(Thiya) That the hunting begins.

That the hunting begins.T’avais décidé de bouger tes fesses hors du bar, te disant que provoquer Andréa en ne faisant rien n’était pas spécialement une bonne solution. Tu es sur la sélecte depuis que tu n’avais pas mené à bien ta mission avec Zack, enfin, le fait de tuer ton frère en gros. Tu l’avais torturé, bien amoché, mais au dernier moment tu l’avais libéré discrètement…Personne ne le savait, mais le mal était là, Zack c’était enfuis avec ton aide et t’en payais à présent les pots cassés. Tu avais pris en chasse un Néphilim qui souhaitait défendre les Terrestres, te disant que tuer un ange voir deux ça serait une bonne chose pour toi. Au moins, tu prouverais à Andréa que tuer les angéliques ne te faisait rien. Sauf que bon, c’était loin d’être réellement le cas. Au début il y avait eu un combat, sauf que tu avais rapidement pris le dessus et le con avait pris ses jambes à son cou avec une rapidité étonnante. Tu n’aimais pas ne pas finir le sale boulot, quand tu commences quelque chose et bien…tu dois le terminer, de grés ou de force. Tu t’étais donc mis en chasse, parcourant les rues de Chicago en suivant les traces du Néphilim. Qui était-il ? Neutre ou de la rébellion ? Tu n’en avais rien à foutre, ce qui t’intéressais, toi, c’était de le voir tomber raide mort devant ta personne. Laissant tes instincts d’Obscurs prendre le dessus, tu refoules toutes émotions qui pourraient potentiellement te faire faire marche arrière. Après plusieurs minutes de jeu du chat et de la souris, tu le retrouves appuyés contre un arbre près du lac, se vidant doucement de son sang. L’entaille que tu lui avais faite était trop profonde pour être soignée, puis, ta lame avait été au préalable plongé dans du poison. « Déjà fatigué ? » Tu ricanes froidement, approchant de lui, ta lame glissant entre tes doigts avec une agilité certaine. Il te regarde et se redresse, brandissant sa lame séraphique alors qu’il tenait à peine debout. « Range-moi ça, tu vas te faire mal. » Là, de suite, tu n’as plus aucun remords, aucuns sentiments. Tu te laisses envahir par ce poison qu’est le sang démoniaque, étouffant cette petite lumière qui se battait en toi. Il veut charger mais tu l’évites avec une facilité étonnante, lui entaillant le dos, lui infligeant une autre dose de poison. Il tombe en avant et s’écrase comme une merde dans l’herbe. En silence, tu approches, alors que l’eau du lac laisse un bruit doux résonner à ton oreille. Tu n’as pas de temps pour admirer le paysage… Ton pied se dépose sur sa main et, dans un craquement, tu la lui brise pour qu’il lâche sa lame. Un cri résonne parmi tant d’autres en cette nuit sombre…ce soir tout est permit, la chasse avait commencé.

That the hunting begins.Installée sagement sur une branche d'arbre, posée avec la grâce et la délicatesse d'un oiseau, Thyia croise les jambes, et observe. Elle entend tout, la faerie. Elle sait que ce soir c'est une soirée spéciale pour le Nouvel Ordre d'Andrea Belson. Elle sait que ce soir sera plus sanglant que tous les autres soirs à Chicago. La question que la belle se pose, cependant, est plus floue que l'évidence tout juste énoncée: Est-ce qu'elle doit y changer quelque chose ? Un cri déchire la nuit, et l'immortelle roule des yeux. Terrestre, néphilim, créature ennemie du Nouvel Ordre. Qu'importe sa race, ses heures, ses minutes sont comptées, elle l'entend à sa lente agonie, à son souffle saccadé, à sa course effrénée. Elle entend aussi la silhouette agile qui se mouve derrière la victime. Ils sont peut-être à cent, deux-cent mètres de la nymphe aux cheveux changeants. L'avantage des faeries, leurs sens sont bien plus aiguisés que les autres néphilims ou obscurs. D'ailleurs, sa chevelure, à l'instant, passe d'un blanc éclatant à une teinte brune, terne, alors qu'elle se redresse sans un bruit pour sauter gracieusement jusqu'au sol. Presque aussi vite, elle saute dans le lac, s'imprègne de son élément, alors qu'elle écoute, encore. « Range-moi ça, tu vas te faire mal. » Des signes de luttes, un craquement net, un os brisé. Elle l'entend, ce n'est plus qu'une affaire de secondes. Thyia hésite, et finalement, elle sort de l'eau, attrape le corps du pauvre malheureux étendu sur la rive, et l'entraîne avec elle avant que l'obscur ait eu le temps de réagir. Quelques secondes plus tard, elle dépose le néphilim sur une rive opposée, bien trop loin de l'obscur pour qu'il les suive, et surtout, à proximité de certains de ses pairs qu'elle entend. Les avantages d'être une naïade. Toussant, tenant sa main, le jeune chasseur d'ombres la fixe, dérouté, assimilant peu à peu qu'elle lui a sauvé la vie. D'un geste de la main, elle l'encourage à reculer. Les autres néphilims arrivent, armes pointées en direction de la faerie qui lève les paumes en riant. « Vous allez vous faire mal avec ça. Occupez vous du petit, il est blessé, empoisonné. Rentrez à votre institut, ce soir n'est vraiment pas le soir idéal. » Aussi vite, elle disparaît dans les eaux à nouveau, sans trop leur laisser le temps de définir si la nymphe est une alliée, ou une ennemie. Elle n'est ni l'un, ni l'autre, et quand elle ressort de l'eau, c'est pour regarder avec un sourire en coin l'obscur bredouille, visiblement contrarié. Garett Herondale. Anciennement néphilim, devenu obscur par la coupe. Un éternel coincé du derrière, selon l'immortelle, qui le nargue gentiment. « Pardon, je t'ai piqué ton jouet? »

