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 Let’s see how good you are... ☽ Lizake

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Battle cry
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Let’s see how good you are... ☽ Lizake Diustb532/77Let’s see how good you are... ☽ Lizake 4qREeA0  (32/77)
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Lisbeth Lefebvre
NEC PLURIBUS IMPAR
NEC PLURIBUS IMPARLisbeth Lefebvre
Je suis à Chicago depuis le : 15/08/2016 et j'ai déjà payé : 308 factures et gagné : 675 gains. Il paraît que : Deborah Ann Woll est mon double. Schizo je joue aussi : Lehr O'Siodhachain & Jeremiah Fitz. On m'appelle : Luiyna et pour mon profil je remercie : Shyia et tumblr

Je suis : papillonnante
Sujet: Let’s see how good you are... ☽ Lizake   Ven 19 Aoû - 2:22

Let’s see how good you are... ☽ Lizake
Jake
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Lisbeth


 

 



 

 

People always ask me how can we charge so much for what amounts to gradations of white. I tell them it's not about the artist's name or the skill required, not even about the art itself. All that matters is "How does it make you feel?" Δ Vanessa Marianna

Aujourd’hui est un de ces jours plutôt exceptionnel où tu travailles de nuit. En prévision, tu commencerais plus tard demain matin. Il y a quelques heures encore tu étais à l’autre bout du monde, dans le plus grand secret, ne laissant aucune trace de ton voyage nulle part. Tu avais pris un de tes nombreux alias pour ce déplacement, c’était une commande spéciale, d’un de tes clients très spécial : Jake Hall. Tu ne le voyais toujours que la nuit, cela ne te dérangeait pas plus que ça, et tu ne posais pas de questions, il te payait toujours rubis sur l’ongle et son absence de moralité quant à la provenance des tableaux avait toujours été un plus pour toi, tu aimais quand il te demandait certains tableaux que tu savais que tu n’aurais aucune chance de pouvoir les négocier et qu’il te faudrait forcément les voler. C’était le cas ici, le tableau appartenait à un riche héritier, qui le gardait précieusement depuis des années à grand renfort de sécurité et de gardes, veillant farouchement dessus. Même lorsqu’il avait parfois la très grande bonté de le prêter à des musées il y mettait son propre service de sécurité. Un véritable challenge donc. Mais qui ne te faisait pas peur, bien loin de là.

Cette commande, elle datait, mais pour une opération de cette ampleur tu l’avais prévenu, cela prendrait du temps, il aurait son tableau mais tu aurais beaucoup à planifier. Cela t’avais pris plus d’un mois, la chance étant de ton côté il l’avait prêté en exhibition pour 15 jours, te permettant de te rendre au musée plusieurs jours de suite, étudiant les failles du musées, de la sécurité privé, et surtout… surtout, d’en faire une copie. Il était hors de question que l’on sache qu’il avait été volé, ce serait une calamité pour partir du pays par la suite. Alors tu avais pris ton temps, observant minutieusement le tableau, tu avais toujours eu une très bonne vue, légèrement au-dessus de la moyenne, prenant de nombreuses notes, réalisant plusieurs croquis. Tu étais venue avec ton matériel déjà, tu avais fait tes recherches au préalable, pour avoir la bonne toile la bonne peinture, les bonnes teintes. Tu étais une perfectionniste dans l’âme, si tu laissais une copie il fallait qu’elle soit parfaite. Il était impensable pour toi que ton œuvre ne passe pas pour le véritable aux yeux des experts. Et puis, il y a deux jours, tu avais fait l’échange, le dernier soir de l’exposition, un grand gala pour que les riches et les m’as-tu-vus puissent se faire voir une dernière fois admirant le tableau. Ils ne méritaient pas de l’avoir, ils ne l’appréciaient pas à sa juste valeur, tu savais que Jake lui, le ferait. Tu avais fait sauter l’électricité, sachant que le tableau irait dans la pièce sécurisée du musée, dans lequel tu étais allée te glisser avec ta copie bien avant qu’ils n’y enferment le tableau. Tu avais ensuite attendue, bien cachée, que le courant se rétablisse et qu’ils ramènent le tableau –ou plutôt ta copie– dans la salle. Quant à toi tu étais sortie quelques minutes plus tard, le tableau en poche –façon de parler. Avant de monter dans l’avion tu avais envoyé un message crypté à M. Hall pour l’informer que tu avais récupérer sa commande, et que s’il était disponible tu pourrais le voir pour finaliser la vente dès ce soir.

