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 Just want to get high, forget what you look like {Elaury}

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Battle cry
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Just want to get high, forget what you look like {Elaury} Diustb50/77Just want to get high, forget what you look like {Elaury} 4qREeA0  (0/77)
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Eliott Morgenstern
PRO MUNDI BENEFICIO
PRO MUNDI BENEFICIOEliott Morgenstern
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Je suis à Chicago depuis le : 26/04/2016 et j'ai déjà payé : 126 factures et gagné : 10 gains. Il paraît que : Lucky Blue Smith On m'appelle : Wiise et pour mon profil je remercie : Moi même

Je suis : célibataire tentant d'oublier son véritable amour Just want to get high, forget what you look like {Elaury} Tumblr_o60cl2nVlF1qh5lhto6_500
Sujet: Just want to get high, forget what you look like {Elaury}   Dim 4 Sep - 2:20


Une lente agonie a suivi ton départ de l’appartement d’Amaury voilà de cela deux semaines. Deux longues semaines où tu t’es enfermé, entre violence et peine, entre colère et désespoir. D’abord seul dans la nuit, les larmes roulantes sur tes joues, jusqu’à ce que tu te glisses chez toi par la fenêtre de ta chambre. Les deux jours qui ont suivi, tu as simplement préféré t’exiler dans ta chambre, prétextant une quelconque maladie juste pour qu’on te laisse tranquille. Seule ta sœur, Elaine, a compris qu’il se passait quelque chose. Protectrice jusqu’au bout des ongles avec toi, elle est venue, sans poser de questions, jusqu’à ce que tu daignes lui parler. Lui confier un peu de ta peine, sans pour autant tergiverser longtemps sur la chose. Tu n’es pas du genre à parler longuement de tes sentiments, de ton ressenti, d’autant plus lorsque tu es blessé de la sorte. Tu n’aimes pas te montrer faible, probablement parce ton père t’a bien fait comprendre que c’est tout bonnement interdit dans ta famille et peut être plus largement chez les Morgenstern. Alors tu encaisses, comme tu sais si bien le faire. Tu accuses le coup en serrant les deux, écrasé par le lourd poids de la peine dans ta poitrine. Pleurer a toujours été pour toi un truc de nana, un truc de faiblard. Mais lorsque tu as quitté l’appartement d’Amaury, tu n’as pu faire autrement. Comme lorsque tu t’es glissé dans tes draps, dans ton lit trop grand, en repensant à ses paroles acerbes. Sa tentative de douceur a simplement été un échec. Il t’en demande trop. N’être que son frère. Ne lui offrir rien de plus qu’un amour fraternel et familial. Cette seule pensée a fait couler davantage de larme. L’amour c’est beau, c’est magique, mais qu’est ce que ça fait mal. Tu n’avais encore jamais daigné le reconnaître, jusqu’à ce jour.
Tu finis par sortir de ta chambre, ta sœur ne pose pas plus de question, t’accordant simplement une étreinte, loin des regards et des éventuels reproches paternels. L’amour familial n’existe pas chez vous. Vous vous protégez, vous veillez les uns les autres, voilà tout. Il n’y a pas de place pour les sentiments, il n’y a pas de place pour le soutien, la tendresse ou encore la douceur. Tout n’est que violence, bestialité, sang et coups. Alors tu as relevé la tête, tu as repris ton air froid et impassible mais au fond de regard, la peine, encore là, encore dévorante, bien que cachée derrière une face plus violente encore que d’ordinaire. Tu t’es retranché pour ne pas souffrir. Tu es devenu plus acerbe, plus violent, plus sauvage dans tes relations. Oublier son visage, oublier ses mots, oublier chaque trace de son être. Oublier ses lèvres et leur contact chaud et doux. Oublier ses mains, se posant sur tes hanches tandis que sa langue venait caresser tes hanches. Tu déglutis à cette seule pensée, fermant une brève seconde les yeux pour te concentrer de nouveau. Entrainements plus intensifs, plus longs. Ton père a eu l’impression de retrouver le fils de seize ans, qui demande à apprendre, qui est avide de s’intégrer. Celui-là même qui a pourtant prit plus d’un coup. Mais là, il t’entraîne avec plaisir, il t’observe continuer avec acharnement, sans poser de questions. Il ne cherche pas à savoir le pourquoi du comment, il se contente d’admirer celui qui fait sa fierté. D’admirer son dernier-né, si longtemps caché de lui et pourtant si prometteur.

Depuis, tu t’es re concentré sur tes activités classiques. Tu aurais peut-être pu avoir quelques réticences à tuer les Nephilims à cause d’Amaury, mais là, il n’en est rien. Tu es redevenu aisément le tueur sans pitié que ton père t’a appris à être. Tu as même gagné en violence. Devenant plus sanglant encore, plus cruel. Tu n’as jamais été sadique mais là, il y avait quelque chose dans la souffrance d’autrui, qui te faisait oublier la tienne. Comme si tous doivent souffrir de la même façon que toi. Tu veux lire la peine, tu veux la sentir, comme pour annihiler la tienne. Tu t’es remis à boire plus que de raison, à sortir, mais surtout, à enchaîner les aventures. Tu n’as jamais été très stable de ce côté là, mais depuis la rupture, si l’on peut dire ainsi, tu es davantage porté sur les excès. Tu dois oublier ses lèvres, son corps, son regard, tout son être qui t’attire. Une attirance devenu douloureuse. Devenu interdite. Pour la première fois, tu te l’interdis totalement, volontairement. Avant tout ça, alors que tu n’étais porté que sur des souvenirs, même si tu savais que toutes pensées étaient prohibées, tu ne pouvais t’empêcher de laisser ton esprit vagabonder. Songer à lui, à votre nuit passée, première fois, première nuit, pourtant si lointaine. Mais désormais, tu préfères tirer un trait sur un passé plus ou moins lointain beaucoup trop douloureux. Tu veux juste oublier. L’oublier lui. C’est pour ça que ce soir, c’est en bonne compagnie, d’un autre obscur qui t’a tapé dans l’œil et pour qui la chose semble être réciproque, que tu sors, en ville. Un bar humain, un bar neutre. Pas d’armes, pas de violence. Juste une séduction post-mission pour réussir à mettre ce type dans ton lit. Où plutôt te glisser dans le tien, car jamais au grand jamais tu ne pourras ramener un homme dans ta chambre en plein dans la demeure familiale. C’est tout bonnement impossible. Ton père serait bien capable de le tuer, violemment. Demeure que tu ne peux pas quitter, parce que ton père veut encore te garder près de lui et que tu n’as pas ton mot à dire. Cela serait trop dangereux, tu n’oses même pas y songer.