That the hunting begins.Tu laisses tes instincts d’Obscurs prendre le dessus. Il n’est pas Zack, il n’est pas de ton sang. Tu veux frapper, tu veux faire couler ce liquide rouge et ainsi, lui enlever la vie sans aucunes hésitations. Oui, tu ne veux pas penser aux conséquences, ce soir, il n’y en aura pas. Ce soir, tu étais libre de faire ce que tu souhaitais, ce que tu voulais sans craindre par la suite un retour de flamme. Tu en as besoin. Tu as besoin de te laisser aller l’espace d’un instant, d’oublier tes craintes et tes doutes. Tu veux agir, profiter du moment présent et faire de cette petite chose un corps sans âme. Son os craque et tu souris alors que son cri résonne à ton oreille comme une douce mélodie, ne t’arrachant aucuns états d’âme. Tu n’es plus le Garett qui pense à son ancienne vie, dicté par ton sang de démon infligé de force dans ton être autrefois Néphilim. Tu vas l’achever, obtenir ce que tu souhaites quand quelque chose se passe. Ça va trop vite pour que tu puisses réagir et, en quelques secondes, ta proie n’est plus là. Tu entends un bruit d’eau et rapidement, tu te tournes vers le lac en serrant les dents. Bordel, tu aurais dû te douter que rester près de ce foutu lac n’était pas une bonne idée ! Tu rage à l’intérieur de toi, baissant ton arme. « Non mais sérieux ! Ce n’est pas du jeu-là ! » Tu avais crié ses paroles avec une certaine colère, alors que tu te laissais aller sur le sol en soupirant. Ben quoi, tu étais bien décidé à attendre pour voir qui avait osé voler ta proie ! Ton regard se fixe sur l’eau avec une attention particulière, devinant parfaitement qu’il s’agissait d’une ou d’un Faerie. Après tout, qui pouvait faire une telle chose ?

Tu n'attends pas bien longtemps avant de voir une jeune femme apparaître, visage qui ne t’es absolument pas inconnu. Tu serres les dents à ses paroles, pures provocations de Thiya une chieuse professionnelle. Tu ne l’as détestais pas, non, c’est juste que cette femme te tapait royalement sur le système, la preuve en était encore ce soir. « Sérieusement, tu n’en as pas marre avec tes gamineries ? Je fais quoi maintenant ? » Ben oui, tu allais devoir retourner chasser à la recherche d’un néphilim quelconque pour assouvir ta soif de sang, oublier tes doutes et replonger dans ton obscurité. Ce qui en soit était énervant. « Il me semblait que tu étais neutre Thiya…hors…ta neutralité semble remise en doute suite à ton intervention ! » Tu avais dit ça d’une voie assez arrogante et froide, sans vie, comme enterrée sous un flot d’obscurité que tu essayais de maintenir tout au-dessus pour t’y noyer aisément. Tu joues avec ta lame du bout des doigts, pliant une jambe sans bouger, sans la quitter des yeux. Pourquoi les femmes sont-elles tellement chiantes ? Surtout elle. Pourquoi venait-elle te faire chier toi, alors que tu ne demandais qu’à te défouler un peu.