Alors tu attendais patiemment que vingt-deux heures sonnent, heure à laquelle vous aviez fixé le rendez-vous, assise à ton bureau. Tu étais néanmoins un peu excitée à l’idée du tour que tu t’apprêtais à lui jouer. Enfin… tour… Plutôt un test. Lors de ton voyage tu n’avais pas réalisé qu’une seule copie du tableau, tu en avais fait deux, toutes deux parfaites. Seuls les plus experts de tous les experts pourraient y reconnaitre des faux, et vous n’étiez pas nombreux à en être capables. Vous deviez probablement vous compter sur les doigts de la main. Le vrai était enfermé derrière toi dans la panic room du bureau. Tu avais choisi une panic room pour garder les biens précieux de ton entreprise plutôt qu’un coffre-fort car tu t’étais très vite aperçue que ces derniers n’étaient jamais inviolable. Ta panic room en revanche ne pouvait s’ouvrit qu’avec tes données biométriques, et plus important il fallait que tu sois encore vivante pour que cela marche. Si l’on te coupait une main et t’arrachait un œil les capteurs ne leur ouvriraient pas et la porte leur serait à jamais fermé, gardant jalousement tes trésors.
Bien sûr tu n’avais aucunement l’intention de le tromper, cela faisait déjà… trois fois si tu ne te trompais pas dans tes calculs que M. Hall faisait appel à tes services. Mais tu souhaitais lui montrer un de tes nombreux talents, afin d’élargir éventuellement les possibilités de votre collaboration. Et aussi parce que cela t’amusait, et parfois, c’était vraiment ce qui t’importait. Tu jetas un dernier coup d’œil à ton reflet au travers des vitres, replaçant tes longs cheveux que tu avais bouclés en parfaites anglaises ce matin et qui rebondissaient sur tes épaules. Tu t’assuras que ton chemisier blanc était parfaitement cintré dans ta jupe bordeaux que tu lissas du revers de la main. Ton haut était sans doute un peu trop décolleté, d’autant plus avec le premier bouton défait, mais tu le remarquas trop tard pour le reboutonner puisque ton client venait de faire irruption dans le bureau. « Bonsoir M. Hall ! » le saluas-tu d’un ton chaleureux avec un sourire avenant. « Pile à l’heure comme à votre habitude. » ne pus-tu t’empêcher de remarquer. C’était systématique, il arrivait toujours à la seconde près à l’heure dite. Tu ne savais pas comme il faisait, c’était presque magique. La seconde d’avant il ne semblait y avoir personne, pas un bruit de l’autre côté de la porte, et à l’heure dite, il était là. Un jour peut-être tu lui demanderais son secret. « Comme promis, j’ai le tableau. » annonças-tu avec tout ton aplomb et ton assurance habituels en lui présentant ta copie. Tu ne mentais pas au fond, tu avais bel et bien le tableau, comme promis, ce n’était juste pas celui que tu présentais. C’était facile de mentir quand on disait la vérité. Et comme tu ne comptais pas le tromper, rien ne trahissait la duperie chez toi, puisque tu attendais simplement de voir s’il constaterait ou non la supercherie. Tu savais que ta réputation de faussaire lui était probablement venue aux oreilles, et tu espérais que s’il détectait le faux, il comprendrait que tu avais quelque chose d’autre derrière la tête que de vouloir l’entourlouper, après tout, il était l’un de tes meilleurs clients, quel intérêt aurais-tu à l’arnaquer ? Aucun, et vous le saviez tous les deux, ou du moins tu l’espérais. Il aurait été bête de mourir pour ça.
© Gasmask



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Sujet: Re: Let’s see how good you are... ☽ Lizake   Dim 21 Aoû - 17:29

