I'm much more me when I'm with you. (w/thomas)

Une nouvelle nuit se présentait, emmitouflant tout Chicago de sa pénombre et de sa couverture d'étoile. T'éveillant, tu sortis de ton cercueil, accueilli par l'une des femmes de ménage de ton hôtel. Le petit déjeuner était toujours servi à ton réveil, comme une traditionnelle coutume dont tu ne te lasserais point. Lui adressant un bref sourire, tu t'empressas de la mordre au cou, lui aspirant ce breuvage qui t'était délicieux et indispensable. Le contact de tes dents à sa peau te faisait frémir, et tu appréciais pendant de longues minutes cet abreuvement jusqu'à ce que tu la libères, la contraignant d'aller se nettoyer, se soigner et de rentrer chez elle afin de te reposer. Tu avais beau abuser de tes employés, tu tenais à ce qu'ils restent en vie le plus longtemps, afin qu'ils continuent à te servir. L'horloge annonçait le début de la soirée, de la nuit et du jour pour toi. Tu ne savais pas encore si tu serais d'humeur à faire la fête, à sortir, à danser et flirter avec les Terrestres pour peut-être en mordre un et t'abreuver de son sang, bien que ceux des Nephilim t'attirait bien plus. Mais ce soir, tu savais aussi que Thomas travaillait pour toi, à l'hôtel, à la réception. Un grand sourire parsema ton visage rien qu'à cette pensée.

Après avoir vaqué à tes occupation et avoir réglé certains papiers dans ton bureau, tu te mis en direction de la réception pour enfin voir la personne qui t'intéressait. Marchant lentement dans le hall d'entrée, tu regardais le palace dans lequel tu te trouvais, fier que ces lieux soient ta propriété et lentement, tu t'avançais jusqu'à la réception où tu vis le jeune homme, posté à son bureau, faisant son travail. Tu avais peur qu'il ne suive pas la cadence au début, mais tu devais le reconnaître, il savait très bien se débrouiller et gérer la situation, quel Terrestre faisait-il. Lui faisant face, tu lui déclaras d'un ton ferme « Toi, dans vingt minutes, dans mon bureau. » avant de partir, montant les escaliers pour aller à tes appartements. Tu avais peut-être été trop froid mais tes intentions futures ne l'étaient guère et fouinant les armoires de ton bureau, tu réussis à trouver ce que tu voulais : deux coupes et du vin, un accoutument parfait pour débuter la soirée. Attendant patiemment, tu versas le breuvage dans les deux verres de cristal. Puis quand vint le moment, le jeune homme frappa à la porte que tu ouvris à la volée, l'invitant à rentrer. « Mon cher Thomas, tu as passé une bonne journée ? Je t'invite à boire, à ta santé. »

Ta vie ne sera plus jamais la même. Voilà ce que tu te disais à chaque fois que t'ouvrais les yeux le matin et découvrait que ta soeur était seulement, elle, entrain de dormir tandis que tu devais vaquer à tes occupations en faisant comme si tout cela était normal. Ta matinée s'était déroulé à une vitesse folle et tu n'avais vu tes cours passer qu'une fois la fin de journée ayant tapé. Dès lors tu avais rejoins le mystérieux hôtel qui surplombait une partie de Chicago puis tu t'étais rendu dans les vestiaires afin de t'y changer. Le patron souhaitait que tous les employés portent les mêmes couleurs alors bien évidemment cela aller avec les décors du fameux bâtiment. Sortant des vestiaires tu salues une partie des employés qui ont soit déjà finis, soit qui commencent seulement -comme toi. Tu gagnes très vite ton bureau d'accueil, répétant déjà une pile de feuilles qui n'attendait que toi. Tu t'installes alors, décroches le téléphone puis tu commences à appeler l'un des numéros en demandant si la réservation tiens toujours et si ce n'est pas le cas, pourquoi. Plusieurs heures passent devant ton nez et maintenant c'est au tour de clients directement en visuels que tu as à faire. Leur donnant clés ou badge tu finis par revenir à de la paperasse tandis qu'un frisson te parcour la nuque alors que tu lèves les yeux vers ton boss. Très charismatique tu le fixes alors qu'il te sommet de le rejoindre dans son bureau d'ici vingt minutes. Tu hoches la tête. Au fil du temps tu as appris qu'il fallait que tu l'écoutes à la lettre si tu souhaitais subvenir aux besoins de ta soeur et toi-même. Vingt minutes passe et tu voit ta remplaçante arriver. Tu lui signales que tu ne reviendras que demain et tu files directement vers le bureau du directeur. A peine as-tu tapé contre la porte qu'elle s'ouvre à la volée. Tu ne comprendras jamais comment ce cher Camille Pritchard fonctionne. D'abord il te fait le ton glacial et froid puis le quart d'heure d'après il t'invite à boire. Tu souris légèrement alors que tu entres à l'intérieur. "Heu si c'est ce que vous voulait alors pourquoi pas." Tu acquiesces d'un coup de tête et tu le fixes avec attention. Ta soirée ne fait que débuter.