Why did you do that? ∴ MADDIAS

Une fois de plus, je me retrouve à l’hôtel avec Maddison sans trop savoir pourquoi je remets la chose une fois de plus. C’est peut-être son p’tit cul ou alors simplement la façon dont son corps ondule quand elle est au-dessus de moi, mais quelque chose m’empêche de m’en priver, c’est comme ça. Elle est mignonne et la simple idée de devoir nous cacher pour nous voir me donne envie de remettre la chose. Quand on se retrouve en public, on croirait les pires ennemis. Enfin, j’suis comme ça avec pratiquement tout le monde alors c’est rien de nouveau. Mais quand on se retrouve rien qu’elle et moi, genre, ici, à l’hôtel.. Eh bien c’est une toute autre histoire.

J’arrive donc au comptoir pour prendre la chambre qu’on a toujours l’habitude de prendre et me retrouve face à face avec un p’tit nouveau. Malheureusement pour lui, j’suis pas trop d’humeur à discuter et il ose me dire dès notre arrivé : « Toutes nos chambres sont prises, je suis désolé. » Je lâche un rire sec et pas du tout amusé avant de détourner la tête un moment, serrant déjà les poings de chaque côté de mon corps. « Écoute bonhomme, j’suis pas venu là pour me faire dire que l’hôtel est complet. Rien à foutre si tu dois sortir un de ces trou du cul pour la nuque, tu nous donne une chambre, tout d’suite. » Déjà, on sentait qu’il n’était pas très à l’aise. Ses mains tremblaient et il avait les yeux exorbités en mode : j’veux pas mourir, pitié. Pourtant, il osa quand même répliquer : « Je.. je suis vraiment dé.. désolé monsieur mais… Ce.. Ce n’sera pas.. p-possible. » Je me tournai lentement vers lui, si lentement qu’on aurait pu croire que ma tête ne s’arrêterait pas là et ferait un tour complet. Puis, sans un mot, je l’attrapai par le col de sa belle petite chemise blanche et le tirai par-dessus le comptoir. « J’suis pas d’humeur à jouer et je n’répète jamais mes demandes. » Le pauvre gamin n’eut jamais le temps de protester à nouveau, ma lame glissait déjà hors de son abdomen et des bruits gutturaux lui sortaient de la gorge.

n°1 - 370 words

Satisfait, je regardai la vie quitter lentement le regard apeuré du réceptionniste et ce sifflement sortant de sa bouche s’arrêter comme il rendait son dernier souffle. Mais apparemment, la satisfaction que je retirais à avoir tuer ce pauvre gars pour une simple histoire de chambre d’hôtel n’était pas partagé entre tous. J’avais à peine relâché son corps pour le regarder tomber somme une poupée de chiffon sur le comptoir que la voix de Maddison s’élevait derrière moi, furax. « Mais t’es un grand malade ma parole ! Qu’est-ce qui tourne pas rond chez toi bordel ?! T’avais vraiment besoin de le tuer ?! Que tu lui tapes dessus, à la rigueur je m’y attendais et ça ne m’aurait pas surpris venant de toi, mais le tuer ? » Pourquoi est-ce qu’elle en faisait tout un plat exactement? D’abord, ce n’était qu’un vulgaire Mundane, c’est pas comme si j’avais tué l’un des nôtres. Puis elle savait que c’était ce que je faisais : tuer des gens. Alors pourquoi c’aurait été différent cette fois?

Je me retournai lentement après avoir essuyé ma lame sur la veste bas de gamme que portait notre pauvre petit humain avant de croiser le regard à la fois affolé et enragé de Maddison. « Tu dis ça comme si c’était une révélation pour toi. » Je me bronchai pas d’avantage, pas du tout ému par son explosion soudaine. Je jouai même distraitement avec mes ongles, songeant déjà à la suite. Dans un quartier comme celui-ci les meurtres arrivaient tous les jours. Et puis, c’était connu, la ville nous appartenait. J’y faisais ce que bon me semble et je me foutais royalement des conséquences –s’il y en avait. « Ferme ta bouche Maddi, tu vas y laisser entrer une mouche. Puis arrête de gueuler un peu, j’t’entend très bien t’es juste devant moi. » Je roulai les yeux et fis quelques pas vers elle. C’était bien beau tout ça, mais ça lui avait clairement coupé l’envie de prendre une chambre maintenant, ça se voyait sur son visage.

n°3 - 339 words

HJ: Pardon pour l'attente, j'me remet au rp là ♥