let’s see how good you are
Lisbeth & Jake

Ses doigts graciles parcourent les touches blanches et noires du clavier du piano à queue qui trône, majestueux, au beau milieu de son appartement. Les notes s’élèvent en une mélodie envoûtante, presque pourvue de magie, tellement sa composition était complexe. La follia, qu’il avait lui-même composé quelques siècles plus tôt, résonne dans le salon, comme il la joue machinalement, sans même plus s’en rendre compte. Cette musique avait le don de le relaxer de façon considérable, mettant de l’ordre dans ses pensées. Il n’y avait bien que la nuit qu’il avait les idées claires et, d’ailleurs, il attendait sa venue avec une impatience à peine dissimulée. Ce soir, en effet, il avait rendez-vous avec Lisbeth Lefebvre, sa courtière en art préférée ou plutôt, la seule qui, jusque-là, lui avait toujours apporté entière satisfaction, pour récupérer une commande qu’il lui avait faite. Une commande un peu particulière, d’ailleurs, comme il lui avait, cette fois, demandé de lui trouver une toile qu’il affectionnait tout particulièrement ; Dutch boats in a Gale de Joseph Mallord William Turner. Il avait bien connu Turner, à l’époque, il l’avait même vu peindre cette toile et il en avait été le premier détenteur avant qu’il ne finisse par la revendre, plus tard, juste avant sa rencontre avec Lane. Il savait que, depuis, le tableau était passé de mains en mains ; il savait surtout que l’objet appartenait à un collectionneur indépendant et qu’il refusait toute proposition de rachat. Ce n’était, d’ailleurs, pas faute d’avoir essayé par l’intermédiaire de son précédent négociateur en art. C’était donc ce qu’on appelait faire d’une pierre deux coups : tester les compétences de la jeune Lefebvre et obtenir le précieux chef d’œuvre… S’il évitait, d’ordinaire, de traiter avec les Terrestres (en tous cas pour d’autres choses que de les vider de leur sang), Lisbeth faisait, pour le moment, figure d’exception. Il y avait en elle quelque chose qui piquait sa curiosité ; la rousse semblait bien moins fragile et dénuée d’intérêt que la plupart de ses congénères… Et surtout, elle ne posait pas de questions, n’ayant jamais cherché à savoir pourquoi il n’acceptait de la voir qu’à la nuit tombée… A l’heure convenue, vingt-deux heures tapantes, Jake apparait comme par magie devant la porte de la galerie. Il aimait la ponctualité, encore plus lorsqu’il s’agissait de rendez-vous professionnels et c’était un manquement qu’il ne pardonnait que très rarement… Pénétrant dans le royaume de la jolie rousse, il retire sa veste de cuir noir pour la déposer avec nonchalance sur la chaise la plus proche. Si le Hall avait, à ses heures, des manières de dandy et un travail qui aurait dû lui imposer de l’austérité dans ses vêtements, il n’en était rien… Vestes et bracelets de cuir, jeans troués et t-shirts un peu trop lâches étaient ses pièces favorites quand il s’agissait de s’habiller. « Bonsoir M. Hall ! » le salue-t-elle avec chaleur, ce à quoi, il ne répond que d’une bref inclinaison de la tête, beaucoup plus mesuré que la race frivole à laquelle elle appartient. « Pile à l’heure comme à votre habitude. » Il ne retient pas un léger rire cristallin, avant de hausser les épaules avec désinvolture, comme si tout cela n’était qu’une simple coïncidence et non une discipline de toutes les nuits. « Comme promis, j’ai le tableau. » Il se fend d’un sourire hautement satisfait à cette nouvelle ; elle se montrait, finalement, à la hauteur de sa réputation et, au fond, il se foutait bien de savoir comment elle l’avait obtenu. Les moyens importaient peu tant qu’il avait la finalité… Il la suit, une lueur d’excitation s’allumant dans ses prunelles claires à l’idée de récupérer enfin la toile. Une lueur qui s’estompe progressivement à mesure que ses iris détaillent le tableau qu’elle lui présente. Si la copie est plutôt bonne, elle ne l’est pas assez pour tromper un féru d’art aux sens vampiriques aussi aiguisés que des lames de rasoir, encore moins quand il a personnellement connu l’auteur du travail original… Son regard glisse de la contrefaçon au visage de poupée de la jeune femme, fronçant les sourcils de manière imperceptible, se demandant si elle se fout de lui… « Miss Lefebvre… » commence-t-il, la scrutant de son air le plus inquisiteur, ses doigts pianotant nerveusement sur la table, preuve qu’il fait de son mieux pour conserver son calme. « …Quand je vous ai demandé ce tableau… J’entendais par-là, l’original… » Il soupire, agacé, repoussant la copie d’un mouvement de main un peu trop brusque, la dédaignant complètement. « Si c’était au-dessus de vos capacités, il suffisait de le dire au lieu de me produire une copie, certes bonne, mais une copie tout de même… » Son regard se fait un peu plus sombre, sa mâchoire se serre de façon ostentatoire, sous l’effet de la colère et de la déception. « Contrairement à ce que vous avez l’air de croire, je ne suis pas un imbécile… »
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Battle cry
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Let’s see how good you are... ☽ Lizake Diustb532/77Let’s see how good you are... ☽ Lizake 4qREeA0  (32/77)
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Lisbeth Lefebvre
NEC PLURIBUS IMPAR
NEC PLURIBUS IMPARLisbeth Lefebvre
Je suis à Chicago depuis le : 15/08/2016 et j'ai déjà payé : 308 factures et gagné : 675 gains. Il paraît que : Deborah Ann Woll est mon double. Schizo je joue aussi : Lehr O'Siodhachain & Jeremiah Fitz. On m'appelle : Luiyna et pour mon profil je remercie : Shyia et tumblr

Je suis : papillonnante
Sujet: Re: Let’s see how good you are... ☽ Lizake   Lun 22 Aoû - 15:54

Let’s see how good you are... ☽ Lizake
Jake
feat.
Lisbeth


 

 



 

 

People always ask me how can we charge so much for what amounts to gradations of white. I tell them it's not about the artist's name or the skill required, not even about the art itself. All that matters is "How does it make you feel?" Δ Vanessa Marianna

En plus de cinq ans d’exercice de ton métier, tu en avais croisé des clients en tout genre, des mafieux, des bobos –ceux-là tu ne les aimais pas, mais bon, un client est un client– des excentriques, et puis il y avait M. Hall. Tu n’arrivais pas trop à le cerner. Tu savais qu’il était dangereux, ton instinct hurlait « danger, danger, danger » chaque fois qu’il était dans les parages, mais le mystère qui l’entourait t’intriguait. Et puis tu aimais les challenges que ces commandes te posaient, tu avais toujours aimé le danger, au grand dam de tes parents du reste.
Sans grande surprise il était arrivé pile à l’heure, retirant sa veste et la déposant sur une chaise, comme s’il était le maître en ses lieux. Il avait ce look de rockeur un peu grunge, qui semblait complètement hors de propos dans ton petit bureau austère où était exposé quelques tableaux et autres œuvres –toutes des copies, tu étais bien placée pour savoir qu’un bureau n’est jamais suffisamment sécurisé, même le tien. Pourtant, il agissait comme s’il était parfaitement à sa place, comme s’il était ton patron en vérité. C’était tout aussi amusant qu’agaçant.

