Ce sont ses pleurs qui m’ont tiré d’un sommeil enfin réparateur, un de ceux dont je rêve depuis notre retour dans la bonne réalité. J’ai encore du mal à me faire à l’idée que nous avons été plusieurs à être propulsés dans ce monde parallèle horrible même si ça répond à la grande question que je me suis posée durant tout mon « séjour » là-bas. C’était réel. Peut-être est-ce pour ça que ça me chamboule autant. J’ai vraiment failli perdre la vie. Même si c’est un concept encore assez étrange, si j’étais vraiment morte brûlée dans ce monde je ne serais jamais revenue dans le mien. Perturbant et déstabilisant, presque autant que ces quelques fois où j’ai senti mon autre moi vouloir reprendre le contrôle. Je sais maintenant que sur certains points c’était elle, Phoebe Lovelace, qui menait la danse et à chaque fois je prends peur à l’idée que j’aurais totalement pu m’effacer. J’en fais des cauchemars la nuit, des rêves mouvementés qui sont partagés entre ma crainte de perdre le contrôle et l’horreur d’être brûlée pour sorcellerie. Mais cette nuit, ce n’était pas le cas. Je dormais d’un sommeil sain et réparateur jusqu’à entendre les sanglots de Nathanaël.
Doucement tirée du monde des rêves, j’émets un léger grognement tout en me tournant du côté de Zack, prête à lui demander de gérer la situation, lorsque ma main s’abat sur le drap froid. Subitement réveillée, je me redresse pour faire face à la triste vérité : il n’est encore pas là. Je ravale tant bien que mal ma détresse et ma colère puis je quitte le lit pour prendre mon fils dans mes bras. Je le berce doucement en faisant les cent pas dans la pièce mais du haut de ces quelques jours il est déjà bien capricieux. J’ai appris que pour l’aider à le rendormir il me faut me balader dans l’Institut, même en plein milieu de la nuit. « Très bien petit prince, allons-nous promener. » Je cède. Je le couvre de sa couverture et je quitte ma chambre pour commencer ma balade. Comme d’habitude les couloirs sont vides et j’en suis reconnaissante. Je n’ai pas envie de croiser qui que ce soit, pas envie d’avoir à expliquer la raison de ma promenade aussi tard la nuit, mon fils dans les bras. Je veux simplement l’aider à dormir et essayer ensuite de retrouver mon sommeil réparateur. La lumière de sort propage mon ombre sur le sol, la transforme et lui donne des airs monstrueux qui, pourtant me captive. Je continue ma balade, passe par la passerelle en resserrant mon emprise sur mon garçon et, au détour d’un couloir, je suis rejoint par Saphir qui, dans un miaulement, semble vouloir me faire part de sa jalousie. Lui aussi aimerait être pris dans mes bras, malheureusement pour cette boule de poils, je ne compte pas céder la place de mon bébé.
« Va bouder ailleurs. » Je chuchote pour ne réveiller personne sans pour autant cesser mon avancement. Ce n’est que lorsque j’arrive vers le petit salon que je m’arrête. La lumière qui s’échappe de la pièce m’intrigue autant qu’elle m’attire. Lors de mes « rondes » nocturnes elle est toujours vide et éteinte. Rares sont les personnes à rester éveillées aussi tard si bien que je ne peux m’empêcher de m’approcher. Nate calé de sorte à libérer un de mes bras, je pousse discrètement la porte qui, par chance, ne grince pas. Un peu plus loin dans la pièce je reconnais la personne qui semble y avoir élu domicile et, timidement, j’entre. « Salut. » Je lance en m’approchant. Une vague de culpabilité s’empare de moi à mesure que je me rapproche de Dimitri. Depuis que nous sommes de retour j’ai passé mon temps auprès de Nate avec la peur que son état ne s’aggrave si jamais je m’éloigne trop longtemps. J’ai passé tellement de temps auprès de lui que je n’ai pas eu le temps de prendre des nouvelles des autres alors que je me suis promis de faire des efforts. « Insomnie ? » Je finis par demander timidement. Je prends place sur l’un des fauteuils de la pièce et je cale mon bébé contre moi sans quitter mon meilleur ami du regard. Mon chat en profite pour entrer à son tour dans la pièce et dans un saut gracieux, il vient s’asseoir sur l’accoudoir et fixe Nate de ses yeux perçants.
Battle cry Seconde vue: Active Niveau de compétence: (52/77) Compétences:
MANET ULTIMA CAELODimitri C. Lightwood
Je suis à Chicago depuis le : 05/06/2016 et j'ai déjà payé : 384 factures et gagné : 1361 gains. Il paraît que : Matthew sexy Daddario est mon double. Schizo je joue aussi : Garett B-Herondale On m'appelle : Manon ou chikita et pour mon profil je remercie : Ante mortem -Megara - Tumblr et moi-même;
Je suis : marié à Megara Lightwood depuis peu, tu nages dans le bonheur, complètement comblé entre ta femme et tes filles.
➼Dimitri Caleb Lightwood.
Il est né à l'institut de Chicago, d'ailleurs, il est le premier à avoir vu le jour vu qu'il a une soeur jumelle, Demetria de quelques minutes sa cadette. ➺ Il possède du sang de Faerie dans les veines, néanmoins, il n'apprécie pas qu'on le lui rappel. ➺ N'apprécie pas du tout les créatures obscures, bien qu'il commence doucement à faire avec grâce à sa fiancée. ➺ Il dirige une équipe de cinq néphilims avec sa soeur jumelle. ➺ Il est l'un des meilleurs combattants de son âge. ➺ Son arme de prédilection est une arbalète automatique, il ne rate jamais sa cible. ➺ Beaucoup le voit comme un homme froid et distant qui ne sourit jamais, c'est l'image qu'il donne aux personnes qui ne sont pas proches de lui. ➺ Sa soeur jumelle, Démétria, est également sa parabatai. ➺ Papa de deux petites filles, Clarissa et Leandra ➺ Il a récemment demandé à Megara Nichols de l'épouser, étant éperdument amoureux d'elle.
ლThe sun in the darkness.
Si il ne s’attendait pas à aimer, Megara fut la seule à le bouleverser. Relation inattendue et coup de foudre tardif, ils se connaissent depuis vingt ans et n’éprouvent des sentiments l’un envers l’autre que maintenant. Si au début leur relation devait rester secrète, la jeune femme tomba enceinte de jumelles ce qui fait le plus grand bonheur du futur papa. A présents fiancés, ils ont décidé de se marier avant l’accouchement pour former une réelle famille. Ce qui est sûr aujourd’hui, c’est que l’homme de glace à fondu devant cette merveilleuse rouquine.
Parabatai and twin.
Où que tu ailles, j'irai;Où tu mourras, puissé-je y mourir, qu'à tes côtés je sois enterré :Que l'Ange m'inflige son courroux, et plus encore,Si toi et moi étions séparé par quelque raison sinon la mort
Sujet: Re: Emitri ▲ Reunited Jeu 5 Jan - 13:03
reunited
Dimitri C. Lightwood & Emma B-Herondale
Le sommeil…Autant autrefois tu appréciais dormir, autant à présent, depuis votre retour, ce n’était absolument plus le cas. Les cauchemars ne cessent d’envahir ton repos, te faisant bouger dans tous les sens. Puis, il y avait ce manque flagrant à tes côtés. Une place vide, les pleures d’enfants qui ne résonnent pas. Tu bouges, tu gémis, te battant avec tes souvenirs, tes fautes. Comment en étais-tu arrivé là ? Comment avais-tu pu lui faire ça ? Oh, tu sais. Oui, tu sais que ce n’était pas vraiment toi, mais les faits sont là. Tu te réveilles en sursaut, le corps enclin à des tremblements alors que ta peau est couverte de sueur. Instinctivement, tu portes ta main sur la place vide à tes côtés. Elle n’est pas là. Reviendra-t-elle ? Tu as l’impression que, cette fois-ci, tu l’avais perdue pour de bon. Et ça fait mal. Putain oui, tu as l’impression d’être brisé de l’intérieur depuis ton retour dans ta réalité. Tu en viendrais même à regretter cette noirceur, qui au final, étouffait toutes peines. Restant immobile à contempler ton lit vide, tu finis par te lever en silence, te dirigeant vers ce berceau également vide. Leandra et Clarissa dorment avec leur mère, ce qui est normal. Mais toi dans tout ça ? Serrant le montant de l’objet, tu sens ta gorge te serrer. Tu as fait le con. Tu as fait des choses impardonnables. Tu avais tout perdu. La femme que tu aimais, tes enfants, ta dignité, tes valeurs. Comment…comment en étais-tu arrivé là. Tu dois sortir. Oui, tu dois sortir d’ici avant de devenir fou, quitter cette pièce aux multiples souvenirs. Enfilant un t-shirt noir et un training, tu mets des chaussures pour sortir de ta chambre. Instinctivement, tu te diriges vers la chambre de Megara avant de réaliser que, non, tu ne pouvais décemment pas y entrer.