Dans la rue, vous échangez, vous riez. Capuche de ton sweat rabattu comme d’ordinaire sur ta tignasse argent, histoire de ne pas trop attirer l’attention. Perfecto de cuir sur les épaules, mains dans les poches de ce dernier. Pour le reste, un t-shirt, un jean, une paire de basket blanche usée. T’as bien l’allure d’un jeune humain du coin. D’un étudiant qui veut juste aller boire plus que de raison pour finir chez sa conquête du jour à froisser les draps entre deux gémissements. Tu ne demandes rien de plus qu’un peu d’oubli. Quelques heures. Une nuit peut-être. Arrêter de penser pour te concentrer sur tes gestes, caresses, gémissements. Sur un moment que tu aurais voulu vivre avec lui, chose que tu ne pourras jamais réaliser. Tu pénètres dans le bar, déjà bondé à cette heure avancée. Tu retires ta capuche en entrant et rapidement, vous trouvez un petit coin, rejoignant par la même occasion un groupe de connaissances, obscures aussi. Tu ne t’offusques pas de leur présence. Tu sais que tu termineras quand même la nuit avec ce type, quoi qu’il arrive. Tu profites d’ailleurs de l’agitation pour te rapprocher de lui. Petits gestes, murmures, vous êtes visiblement proches et personne ne s’en offusque. Tous savent que tu es connu pour tes conquêtes, pour ton impressionnant tableau de chasse malgré ton jeune âge. Tous sont d’ailleurs en train de flirter, de se charmer mutuellement. De former des duos, qui dureront une nuit, ou peut être une vie. Hommes comme femmes, ici, entre vous, il n’y a pas d’histoires de préférences. De mœurs, de dire que telle ou telle relation est interdite ou prohibée. Vous êtes jeunes, vous voulez vivre, vous voulez expérimenter et ceux qui te connaissent le mieux savent que tu sembles avoir une préférence pour les hommes malgré tes conquêtes également féminines. L’alcool coule à flot, après tout, vous n’avez pas de soucis d’argent. Vous commandez, recommandez encore. Whisky, vodka, l’alcool te monte à la tête tandis que tu échanges le premier baiser avec ce fameux type qui te lançait des regards pleins de sous entendu. Les six autres membres du groupe discutent, ne font plus attention à vous lorsque vous vous échappez un instant dans un baiser tout sauf timide. L’alcool parle pour toi, guide tes gestes, mais qu’importe. Il n’y a plus d’histoires de conséquences, de bienséances. Ici, ce soir, chacun s’exhibe, chacun boit, chacun oublie, à sa manière. C’est d’ailleurs à cause de cela que tu ne le vois pas entrer. Lui. Celui que tu veux éviter. Celui que tu veux oublier. Celui qui portant te reconnais aisément avec ta haute stature et ta chevelure platine. Celui qui te voit en embrasser avidement un autre. Celui là même pour qui tu étais prêt à tout bafouer. Tout oublier. Tout renier. Juste pour quelques minutes de plus avec lui. Juste parce que devant lui, ton cœur battait la chamade. Battait pour lui, entrainé par l’élan amoureux, fou amoureux, qui ne te laissait aucun répit.

1467 mots


Dernière édition par Eliott Morgenstern le Mar 13 Sep - 18:42, édité 1 fois

Battle cry
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Amaury De Lornet
MANET ULTIMA CAELO
MANET ULTIMA CAELOAmaury De Lornet
Je suis à Chicago depuis le : 06/06/2016 et j'ai déjà payé : 56 factures et gagné : 0 gains. Il paraît que : Jack Falahee est mon double. Schizo je joue aussi : personne. On m'appelle : Golden`Lies - Laure et pour mon profil je remercie : shiya (ava) ; anaëlle (sign) ; tumblr (gif)

Je suis : célibataire papilloneur
Sujet: Re: Just want to get high, forget what you look like {Elaury}   Dim 4 Sep - 16:27



ELIOTT & AMAURY
❝ just want to get high, forget what you look like ❞

Deux semaines. Deux semaines que son faux-frère était revenu dans sa vie, avant de tout piétiner et d’en repartir aussitôt. Deux semaines qu’il lui avait fait la fausse joie de lui donner un peu d’espoir sur le reste de sa vie, avant de tout ruiner. S’il y a seize jours, Amaury allait mal et buvait plus que de raison, l’on pouvait dire qu’aujourd’hui il était presque au fond du trou. Il avait du mal à remettre les pieds à l’étrier, à s’en sortir. A tout simplement avoir une raison de vivre, de se battre encore. Il avait tout simplement envie de tout abandonner, et de rejoindre Laetitia là où elle se trouvait : dans le caveau familial. La seule chose qui le maintenait un tant soit peu en vie, c’était de penser que s’il mourait, alors Laetitia aurait donné sa vie pour rien. Elle était morte en voulant le sauver, et mourir maintenant serait alors tout gâcher. Bon sang ce qu’il rêverait de pouvoir remonter dans le temps et d’inverser leurs rôles. Alors lui serait en paix, et elle continuerait de vivre. Elle continuerait d’embellir la vie des autres, de leur apporter de sa lumière, de sa joie de vivre. Mais elle était morte. Et il ne pouvait remonter le temps. Alors il était simplement au fond du gouffre, incapable de s’en relever.

Ce soir, il avait décidé de sortir, encore. D’aller boire, encore. De coucher aussi, encore. Simplement pour oublier, pour se sentir vivant. Pour sortir de cet état apathique, et ressentir quelque chose qui lui prouverait que son cœur continuait de battre. Il en avait besoin. Il était pathétique. Il faisait peine à voir. Il le savait. Il s’en foutait. Il faisait à peine attention à son apparence, sachant que, de toute façon, son physique avantageux lui permettait de séduire rapidement, d’un seul regard accompagné d’un sourire. Amaury ne donnait pas dans les hommes, ou alors rarement. Il n’était pas particulièrement intéressé par le sexe masculin, principalement parce qu’il avait tendance à se sentir mal le lendemain matin, une fois qu’il décuvait. Il lui fallait d’ailleurs une forte dose d’alcool pour mettre à mal ses principes et mœurs, son éducation. Sauf ce soir, apparemment. Ce soir, un homme, un humain, l’avait rejoint au bar. Il s’était assis à côté de lui, et avait commencé la discussion. Il avait l’air gentil. Il avait l’air paisible. Il riait beaucoup et son rire était étrangement communicatif. Ce soir, cet homme parvenait étrangement à lui changer les esprits. A lui faire oublier sa souffrance, son mal être. Oh, il avait bu. Ils avaient bu ensemble, d’ailleurs. Quelques verres, pas plus. Suffisamment pour le rendre un peu plus gai, mais pas assez pour qu’il le désire réellement. Non, il lui faudrait bien plus que ça.

Mais, pour le moment, c’était suffisant pour passer un moment plutôt agréable. L’homme lui avait proposé d’aller ailleurs pour boire un verre. S’il avait haussé un sourcil en pensait qu’il lui proposait d’aller boire un verre chez lui, il s’était apparemment trompé, puisque l’humain lui proposa d’aller dans un autre bar. Apparemment avec une meilleure ambiance, dont il connaissait le barman. Okay, pourquoi pas. Il s’en fichait un peu, pour tout dire. Il avait juste envie d’oublier, de penser à autre chose, et l’humain semblait parvenir à le faire. Alors autant en profiter, qui savait combien de temps cela durerait ? Il se trouvait donc là, parlant de tout et de rien avec lui, lâchant même quelques rires sans vraiment le réaliser. Comme s’il avait un nouveau souffle et parvenait à rire de nouveau. Oh, son rire restait un peu mélancolique, triste même. Ses yeux ne brillaient pas, ne pétillaient pas comme ils avaient pu le faire un jour qui lui semblait si lointain. Mais, au moins, il ne pleurait pas. Et ne ressentait plus cette envie de mourir. Alors, même si cela ne durerait peut-être qu’un instant, que le temps d’une soirée … C’était toujours mieux que rien.