Il se contenta de rire lorsque tu lui fis remarquer qu’encore une fois il était pile à l’heure, un rire qui bien malgré toi te fis frissonner, et pas de peur malgré ta petite voix intérieure. Il te suivit quand tu l’entrainas voir le tableau, tandis que tu jubilais intérieurement dans l’attente de voir s’il découvrirait la supercherie. Tu l’observes du coin de l’œil observant le tableau, et tu sais, instantanément, qu’il a vu la différence. Comment, tu n’en sais rien. Même toi, il t’aurait fallu sans doute plus de temps pour détecter un faux d’une telle perfection. Le regard qu’il te lance aurait dû te glacer le sang, pourtant, tu ne peux empêcher tes lèvres de se relever légèrement en un sourire mutin et presque provocateur. « Miss Lefebvre… Quand je vous ai demandé ce tableau… J’entendais par-là, l’original… » soupire-t-il, et tu l’entends dans sa voix qu’il n’est pas amusé le moins du monde, mais toi tu l’es, beaucoup. Au fond, tu ne doutais pas vraiment qu’il soit capable de reconnaitre un faux d’un vrai, tu voulais juste t’en assurer. Vu le mal que tu t’es donné pour voler cette toile, tu ne voulais pas qu’elle atterrisse dans les mains d’un autre m’as-tu-vu insipide. « Si c’était au-dessus de vos capacités, il suffisait de le dire au lieu de me produire une copie, certes bonne, mais une copie tout de même… » ajoute-t-il, tous tes sens se mettent en alerte face à son regard, te hurlant d’être prudente, voir même de fuir. Mais tu n’as jamais fui devant personne. Tu ne comptes pas commencer maintenant.

Tu pinces les lèvres en une moue clairement irritée, tu es presque blessée qu’il mette en doute tes aptitudes et tes talents. « Contrairement à ce que vous avez l’air de croire, je ne suis pas un imbécile… » Tu hausses un sourcil circonspect, presque l’air de demander « dois-je vraiment répondre à ça ? ». Tu n’attends pourtant pas qu’il poursuive dans sa lancée et continue à t’insulter de la sorte. « Si vous pensez réellement que j’aurais mis autant de temps juste pour vous présenter une copie, si, vous l’êtes. » répliques-tu d’un ton égal, comme si tu ne venais pas de traiter un de tes clients d’imbéciles, un client clairement dangereux du reste. Pas forcément la chose la plus intelligente à faire, tu l’admets, mais tu ne supportes pas qu’on remette en doute tes capacités. « Je vous l’ai dit, j’ai votre tableau, je n’ai jamais dit que c’était celui-ci. » ajoutes-tu avec un petit sourire malicieux, avant de te diriger vers la panic room au fond de la pièce, tournant le dos à ton client.
Tu poses ta main sur le cadrant et place ton œil devant le scanner, pour déverrouiller la porte. « Peut-être que cet exemplaire vous satisfera plus. » persifles-tu avec arrogance, un défaut qui n’a fait que grandir chez toi depuis que tu es à Chicago. Le tableau trônait au milieu de la pièce, seul un peu à l’image du bateau sur la peinture. « Cela dit je suis particulièrement impressionnée que vous ayez remarqué aussi vite pour ma copie, il y a peut-être cinq personnes au monde qui l’auraient vu à l’œil nu, le peintre lui-même et moi inclus. » soulignes-tu, avec une pointe –vraiment très légère– d’admiration dans la voix. « Même les tests de datation se seraient laissé prendre, je le sais, j’ai fait faire le test. » ne peux-tu t’empêcher d’ajouter, comme si tu essayais de lui pointer les évidences qu’il n’aurait pas dû être capable de le voir. Pas aussi vite.
Tu ouvres un tiroir, sortant un autre document, tu n’avais pas fait que voler le tableau, tu avais aussi volé les papiers l’authentifiant, ajoutant une page de plus que tu avais fait avec un notaire qui te devait un service, légitiment Jake Hall comme le véritable propriétaire. « Ces papiers, c’est cadeau, pour le petit test que je vous ai fait subir. » dis-tu en lui tendant les papiers. « Tout est légal. Même si cet idiot finissait par s’apercevoir qu’il possède une copie, et si par malheur découvrait que vous l’aviez, il ne serait pas en mesure de vous le réclamer. » précises-tu, non sans une certaine autosatisfaction dans ta voix. Tu te doutais qu’il y ait peu de chance qu’il s’excuse de t’avoir sous-estimé, ce n’était pas son genre, et au fond, ce n’est pas ce que tu en attendais. Mais au moins qu’il reconnaisse tes talents, ça serait déjà pas mal, bien que tu te contenterais d’être juste payée sinon.
© Gasmask



1039 mots
- 24h


Dernière édition par Lisbeth Lefebvre le Jeu 25 Aoû - 18:44, édité 1 fois
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Sujet: Re: Let’s see how good you are... ☽ Lizake   Jeu 25 Aoû - 17:39