Debout devant sa porte, tu poses une main sur celle-ci, écoutant en silence. Quelques babillements résonnent, signe qu’une de tes filles est éveillée. Tu te mords la lèvre en proie à cette envie d’entrer, sauf que la voix de Megara résonne rapidement et tu t’en empêche, reculant de deux pas. Le visage fermé, tu t’éloignes. Le cœur en vrac, tu fuis vers un endroit plus calme, plus paisible, le petit salon. A cette heure tardive, tu n’y trouveras personne, pour ton plus grand bonheur. Fermant la porte derrière toi, tu t’assois sur un des canapés en poussant un soupire. Main contre ton front, tu fermes les yeux. Ça vibre à l’intérieur. Ta gorge est serrée au point qu’elle en devient douloureuse, brutale. Tu ne sais pas comment gérer cette émotion, ce manque, toutes tes conneries. Tu as tué, tu as trompé, tu t’es nourri de sang. Toi, Dimitri Lightwood, tu avais été l’espace de quelques jours, un vampire avide de ce sang. Le pire, ça avait été cette connerie…tu avais couché avec Eamonn et, Megara vous était tombée dessus…A cette pensée, tu pieds frappe brutalement la petite table basse pour la faire reculer, alors que tes mâchoires se crispent sous l’effet de la colère, du dégout. Tu te plonges dans tes souvenirs lorsque la porte du salon s’ouvre, laissant apparaître Emma et son fils. Levant légèrement les yeux vers elle, tu rebaisses aussitôt ceux-ci. « Salut. » « Salut. » Que pouvais-tu dire d’autres ? Rien, tu n’en avais pas spécialement le courage, ni l’envie. Ça n’avait rien à voir avec elle, non, c’était la situation actuelle qui faisait que ton corps répondait à peine aux besoins essentielles. Tu ne mangeais plus vraiment, tu t’entraînais pour tenter de t’occuper, tu partais en mission pour te changer les idées. Pour l’oublier.
« Insomnie ? » Relevant les yeux vers ta meilleure amie, tu secoues légèrement la tête en signe d’affirmation. Un chat entre alors dans la pièce pour observer Nate, le fils de la jeune femme. « On peut dire ça…depuis que Meg et moi faisons chambre à part, j’ai du mal à dormir. » A vraie dire, tu ne sais même pas si elle est au courant, quoi que, les nouvelles vont vites dans l’institut et ton déménagement de chambre a dû laisser les rumeurs courir très rapidement dans les couloirs. Poussant un long soupire, tu penches la tête en arrière. « Toi, je suppose que c’est plus ton rôle de mère qui te tient éveillé. » Tu n’as même pas envie de te prendre la tête avec elle, lui en vouloir encore et encore. Non, tu es épuisé de toutes ses conneries. Tu as besoin de ta meilleure amie, tu as besoin de quelqu’un à qui parler, bien que, dans un sens, tu es clairement incapable de te livrer entièrement. Pas sur les évènements actuels. Depuis que tu étais revenu, tu gardais le silence, te renfermant sur toi-même, faisant mine que tout allait bien. Oui, tu laissais ton masque prendre place sur ton visage, faisant comme si rien ne c’était passé, faisant comme si tu accusais le coup. C’est faux…tu n’accuses rien de tout, tu sombres, c’est tout.
D’un geste instinctif, je passe une main sur la tête de Saphir qui immédiatement se met à ronronner. Lui le chat le plus grognon de la planète qui ronronne … c’est bien une première. Comme beaucoup de choses en ce moment. Ma vie est à des années lumières de ce à quoi je m’attendais. Enfin pour être franche je ne m’attendais à rien. Je vivais au jour le jour ayant que trop peur de ce que l’avenir avait de prévu pour moi. A bien y réfléchir c’était là la meilleure façon d’agir, surtout lorsque l’on voit combien nous perdons ces derniers temps. Malheureusement, c’est quelque chose que je ne peux plus faire. Je dois penser à Nathanaël, à son avenir parce que je refuse de croire qu’il n’en aura pas. L’annonce de sa maladie a été un choc, apprendre que personne dans ma famille ou dans celle de Zack n’est compatible m’a totalement abattu. Pourtant je suis encore là. Ce n’est pas pour moi, ce n’est même pas pour mes proches, c’est pour ce petit être innocent que je tiens dans mes bras. Je ne peux pas me permettre de baisser les bras et je ne le ferais pas. Je remuerais ciel et terre jusqu’à trouver un moyen de le soigner s’il le faut. Avant ça il faut que j’arrive à remettre les choses au clair dans ma tête. C’est un fouillis de pensées qui parfois me donne la migraine. Trop de choses se bousculent là-haut et je crains de me focaliser sur certaines.
J’essaye de penser le moins possible pour être honnête. Je tente d’oublier l’expérience la plus troublante que nous avons été plusieurs à vivre il y a quelques jours. J’essaye de ne pas trop être préoccupée par l’absence de Zack et par-dessus tout j’essaye de ne pas me laisser totalement abattre par l’état de santé de mon fils. Ce n’est pas facile. Je n’ai pas de sommeil réparateur et lorsque je prends le risque de m’endormir tout m’assaille d’un coup. Le plus souvent je revis inlassablement ce qui a manqué d’être mes dernières heures. Je revois distinctement le regard horrifié de Zack alors que le feu commençait à me dévorer et cette vision me fait frissonner. Jamais je ne veux revoir cette expression dans le regard de mon mari, jamais ! Finalement trouver un peu de compagnie me fera sans doute du bien. A force de rester enfermée j’en ai oublié qu’être avec d’autres personnes peut parfois être bénéfique et puis, Dimitri me manque toujours autant. Ce n’est peut-être pas un hasard si c’est lui que je trouve dans le petit salon. Il a l’air tellement torturé que j’en ai mal au cœur. Son masque d’impassibilité j’ai appris à le comprendre, à lire au travers. Nous nous connaissons depuis notre plus jeune âge et il y a bien des choses que je devine le concernant. Et puis j’ai entendu quelques discussions durant mes balades dans les couloirs. Je n’ai pas cherché à creuser plus considérant que la situation actuelle ne me concerne pas mais j’aimerais pourtant être capable de faire quelque pour lui. Pour Megara aussi.
« On peut dire ça…depuis que Meg et moi faisons chambre à part, j’ai du mal à dormir. » Me répond-il lorsque je lui demande si je dois sa présence ici à une insomnie. Je reste silencieuse et je me contente de secouer doucement la tête. Ça je le comprends que trop bien. Je me suis sans doute trop habituée à la présence de Zack dans mon lit et son absence m’est des plus désagréables. Je le regarde pencher la tête en arrière après avoir soupiré. Nate bouge dans mes bras et je reporte mon attention sur lui. Je rabats un peu sa couverture pour le protéger un peu plus de la fraîcheur qui règne dans la pièce. « Toi, je suppose que c’est plus ton rôle de mère qui te tient éveillé. », « Y a de ça, oui. » J’affirme en serrant un peu plus mon fils contre moi. Saphir décide qu’il est temps pour lui de bouger et quitte la pièce sans un regard derrière lui. Qu’il aille bouder ailleurs ce grincheux ! « Zack brille par son absence, sur ce point on vit la même chose. » Dis-je dans un soupire. La seule différence est que Dimitri sait où se trouve Meg, moi j’ignore totalement où est mon propre mari. Je sais que tôt ou tard je vais exploser et qu’il aura le droit à ma colère mais pour le moment je suis juste blasée. « Je fais des cauchemars aussi … beaucoup de cauchemars. » Je révèle en levant la tête vers mon meilleur ami. Je n’ai pas eu l’occasion d’en parler à qui que ce soit, l’occasion ou l’envie en fait. En parler ce serait comme leur donner trop d’importance, les rendre trop réels aussi. J’aimerais être capable de les enfouir au plus profond de ma tête et ne jamais plus y penser, toutefois mon subconscient est bien trop vicieux pour accepter cette idée.
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Je suis à Chicago depuis le : 05/06/2016 et j'ai déjà payé : 384 factures et gagné : 1361 gains. Il paraît que : Matthew sexy Daddario est mon double. Schizo je joue aussi : Garett B-Herondale On m'appelle : Manon ou chikita et pour mon profil je remercie : Ante mortem -Megara - Tumblr et moi-même;
Je suis : marié à Megara Lightwood depuis peu, tu nages dans le bonheur, complètement comblé entre ta femme et tes filles.
➼Dimitri Caleb Lightwood.
Il est né à l'institut de Chicago, d'ailleurs, il est le premier à avoir vu le jour vu qu'il a une soeur jumelle, Demetria de quelques minutes sa cadette. ➺ Il possède du sang de Faerie dans les veines, néanmoins, il n'apprécie pas qu'on le lui rappel. ➺ N'apprécie pas du tout les créatures obscures, bien qu'il commence doucement à faire avec grâce à sa fiancée. ➺ Il dirige une équipe de cinq néphilims avec sa soeur jumelle. ➺ Il est l'un des meilleurs combattants de son âge. ➺ Son arme de prédilection est une arbalète automatique, il ne rate jamais sa cible. ➺ Beaucoup le voit comme un homme froid et distant qui ne sourit jamais, c'est l'image qu'il donne aux personnes qui ne sont pas proches de lui. ➺ Sa soeur jumelle, Démétria, est également sa parabatai. ➺ Papa de deux petites filles, Clarissa et Leandra ➺ Il a récemment demandé à Megara Nichols de l'épouser, étant éperdument amoureux d'elle.
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Si il ne s’attendait pas à aimer, Megara fut la seule à le bouleverser. Relation inattendue et coup de foudre tardif, ils se connaissent depuis vingt ans et n’éprouvent des sentiments l’un envers l’autre que maintenant. Si au début leur relation devait rester secrète, la jeune femme tomba enceinte de jumelles ce qui fait le plus grand bonheur du futur papa. A présents fiancés, ils ont décidé de se marier avant l’accouchement pour former une réelle famille. Ce qui est sûr aujourd’hui, c’est que l’homme de glace à fondu devant cette merveilleuse rouquine.