Et puis il le reconnut immédiatement, à peine eut-il mis un pied à l’intérieur. Celui auquel il ne voulait pas penser, celui qu’il voulait effacer de sa mémoire, comme s’il n’avait jamais existé. Pourtant, ses yeux furent aussitôt attirés par lui, par ces cheveux blonds platines, dans lesquels ils avaient eu l’habitude de perdre ses doigts. Un fin sourire orna ses lèvres à ce souvenir, puis il secoua la tête à la négative. Il ne devait pas penser à ça. Il ne devait pas se laisser amadouer. Il lui avait donné un choix clair et précis : soit il le voulait comme frère, soit il sortait de sa vie. Et il était parti, claquant la porte, reniant ainsi dix-sept ans de vie commune. Comme si tout ce qu’ils avaient pu vivre n’avait aucune espèce d’importance. Comme si ces années à le consoler lorsqu’il faisait un cauchemar, à l’inviter dans son lit lorsqu’il mouillait le sien, à le bercer lorsqu’il était terrifié … Comme si ces années n’avaient jamais existé. C’était ce qu’il voulait. Ce qu’il souhaitait. Son ancien frère avait fait son choix. Alors il n’allait pas revenir dessus, et encore moins l’obliger à revenir dans sa vie. Sa mâchoire se serra, alors qu’il le voyait embrasser un autre homme. Tout ça pour ça. Sérieusement ? Sérieusement ?! Il était sérieux, là ?! Une rage sourde pris possession de lui, et il grogna presque à cette vision qui s’imposait devant ses yeux. L’humain le regarda avec incompréhension, lui demandant si tout allait bien. « Ouais, désolé. J’ai vu quelqu’un que j’aurais préféré ne jamais revoir de ma vie. » expliqua-t-il avec un certain détachement dont il ne se serait pas cru capable.

Et puis il les vit, eux aussi. Ceux qui riaient autour de lui. Ceux qui étaient probablement comme lui. Il ne lui fallut qu’un instant pour confirmer ses doutes, qu’un regard un peu plus poussé et concentré sur le petit groupe. Des obscurs.  Sa mâchoire déjà bien douloureuse se serra encore un peu, et ses poings en firent de même. En cet instant, c’était comme si plusieurs parties se battaient en lui. La première, la raisonnable, la sensée, la logique, était de battre en retraite. De partir de ce club et d’aller ailleurs – ou de simplement rentrer chez lui. La deuxième, beaucoup plus énervée et en colère, accentuée probablement par la faute dose d’alcool qu’il avait dans le sang, était de rentrer dans le tas et de se battre avec eux. Il mourrait en l’espace de cinq minutes, tout au plus, face au nombre qu’ils étaient. Mais cette idée ne lui déplaisait absolument pas. Et enfin, la dernière. La dernière, bien plus vicieuse, bien plus mesquine aussi. Celle de rester, et de le forcer à le regarder. De le faire souffrir. De le faire souffrir autant qu’il le faisait souffrir, en cet instant, en quittant sa vie tout ça pour des foutaises. Tout ça pour finir dans les bras d’un autre à la seconde où il le rembarrait. Oh oui, qu’est-ce qu’il devait l’aimer ! Qu’est-ce que ça devait en valoir la peine, de le rejeter, de quitter sa vie, de renier toutes ces années de fraternité !! Oui, la dernière partie de lui était bien plus mesquine et vicieuse, bien plus malsaine, aussi, il le savait. Amaury n’était même pas attiré par les hommes, ou si peu. Il savait que l’humain le draguait depuis tout à l’heure, mais il n’avait pas encore ingéré assez d’alcool pour tomber si bas que ça. Mais, en cet instant, qu’importe son alcoolémie, il trouva l’homme particulièrement attirant et séduisant, tout à coup. Et il comptait bien profiter du reste de sa soirée en sa compagnie, bien plus tôt qu’il ne l’aurait cru.

La dernière partie de lui gagnait donc le combat. Il fallait qu’il reste, il fallait qu’il le voit. Qu’il le voit avec l’humain, qu’il le voit avec un autre. Qu’il le voit avec un autre homme. Pour qu’il comprenne que, non, il n’était intéressé ni par son frère, ni par un démon, un obscur, un être tel que lui. Peut-être était-ce l’alcool qui le faisait penser ainsi, qui l’obligeait à rester. Peut-être le regretterait-il le lendemain matin, lorsqu’il aurait décuvé. Mais en cet instant, il s’en fichait. Cette rage était toujours présente en lui, envahissant la moindre parcelle de sa peau, de son corps, de ses organes. Il voulait le faire souffrir. Il voulait le mettre plus bas que terre. Ou du moins tenter. Parce que, peut-être n’en avait-il rien à faire. Peut-être n’était-ce qu’un jeu, pour lui. Lui faire croire qu’il revenait dans sa vie, qu’il lui ramenait cette lumière qu’il avait perdu à l’instant où Laetitia avait rendu son dernier souffle. Oui, peut-être n’était-ce qu’un jeu, pour lui. Lui donner de l’espoir, avant de le lui retirer aussitôt, le blessant encore plus qu’il ne l’était déjà. Ou alors, peut-être avait-ce été un jeu plus vicieux encore. Il avait en effet voulu se mettre avec lui, coucher avec lui et toutes ces atrocités qui n’étonnaient finalement même pas de la part d’un obscur. Tout ça pour ensuite le quitter lorsqu’il aurait été dépendant de lui, de cette façon-là aussi.

Il se racla la gorge, força un sourire à l’égard de l’humain, avant de lui demander d’aller leur chercher une table pendant qu’il irait chercher un verre. Une fois que celui-ci le laissa pour faire ce qu’il lui avait demandé, il se remit à fixer le groupe, amèrement. L’idée d’aller se battre avec eux reflotta dans son esprit, mais il la chassa aussitôt. Son ancien frère n’en valait pas la peine. Il ne valait pas la peine qu’il perde la vie aussi bêtement. Alors il finit par aller dans leur direction, en prétendant ne pas les voir. Peut-être était-ce un peu trop risqué, mais il voulait qu’il le remarque, qu’il pose ses yeux sur lui et ne détourne ensuite plus le regard. « Oups, désolé. » lâcha-t-il froidement après l’avoir bousculé, l’obligeant à décoller ses lèvres de celles de cet être aussi répugnant que lui, avant de rejoindre le bar. Il commanda deux whisky, avant de rejoindre l’humain un peu plus loin. Qui, comme s’il s’agissait d’une volonté divine, se trouvait à l’une des tables juste en face de celui qu’il eut appelé frère un jour. Puis, ses yeux croisèrent ceux de son ancien frère brièvement, un sourire en coin étira ses lèvres, et il finit par s’en détourner, venant chuchoter à l’oreille de l’humain, peut-être un peu trop proche de lui, surtout à ce taux-là d’alcoolémie.