let’s see how good you are
Lisbeth & Jake

Il la dévisage avec attention, cherchant à comprendre à quoi elle joue, au fond. Vraiment, il ne voyait pas l’intérêt qu’elle pouvait avoir à jouer ainsi avec ses nerfs, à risquer de provoquer sa colère en tentant de le tromper quant à la qualité du bien en question. Elle ignorait sans doute quel genre d’être il était, quels bas instincts de tueur pouvaient le pousser à briser net son joli cou, si jamais elle le poussait trop à bout. Oui, elle l’ignorait sans doute. Comment aurait-elle pu le savoir, après tout ? Si frêle et si innocente Terrestre, encore persuadée que les monstres et les fantômes n’étaient que des légendes, sans imaginer qu’elle en avait un juste devant elle… « Si vous pensez réellement que j’aurais mis autant de temps juste pour vous présenter une copie, si, vous l’êtes. » Il tique légèrement, fronçant les sourcils de manière imperceptible devant l’affront qu’elle lui fait, sciemment, il en est certain. C’aurait été n’importe qui d’autre, il l’aurait sans doute déjà éliminé, par ennui ou par agacement, mais Lisbeth avait encore, pour elle, le bénéfice du doute. Et surtout, elle avait titillé sa curiosité naturelle en évoquant le temps qu’il lui avait fallu, un temps qu’elle n’avait pas consacré à la production de cette pâle imitation. « Je vous l’ai dit, j’ai votre tableau, je n’ai jamais dit que c’était celui-ci. » Elle a un de ces sourires mutins qu’il lui déplait de voir sur les lèvres d’une femme, lui qui est, sur bien des points, resté bloqué dans un autre siècle. Il la suit pourtant, docile bien que contrarié, la regardant déverrouiller sa chambre forte à l’aide d’une lentille optique. Il hausse un sourcil amusé, dissimulant son admiration pour la prudence dont elle fait preuve. Lucide, malgré son jeune âge, et prévoyante, il pouvait au moins lui reconnaitre ça, à défaut de sa politesse. « Peut-être que cet exemplaire vous satisfera plus. » Un simple regard sur la pièce dénué de tout mobilier, hormis ce tableau, trônant au milieu, seul, épuré, comme devait l’être toute œuvre d’art. Rien dans le coin pour étayer sa beauté et l’attention qui devait lui être accordée. Une lueur envieuse s’allume dans ses prunelles claires, comme il reconnait bien, là, la chose qui lui fait tant envie. Il n’y avait bien que Lane pour réussir à lui soutirer ce regard-là. Lane et les tableaux… Un fin sourire vient ourler ses lèvres et il soupire lourdement, par réflexe, comme souvent en présence de Terrestres. L’habitude de se fondre dans la masse. Un bref hochement de tête satisfait pour signaler son contentement. « Cela dit je suis particulièrement impressionnée que vous aillez remarqué aussi vite pour ma copie, il y a peut-être cinq personnes au monde qui l’auraient vu à l’œil nu, le peintre lui-même et moi inclus. » Ses iris inquisiteurs viennent caresser le visage de la jeune femme, une pointe d’étonnement au fond des yeux en comprenant qu’elle est l’auteure de la copie qu’elle lui a présentée. Décidément, elle était pleine de surprise… Il se fend d’un sourire flatté, pas franchement décidé à révéler son petit secret. « Même les tests de datation se seraient laissé prendre, je le sais, j’ai fait faire le test. » A nouveau ce petit sourire charmeur et mutin, celui qui laisse clairement sous-entendre qu’il ne dira rien de plus à ce propos. Revenant à la contemplation du chef d’œuvre, ce frêle esquif ballotté par les flots rageurs, il voit à peine les papiers qu’elle lui tend, ne réalisant qu’elle cherche à attirer son attention qu’au moment où elle lui pointe presque les documents sous le nez. « Ces papiers, c’est cadeau, pour le petit test que je vous ai fait subir. » Il fronce les sourcils sans comprendre, attrapant les feuillets entre ses doigts de pianiste et y jetant un œil rapide. Acte de propriété ? « Tout est légal. Même si cet idiot finissait par s’apercevoir qu’il possède une copie, et si par malheureux découvrait que vous l’aviez, il ne serait pas en mesure de vous le réclamer. » Le sourire du vampire s’accentue comme il réalise qu’elle ne s’est pas contenté de dérober la toile mais qu’elle a fait de lui son propriétaire légitime et cela de la façon la plus légale qui soit. Il plie les documents en quatre, les fourrant dans la poche arrière de son jean délavé, la dévisageant avec un regain d’intérêt. « C’est du beau travail, miss Lefebvre. Je dois avouer que vous avez dépassé mes craintes à votre sujet, je ne suis pas déçu… » Toujours ces mêmes à priori sur le sexe faible mais qu’il tait à merveille sous le couvert d’un sourire et d’une flatterie habile. Son regard revient sur le tableau tant convoité, un air nostalgique passant fugacement sur ses traits éternellement figés. « Cette toile a toujours été une de mes préférées… » déclare-t-il simplement, comme si cela suffisait à justifier le fait qu’il la connaisse si bien, qu’il ait pu déceler la copie de l’original. Elle n’y croirait sans doute pas mais il s’en fichait, tant qu’il la payait, il n’avait pas à se justifier… « Je suis moi-même étonné du talent dont vous avez fait preuve pour la reproduire. N’importe qui aurait pu s’y laisser prendre. » N’importe qui, sauf lui, bien entendu. Un sourire ravageur comme il conclut, penchant la tête, soudainement intrigué par cette chevelure de feu et ces doigts de fée. « J’ose espérer qu’un jour vous me montrerez toute l’étendue de vos talents, en privé. » Il sourit, un sourire doux, de celui qui ressemblait à une caresse mais qui était, en réalité, l’arme la plus aiguisée du prédateur. « Je parle de peinture, bien entendu… » Bien entendu…
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Sujet: Re: Let’s see how good you are... ☽ Lizake   Ven 26 Aoû - 1:12