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Sujet: Re: Emitri ▲ Reunited Ven 6 Jan - 16:57
reunited
Dimitri C. Lightwood & Emma B-Herondale
Parfois, la plus belle preuve d’amitié est celle-ci. Etre là. Rester quoi qu’il advienne, quoi que tu puisses ressentir à l’heure actuelle. Oui, c’est ça l’amitié. Ecouter et ne pas bouger, rester immobile malgré le fait que toi aussi, tu souffres pour d’autres raisons, certes, mais tu souffres quand même. Puis, il y a les preuves d’amour aussi. Laisser du temps au temps. Laisser Megara prendre ses distances et ce, malgré l’amour que tu lui portes. Attendre la sentence, le jugement. Oui, attendre qu’elle fasse le point sur votre relation, alors que les nuits sont longues sans elle à tes côtés. Tu ne peux rien faire d’autre que d’attendre. Voyant tes filles le plus souvent possible, mais ne pouvant pas aider celle que tu aimes lors des nuits blanches que les jumelles pouvaient vous imposer. Tu te sentais inutile, blasé également. Tu sais que tu as fait une connerie, mais étais-ce vraiment de ta faute ? Tu n’étais pas vraiment toi-même, la situation avait fait que tu avais perdu pied. Tu t’étais retrouvé dans le corps d’un vampire, créature que tu détestes au plus haut point. Tu avais tué pour te nourrir, tu avais mordu la femme que tu aimais pour tenter de ne pas sombrer. Finalement, ça n’avait pas fonctionner. Eamonn avait eu cette emprise sur toi que tu répugnes, que tu détestes. A présent, tu en payais les pots cassés. Tu devais assumer…mais c’était difficile, vraiment difficile. Tu avais mis en péril ta famille, oubliant cette seconde nature que tu avais enfuis dans l’autre réalité. Tu ne veux pas la perdre, tu ne peux pas la perdre, tu ne penses pas être capable de pouvoir te relever sans elle. Elle était ton centre, ton tout. Cet amour, tu ne l’éprouvais que pour elle et seulement pour elle, bien que l’amour que tu portes à vos filles soit également inconditionnel.
Mais là, pour l’heure, tu ne pouvais que patienter. Alors, tu te dis que faire la guerre à Emma n’était pas la plus brillante des idées, encore moins lorsque tu sais ce qu’elle traverse. La maladie de son fils, tu en as entendu parler et tu ne pouvais imaginer son état d’esprit. Tu n’avais pas été très présent pour elle et ce, malgré l’annonce de la maladie. Il faut dire que tu avais eu pas mal de choses à gérer, Emma et Megara ayant accouchés assez proches l’une de l’autre. Mais là n’était pas une excuse, non, tu avais assisté à son mariage simplement parce que Emma reste importante pour toi, mais tu ne l’avais pas fait avec le sourire. D’ailleurs, dès que la cérémonie avait été terminée, tu étais parti…Etre présent c’est une chose, rester en est une autre, il ne fallait pas trop t’en demander non plus. Alors, tu lui parle simplement, lui annonçant que depuis que tu fais chambre à part avec ta fiancée, tu as du mal à dormir. Elle secoue la tête, tu te doutes qu’elle comprend, ayant entendu parler des nombreuses absences de son nouveau mari. « Y a de ça, oui. » Ton regard se poste sur l’enfant dont tu es le parrain, a qui tu n’as pas encore eu le temps de prêter plus d’attention que nécessaire. Tu fais un bien piètre parrain. « Zack brille par son absence, sur ce point on vit la même chose. » « Je vois… » Tu serres légèrement les dents, alors que la rancœur te prend. Là, Zack abuse vraiment ! Oui, il traverse une passe difficile, tu peux le concevoir, mais abandonner sa femme et son fils c’est vraiment une réaction de merde. Tu te souviens encore de son côté protecteur envers Emma dans les Jardins, alors que là, monsieur brille par son absence. Imbécile !
« Je fais des cauchemars aussi … beaucoup de cauchemars. » Tu pousses un léger soupire, secouant la tête à l’affirmation. « Moi aussi, je pense que nous en faisons tous. Que ce soit toi, moi ou encore ceux qui étaient dans cette réalité. Certains en font plus, d’autres moins…ça dépend des situations. » Tu tentes de te montrer toujours aussi neutre, passant une main sur ton visage alors que tu laisses ton regard glisser sur le plafond. Calmement, tu te redresse en position plus assise, appuyant tes avant-bras contre tes genoux. « Comment va mon filleul ? » tu tentes de détourner la conversation, du moins pour l’instant, bien qu’au final, tu voulais vraiment des nouvelles de Nathanaël. Tu as appris que ni Emma, ni Zack ne sont compatibles, que personne dans leur famille ne l’est. Comment réagirais-tu fasse à une telle nouvelle si Clarissa ou Leandra était malade ? Tu serais clairement pris au dépourvu, tu serais paniqué, tu remuerais ciel et terre pour trouver une solution. Mais surtout, tu serais aux côtés de Megara et là où Zack fait son handicapé, toi, tu ne le ferais pas. Oui, tu en es certain. Te levant, tu approches de Emma pour t’accroupir face à elle, plongeant ton regard dans le sien. Tu ne parles pas l’espace de quelques secondes, tu te contentes de l’observer comme tu le faisais avant. Comme un frère regarderait sa sœur pour la pousser à se confier, à se délivrer du poids qui pèse sur ses épaules. Les tiennes sont assez solides pour accuser plus, pour supporter le poids des autres. Au moins, tu penserais à autres choses qu’à tes propres peines, tes propres angoisses. Oui, c’est une façon de te défiler, mais dans un sens, tu ne sais rien faire d’autre que ça. « Parles-moi. »
Ça me fatigue tout ça. J’en ai assez de ne pas savoir, de vivre à la fois dans la peur et dans l’attente, mais que pourrais-je faire d’autre ? Je n’ai pas le moindre pouvoir, pas la moindre magie et l’une des personnes la plus puissante que je connaisse n’est pas plus capable de me donner des réponses. Même les frères silencieux ne peuvent rien faire, existe-t-il plus frustrant que ça ? Je vis dans l’expectative. Je suis une mère qui ne peut faire que ça … et pleurer. Par les Anges qu’est-ce que je peux pleurer depuis plusieurs jours. Mes nuits sont faites de cauchemars et de pleurs. Je suis épuisée autant physiquement que mentalement et pourtant je me tiens toujours là en espérant de meilleures nouvelles sans jamais les voir arriver. Mais à quoi est-ce que je m’attends hein ? Il n’y a plus personne pour sauver mon petit garçon, personne. J’essaye de ne pas laisser la peur me dévorer mais en général elle se révèle plus forte que le reste, plus forte que mon optimisme. Je ne sais plus quoi faire. Je ne sais plus vers qui me tourner. Personne ne semble avoir de solutions et j’ai peur de ce que l’avenir lui réserve. Va-t-il s’en remettre comme par miracle ou contraire va-t-il … je n’ose même pas terminer cette pensée. Je ne peux pas, ce serait ouvrir la porte à mes sanglots, à mon désarroi et je me suis promis de rester forte. Cette force j’ignore d’où je la tire mais je lui suis reconnaissante d’être là autrement je ne sais pas trop où je serais en ce moment. Nathanaël a déjà un parent absent, je ne peux accepter que les deux disparaissent. Je refuse de me laisser abattre, voilà.
Je chasse mon agacement, ma fatigue et ma peur et je m’accroche à la conviction que les choses vont finir par s’arranger. Mon existence n’a pas le droit d’empirer, pas après tout ce par quoi je suis passée cette année. Que le Destin se calme et aille plutôt se défouler sur d’autres personnes, de mauvaises personnes de préférences. J’aimerais aussi qu’il lâche un peu mes proches à commencer par Dimitri. Ces derniers jours, semaines voire mois n’ont pas été simples pour lui non plus et j’aimerais tellement pouvoir faire quelque chose pour l’aider à se sentir mieux. Même s’il refuse de s’ouvrir, j’aimerais simplement être là. C’est pour ça que je ne compte pas bouger du fauteuil sur lequel je suis installée. Je parlerais peut-être plus que lui et il y aura probablement du silence entre nous, seulement je tiens à ce qu’il sache que cette fois je suis là et je ne compte pas bouger. « Moi aussi, je pense que nous en faisons tous. Que ce soit toi, moi ou encore ceux qui étaient dans cette réalité. Certains en font plus, d’autres moins…ça dépend des situations. » Finit-il par me dire après que moi-même je lui ai confié en faire. Je pourrais sourire de l’entendre une fois plus tenter d’être neutre, extérieur à tout ça, mais je devine que ça le touche plus qu’il ne le dit et il n’y a vraiment pas de quoi sourire. Je préfère baisser les yeux. Par moment je voudrais savoir ce que chaque personne envoyée dans l’autre monde a vécu pour être capable d’apporter un peu de soutien puis je repense à ce que moi-même j’ai vécu et je me dis que je n’ai peut-être pas les épaules assez fortes pour supporter tout ce poids. En revanche, je me sens capable de le faire pour mon meilleur ami, du moins s’il finit par s’ouvrir. « Comment va mon filleul ? » Je relève la tête et fixe Dimitri. Je mords ma lèvre pour ravaler mon sanglot.