1785 mots.
-24 H

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Sujet: Re: Just want to get high, forget what you look like {Elaury}   Lun 12 Sep - 19:03

Tu ne le remarques pas, lorsqu’il pénètre dans le bar déjà bondé à cette heure avancée de la soirée. Tu n’imagines même pas le croiser ici. Imaginer sa seule présence à nouveau au même endroit que toi, te parais impossible. Tu dois accepter le fait qu’il ne fait plus partir de ta vie et que tu ne le reverras probablement jamais. Du moins, une partie de toi espère fortement ne plus jamais le revoir. Ainsi le deuil de cet amour, de cette relation tant espérée, sera plus facile. Toutes ces années, tu as attendu, tu as rêvé, tu as imaginé. Jusqu’à vivre la désillusion, la tristesse. Peut-être est-ce simplement ta faute, d’ailleurs ? Trop brusque, trop impatient, trop pressé. L’envie tellement oppressante de lui, le cœur si emballé, si aimant, que tu n’as pas pu imaginer l’échec. Que tu n’as pas su y aller doucement, voulant juste te jeter sur lui pour l’aimer, à ta façon. Te jeter cœur et âme dans cette relation. Un peu brusque, peut être un peu maladroit, mais tellement sincère. Trop sincère pour lui. Trop honnête. Il ne s’y attendait pas et tu as juste encaissé, accusé le coup. Alors tu préfères ne pas y penser. Tu préfères oublier. Tu préfères songer à autre chose, te re concentrer sur ta vie d’obscur, sur tes missions, sur ta famille, lorsque ton père est dans un bon jour. Tu préfères te perdre dans les draps d’autres, dans les bras d’autres. Juste pour oublier le gout de ses lèvres, la sensation grisante de ses mains sur toi. Juste pour oublier son regard et sa voix. Pour l’oublier, entièrement. Gardant seulement quelques souvenirs d’une enfance heureuse et innocente. Loin de l’amour oppressant, violent, intense. C’est exactement pour cela que tu es là ce soir. Auprès de d’autres obscurs que tu connais bien, avec lesquels tu as sympathisé. Voilà pourquoi tu as les lèvres plaquées contre celles de ce type, qui te désire depuis un bon moment et à qui tu accordes enfin une chance. Celui qui peut t’aider à oublier, encore un peu plus. Qui te donnera autre chose. D’autre souvenir, un autre visage grisant de plaisir et quelques gémissements lascifs. Juste pour essayer de guérir ton cœur. De le remplacer à lui. De combler ce vide au fond de toi, cette détresse, cette tristesse.

L’alcool te monte déjà à la tête, te rend plus joyeux, plus intense. Tu te perds, tu en oublis le monde, tu en oublis l’agitation. Jusqu’à ce que tu sois bousculé par quelqu’un, tes lèvres se décollant brusquement de celles de ton partenaire de la soirée. Tu fronces les sourcils, prêt à agresser la personne en question. L’alcool te rend surtout con. Dans un sens comme dans l’autre. Trop joyeux, trop téméraire, mais aussi violent et incontrôlable. Sauf que lorsque tu attrapes le fauteur de troubles par l’épaule, tu le reconnais immédiatement. Le lâchant presque instantanément, tandis que ton compagnon de soirée, te retient, ne voulant pas attirer l’attention sur vous en te laissant démolir le gêneur. Tu entrouvres la bouche, incapable de dire quoi que ce soit, incapable de réaliser. Tu dois rêver. L’alcool doit te jouer des tours et tu secoues légèrement la tête à la négative. « Eliott ? Eliott hello ?! » Te balances ton partenaire vers qui tu tournes le regard un bref instant « Oué oué ! Désolé, hallucination » Dis-tu, prenant une nouvelle gorgée de ton whisky coca, comme si cela allait t’aider à y voir plus clair, à comprendre. Avant d’adresser un sourire à celui qui avait emprisonné tes lèvres quelques secondes auparavant. Mais tu doutes beaucoup de ta lucidité. Tu ne sais pas si c’est juste l’alcool. Tout te semble trop vrai, trop réaliste pour que tu sois simplement ivre. Alors tu balayes furtivement la salle du regard, jusqu’à tomber sur lui. Ton sang ne fait qu’un tour et ton cœur s’accélère immédiatement. Vos regards se croisent. Une brève seconde, suffisante pour que tu comprennes que tu n’es pas fou ou juste trop imbibé. Suffisamment pour que tu comprennes qu’il est véritablement là, à peine plus loin à te narguer avec ce type. Un homme. Tu n’en reviens pas. Comment peut-il oser te faire ça ? Se montrer avec un autre, avec un homme alors qu’il se prétend hétéro. Qu’il prétend aimer les femmes. Qu’il prétend que tu n’as pas ta place auprès de lui de cette façon. Ton regard se durci, tu n’entends plus rien autour de toi. Tu n’entends pas tes amis rirent. Tu n’entends plus la musique ou le bruit ambiant. La colère prend possession de ton tout être. Tu n’es que rage, que violence. Tes poings se serrent. Tellement fort que tu en brises ton verre, ce qui te sort immédiatement de ta transe. « Merde » Lâches-tu en observant le désastre et ta main ensanglantée. Tes amis réagissent immédiatement, ta proie de la soirée également, mais tu l’écartes vivement, dégageant ta main des siennes. Peut-être trop vivement. Mais tu es troublé, complètement troublé. « C’est bon c’est bon ! » Grognes-tu, encore enflammé de colère. « Je reviens, je vais rincer ça » Tu sais que tu guériras plus vite que la majorité des humains de toute façon. Tu veux juste rincer ce sang, te passer un peu d’eau glacée sur le visage pour t’éclaircir les pensées. Fuir un instant le bruit, mais surtout sa présence. Ses gestes envers cet humain. Son visage trop proche de celui de ce type et surtout, toute la douleur qui a pris possession de toi avec cette seule vision.