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Tu le sais, ton petit test l’a agacé au plus haut point. Au fond, même si tu ne l’admettrais jamais, c’était un peu aussi ça le but. Tu voulais bien sûr démontrer que tu n’es pas juste une courtière où une voleuse, mais que sous cette apparence frêle et souriante, tu as plus d’un tour dans ton sac. Pourquoi lui et pas un autre client ? Parce que tu sais que s’il y a un client avec qui tu pourras étendre ta collaboration dans le domaine illégal c’est bien avec lui. Il ne cache qu’à peine cette part sombre de sa personnalité, et ses talents d’avocats te seront forcément très utiles. Alors oui, tu voulais mettre à mal sa patience, tirer sur le fil ténu de votre entente pour voir jusqu’où elle allait. Et tu ne fus pas déçue. Malgré la colère apparente tu réussis à piquer sa curiosité, et il te suivit sans un mot.
Tu ne peux louper cette étincelle d’envie qui s’allume dans son regard à l’instant où ses yeux se posent sur le tableau. Tu te demandes vaguement si tu n’aurais pas pu pousser un peu plus et y mettre un faux ici aussi… une autre fois peut-être. Malgré tes interrogations et ton insistance, il ne daigne à aucun moment te dire comment il a pu déceler l’imitation, ce qui a légèrement tendance à t’irriter, mais c’est finalement de bonne guerre. Et puis, même s’il a tâché de le cacher au mieux, tu as bien vu la surprise dans ses yeux quand il a compris que la copie était ton œuvre.
Il est encore un peu plus long à la détente quand tu lui tends le titre de propriété du tableau, tu dois même aller jusqu’à les lui mettre sous le nez pour qu’il y prête attention. Il porte alors un nouveau regard sur toi, comme si, ce soir, tu venais de passer d’un Salamèche à un Reptincel sous ses yeux. Alors qu’en fait tu n’es pas évolutive comme les Pokemons, tu as juste plusieurs facettes que tu ne dévoiles que petit à petit. « C’est du beau travail, miss Lefebvre. Je dois avouer que vous avez dépassé mes craintes à votre sujet, je ne suis pas déçu… » finit-il par admettre, bien que tu ne sois pas vraiment sûre si tu dois te sentir vraiment flattée ou vexée. Ça sonnait un peu trop comme « bon chien, tu as bien fait ce que je t’ai demandé. » Mais tu choisis néanmoins de le prendre comme un compliment, souriante comme toujours, tu hochas la tête.
Tu sais que, comme beaucoup d’hommes, il s’est fié à ton joli minois et t’as hautement sous-estimée. Tu as l’habitude depuis le temps, il t’arrive même de ne plus y faire attention, comme si c’était normal au fond d’être dévalorisée de ses compétences parce qu’on est beaucoup trop jolie pour être douée. Et oui, c’est du vécu. « Cette toile a toujours été une de mes préférées… » souffle-t-il alors qu’il contemple à nouveau la peinture. Ça ne répond absolument pas à ta question du « comment a-t-il su pour la contrefaçon ? » Mais ton petit doigt te dit qu’il ne te révèlera probablement pas son secret. Ou du moins pas aujourd’hui, peut-être finiras-tu par l’avoir à l’usure. Tu peux parfois te montrer têtue. « Je suis moi-même étonné du talent dont vous avez fait preuve pour la reproduire. N’importe qui aurait pu s’y laisser prendre. » t’accorde-t-il, te gratifiant d’un sourire à tomber raide, t’observant de nouveau comme s’il te découvrait véritablement pour la première fois. « J’ose espérer qu’un jour vous me montrerez toute l’étendue de vos talents, en privé. » poursuit-il toujours en souriant, le genre de sourire dont tu as déjà maintes fois usé toi-même. C’est plus fort que toi tu ne peux pas t’empêcher tes lèvres de s’étirer en un reflet presque parfait de ce sourire qu’il te fait. « Je parle de peinture, bien entendu… » ajoute-t-il. Tu hausses un sourcil suggestif. Vraiment ?. « Je connais et j’aime mon métier M. Hall, je ne laisse jamais rien au hasard. » décides-tu de finalement répliquer, mettant les points sur les i et les barres sur les t. Oui, tu sais qu’il t’a sous-estimé, et tu espères bien que ce petit tour de force lui apprendra à ne pas refaire cette erreur à ton sujet, tu pourrais très mal le prendre. « J’ai de nombreux talents cachés, encore, et je serais ravie de vous en faire profiter à l’avenir. » souris-tu, une légère moue sur les lèvres. « Je parle également de peinture, évidemment. » susurres-tu doucement, avec un soupçon de sensualité sous-jacente. Tu parles autant de peinture que lui précédemment, autant ne pas se mentir ici. S’il veut jouer, tu es prête à jouer. Game On.

Même si pour l’instant, tu es plus intéressée par le fait d’être payée pour ton travail. « Mais peut-être plus tard, pour l’instant j’aimerais assez que l’on parle de la partie un peu moins drôle, pour votre compte en banque surtout. » plaisantes-tu avec malice. Evidemment vous aviez parlé des détails au préalable, des frais supplémentaires entrainés par le vol du tableau, mais ça n’avait été qu’une estimation. À présent tu avais le montant exact, pas spécialement excessif compte tenu de la valeur marchande du tableau d’une part, et du travail fournis d’autres part. Tu savais que tu n’avais rien à craindre à ce niveau, M. Hall t’avait toujours payé rubis sur l’ongle en temps et en heure, mais il fallait bien s’en occuper à un moment ou un autre. Vous auriez tout le temps du monde pour continuer votre petit jeu après que tu aies reçu le virement.
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Sujet: Re: Let’s see how good you are... ☽ Lizake   Dim 4 Sep - 19:51