C’est ce qui se passe à chaque fois qu’on me pose cette question parce que la réponse est tellement déprimante qu’elle me fait mal. Je suis sans cesse à deux doigts de complètement craquer dès que j’entends toute question en rapport avec la santé de mon fils. Venant du brun c’est encore plus touchant parce que j’ai juste envie de déverser ma tristesse en bénéficiant de son soutien, mais je n’en fais rien. Je n’ai pas envie d’en rajouter, pas alors que lui-même semble tellement torturé. Je le regarde se relever sans comprendre et s’agenouiller devant moi. J’ai du mal à ne pas me mettre à pleurer lorsque nos regards se croisent. C’est comme être propulsée des années en arrière lorsque nous étions comme frère et sœur et qu’il voulait que je lui parle lorsque j’allais mal, une époque qui me manque atrocement. « Parles-moi. » S’en est trop et je craque. Mes pleurs ne semblent pas tirer Nathanaël de son sommeil, comment pourrait-il en être autrement alors qu’il est si affaibli par sa maladie ? « Je ne sais pas. » Je parviens à dire entre deux sanglots. Le pire ? C’est qu’il s’agit de la vérité. Je n’ai pas la moindre idée de comment il va. Qu’est-ce que ça dit de moi, de mon rôle de mère ? Il va mal mais je n’en sais pas plus, j’aimerais mais ce n’est pas le cas. « Je ne sais pas quoi faire. Je suis complètement perdue. Et je m’en veux, je m’en veux tellement. » Parce que je suis fautive, je le sais. Je n’ai pas été sérieuse durant ma grossesse et je suis persuadée que maintenant j’en paye le prix. J’aurais voulu le payer autrement, pas au détriment de mon fils. Je me déteste chaque jour un peu plus. Alors que je le vois aussi faible, que je sais que même Magnus ne peut que freiner sa maladie quelque temps et diminuer sa douleur, je me déteste, me hais. Je voudrais tellement pouvoir échanger nos places, prendre sa maladie, partir et savoir que lui vivra.
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Je suis à Chicago depuis le : 05/06/2016 et j'ai déjà payé : 384 factures et gagné : 1361 gains. Il paraît que : Matthew sexy Daddario est mon double. Schizo je joue aussi : Garett B-Herondale On m'appelle : Manon ou chikita et pour mon profil je remercie : Ante mortem -Megara - Tumblr et moi-même;
Je suis : marié à Megara Lightwood depuis peu, tu nages dans le bonheur, complètement comblé entre ta femme et tes filles.
➼Dimitri Caleb Lightwood.
Il est né à l'institut de Chicago, d'ailleurs, il est le premier à avoir vu le jour vu qu'il a une soeur jumelle, Demetria de quelques minutes sa cadette. ➺ Il possède du sang de Faerie dans les veines, néanmoins, il n'apprécie pas qu'on le lui rappel. ➺ N'apprécie pas du tout les créatures obscures, bien qu'il commence doucement à faire avec grâce à sa fiancée. ➺ Il dirige une équipe de cinq néphilims avec sa soeur jumelle. ➺ Il est l'un des meilleurs combattants de son âge. ➺ Son arme de prédilection est une arbalète automatique, il ne rate jamais sa cible. ➺ Beaucoup le voit comme un homme froid et distant qui ne sourit jamais, c'est l'image qu'il donne aux personnes qui ne sont pas proches de lui. ➺ Sa soeur jumelle, Démétria, est également sa parabatai. ➺ Papa de deux petites filles, Clarissa et Leandra ➺ Il a récemment demandé à Megara Nichols de l'épouser, étant éperdument amoureux d'elle.
ლThe sun in the darkness.
Si il ne s’attendait pas à aimer, Megara fut la seule à le bouleverser. Relation inattendue et coup de foudre tardif, ils se connaissent depuis vingt ans et n’éprouvent des sentiments l’un envers l’autre que maintenant. Si au début leur relation devait rester secrète, la jeune femme tomba enceinte de jumelles ce qui fait le plus grand bonheur du futur papa. A présents fiancés, ils ont décidé de se marier avant l’accouchement pour former une réelle famille. Ce qui est sûr aujourd’hui, c’est que l’homme de glace à fondu devant cette merveilleuse rouquine.
Parabatai and twin.
Où que tu ailles, j'irai;Où tu mourras, puissé-je y mourir, qu'à tes côtés je sois enterré :Que l'Ange m'inflige son courroux, et plus encore,Si toi et moi étions séparé par quelque raison sinon la mort
Sujet: Re: Emitri ▲ Reunited Sam 14 Jan - 14:30
reunited
Dimitri C. Lightwood & Emma B-Herondale
Et tu l’observes et tu ne sais pas quoi dire, quoi faire. Les phrases, les mots sont éphémères et tu le sais, ça ne sert à rien. Tu es dans une situation bien étrange, bien troublante. Tu ne peux être que présent pour elle dans ce passage de sa vie. C’est vraiment tout ce dont tu es capable à l’heure actuelle. Tu peux mettre de côté tes propres tourments, comme souvent, pour être présent pour elle, pour eux. Oui, c’est ce que tu fais le mieux de toute façon. Toi, tu peux juste t’oublier. Oublier cette peine qui te dévore de l’intérieur, oublier cette rousse qui enflamme ton cœur, qui manque à ta vie. Elle te manque tellement. Rien qu’à cette pensée, tu sens ton cœur remonter au bord de tes lèvres. Tes filles…Elles te manquent aussi et ce, même si tu les vois régulièrement. Mais ce n’est pas pareil, ce n’est pas cette vie là que tu désirais pour elles. Non, tu voulais qu’elles grandissent dans une atmosphère aimante et douce. Oui, voilà, c’est exactement ça. Tu souhaitais qu’elles grandissent avec leurs deux parents et non pas, avec deux parents séparés. Parce que dans un sens, c’est ce qui était en train de se passer. Megara d’un côté, toi de l’autre. Et ça fait mal. Ça fait tellement mal. Mais tu te tais. Tu préfères souffrir en silence, sombre, exploser intérieurement que de laisser ta peine transparaitre aux yeux de tous. Tu ne veux pas paraitre faible, ils ont déjà tous à endurer tellement de choses. Mais n’étais-ce pas ton cas également ? Toi aussi, tu as le droit de craquer de temps en temps. Mais tu refuses cette idée…pas maintenant, pas avec ce que vis Emma avec son enfant. Toi, tes filles sont en bonne santé, tu ne pouvais donc que supposer ce qu’elle ressent à l’heure actuelle.
Alors, tu te lèves, avançant vers elle en silence. Tu t’accroupis pour croiser son regard, gardant le silence un instant avant de lui demander de te parler. Simples paroles qui ont pourtant une certaine répercutions, vu que les larmes s’échappent de ses yeux. Tes mains sur ses genoux, tu laisses tes doigts se presser davantage contre elle, lui montrant davantage ta présence. « Je ne sais pas. » Tu ne bouges pas, tu ne dis rien. Tu la regarde doucement, tendrement, comme un frère le ferait avec sa sœur. Tu oublies. Oui, tu oublies toutes ses erreurs, toute ta rancœur envers elle. Tu oublies, simplement parce que ton cœur est assez grand pour l’aimer dans cette situation, pour lui pardonner ses faux pas, ses erreurs. « Je ne sais pas quoi faire. Je suis complètement perdue. Et je m’en veux, je m’en veux tellement. » Doucement, ta main se lève et vient se poser sur sa joue, essuyant du bout des doigts billes salées qui s’écoulent de ses yeux. Tu peux sentir sa détresse, sa peur. Tu peux la lire dans ses yeux, l’entendre dans sa voix. Ton cœur se fend, ton âme se déchire. Ça te fait aussi mal qu’elle que de savoir cet enfant atteint de cette douleur constante. Tu ne peux rien y faire, elle non plus. Le pire dans tout ça, c’est que Zack aurait dû être là. Oui, ce n’était pas ton rôle de la réconforter, du moins pas de cette façon. Mais vu qu’il n’était pas présent et bien, soit, tu vas revêtir ce rôle pour elle. « Emma…tu n’y es pour rien, tu dois cesser de t’accabler, de te blâmer. » Murmure doux et tendre alors que tu te redresses légèrement, l’attirant contre toi pour la serrer dans tes bras tout en ne te collant pas trop à elle pour ne pas réveiller son fils.
« La vie est parfois bien cruelle, elle t’oblige à affronter des situations douloureuses. Mais, tu n’y es pour rien…ce n’est pas toi qui a infligé ça à ton fils. Je sais que mes paroles ne te réconforteront pas, qu’elles ne te seront pas douces. Pourtant, c’est la vérité, même si tu penses le contraire, tu t’accables pour rien. Tu es forte, plus fortes qui quiconque dans ce genre de situation. » Oui, même Zack avait fini par prendre ses jambes à son cou, mais tu t’occuperas de son cas plus tard. Parce que oui, tu comptais bien t’occuper de lui, d’une façon ou d’une autre ! Te décollant d’elle, tes mains se posent sur son visage et tu t’accroupi de nouveau. Tes gestes sont calmes, réconfortants. Tu tentes de lui insuffler le plus de douceur possible. « Tu es une bonne mère, Emma, n’en doutes jamais, je t’en supplie. » Parce que oui, elle était une bonne mère et ça se voyait dans ses yeux. Elle aimait son fils, comme tu aimais tes filles, comme Megara aimait également celles-ci. Tu le sais. Zack aime également Natanaël, même si il fait actuellement le con égoïste en laissant Emma assumer seule et se battre seule pour leur enfant. Mais, tout le monde atteint un jour son point de rupture, Zack avait atteint le sien. Il fallait juste lui botter le cul pour qu’il se relève ! « Pour ce qui est de Zack…je m’en occuperais plus tard et non, pas d’une façon violente. Je pense que si quelqu’un peut l’approcher à l’heure actuelle, c’est bien moi. » Après tout, vous êtes deux jeunes parents en détresses, ça devrait jouer sur vos relations désastreuses…enfin, tu l’espère, sinon tu lui mettras un poing dans la gueule et tu le traineras à l’institut de gré ou de force…
« Tu as tenté de faire passer des tests à d’autres personnes, outre vos familles ? Quelqu’un de l’institut pourrait-être compatible. Après tout, je ne pense pas que quiconque refuserait de passer les tests ici, y compris moi. » Bon, tu ne laisseras personne toucher à tes filles…mais au niveau des Chasseurs d’Ombres, il se pourrait que quelqu’un puisse être compatible et ainsi les aider. Si tu pouvais aider, tu le ferais avec plaisir et ce, malgré vos relations tendues actuelles.