Tu te faufiles entre les fêtards du soir, principalement des étudiants d’ailleurs, la moyenne d’âge ne devant pas dépasser vingt-cinq ans. Tu t’éclipses rapidement en direction des toilettes, relativement désertes malgré l’agitation ambiante. Tu commences alors à te laver les mains, fixant l’eau rougeâtre qui glisse contre le blanc sali du lavabo. Tu perds ton regard sur ton geste. Tu souffres, partagé avec l’envie de fracasser tes poings contre l’humain avec qui il ose se montre, contre le carrelage de ces toilettes ou encore simplement contre son visage. L’alcool te rend instable et surtout incontrôlable. Aimé tantôt de passion, tantôt d’euphorie, tantôt de colère. Capable de tout suivant la situation, suivant ton ressenti et tes émotions qui ont tendance à te submerger bien plus violemment lorsque tu es déjà partiellement ivre. Tu viens faire une compresse avec un peu de papier toilette sur tes blessures, tout en levant le regard vers ton reflet. Tes cheveux platine, tes yeux clairs, ton apparence engageante et pourtant, tu peux sentir la rage dans ton regard et la tristesse sur tes traits. Tu peux sentir ta propre détresse. Tu peux sentir ta propre peine. Tu voudrais ne jamais l’avoir retrouvé. Tu voudrais être attaché à des souvenirs lointains, oublier peu à peu son visage. Oublier la sensation de ses caresses et de ses baisers. Oublier tout, oublier un passé trop intense. Tu préférerais presque l’avoir tué ce soir-là, tant tu souffres de ses paroles tranchantes, de son rejet. Mais non, tu sais aussi que jamais tu n’aurais pu lui ôter la vie de la sorte. Il est ton talon d’Achille. Ta faiblesse, ton seul instant de pitié dans cette vie faite de cruauté, de sang et d’exécutions. Tu déglutis difficilement. Tu sais une chose, tu ne resteras pas ici. Tu dois partir, tu dois t’exiler loin de lui. Probablement récupérer au passage ta proie de la soirée et le coucher avec lui sauvagement, trop violemment, trop passionnément, juste pour oublier. Pour l’oublier lui. Pour oublier son regard et cette scène de lui avec un autre. Juste pour chasser cette sensation douloureuse de ton cœur qui se serre et de ton esprit qui pleure, qui souffre, qui te tourmente. Tu sors un mouchoir en tissu, brodé aux armoiries Morgenstern, de ton blouson, pour en faire un bandage de fortune, histoire de comprimer le saignement de sa plaie. Certains types qui passent te regardent un court instant puis se détournent lorsque tu leur accordes un regard peu engageant. Tu n’as pas besoin de questions, de curiosité ou encore de pitié. Tu as déjà subi la violence de ton père. Tu as déjà subi bien d’autres blessures. Une fois cela fait, tu prends un peu d’eau de ta main valide pour te la passer sur le visage, avant de t’essuyer dans ton t-shirt sombre. Comme un besoin de reprendre tes esprits avant de ressortir pour rejoindre les autres. Tu prendras peut être un dernier verre. Un shooter peut être. Juste pour terminer de t’achever avec de l’alcool. Juste pour finir de faire tourner ta tête et d’entremêler tes pensées. Juste pour avoir la force de résister à son regard.

Mais alors que tu songes à sortir de cette petite pièce aux relents d’alcool, d’urine et de clope froide. Tu doutes. Tu hésites. Tu te sens si bête. Si faible. Ton père t’aurait giflé devant une telle démonstration de faiblesse. Tu ne dois pas hésiter, tu ne dois pas t’avouer vaincu. Jamais. Si tu dois mourir, c’est au combat, c’est lors d’une mission, c’est en prenant des risques. Il n’y a que comme ça qu’il acceptera ton décès. Qu’il te considérera digne de cette famille et de ce nom. Tu as envie d’aller le confronter, de le sortir de ce bar par la force qu’il le faut, juste pour le confronter à tout ça. À cette provocation. À sa présence ici, peut être volontaire d’ailleurs. Tu n’es pas sur. Tu ne veux pas songer qu’il peut vouloir te faire mal intentionnellement. Mais son sourire avant de se pencher vers l’humain. Sa mine presque triomphante alors qu’il savait qu’il était en train de te faire du mal. Tu en gardes encore un souvenir douloureux.

1624 mots

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Amaury De Lornet
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Je suis à Chicago depuis le : 06/06/2016 et j'ai déjà payé : 56 factures et gagné : 0 gains. Il paraît que : Jack Falahee est mon double. Schizo je joue aussi : personne. On m'appelle : Golden`Lies - Laure et pour mon profil je remercie : shiya (ava) ; anaëlle (sign) ; tumblr (gif)

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Sujet: Re: Just want to get high, forget what you look like {Elaury}   Jeu 15 Sep - 22:21



ELIOTT & AMAURY
❝ just want to get high, forget what you look like ❞

Amaury ne saurait dire pourquoi cette rage était si présente en lui, comme il le voyait dans ce bar, embrassant à perdre haleine un autre homme. Probablement parce qu’il considérait cela comme une trahison. Il l’avait abandonné. Il était parti. Il l’avait quitté, parce que c’était apparemment trop difficile d’être avec lui, sans pouvoir l’embrasser et faire ces autres choses répugnantes qui n’auraient jamais dû avoir lieu entre deux frères. Après lui avoir donné une lueur d’espoir. Après lui avoir fait croire que la mort de Laetitia n’était pas la fin de sa vie, qu’il pouvait continuer à se sentir vivant et aller mieux. Après lui avoir donné cette lueur d’espoir, il avait tout arraché, tout déchiré, tout anéanti. Et il l’avait laissé à ses pleurs et son mal être. Ce soir-là, comme le blond quittait son appartement, Amaury s’était laissé tomber contre le mur du salon. Il avait ramené ses genoux contre son torse, les tenant fermement entre ses bras croisés. Et puis les larmes avaient commencé à s’écouler, rendant sa vision floue, bien qu’il n’y avait rien à regarder chez lui. Les gouttes d’eau salée avaient ainsi continué leur lent parcours sur ses joues, et il avait pleuré sans s’arrêter, jusqu’à ce qu’il ne s’endorme d’épuisement, plusieurs heures après. Tout ça pour que le blond vive parfaitement bien leur séparation. Et dire qu’il avait cru, durant l’espace d’un instant que, peut-être, l’obscur disait la vérité. Que, peut-être, il s’était montré trop dur avec lui. Qu’il n’aurait pas dû l’envoyer balader de cette façon. Qu’il aurait dû en parler encore plus calmement avec lui, avec des mots moins blessants. Ou avoir cette conversation en étant sobre, aussi, ses sentiments plus clairs – bien qu’il ne sache plus trop à quoi pouvait bien ressembler son comportement sobre.

Oui, il s’était demandé s’il avait fait le bon choix. S’ils n’auraient pas pu en parler, essayer de trouver une autre solution qui ne constituait pas un ultimatum. Mais, maintenant qu’il le voyait, maintenant qu’il réalisait à quel point il n’était qu’un hypocrite qui n’en avait, finalement, rien à foutre de lui, sa rage revenait en trombes. Il s’était moqué de lui. Il l’avait manipulé. Tout ça pour quoi, exactement ? Parce qu’ils étaient de camps opposés ? Parce qu’il avait décidé de boire cette foutue coupe pour gagner force et agilité ? Il avait tout quitté, il avait tout renié. Peut-être était-ce bien la différence entre les Nemphilims et les obscurs. Les derniers n’avaient aucune morale. Tout ce qui comptait pour eux, c’était d’asservir les autres, de les manipuler, de les humilier. Et c’était probablement ce qu’avait souhaité faire son ancien frère avec lui. Lui faire du mal. Le détruire un peu plus qu’il ne l’était déjà. Il sentit des larmes – De rage ? De tristesse ? De désespoir ? Il ne saurait le dire – lui monter aux yeux, mais il les chassa bien rapidement, comme il rejoignait l’humain sur le canapé. Il avait attiré l’attention du blond, c’était tout ce qui comptait. Leurs regards s’étaient croisés, Amaury avait refusé de battre en retraite, de détourner ses yeux des siens, attendant qu’il le fasse en premier. Et il avait commencé à parler à l’humain à ses côtés, murmurant quelques phrases séductrices à l’oreille.