let’s see how good you are
Lisbeth & Jake

Oui, cette petite succube rousse était des plus surprenantes. S’il l’avait clairement sous-estimée, au début, en raison de son sexe et de sa race, il fallait reconnaitre que le tour de force qu’elle venait d’accomplir l’avait grandement faite remonter dans son estime. Plus que le vol en lui-même car, après tout, cela ne l’impressionnait que moyennement, c’était vraiment ses talents de peintre qui l’avaient séduit. Naturellement, cela l’incite à lui faire un sous-entendu suggestif qu’il fait passer sous le couvert de l’art mais qui, concrètement, n’en dit pas moins. Elle semble l’avoir bien compris, il peut le dire à l’expression qu’elle adopte ; une femme intelligente, en plus d’avoir du talent, ce qui ne gâchait rien et qui n’était pas fréquent chez ses homologues féminines. « Je connais et j’aime mon métier M. Hall, je ne laisse jamais rien au hasard. J’ai de nombreux talents cachés, encore, et je serais ravie de vous en faire profiter à l’avenir. » lui sourit-elle et il se contente d’acquiescer d’un air entendu. Elle était absolument délicieuse, mais certes pas dans le sens où tout le monde le pensait. « Je parle également de peinture, évidemment. » Il émet un léger son, un « mh » vaguement intéressé, mais la lueur qui s’est allumée dans ses yeux clairs et cette langue qui vient passer sur sa lèvre supérieure sont suffisamment révélatrices de ce qu’il en pense vraiment. Il se sent, d’ailleurs, déjà tout à fait disposé à découvrir les talents cachés qu’elle a évoqués, mais elle y coupe court aussitôt, préférant les ramener sur un sujet bien moins plaisant. « Mais peut-être plus tard, pour l’instant j’aimerais assez que l’on parle de la partie un peu moins drôle, pour votre compte en banque surtout. » Il lève les yeux au ciel, un air exagérément peiné sur le visage, la main sur le cœur comme si elle venait de le blesser au plus profond de son âme. « Miss Lefebvre, allons ! Parler d’argent alors que nous étions sur le point de si bien nous amuser, quelle déconvenue ! » Il joue d’ailleurs les types déçus et consternés à merveille avant que, finalement, son éternel sourire moqueur ne revienne ourler ses lèvres, comme il penche légèrement la tête. « Malgré tout, vous avez raison, tout travail mérite salaire, encore plus quand il est aussi bien exécuté que celui-ci… » Il sort son téléphone portable, compose le code, accède à son application bancaire et recherche le compte de la jeune femme pour effectuer le virement du montant convenu. Si la somme est importante et aurait fait pâlir n’importe quel être de la classe sociale commune, pour lui, ça ne reste qu’un pourboire, ou presque. Une goutte d’eau parmi la multitude de sa fortune… La sonnerie caractéristique du transfert qui s’effectue retentit dans la salle des coffres et il esquisse un sourire amusé comme il lui montre l’écran, prouvant sa bonne foi. Le montant convenu plus un petit bonus pour la qualité exceptionnelle de son travail d’aujourd’hui. « J’espère que cela vous convient, Lizzie, j’ai toujours pensé que les bons comptes faisaient les bons amis… » Il remballe le téléphone dans la poche arrière de son jean troué, son regard navigant, malgré lui, sur la toile qu’il venait d’acquérir rubis sur l’ongle, presque amoureusement… Ce regard qu’on aurait dû avoir pour une femme mais qu’il n’avait bien que trop rarement pour quelqu’un d’autre… Pour Lane, tout au plus et encore, quand il n’avait pas envie de l’étriper vif parce qu’il lui déplaisait… Il esquisse à nouveau un sourire amusé dans sa direction, comme il passe une main rapide dans ses cheveux mi-longs, un air charmeur sur le visage. « Si nous revenions à des choses plus intéressantes… ? Vous aviez évoqué des talents cachés… Je serais curieux d’avoir un bref aperçu de ce que vous savez faire d’autre… » Il a un petit rire de gorge, un ronronnement félin quasiment, comme il se mordille la lèvre, la détaillant avec un intérêt tout nouveau, sa petite démonstration ayant suffi à attiser, pour elle, une envie certaine. Preuve que les recoins de l’âme humaine (et vampirique si tant est qu’ils en aient une) recelait encore pour lui, bien des choses dont il ne savait rien… « Si, en plus, vous y êtes aussi douée que pour la falsification des œuvres d’art alors je suis sûr que je ne pourrais m’estimer que comblé… » Un sourire un brin mutin, comme le sous-entendu est plus qu’évident et qu’il ne doute pas un seul instant qu’elle l’aura tout à fait saisi. Il s’étire mollement, son t-shirt remontant par la même occasion et dévoilant subrepticement une légère bande de peau au niveau de ses hanches avant qu’il ne remette le tout, négligemment en place. Après tout, la nuit était encore jeune et il avait bien du temps avant le retour de l’aube meurtrière…
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Battle cry
Seconde vue: Active
Niveau de compétence:
Let’s see how good you are... ☽ Lizake Diustb532/77Let’s see how good you are... ☽ Lizake 4qREeA0  (32/77)
Compétences:
Lisbeth Lefebvre
NEC PLURIBUS IMPAR
NEC PLURIBUS IMPARLisbeth Lefebvre
Je suis à Chicago depuis le : 15/08/2016 et j'ai déjà payé : 308 factures et gagné : 675 gains. Il paraît que : Deborah Ann Woll est mon double. Schizo je joue aussi : Lehr O'Siodhachain & Jeremiah Fitz. On m'appelle : Luiyna et pour mon profil je remercie : Shyia et tumblr

Je suis : papillonnante
Sujet: Re: Let’s see how good you are... ☽ Lizake   Sam 10 Sep - 17:07

Let’s see how good you are... ☽ Lizake
Jake
feat.
Lisbeth


 

 



 