Si on venait à me demander d’où je tire ma force je serais incapable de répondre. Je ne suis pas forte, je ne l’ai jamais été et je ne le serais jamais. Je tiens debout par miracle, c’est la seule réponse un tant soit peu sensée que je peux donner. D’aussi loin que je m’en souvienne, des filles De Lornet j’ai toujours été la plus faible. Elsa et Enola se sont toujours données à fond pour être les meilleures. Elles ont toujours eu cette rage au ventre, ce besoin de défendre leurs idéaux, ceux de tout notre peuple. Moi j’ai évolué dans leur ombre sans jamais m’en plaindre. Je n’ai jamais été très douée même en étant néphilim. Pourtant j’ai bénéficié d’un excellent professeur avec Zack et du soutien infaillible de mon meilleur ami malgré ma maladresse, seulement je n’ai jamais été douée pas plus que forte. En toute franchise je pense souvent à baisser les bras, à m’enfermer dans une pièce pour n’en sortir que lorsque tout sera fini tout en sachant que ça ne se finira jamais. Ainsi est faite notre vie. Il y a sans cesse des problèmes sur la route, sans cesse des montagnes à escalader pour s’en sortir. Il y a toujours des chutes desquelles nous nous relevons tant bien que mal. J’ai fini par m’y faire et par cacher combien je suis détruite par tout ça. En fait, ce n’est pas une question de force mais d’habilité à cacher la vérité. Ce n’est pas mentir, c’est simplement ne pas dévoiler lorsqu’on est au fond du trou. Ce n’est pas une force, c’est un masque derrière lequel je me cache. Je tiens probablement ça de mon père qui cache la souffrance de la perte de l’une de ses filles en s’enfermant dans son bureau en cherchant à inventer un tas de choses que je suis tout bonnement incapable de comprendre mon esprit n’étant pas aussi complexe que le sien.
Je ne suis pas forte, je prétends l’être et là je voudrais juste me délester du poids que j’ai à la fois sur les épaules et sur le cœur. J’aimerais tant pouvoir chasser la douleur qui me déchire de l’intérieur, faire taire l’inquiétude perpétuelle qui me ronge. Je voudrais être certaine que mon fils va s’en sortir et cesser d’avancer dans l’incertitude. Et puis je ne comprends pas. Je ne saisis pas ce que nous avons pu faire pour mériter que le sort s’acharne autant sur nous. Ce petit être que je tiens dans mes bras est innocent. Il ne comprend pas le monde qui l’entoure, il n’a pas la moindre idée de ce dans quoi il débarque … il est parfaitement innocent et pourtant il souffre déjà. Peut-être qu’il serait moins égoïste de le laisser partir ? Après tout ça lui épargnerait des années de douleurs avec cette guerre qui n’en finit pas mais je ne peux pas m’y résoudre. Je ne peux pas supporter l’idée de perdre mon enfant, mon petit garçon, et rien à faire si c’est égoïste. Je veux qu’il vive. Même si notre existence n’est pas franchement rose, je veux le voir grandir, évoluer et devenir un homme dont je serais fière. Je refuse qu’on me l’arrache … je ne le supporterais pas. « Emma…tu n’y es pour rien, tu dois cesser de t’accabler, de te blâmer. » Ma tête se pose délicatement contre l’épaule de Dimitri comme si sa place avait toujours été là. Les larmes redoublent et coulent. J’aimerais être capable d’arrêter de m’en vouloir mais je ne peux pas faire autrement. C’est moi qui ai porté Nathanaël pendant neuf mois, qui d’autre pourrait être coupable du mal qui le touche ?
«La vie est parfois bien cruelle, elle t’oblige à affronter des situations douloureuses. (…) Tu es forte, plus fortes qui quiconque dans ce genre de situation. » Doucement, je secoue la tête juste avant qu’il ne prenne mon visage entre ses mains. J’ai cessé de retenir mes larmes, elles roulent avec abondance sur mes joues en humidifiant ces dernières. « Je ne suis pas forte. » J’affirme dans un souffle. « Je suis fatiguée. » J’avoue en mordant ma lèvre inférieure pour retenir son tremblement. Je suis à deux doigts de baisser les bras et je me déteste pour ça. Zack n’est pas là et pour le moment notre fils n’a que moi, je n’ai pas le droit de me décourager et pourtant j’ai l’impression d’avoir déjà perdu le combat. «Tu es une bonne mère, Emma, n’en doutes jamais, je t’en supplie. » Je porte ma main libre vers l’une de celles de Dimitri que je serre doucement pour le remercier en silence par ce simple geste. Je le remercie d’être là pour moi, de son soutien infaillible malgré ces derniers mois difficiles entre lui et moi. Comment ai-je pu oser le mettre de côté alors qu’il s’est toujours tenu à mes côtés sans jamais faillir ? Je suis vraiment la personne la plus nulle qui soit. «Pour ce qui est de Zack…je m’en occuperais plus tard et non, pas d’une façon violente. Je pense que si quelqu’un peut l’approcher à l’heure actuelle, c’est bien moi. » Cette fois je laisse échapper un petit rire avant de renifler. « Si tu arrives à le trouver tu me fais signes parce que moi je m’occuperais de lui de façon violente. » Mon regard s’assombrit. Je suis en colère comme je ne l’ai jamais été.
Je me souviens du sentiment qui ne m’a pas quitté après la mort d’Ethanaël et le départ d’Elsa mais ce n’était rien en comparaison à la colère que j’éprouve actuellement pour mon mari et son abandon – parce que je ne peux pas considérer ça comme autre chose qu’un abandon. «Tu as tenté de faire passer des tests à d’autres personnes, outre vos familles ? Quelqu’un de l’institut pourrait-être compatible. Après tout, je ne pense pas que quiconque refuserait de passer les tests ici, y compris moi. » Je fronce légèrement les sourcils et secoue la tête à la négative. « Non, de ce que je sais un donneur compatible ne se trouve que dans la famille proche ou éloignée. » En tant qu’étudiante en médecine dans le monde terrestre – même si j’ai un peu mis ça de côté ces derniers temps – je sais que les chances de trouver un donneur compatible est quasiment impossible si les membres de ma famille se sont révélés négatifs. « Mais … » Je commence avant de me raviser. « Je ne sais pas si c’est supposé vouloir dire quoi que ce soit seulement … » J’hésite une nouvelle fois et essuie mes joues alors que mon regard se plante dans celui de mon meilleur ami. « Dans cette autre réalité mon nom ce n’était pas De Lornet ni Bane. C’était Lovelace. » A vrai dire les origines de ma mère on les ignore encore aujourd’hui. Magnus n’a jamais voulu dire qui étaient les défunts parents du bébé qu’il a recueilli – si tant est qu’il le sache lui-même – et si je me suis posée des questions sur mes origines pendant des années, j’ai fini par ne plus y penser. Jusqu’à ce voyage étrange qui perturbe mes nuits. Est-ce que le fait de m’appeler Phoebe Lovelace là-bas veut dire quelque chose ? Je n’en ai pas la moindre idée. Et si tel est le cas est-ce que je ne me donnerais pas de faux espoir en voulant croire qu’un Nichols pourrait être compatible ?
Battle cry Seconde vue: Active Niveau de compétence: (52/77) Compétences:
MANET ULTIMA CAELODimitri C. Lightwood
Je suis à Chicago depuis le : 05/06/2016 et j'ai déjà payé : 384 factures et gagné : 1361 gains. Il paraît que : Matthew sexy Daddario est mon double. Schizo je joue aussi : Garett B-Herondale On m'appelle : Manon ou chikita et pour mon profil je remercie : Ante mortem -Megara - Tumblr et moi-même;
Je suis : marié à Megara Lightwood depuis peu, tu nages dans le bonheur, complètement comblé entre ta femme et tes filles.
➼Dimitri Caleb Lightwood.
Il est né à l'institut de Chicago, d'ailleurs, il est le premier à avoir vu le jour vu qu'il a une soeur jumelle, Demetria de quelques minutes sa cadette. ➺ Il possède du sang de Faerie dans les veines, néanmoins, il n'apprécie pas qu'on le lui rappel. ➺ N'apprécie pas du tout les créatures obscures, bien qu'il commence doucement à faire avec grâce à sa fiancée. ➺ Il dirige une équipe de cinq néphilims avec sa soeur jumelle. ➺ Il est l'un des meilleurs combattants de son âge. ➺ Son arme de prédilection est une arbalète automatique, il ne rate jamais sa cible. ➺ Beaucoup le voit comme un homme froid et distant qui ne sourit jamais, c'est l'image qu'il donne aux personnes qui ne sont pas proches de lui. ➺ Sa soeur jumelle, Démétria, est également sa parabatai. ➺ Papa de deux petites filles, Clarissa et Leandra ➺ Il a récemment demandé à Megara Nichols de l'épouser, étant éperdument amoureux d'elle.
ლThe sun in the darkness.