L’humain dût remarquer son changement de comportement, probablement, puisqu’alors que le blond détournait enfin le regard – signant là la première victoire du brun – il fronça des sourcils en le regardant, lui redemandant si tout allait bien. Il acquiesça de la tête, reportant son attention sur lui un moment, cherchant à comprendre pourquoi il lui posait cette question. Il porta son verre à ses lèvres, appréciant le liquide ambré qui vint lui brûler gentiment la gorge, puis il fronça des sourcils à son tour. Il avait changé son comportement du tout au tout, depuis l’instant où ils avaient pénétré dans ce bar. Parce qu’Amaury n’était pas assez bourré pour se laisser charmer par un homme – encore moins, donc, pour tenter de se laisser aller à ce jeu de séduction. Et la vérité le frappa, tout à coup. Il se servait de lui. Il se servait de lui pour tenter de faire du mal à l’obscur qu’il refusait de nommer. Alors il s’excusa. Disant qu’il n’était pas très à l’aise, encore moins depuis qu’il avait croisé une ancienne connaissance. Et qu’il avait simplement besoin de quelques verres en plus. Puis il embrassa sa joue, s’excusant de nouveau pour son comportement, avant de soupirer. Son regard se reposa sur le blond, sans vraiment le réaliser, comme il écoutait maintenant distraitement l’humain lui parler. Il se leva d’un bond en voyant son verre se casser, son premier instinct voulant accourir pour voir s’il allait bien, s’il ne s’était pas fait mal. Et il eut les larmes aux yeux à ce constat, avant de se rasseoir tout aussi vite.

Parce que son rôle n’était plus de le protéger. Son rôle n’était plus de le consoler. Quelques années plus tôt, avant son départ de la maison, il aurait accouru vers lui. Il aurait pris sa main, l’aurait regardée dans les moindres détails, puis lui aurait demandé comment il allait, si la douleur n’était pas trop importante. Il l’aurait ensuite amené dans la salle de bain, aurait sorti désinfectant, compresses et bandage, avant de se mettre à le soigner. Il aurait appliqué la compresse avec délicatesse, caressant distraitement le dos de sa main pour lui changer les esprits, pour qu’il se concentre sur autre chose que les picotements que cela lui produirait. Il lui aurait ensuite bandé la main, toujours avec cette même douceur, cette même inquiétude pouvant se lire dans la prunelle de ses yeux, comme il l’aurait regardé et lui aurait lancé un sourire tout aussi doux. Une fois le bandage mis en place, il aurait apporté la main blessée à ses lèvres et y aurait déposé un baiser, à travers le bandage. Il lui aurait ensuite dit qu’il s’agissait d’un bisou magique – oui, qu’importe qu’il ait alors quinze ans, il n’aurait jamais été trop grand pour un bisou magique – et que la douleur s’envolait. Puis il l’aurait pris dans ses bras, longuement, avant de le gronder un peu en lui disant de faire plus attention la prochaine fois.

Mais il ne le ferait pas. Bien entendu, qu’il ne le ferait plus jamais. C’était fini. Tout était fini. Il se demandait comment il pouvait ressentir ces larmes manquer de s’échapper, se demandait comment son cœur pouvait continuer de fonctionner, continuer à battre, à lui faire ressentir tous ces sentiments bien trop douloureux sans simplement se briser complètement. Il avait l’impression qu’il n’irait jamais mieux, que sa vie resterait ça à tout jamais. Qu’il ne serait plus qu’un Nemphilim luttant pour survivre, jusqu’à ce que la mort ne le prenne enfin sous son aile, et que toute cette souffrance disparaisse à jamais. Parfois, souvent même ces derniers temps, il se demandait simplement pourquoi il continuait à se battre. Pourquoi ça en valait la peine. Pourquoi ne pas tout simplement arrêter, et se laisser mourir. Il ne savait pas s’il y avait une vie après la mort, il ne s’était jamais réellement posé la question. Mais tout, tout, ce qu’il pouvait y avoir serait probablement bien plus paisible et agréable que ce qu’il ressentait en cet instant. Il finit par détourner le regard de la scène, comme le blond la quitta, rejoignant probablement les toilettes pour se soigner lui-même.

Alors il reporta son attention sur l’humain, veillant à un peu mieux l’écouter, cette fois-ci. Juste avant de venir dans ce bar, ils passaient un très bon moment, après tout. Il était parvenu à le faire rire à plusieurs reprises, d’un rire presque vrai, presque franc, presque complet, à l’exception de cette étincelle qui ne rejoignait pas ses prunelles. Il avait eu l’espoir de passer enfin une soirée agréable, où il n’aurait pas à picoler comme un trou pour tout oublier. Parce que l’humain était parvenu à lui changer véritablement les idées. Parce qu’il s’était senti bien, ou mieux qu’il ne s’était senti ces dernières semaines, depuis la mort de sa sœur, puis depuis que son ancien frère était revenu dans sa vie – avant d’en repartir, dégradant tout sur son passage. Il essaya véritablement de faire un effort, comme il reportait son verre en bouche, tâchant de se détendre, de véritablement se mettre dans l’ambiance, espérant que celle-ci ne s’était pas envolée. Mais tout ce à quoi il parvenait à penser, en cet instant, était que le blond était probablement aux toilettes, en train de soigner sa paume blessée. Qu’il y était, seul. Et son cœur se mit à tambouriner contre sa poitrine, violemment, résonnant jusque dans ses tempes. Aucun de ses amis n’était parti avec lui pour l’aider, pour voir s’il allait bien. Parce que c’était probablement quelque chose qui ne se faisait pas, entre obscurs. Parce qu’après tout, que pouvaient-ils bien en avoir à faire, de l’altruisme, hein ?

Il serra la mâchoire à cette pensée, luttant pour calmer les battements inégaux de son palpitant, avant de se passer une main nerveuse dans les cheveux. Son regard se reporta sur la scène, comme il essayait de voir s’il était revenu. Il fronça des sourcils en ne l’y voyant pas. Il aurait dû être revenu. Le quart d’heure s’était écoulé, depuis qu’il était parti. Et si quelque chose lui était arrivé ? Et si le verre n’avait pas atteint que sa main, mais une autre part de son anatomie ? Son estomac ? Sa rate ? Son cœur ? Putain ! Il fallait qu’il se calme. Eliott – Non ! Ne pas penser à son prénom ! Le traitre, voilà, bon nominatif – était grand, à présent. Il n’avait pas besoin que quelqu’un le soigne. Il était suffisamment grand pour le faire tout seul. Il n’avait clairement pas besoin de lui, clairement pas besoin de sa présence. Sinon, il ne l’aurait pas rejeté. Il ne serait pas parti. Il ne l’aurait pas abandonné. Pourtant, tout à coup, il n’avait plus que cette pensée en tête. Le fait que quelque chose aurait pu se produire, et que c’était pour cela qu’il n’était toujours pas revenu. Il s’excusa auprès de l’humain, remarquant qu’il n’avait pas écouté un seul de ses mots.