 

People always ask me how can we charge so much for what amounts to gradations of white. I tell them it's not about the artist's name or the skill required, not even about the art itself. All that matters is "How does it make you feel?" Δ Vanessa Marianna

Tu n’avais pas pour habitude de mélanger professionnel et personnel, séparant très distinctement l’un et l’autre. Mais depuis quelques temps la démarcation devient de plus en plus floue, tout d’abord avec M. Pharell et maintenant avec M. Hall. Si le premier c’était par sa gentillesse et sa politesse que tu t’étais laissée charmer, acceptant de lui délivrer une leçon d’art et de prendre un café avec lui, ce qui t’attirait chez M. Hall n’avait rien en commun, c’était au contraire le danger et cette violence presque que tu détectais dans son regard, dans son attitude. Tu avais toujours été très attirée par les mauvais garçons, et si tu devais choisir quelqu’un pour définir ce terme, M. Hall en serait le parfait exemple, il semblait entouré d’une aura presque… démoniaque. Oui, c’était le terme qui lui correspondait bien. Malgré ses airs de gentleman, et son apparente bienséance. Tu ne pouvais t’empêcher d’imaginer un tas de scènes qui seraient probablement censurées à un public non-averti. Et ton sous-entendu au sujet de tes talents cachés en est une preuve flagrante. Tu vois à la lueur dans son regard qu’il a très bien saisi ce que tu ne dis pas, et tu devines qu’il est loin d’être contre cette éventualité.

Pourtant tu ne te laisses pas distraire par cette potentielle fin de nuit alternative. Tu comptes bien être payée avant toute chose. Ce qui ne manque pas de l’agacer une fois de plus, pas autant que ton petit test au départ, tu sens l’amusement néanmoins derrière. « Miss Lefebvre, allons ! Parler d’argent alors que nous étions sur le point de si bien nous amuser, quelle déconvenue ! » Tu pourrais presque tomber dans le panneau, mais tu n’en démordras pas, tout travail mérite salaire, et si tu ne vois pas l’inconvénient d’un bonus en nature, tu aimes les pièces sonnantes et trébuchantes –métaphoriquement parlant puisque tu te contenteras d’un virement sur un des comptes secrets de la société, pour les commandes spéciales. « Malgré tout, vous avez raison, tout travail mérite salaire, encore plus quand il est aussi bien exécuté que celui-ci… » Ton sourire se fait plus large considérant que c’est exactement ce que tu viens de penser. Tu réalises une légère révérence, appréciant à sa juste valeur le compliment qu’il vient de te faire. Tu restes silencieuse tandis qu’il sort son téléphone pour effectuer le virement. La sonnerie caractéristique retentit, et tu ne prends pas la peine d’aller vérifier, de toute façon même si tu en avais eu l’intention il te prend de court en te montrant l’écran de son téléphone, où tu remarques qu’il a ajouté un bonus substantiel au montant que vous aviez convenu. « J’espère que cela vous convient, Lizzie, j’ai toujours pensé que les bons comptes faisaient les bons amis… » te demande-t-il tandis qu’il range son téléphone dans une des poches de son jean. Jean que tu espères bien retrouver par terre assez rapidement. Tu grimaces légèrement au Lizzie mais tu ne relèves pas, très franchement ce soir, il peut bien t’appeler comme il l’entend. Tu ne manques pas de remarquer les regards qu’il porte à la toile, tu as l’impression de te voir, c’est sans doute ce à quoi tu ressembles devant un tableau, sans doute ce à quoi tu ressemblais devant le Renoir que t’a offert M. Pharell. « Je suis bien d’accord avec vous et votre générosité est grandement appréciée. » lui réponds-tu avec un petit signe de tête. Tu comptes bien lui montrer que tu n’es pas une ingrate et que tu sais contenter tes partenaires.

Il reporte son attention sur toi, un sourire amusé toujours sur ses lèvres. « Si nous revenions à des choses plus intéressantes… ? Vous aviez évoqué des talents cachés… Je serais curieux d’avoir un bref aperçu de ce que vous savez faire d’autre… » ronronne-t-il pratiquement, tandis qu’il te détaille une fois de plus, un regard qui en mettrait sans doute plus d’une mal à l’aise, mais pas toi. D’une certaine manière tu es habituée à ses regards et ça ne t’a d’ailleurs jamais déplu bien au contraire. « Si, en plus, vous y êtes aussi douée que pour la falsification des œuvres d’art alors je suis sûr que je ne pourrais m’estimer que comblé… » Tu ne manques pas de noter le sous-entendu nullement caché dans cette simple phrase. Tu te rapproches lentement, de cette démarche presque féline que tu as toujours eu, héritage de ton sang faerique dont tu ignores pourtant tout. « Oh il y a certains domaines où je suis même bien plus douée que ça encore… » susurres-tu avec envie tandis que tu l’observes s’étirer dans l’unique but d’exposer une large parcelle de la peau de ses hanches, et tu ne loupes rien du spectacle. Tu fais presque une moue déçue en le voyant se rhabiller négligemment. « Tout dépend le talent qui vous intéresse le plus de découvrir en premier. » murmures-tu, un sourire lubrique et presque sauvage étirant tes lèvres, alors que tu ne te trouves qu’à quelques centimètres de lui, ta main descendant lentement, presque distraitement le long de son torse, par-dessus son tee-shirt, sentant chaque courbe de ses muscles sous tes doigts.
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Let’s see how good you are... ☽ Lizake
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