Si il ne s’attendait pas à aimer, Megara fut la seule à le bouleverser. Relation inattendue et coup de foudre tardif, ils se connaissent depuis vingt ans et n’éprouvent des sentiments l’un envers l’autre que maintenant. Si au début leur relation devait rester secrète, la jeune femme tomba enceinte de jumelles ce qui fait le plus grand bonheur du futur papa. A présents fiancés, ils ont décidé de se marier avant l’accouchement pour former une réelle famille. Ce qui est sûr aujourd’hui, c’est que l’homme de glace à fondu devant cette merveilleuse rouquine.
Parabatai and twin.
Où que tu ailles, j'irai;Où tu mourras, puissé-je y mourir, qu'à tes côtés je sois enterré :Que l'Ange m'inflige son courroux, et plus encore,Si toi et moi étions séparé par quelque raison sinon la mort
Sujet: Re: Emitri ▲ Reunited Mar 24 Jan - 11:10
reunited
Dimitri C. Lightwood & Emma B-Herondale
Cette vie, tu n’as pas demandé à l’avoir, non, elle t’a été imposée. Tes erreurs t’ont beaucoup couté, tes entraînements t’ont fait évoluer. Tu es né Chasseur d’Ombre. Enfant Lightwood, tu as toujours eu ce petit quelque chose en plus, ce passé tragique que tu as dû porter sur tes épaules. Enfant qui devait sans cesse honorer le nom qu’il portait, tu as fini par te forger ce caractère qui beaucoup considéraient comme trop froid. Tu t’es fermé au monde Obscur, tu as détesté tes origines durant bien des années. Tu as décidé d’emprunter ton chemin sans jamais t’en détourner et ce, malgré plusieurs dérapages notamment avec Kaleb. Tu n’as jamais été parfait, loin de là. La perfection n’existe pas, tu ne diras jamais le contraire. Vous êtres des chasseurs d’ombres,, des Néphilims, certes, mais vous restez tous des êtres humains. Vous avez vos peurs, vos peines, vos moments de faiblesses. Là, tu es en plein dedans, ainsi que Emma. Hors, grâce à cette vie, tu as développé cette capacité de tout refouler, de porter le poids des maux des autres sur tes épaules. C’est exactement ce que tu faisais à l’heure actuelle, laissant cette sœur pleurer sur ton épaule. Tu la laisse faire, ne la repoussant pas, l’invitant à le faire. Oui, elle peut craquer sans craindre quoi que ce soit, pas venant de toi. Il est temps de balayer tes rancœurs, les ombres fugaces de votre passé pour que tu reprennes ton rôle de grand frère, de meilleur ami, de protecteur envers cette jeune demoiselle qui a toujours été si fragile. Ta main glisse dans ses cheveux, tu lui parles, tu tentes de la rassurer un minimum même si tu sais déjà que c’est peine perdue. Oui, tu le sais, les mots n’ont aucun sens dans ce genre de situations. Ce ne sont que de simples sons, ni plus, ni moins.
« Je ne suis pas forte. » Les larmes coulent en abondances sur son visage. Tu es impuissant devant sa détresse… « Je suis fatiguée. » Doucement, tu souris tristement. « Emma, tu as le droit d’être fatigué, mais tu n’as pas le droit de dire que tu n’es pas forte…tu es encore debout. Même si c’est dur, même si tu meurs d’envie de baisser les bras, tu ne l’as pas encore fait et j’en suis sûr, tu ne le feras pas… » Oui, elle restera forte pour son fils, parce qu’être mère c’est ça. Parce que Zack aurait dû faire pareil ! Parce qu’être parents, c’est se soutenir, davantage encore dans ce genre de situation. Tu pouvais comprendre la douleur, le désarroi de Zack. Il doit être complètement paumé, mais ses réactions ne sont pas excusables pour autant. Non, Emma n’a pas à accuser le coup seule, à supporter la maladie de sa fille seule. Bordel, a-t-il perdu ses couilles en devenant père ? Sa main vient serrer la tienne et tu soupires doucement, laissant ton pouce glisser sur un de ses doigts. Douce caresse innocente alors qu’un frère tente de rassurer sa sœur. Les liens du sang, dans ce genre de moment, ne sont absolument pas important. Ta famille reste ta famille, Emma ne partage pas de lien sanguin avec toi, non, mais ton cœur a décidé de la faire entrer dans ta vie depuis bien des années. Tu te montreras aussi présent que si tu avais Demetria devant toi… Tu cherches une solution, bien que toi et la médecine ça fasse deux. Tu n’es pas vraiment fait pour ça, toi, tu es un combattant, point. Tu te bas encore et encore, ta vie tourne autour de ça, encore plus depuis que Megara s’est éloigné de toi.
« Si tu arrives à le trouver tu me fais signes parce que moi je m’occuperais de lui de façon violente. » La colère, tu peux la voir animer ses iris. Elle a raison de l’être, tu l’es également… « Non, je pense que je tenterais d’abord de m’en occuper seul…tu as assez à gérer comme ça. Si quelqu’un rêve de lui botter le cul depuis des années, c’est bien moi, laisses moi donc ce plaisir s’il te plait…tu seras gentille. » Tu tentes de sourire légèrement en serrant davantage sa main. Doucement, tu te relèves pour aller t’asseoir de nouveau, parce que bon, cette position était légèrement inconfortable. Fatigué, tu te laisses aller dans le canapé en poussant un soupire. « Non, de ce que je sais un donneur compatible ne se trouve que dans la famille proche ou éloignée. » Passant une main dans tes cheveux, tu te maudis de ne pas être de la même famille qu’elle à ce moment précis. Non d’un ange ! Vous êtes des Néphilims bordels, vous aviez à votre disposition des sorciers, des Faeries et personne est foutu de guérir cette maladie ! « Mais … Je ne sais pas si c’est supposé vouloir dire quoi que ce soit seulement … » Tu relèves les yeux vers elle, interrogateur, tu attends qu’elle daigne lâcher le morceau. « Dans cette autre réalité mon nom ce n’était pas De Lornet ni Bane. C’était Lovelace. » Lovelace…parente de Megara ? Enfin, des Nichols ? Tu hausses un sourcil, t’appuyant sur tes avant bras, déposant ceux-ci sur tes genoux. Tu réfléchis, observant le sol avec une attention étrange. Oui, quand tu réfléchis sérieusement ça se voit. Tu as beau être un combattant, tu n’es pas dépourvu d’intelligence ou encore d’une certaine logique ! Non, tu as bien des muscles, mais tu n’es pas stupide.
« L’autre réalité était une réalité qui aurait pu exister…Des évènements ont détournés notre réalité pour faire celle qu’on a vécu durant quelques temps, je pense néanmoins que les bases étaient là, les mêmes. Et si, au final, tu avais effectivement un lien de parenté avec les Lovelace ? Tu ne penses pas que ça vaudrait le coup de faire des tests ? » Doucement, tu lèves ton regard vers elle, penchant la tête sur le côté. « Megara est une Lovelace, enfin, une Nichols mais je me comprends. Et si, dans un sens, notre réalité rejoignait l’autre de par nos origines ? J’étais bien resté un Lightwood, bien que vampire, mon nom de famille restait le même. » Tu te lèves, commençant à faire les cent pas, faisant aller ta cervelle à cent à l’heure. « Il doit y avoir un rapport logique, sanguin…nous avons tous étés envoyés dans nos doubles, identiques physiquement, comme si nous étions liés à eux d’une façon naturelle. Si, effectivement c’est le cas, alors oui, tu as peut-être un lien de parenté avec les Lovelace et les Nichols. Du coup, tu n’as peut-être pas cherché au bon endroit pour les tests. »
Parfois j’espère que la roue va tourner et que le sort va cesser de s’acharner comme il le fait. Ne souffrons-nous pas déjà assez comme ça avec la guerre qui nous arrache des êtres chers depuis des années maintenant ? J’ai beaucoup trop perdus ces derniers mois, cette année, pour pouvoir tenir encore plus longtemps. La distance que Zack m’impose m’a rapproché du bord du gouffre et je sais que si je perds notre fils je vais y plonger la tête la première. Rien ni personne ne pourra m’en sortir parce que je ne le voudrais pas. Malgré tout, je garde la tête haute. C’est ainsi qu’on m’a élevé. Je suis sans nul doute plus fragile que la plupart des Chasseurs d’Ombres, mais j’ai développé une certaine fierté avec les années et c’est uniquement à elle que je dois le fais d’être encore debout. Jamais je ne pourrais considérer ça comme une force quelconque, il s’agit simplement d’ego et de rien d’autre. Dimitri a beau affirmé que je n’ai pas le droit de dire que je ne suis pas forte, je continuerais de le penser. Je me vois comme quelqu’un de fragile et aucune parole ne pourra changer ça. Plutôt que d’insister bêtement comme je l’aurais fait en temps normal, je reste silencieuse. J’avale ma salive avec difficulté, mon regard planté dans celui de mon meilleur ami. Il a toutefois raison sur un point, malgré la fatigue et l’abattement, je ne baisserais pas les bras parce que je le dois à mon petit garçon et que si je le fais, je ne me le pardonnerais jamais.