Puis il se leva, lui disant qu’il avait besoin d’aller aux toilettes, et qu’il revenait rapidement. Il força un sourire à son égard, avant d’en prendre la direction. Voilà, juste aller aux toilettes. Il était un homme, il avait bien bu, il avait des besoins physiologiques, après tout. Aller aux toilettes pour se soulager n’était pas quelque chose d’extraordinaire. Si, par le plus grands des hasards, il tombait sur un blond se vidant complètement de son sang, ce serait alors simplement son rôle de citoyen de prévenir quelqu’un, ou d’appeler une ambulance. Voilà. Enfin, son rôle de citoyen. Certes. Pas vraiment son rôle de Nemphilim, cependant. Il fronça des sourcils, tout à coup, hésitant. Bref, il aviserait. De toute façon, il n’y allait pas pour ça. Il n’y allait absolument pas pour se rassurer sur son état ou voir comment il allait. Non non. Il y allait parce qu’il était un homme, et qu’il avait une envie pressante liée à toutes les bières qu’il avait pu boire en première partie de soirée. Voilà, le reste ne serait que pure coïncidence, et ce n’était pas la raison pour laquelle il y allait.

Pourtant, pendant qu’il tentait de s’en convaincre – doutant de réellement y parvenir – son cœur continuait de cogner fortement contre sa poitrine et il sentit ses mains devenir moites, l’angoisse le prenant. Et si Eliott s’était réellement blessé ? Et s’il était en train de se vider de son sang dans les toilettes ? Il sentit les larmes remonter vivement, comme il réalisait qu’il tremblait, que chacun de ses membres ou presque tressautait. Arrivé enfin devant la porte des toilettes, il s’arrêta un moment. Il essuya ses mains sur son pantalon, avant d’inspirer longuement. Puis il ouvrit la porte. Et il le vit. Il était près du lavabo et il allait parfaitement bien. Sa mâchoire se serra, comme il se sentait profondément ridicule et pathétique. Il détourna alors le regard et fit comme s’il ne l’avait pas vu, comme s’il ne l’avait pas reconnu. Il prit alors la direction des urinoirs, l’ignorant toujours, ne lui adressant plus un seul regard, et fit sa petite affaire, tranquillement. Si son cœur continuait à pulser si violemment, c’était pour une toute autre raison à présent, et il parvint bien mieux à faire comme s’il ne le réalisait pas, comme si ce n’était pas important.

Il remonta sa braguette dans un raclement de gorge et le contourna pour atteindre le lavabo à côté du sien. Il fit couler l’eau et se lava les mains, la mâchoire toujours parfaitement close. Ses yeux se relevèrent, presque malgré lui, avant de croiser les siens dans le reflet du miroir. Son cœur manqua un battement, avant de repartir tout aussi rapidement, à toute allure. Il se racla la gorge de nouveau, avant de détourner le regard, d’attraper des feuilles et de s’essuyer les mains. Puis il jeta la boule qu’il en avait faite dans la poubelle, et partit comme si rien ne s’était passé. Il y était allé pour une affaire totalement biologique, pour un besoin animal, et c’était tout. C’était fini, il retournait donc vers son compagnon de soirée. Qui, heureusement, l’attendait toujours sur le canapé. Un sourire orna ses lèvres, comme il le trouvait bien patient avec lui – Amaury n’aurait même pas tenu dix minutes face à quelqu’un ayant son comportement, il fallait bien l’avouer. Mais la patience était probablement une qualité parmi les tant d’autres qu’il semblait avoir.

Et il comptait bien passer une bonne soirée, à présent. Son ancien frère allait bien, il n’était pas en train d’agoniser quelque part. Il s’était simplement blessé la main, rien qui ne guérirait pas rapidement – encore plus depuis qu’il avait dû boire la coupe, pensa-t-il amèrement. Aucune raison, donc, de penser à lui. Ignorant son cœur qui battait toujours aussi vite au point de lui faire mal, de le torturer un peu plus qu’il ne l’était déjà, il ramena son verre en bouche, but quelques gorgées de son contenu, avant de rire à une phrase du jeune homme. De nouveau, son rire ne remontait pas jusqu’à ses iris, mais il riait et c’était déjà énormément lui demander, comme il n’avait pas ri depuis des semaines, à présent. Tout ce qu’il avait à faire pour profiter pleinement de sa soirée, c’était d’espérer ne plus croiser son ancien frère, ne plus vouloir lui offrir de son attention. Parce qu’il ne la méritait pas, tout simplement. Et son cœur se brisa, probablement définitivement, à cette seule pensée.



2469 mots.

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Sujet: Re: Just want to get high, forget what you look like {Elaury}   Mer 11 Jan - 23:34

Tu t’apprêtes à sortir. À aller affronter la vérité. La réalité. Une réalité qui te fais bien trop mal. Une réalité que tu ne veux pas admettre. Simplement parce qu’elle est trop douloureuse. Trop difficile à admettre. Tu ne veux pas croire qu’il t’a amèrement rejeté juste pour aller dans les bras d’un autre. D’un simple humain, ignorant tout de votre monde. Ignorant tout de cette guerre qui vous déchire. Non tu ne veux pas envisager une telle possibilité. Pourtant ta raison essaye d’imposer à ton cœur la douloureuse vérité. Elle essaye de te fourrer dans le crâne que tu dois oublier, que tu dois passer à autre chose. Elle piétine ton cœur brisé encore bien trop dans le déni. Encore bien trop perdu dans des rêves et des songes d’un bonheur qui te semble désormais inaccessible. Tu crevais d’envie de tout lui dire. Tu crevais d’envie d’être honnête parce que sa proximité sans pouvoir allait plus loin n’a été qu’une lente torture. Tu t’es fait violence, luttant contre l’irrésistible envie de te jeter sur lui, ce soir là. De lui arracher ses vêtements en prétextant simplement que tu crèves d’amour. D’amour pour lui.

Tu prends une grande inspiration, t’accordant un dernier regard dans ce miroir abimé, tagué, usé par le temps et les passages des uns et des autres. Tu dois quitter ce lieu, ces toilettes, pour retourner à la réalité. Pour retourner auprès de tes amis. Mais le cœur n’y est plus. Tu ne veux plus juste t’amuser, boire, flirter, avec une insouciance palpable. Tu ne peux plus juste faire abstraction de sa présence à lui. De ses yeux à lui. De tout ce qu’il est et qu’il représente. Tu ne peux plus rester dans la même pièce que lui, d’autant plus si c’est pour le voir flirter avec un autre. Avec un homme. Chose qu’il t’a pourtant fait comprendre comme presque impensable. Il t’a rejeté. Il t’a brisé le cœur. Cœur que tu lui as offert durant des années, sans qu’il le sache. Cœur qui battait pour lui en chaque instant. La seule personne que tu as aimé et qu’au fond, tu aimes encore. Parce que tu ne peux pas l’oublier ainsi, aussi facilement. Pacre que tu ne peux pas le rayer de ta vie comme s’il n’avait jamais exister, comme s’il n’avait jamais eu d’importance. Comme s’il n’avait jamais partagé avec toi tout ce que vous avez pu vous offrir. Vos rires, vos sourires, vos peines et vos joies. Jusqu’à cette nuit que tu n’oublieras jamais. Malgré l’inexpérience, malgré quelques gestes hésitants et maladroits, vous vous êtes aimé. Vous vous êtes aimé comme jamais. Tu l’as aimé comme jamais tu n’as aimé qui que ce soit. Parce qu’il est ton premier et seul amour. Tu as beau t’être évadé contre maintes corps, rien n’était comparable. Simplement parce que le cœur n’y était pas. Simplement parce qu’au fond, aucun n’était lui. Aucun ne pouvait être lui. Aucun ne pouvait lui arriver à la cheville.