That the hunting begins.Elle prône la neutralité, Thyia, mais ce n'est pas pour autant qu'elle laisse faire les tueries. Alors en voyant le jeune Herondale en train de briser les os d'un néphilim, oui, elle décide d'agir, ne supportant pas franchement d'entendre ce genre de mélodie. Elle descend de son arbre, retourne dans l'eau, arrache son jouet au nouvel obscur, et entend de loin ses cris de protestation. « Non mais sérieux ! Ce n’est pas du jeu-là ! » Tant pis, trop tard, déjà la belle a déposé le néphilim gémissant sur une rive opposée, auprès des siens qui accourent déjà pour le soigner en remerciant la nymphe malgré leurs appréhensions. Qu'importe, elle ne fait pas ça pour la reconnaissance, et déjà, sa chevelure colorée retourne dans l'eau pour rejoindre Garett Herondale. « Sérieusement, tu n’en as pas marre avec tes gamineries ? Je fais quoi maintenant ? » Ses gamineries, sérieusement ? Sortant de l'eau gracieusement, elle s'approche du brun avec son éternel rictus amusé sur les lèvres. « Surveille tes propos, petit, il te faudrait beaucoup de temps pour calculer combien de fois j'ai ton âge. » Elle, au moins, n'a pas le cerveau retourné par une coupe. Sérieux, ces néphilims et obscurs, elle ne les comprendra jamais. Mais Garett ne démord pas, attaque à nouveau: « Il me semblait que tu étais neutre Thiya…hors…ta neutralité semble remise en doute suite à ton intervention ! » Elle secoue la tête avec indifférence, s'approchant encore d'un pas en essorant sa robe d'un geste de la main. Les avantages d'être une naïade. « La neutralité ne veut pas dire que je tolère le meurtre, jeune ami. Dis toi qu'une part de toi me remercie probablement. » Oh oui, elle se souvient l'avoir vu, jeune néphilim aux côtés de son frère luttant contre les personnes comme celle qu'il est aujourd'hui. « Souris, jeune Herondale, c'est une belle nuit si on omet les bruits de cris insupportables que vous produisez autour de mon lac. » Les faeries sont bien plus distingués que ça dans leurs meurtres. Thyia, elle noie, c'est sans traces et bien plus silencieux. Bloup bloup.

That the hunting begins.Elle t’énerve, elle t’irrite. Tu n’es déjà pas d’une humeur très glorieuse, si en plus on t’empêche de lâcher ta frustration d’une façon ou d’une autre… Tu observes la Faerie sortir de l’eau, portant ton attention sur elle avec une neutralité exaspérante. Si beaucoup auraient pu succomber à ses charmes, à la beauté qu’elle possédait, toi, tu te contentais te l’observer avec énervement. Oui, tu n’étais pas content et alors ? « Surveille tes propos, petit, il te faudrait beaucoup de temps pour calculer combien de fois j'ai ton âge. » Les Faeries, ils se croient vraiment les maîtres du monde. Toujours avec leurs petits, leur égo surdimensionné. Ça en est pathétique. « Ouai, en gros t’es une veille de la vieille, c’est bon, on a compris. » Si elle pensait qu’elle te faisait peur et bien, soit, qu’elle le pense. Oh, elle pouvait sans nuls doutes te tuer facilement et bien, qu’elle le fasse dans un sens ça t’arrangerait réellement. Tu n’attendais que ça, qu’on te donne quelques temps de repos, que ton âme cesse d’être tiraillé encore et encore et si pour ça tu devais jouer avec le feu et bien, tu le feras. Tu l’observe essorer sa robe d’un geste de la main, n’en étant pas surpris pour autant. Avec les années, tu avais appris à fréquenter pas mal de créatures Obscurs, que ce soit dans cette vie ou celle de ta nature Néphilim. « La neutralité ne veut pas dire que je tolère le meurtre, jeune ami. Dis toi qu'une part de toi me remercie probablement. » « Tu n’es pas dans ma tête, tu ne sais absolument rien de ce qui se trame en moi. Alors, à ta place, je ne m’avancerais pas sur ce sujet-là. » Bien sûr elle avait totalement raison. Une part de toi la remerciait de ne pas t’avoir laissé tuer un Néphilim, t’évitant ainsi d’y songer par la suite, de te faire rattraper par tes « remords » incertains. Tu ne quittes pas la femme des yeux, un air froid sur le visage, mâchoire crispée face à l’énervement du moment. « Souris, jeune Herondale, c'est une belle nuit si on omet les bruits de cris insupportables que vous produisez autour de mon lac. » Tu lèves les yeux au ciel, te redressant en silence, essuyant ton pantalon d’un air complètement emmerdé. « Pauvre de toi, navré de dérangé ta tranquillité éternelle. La prochaine fois, je tenterais de demander à Andréa de délimiter un terrain de chasse. » Tu n’es pas de bonne humeur mais, étrangement, ce n’était pas que pour les raisons évidentes qu’avait engendré la Faerie. Non, il y avait quelque chose de bien plus profond.