« Non, je pense que je tenterais d’abord de m’en occuper seul…tu as assez à gérer comme ça. Si quelqu’un rêve de lui botter le cul depuis des années, c’est bien moi, laisses moi donc ce plaisir s’il te plait…tu seras gentille. » Malgré moi, je souris. Il s’agit que d’un petit haussement de la commissure de mes lèvres, rien de bien flagrant, mais c’est un sourire malgré tout. Il n’y a rien d’amusant dans ce qu’il a dit, mais je sais qu’il rêve d’avoir l’occasion de remettre Zack à sa place depuis bien longtemps maintenant et si d’habitude j’essaye de le freiner au maximum, ma colère est telle que là je ne tente rien. « D’accord. » Je souffle simplement en le suivant du regard tandis qu’il retourne s’asseoir sur le fauteuil face à moi. Je resserre Nathanaël contre moi, toujours endormi. Il a des phases de plus en plus régulières de sommeil profond et parfois ça m’inquiète. Parfois à le voir aussi endormi j’imagine le pire et je me mets à regarder son petit ventre monter et descendre afin de m’assurer qu’il respire toujours, qu’il est toujours là. Je le fais encore à cet instant parce que malgré notre discussion il n’a pas bougé, il ne s’est pas réveillé. J’en viens à lui confier cette petite chose qui me trotte dans la tête depuis mon retour, ce nom qui me hante jour et nuit et qui souvent me donne un espoir fou … tellement fou que Dimitri est la première personne à qui j’en parle.
A travers son regard je peux deviner qu’il est déjà en train de réfléchir, de trouver une explication à ce que je viens de lui dire et cette dernière ne tarde pas à tomber. Silencieuse, j’écoute chaque parole qu’il prononce, chacun des mots qui s’échappent de sa bouche avec de nouveau cet espoir qui me retourne les entrailles. « J’y ai pensé mais j’ai peur, Dim. » J’avoue dans un soupire. « Imaginons un instant que je demande aux Nichols de faire le test, je sais qu’ils accepteraient, mais s’il s’avère qu’ils sont tous négatifs ? Je me serais donné de l’espoir pour rien et je ne suis pas certaine de pouvoir encaisser un faux-espoir de plus. » En fait je suis même persuadée que je n’arriverais pas à m’en relever, ce serait la goutte de trop. Bien sûr que je ne peux pas savoir sans avoir essayé mais j’ai tellement peur que jusqu’à présent j’ai préféré garder ça pour moi. Le fait d’en parler à mon meilleur ami est peut-être une preuve que je suis désormais dos au mur, que je commence doucement à perdre espoir et que même la peur d’une fausse joie me parait peu de chose finalement … je n’en sais trop rien. « Je n’ai rien dis à Zack. » Je chuchote. Il était avec moi lorsque l’autre folle m’a appelé Lovelace mais je ne lui ai jamais parlé de cette idée que j’ai depuis notre retour, enfin il faut dire qu’il ne m’a pas l’occasion de lui parler du tout.
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MANET ULTIMA CAELODimitri C. Lightwood
Je suis à Chicago depuis le : 05/06/2016 et j'ai déjà payé : 384 factures et gagné : 1361 gains. Il paraît que : Matthew sexy Daddario est mon double. Schizo je joue aussi : Garett B-Herondale On m'appelle : Manon ou chikita et pour mon profil je remercie : Ante mortem -Megara - Tumblr et moi-même;
Je suis : marié à Megara Lightwood depuis peu, tu nages dans le bonheur, complètement comblé entre ta femme et tes filles.
➼Dimitri Caleb Lightwood.
Il est né à l'institut de Chicago, d'ailleurs, il est le premier à avoir vu le jour vu qu'il a une soeur jumelle, Demetria de quelques minutes sa cadette. ➺ Il possède du sang de Faerie dans les veines, néanmoins, il n'apprécie pas qu'on le lui rappel. ➺ N'apprécie pas du tout les créatures obscures, bien qu'il commence doucement à faire avec grâce à sa fiancée. ➺ Il dirige une équipe de cinq néphilims avec sa soeur jumelle. ➺ Il est l'un des meilleurs combattants de son âge. ➺ Son arme de prédilection est une arbalète automatique, il ne rate jamais sa cible. ➺ Beaucoup le voit comme un homme froid et distant qui ne sourit jamais, c'est l'image qu'il donne aux personnes qui ne sont pas proches de lui. ➺ Sa soeur jumelle, Démétria, est également sa parabatai. ➺ Papa de deux petites filles, Clarissa et Leandra ➺ Il a récemment demandé à Megara Nichols de l'épouser, étant éperdument amoureux d'elle.
ლThe sun in the darkness.
Si il ne s’attendait pas à aimer, Megara fut la seule à le bouleverser. Relation inattendue et coup de foudre tardif, ils se connaissent depuis vingt ans et n’éprouvent des sentiments l’un envers l’autre que maintenant. Si au début leur relation devait rester secrète, la jeune femme tomba enceinte de jumelles ce qui fait le plus grand bonheur du futur papa. A présents fiancés, ils ont décidé de se marier avant l’accouchement pour former une réelle famille. Ce qui est sûr aujourd’hui, c’est que l’homme de glace à fondu devant cette merveilleuse rouquine.
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Où que tu ailles, j'irai;Où tu mourras, puissé-je y mourir, qu'à tes côtés je sois enterré :Que l'Ange m'inflige son courroux, et plus encore,Si toi et moi étions séparé par quelque raison sinon la mort
Sujet: Re: Emitri ▲ Reunited Mer 8 Fév - 20:50
reunited
Dimitri C. Lightwood & Emma B-Herondale
Remettre Zack à sa place te démanche depuis bien longtemps, depuis bien des années. A vraie dire, tu ne sais plus trop comment ça a commencé, comment vous en étiez arrivé à vous détester de la sorte. Parce que oui, c’était une haine étrange, viscérale. Tu sais que Emma en était la cause. Peut-être trop protecteur envers elle, peut-être trop attentif à ses désirs, à ses besoins. Tu avais fait d’elle cette sœur de cœur, cette demoiselle que tu considérais à l’égale de ta sœur jumelle, de ta parabatai. Certes, entre toi et Demetria il y avait ce lien en plus, mais jamais au grand jamais, tu avais un jour songé à faire du mal à Emma. Non, et ce, même si elle t’avait laissé, relayé au second plan. Ça t’avait blessé, réellement. Pas seulement parce qu’elle t’avait abandonné pour Zack, non, ça tu aurais pu le digérer, mais simplement parce qu’elle t’avait mis sur le côté. Mais l’heure des reproches n’a pas sonné, il avait déjà eu lieu. Tu n’avais pas mâché tes mots, tu l’avais fait pleurer et tu t’étais senti coupable. Culpabilité que tu avais enfuis aux tréfonds de ton âme, rancunier, trop fier, tu n’étais pas revenu vers elle. « D’accord. » Tu la vois sourire très légèrement. Tu sais que c’est loin d’être un vraie sourire, néanmoins, tu te contenteras de ça pour ce soir. Elle sait, elle sait que quand tu dis quelque chose, ce ne sont jamais des paroles en l’air. Tu n’es pas du genre à mentir ou encore, à faire des promesses en l’air, que du contraire. Si tu dois remuer ciel et terre pour retrouver Zack, ou encore, le tirer par la peau du cul et l’enfermer dans une cellule, tu le feras ! Sincèrement, ça te faisait jubiler d’avance…
C’est alors qu’elle te parle d’un lien familial entre les Nichols et elle, que dans cette autre réalité, elle n’était autre qu’une Lovelace. Et si ? Tu t’active, tu tentes de faire un rapprochement quelconque. Tu te demandes si le tous n’est pas lié d’une façon ou d’une autre. « J’y ai pensé mais j’ai peur, Dim. Imaginons un instant que je demande aux Nichols de faire le test, je sais qu’ils accepteraient, mais s’il s’avère qu’ils sont tous négatifs ? Je me serais donné de l’espoir pour rien et je ne suis pas certaine de pouvoir encaisser un faux-espoir de plus. » Tu soupires doucement en posant ton regard sur elle. Calmement, ta tête se penche sur le côté. « Je n’ai rien dis à Zack. » Ta main glisse dans tes cheveux et tu approches de nouveau d’elle, restant néanmoins debout. « Emma…et si il s’avère qu’un des tests est positif ? Et si tu ne fais pas de test et, qu’au final, tu rates la seule chose qui puisse sauver la vie de ton fils, simplement parce que tu as peur…pourras-tu te le pardonner ? » D’accord, tes paroles sont peut-être rudes, mais elles sont véridiques. « Ce n’est pas avec des « et si » qu’ont refait le monde, qu’on agit. Tu dois tous, je dis bien tous, essayer pour sauver Nathanaël…Oui, ça sera peut-être négatif…mais au moins, tu pourras te dire une chose, c’est que tu auras tout essayé, aussi mal cela fera-t-il, tu ne peux pas rester avec un gout d’incertitude dans la bouche. Tu dois bouger tes fesses et demander aux Nichols de faire le test et si tu refuses et bien, soit, je ferais en sorte de le dire à Megara qui elle, fera passer le mot aux autres… du coup, tu n’auras plus vraiment le choix. »
Oui, si tu devais intervenir dans cette situation, tu le feras et qu’elle soit d’accord ou non, cela t’importe peu. « Pour Zack… Disons que cet abruti a besoin qu’on lui botte le cul une bonne fois pour toute, mais ça, c’est ma mission personnelle. Occupe-toi de ton fils, je m’occuperais de ton cher mari avec un plaisir non dissimulé. Mais je t’en prie Emma, demande aux Nichols de passer les tests. Ravale ta peur et fait ça le plus rapidement possible ! C’est ta dernière option et c’est peut-être la seule également… » Ta main vient tendrement se poser sur sa joue, tes iris se plongeant dans les siennes. « Tu te dois de tout essayer…Tu dois te battre jusqu’au bout et ce, même si la certitude d’une fin heureuse n’est pas écrite, tu te dois de l’espérer, de garder espoir et ce, même l’espace de quelques instants. » Ta voix est douce, rassurante, tendre. C’est un frère parlant à sa sœur, un frère luttant pour le bien être de sa famille. Oui, c’est ainsi que tu vois les choses, c’est ainsi que tu le verras toujours. Abandonner n’est pas une option, ça ne le sera jamais.