Finalement, tu te tournes vers la porte, triturant un instant le bandage de fortune que tu t’es fait. Tu sais que ta blessure guérira vite. Tu sais que tu n’auras pas à endurer une vilaine coupure bien longtemps, mais la douleur physique n’est en rien comparable avec à celle du cœur. À celle de l’esprit. Ton esprit qui pense beaucoup trop. Qui souffre beaucoup trop. Qui veut simplement se noyer sous la raison. Passant la porte, tu retrouves ton assurance, celle que tu affiches en toute circonstances. Un côté froid, charismatique, qui te colle à la peau. Cette assurance derrière laquelle tu veux juste cacher la douleur qui te tord les tripes. Qui agite ton cœur de battements trop forts, trop violents, alors que tu ne veux plus le regard. Tu ne veux plus laisser ton regard déambuler jusqu’à lui, jusqu’à sa présence dans ce bar. Jusqu’à sa proximité avec cet humain. Parce que tu sais qu’entre temps, il ne sera pas parti. Parce que tu sais qu’il est encore là, quelque part, probablement prêt à te narguer de nouveau. Mais tu ne tomberas pas dans la piège une deuxième fois. Tu ne te montreras plus faible. Tu ne lui fera plus ce plaisir. Tu t’es laissé déstabiliser. Tu t’es laissé provoquer, sans même réfléchir. Sans même chercher à te contrôler, parce que la douleur était trop vive.

Rejoignant rapidement ton groupe qui s’enquiert de ta situation un instant, tu leurs expliques que tout va bien, que tu n’as juste pas maîtriser ta force et que la vision d’une vieille connaissance t’a simplement fait perdre ta si précieuse maîtrises de toi. Aucun ne commente plus que ça, sauf ton compagnon de soirée, qui se montre plus tactile, presque doux. Oui vous avez beau être des obscurs, vous ressentez tout de même des choses. Vous êtes apte à être doux, tendres s’il le faut, même si votre but premier est d’annihiler les Nephilims. Même si votre but premier est régi par la violence et dicté par un acte primaire, l’extermination par la mort. Pure et simple. Mais vous n’êtes pas là pour vous poser des questions, vous n’êtes pas là pour chercher à comprendre. Vous êtes là pour agir. L’obscur censé animer ta soirée te tend un verre de whisky que tu engloutis d’une seule gorgée, avant de prétexter que tu as besoin de prendre l’air. Tu déposes un baiser au coin de ses lèvres avant de prendre la direction de l’extérieur du bar. Tu as besoin de l’air frais nocturne pour te remettre les idées en place. Pour réfléchir et probablement ensuite, pour quitter ce lieu et sa présence à lui. Sa présence que tu as bien du mal à éluder.

Récupérant ton blouson de cuir, tu l’enfiles rapidement, rabattant machinalement la capuche de ton sweat sur ta tête, comme une habitude pour cacher ta chevelure platine, avant de sortir pour t’éloigner de quelques pas, venant te caler contre le mur extérieur du bar et ses multiples tags. Tu observes un instant l’agitation autour de toi avant de sortir de la poche intérieure de ta veste un paquet de cigarette. Tu n’es pas un gros fumeur, mais tu sens clairement que ce soir, tu as besoin de ça. Tu as besoin d’évasion. Tu as besoin de te détendre et d’évacuer toute la frustration immergeant en toi à chaque pensée pour Amaury. À chaque fois que tu le revois dans ton esprit proche de cet humain. Trop proche à ton gout. Une proximité douloureuse. Calant la cigarette entre tes lèvres, tu l’allumes avant d’expirer la première bouffée de fumée vers le ciel. Ciel dans lequel tu perds ton regard, juste pour t’évader un peu plus. Juste pour arrêter de penser. Tu soupires, prenant une nouvelle bouffée de fumée. La solitude te fait du bien. Là, dans la nuit, la chevelure cachée au public, tu es discrets, peut être trop, mais tu veux te faire oublier. Tu veux disparaître un instant. Tu vois tes amis sortir, te chercher du regard pour ensuite s’approcher. Quelques paroles échangées pour te dire qu’ils vont rejoindre l’appartement de l’un d’entre vous, ton second précisément, pour finir la soirée, espérant que tu les rejoignes dès que tu auras terminé. Ils proposent également de t’attendre mais tu répliques rapidement que ça ira, que tu as besoin de marcher un peu pour t’aérer l’esprit avant de voir si tu comptes rentrer ou les rejoindre. Ils s’éloignent et ne reste qu’avec toi celui qui comptait pourtant se perdre contre ton corps et profiter probablement de quelques coups de reins maitrisés. Tu lui accordes un bref sourire en coin, lui expliquant que tu n’es plus sur d’être en phase ce soir, mais que tu le rappelleras. Il esquisse un sourire et un haussement d’épaule avant de te gratifier d’un clin d’œil tout en s’éloignant avant de s’éloigner pour de bon. Tu le regardes partir avant de reporter ton attention sur les gens présents, sur la foules, principalement jeune, qui s’entasse devant le bar et dont les diverses fumées de cigarettes s’entremêlent.

Expirant une nouvelle bouffée de fumée, tu te demandes si tu as réellement envie de le voir, alors que tes yeux le cherchent du regard. Alors que ton cœur ose songer que peut être il va venir te voir. Que peut être il s’excusera, ou t’adressera au moins la parole. Que peut être ainsi, tu seras enfin fixé. Que peut être ainsi, tu pourras l’oublier pour de bon, en comprenant qu’il ne veut plus de toi. Qu’il n’a jamais voulu de toi. Qu’il ne voudra jamais de toi. Peut être as tu besoin de l’entendre te dire ça pour tourner la page. Aussi, tu hésites presque à aller le provoquer. Tu hésites à créer le conflit pour le confronter à tout ça, mais tu n’es même pas sur d’en avoir la force. Toi le chef d’équipe, connu pour être inébranlable. Toi qui doute beaucoup trop, beaucoup trop facilement. Toi qui te sens presque pitoyable, autant que le tourbillon de sentiments contradictoires qui t’obsède. Sans trop savoir quoi faire. Alors tu te contentes de prendre une dernière bouffée de fumée, avant t’écraser le mégot de ta cigarette pour te préparer à partir. À rejoindre les autres probablement, dans une tentative désespérée de penser à autre chose.

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Sujet: Re: Just want to get high, forget what you look like {Elaury}   

 
Just want to get high, forget what you look like {Elaury}
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