça me semblait pertinent. Un premier vertige me secoua et j’eus du mal à ne pas le montrer, toujours fixer à le regarder.

Il se pinça l’arête du nez comme si ce qui allait dire lui écorchait la gorge. Mais quoi, Cameron ? Qu’est-ce que j’avais fait ? Qu’est-ce que tu avais fait ? « Ça ne pouvait pas marcher. » La question qui me tua aussitôt, c’était pourquoi ? Pourquoi ça ne pouvait pas marcher ? J’eus comme l’impression qu’on m’arrachait une partie de moi-même. Cette vérité soudaine, si parfaite semblait-elle, venait d’être écraser par cette simple phrase. Je ne l’avais même pas trouvé que je savais déjà que tout était perdu. Est-ce que ça me semblait juste ça ? Il savait tout. Il était au courant de tout. Moi, en revanche, j’avais simplement l’impression d’être en état de choc. « Pourquoi tu ne me l’as pas dit… ? » soufflais-je dans entre deux battements de cœur trop rapide. J’eus envie qu’il me réponde de suite, mais ce qui ajouta ensuite m’acheva encore plus « Ce qui ne m’empêche pas de t’aimer chaque jour. » Je manquais d’air, mes yeux presque en larme. Il n’avait pas le droit de me dire ça alors qu’il venait tout juste de me dire qu’on avait été ensemble, et que notre amour était joué à l’échec avant même que je puisse y toucher. C’était…trop. Il me rejoint en quelques enjambées et saisis mon visage entre ses mains. S’il n’avait pas été là, je suppose que je me serai effondrée. Alors m’accrochant à lui, je déposais mes mains sur ses biceps avec une poigne, les jambes tremblantes. « C’est pour ça que je ne peux pas te laisser faire ce que tu m’as fait l’autre soir, Oliana. J’ai envie de toi à chaque minute de mon existence, et lorsque tu me touches, je suis à deux doigts de devenir fou… » Une pulsion envahie mon être tout entier. Bordel, me dis pas ça Cameron. Toutes ses années à refouler mon attirance pour lui me claqua en pleine gueule, les unes après les autres. Je me mordis la lèvre, l’excitation à son comble, affolant encore un peu plus mon cœur. « Et je sais que si je m’écoutais là, tout de suite, si je prenais le risque de t’embrasser encore je n’arriverais pas à m’arrêter. Je te demande pardon d’être aussi faible. » C’était lui, Cameron. Cet homme fort et impénétrable qui ne m’avait jamais caché ce qu’il pouvait ressentir. C’était lui, sensible et distingué à la fois. Cet homme qui faisait vibrer chaque partie de mon être en un simple sourire, un simple regard, un simple toucher. L’entendre me dire tout ce que j’avais osé rêver, dans mes fantasmes les plus lointains, était presque irréel. « Tais-toi… » Soufflais-je à bout de souffle. J’avais besoin qu’il arrête de parler, qu’il arrête de me dire ce genre de chose. Il n’en avait plus besoin, je savais. J’avais compris. Mon cœur aussi. Alors, sans attendre, je plaquais mes lèvres sur les siennes, dans un acte presque désespérée. Une première seconde surpris, il me rendit mon baiser presque aussitôt, devenant plus passionné. C’était bon. Trop bon. Comment avais-je pu oublier ça ? Comment avais-je pu oublier, lui ? Comment avais-je pu oublier mon amour ? Une once de rancœur et de frustration monta en moi. A bout de souffle, je me séparais de lui pour prendre une grande inspiration réelle. « Attends…Je… » Je l’entendais battre à tout rompre, dans mes tympans, dans mes veines. Il battait trop vite. Trop fort. L’afflux du sang me montait à la tête, et un second vertige me brisa un peu plus les jambes. Je me sentis m’effondrer sans en avoir vraiment conscience. Ce sont les bras de Cameron qui m’évita un choc trop violent avec le sol. « J’arrive plus…à….respirer. » dis-je d’une voix paniquée, entrecoupée. C’était beaucoup trop de chose en même temps : l’afflux des révélations, l’explosion de sentiments refoulés, le déferlement des regrets. Cependant, une chose était certaine : J’étais désespérément amoureuse de cet homme.


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Oliaron ▲ lost ourselves in winterland
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