Je n’arrive pas à me faire défaire de cette peur qui me prend aux tripes. Je ne veux pas me donner de faux espoir, je n’ai pas envie d’espérer encore une fois pour tomber de plus haut. Je serais incapable de m’en relever … pas plus que je ne pourrais me relever de la mort de mon fils. Pourtant c’est ce qui semble être la seule fin ces derniers temps et ça me rend malade. Pourquoi avoir la chance de mettre au monde un enfant aussi innocent et merveilleux pour finalement le voir souffrir et repartir aussi vite ? Je ne comprends pas. Je ne comprendrais jamais. Ça me détruit. Jusqu’à présent je ne comprenais pas les réactions de ma mère lorsqu’Elsa nous a trahi ou lorsque je ne suis devenue neutre, maintenant je les perçois mieux. C’est la détresse d’une mère, l’impression d’avoir échoué quelque part sans pouvoir mettre le doigt dessus. Elle ne comprend pas pourquoi sa propre fille a décidé de trahir son sang et d’accepter de tuer sa propre famille et ça, je le comprends mieux maintenant. A sa place, si Nathanaël avait fait la même chose, je n’aurais pas compris non plus et je me serais enfermée sur moi-même, sur mes responsabilités tout comme elle. Elle n’a pas plus de solutions que moi pour sauver l’aînée de ses filles ou peut-être que j’en ai plus qu’elle. C’est ce que Dimitri veut me faire comprendre. Lorsqu’il me demande si je serais capable de me pardonner si je ne fais pas le test alors que ça aurait pu être la chance qu’on attend tous, la solution qui sauvera Nate, je secoue la tête de gauche à droite. Non, j’en serais incapable. Je ne pourrais plus jamais me regarder dans un miroir après ça. Jamais. Je n’arrive pas à prononcer un seul mot. Je me contente d’écouter mon meilleur ami avec grande attention alors que je pleure de plus en plus.
La fatigue y est pour beaucoup, ainsi que le désespoir. Je suis tellement au bord du gouffre que je suis même incapable d’être optimiste. Je ne vois pas le verre à moitié plein, je le vois vide tout court. J’ai essuyé tellement de faux espoirs que j’en viens à me persuader qu’il n’y en a plus aucun. Qu’est-ce qui m’arrive bon sang ? Je n’ai peut-être pas toujours été très enjouée, mais je n’ai jamais été aussi défaitiste qu’en ce moment. « Je le ferais. » J’affirme en humectant mes lèvres alors que la main de Dimitri se pose sur ma joue. Je ne détourne pas mon regard du sien pour qu’il sache que je pense ce que je viens de dire et que je ne me contente pas de prononcer ce qu’il veut entendre. De ma main libre, j’attrape la sienne que je serre doucement. « Ne soit pas trop dur avec lui. » Je parle bien évidemment de Zack. Certes je rêve de lui en faire voir de toutes les couleurs tant je peux être en colère contre lui mais une part de moi comprend sa réaction. Je le sais aussi désemparé que moi et le mettre plus bas que terre, plus bas qu’il ne l’est déjà, n’est pas utile. Il a besoin d’une correction pour se reprendre mais je ne peux pas m’empêcher de vouloir le protéger malgré tout. « Merci Dimitri. Je ne sais pas ce que je ferais si tu n’étais pas là à me remonter les bretelles et à me soutenir comme ça. » C’est ce que font les meilleurs amis mais j’ai été vraiment en-dessous de mon rôle ces derniers mois. Je m’en veux encore et, me connaissant, je vais encore m’en vouloir pendant un petit moment. Néanmoins, je lui suis extrêmement reconnaissante d’être près de moi, de me soutenir alors que lui-même à ses problèmes.
Battle cry Seconde vue: Active Niveau de compétence: (52/77) Compétences:
MANET ULTIMA CAELODimitri C. Lightwood
Je suis à Chicago depuis le : 05/06/2016 et j'ai déjà payé : 384 factures et gagné : 1361 gains. Il paraît que : Matthew sexy Daddario est mon double. Schizo je joue aussi : Garett B-Herondale On m'appelle : Manon ou chikita et pour mon profil je remercie : Ante mortem -Megara - Tumblr et moi-même;
Je suis : marié à Megara Lightwood depuis peu, tu nages dans le bonheur, complètement comblé entre ta femme et tes filles.
➼Dimitri Caleb Lightwood.
Il est né à l'institut de Chicago, d'ailleurs, il est le premier à avoir vu le jour vu qu'il a une soeur jumelle, Demetria de quelques minutes sa cadette. ➺ Il possède du sang de Faerie dans les veines, néanmoins, il n'apprécie pas qu'on le lui rappel. ➺ N'apprécie pas du tout les créatures obscures, bien qu'il commence doucement à faire avec grâce à sa fiancée. ➺ Il dirige une équipe de cinq néphilims avec sa soeur jumelle. ➺ Il est l'un des meilleurs combattants de son âge. ➺ Son arme de prédilection est une arbalète automatique, il ne rate jamais sa cible. ➺ Beaucoup le voit comme un homme froid et distant qui ne sourit jamais, c'est l'image qu'il donne aux personnes qui ne sont pas proches de lui. ➺ Sa soeur jumelle, Démétria, est également sa parabatai. ➺ Papa de deux petites filles, Clarissa et Leandra ➺ Il a récemment demandé à Megara Nichols de l'épouser, étant éperdument amoureux d'elle.
ლThe sun in the darkness.
Si il ne s’attendait pas à aimer, Megara fut la seule à le bouleverser. Relation inattendue et coup de foudre tardif, ils se connaissent depuis vingt ans et n’éprouvent des sentiments l’un envers l’autre que maintenant. Si au début leur relation devait rester secrète, la jeune femme tomba enceinte de jumelles ce qui fait le plus grand bonheur du futur papa. A présents fiancés, ils ont décidé de se marier avant l’accouchement pour former une réelle famille. Ce qui est sûr aujourd’hui, c’est que l’homme de glace à fondu devant cette merveilleuse rouquine.
Parabatai and twin.
Où que tu ailles, j'irai;Où tu mourras, puissé-je y mourir, qu'à tes côtés je sois enterré :Que l'Ange m'inflige son courroux, et plus encore,Si toi et moi étions séparé par quelque raison sinon la mort
Sujet: Re: Emitri ▲ Reunited Lun 27 Fév - 15:01
reunited
Dimitri C. Lightwood & Emma B-Herondale
Il faut qu’elle comprenne. Oui, il faut qu’elle comprenne que beaucoup de choses sont en jeux et que, même si elle a peur, elle doit tout faire pour continuer à espérer. Tu avais baissé les bras dans l’autre réalité, tu avais été lâche, abandonnant tes espoirs, te laissant envahir par ton double…Hors, tu le regrettais terriblement aujourd’hui, te laissant bouffer par les remords, les cauchemars. Tu ne voulais pas que ça lui arrive, qu’elle ressente la même chose que toi. Tu allais devoir vivre avec cette sensation toute ta vie. Tu étais prêt à mourir de l’autre côté, à réclamer qu’on te tue pour échapper à la réalité des faits. A défaut, tu avais sombré, laissant Jasper prendre le contrôle…Qu’en avais-tu récolter ? De la souffrance en plus. Une bonne dose de regrets, de cauchemars. Toutes les nuits tu revoyais le visage des personnes que tu avais vidé de leur sang, tu entendais les gémissements, les supplications. Oui, tu te souvenais du gout du sang, de cette envie de tout détruire et le pire, c’est que ça t’avait plus. Oui, tu avais aimé ça plus que quiconque. Tu avais mordu Megara, tu l’avais trompé, tu l’avais brisée. Comment pourrais-tu te pardonner de telles choses tant qu’elle, elle n’arrivait même plus à te regarder droit dans les yeux ? Comment pouvais-tu encore te considérer comme un bon père, alors qu’au final, tu étais prêt à partir sans un au revoir envers tes princesses. A cette pensée ton regard s’assombri légèrement. Pourtant, une fois de plus, tu gardes tout pour toi, tu te contentes d’essayer de rassurer, de soutenir ta meilleure amie. Si toi tu es incapable de te pardonner, alors oui, tu pardonneras aux autres. C’est plus simple, plus facile que d’accepter ses erreurs et de se confronter à ta propre souffrance.
Elle te dit qu’elle le fera, pleurant encore et toujours. Tu souris très légèrement face à son acceptation, parlant une fois de plus de Zack. « Ne soit pas trop dur avec lui. » Tu ricanes doucement, bon, là elle t’en demandait peut-être un peu beaucoup… « Je vais essayer, mais je ne te promets rien. Si il n’est pas réceptif, je vais devoir employer les bonnes vieilles méthodes de bottage de cul. » Tu déposes ta main sur sa joue, cherchant à la réconforter, à lui faire comprendre que tu es là, que tu n’iras nulle part. Si elle a besoin d’une épaule sur laquelle pleurer et bien, tu seras sans nuls doutes celle-ci. « Merci Dimitri. Je ne sais pas ce que je ferais si tu n’étais pas là à me remonter les bretelles et à me soutenir comme ça. » Tu hausses les épaules. Pour toi, ça semble logique, habituel même. C’est comme une ritournelle, un cercle vicieux. Tu apportes ton soutien aux autres, tu les écoutes, tu les rassures. Et toi, dans tout ça, au fond, tu t’oublies, tu mets de côté tes propres émotions, ta propre tristesse. Un jour, ça va clairement te détruire, te perdre, mais tu préfères ne pas y penser. « Je suis là pour ça…j’aime bien remonter les bretelles des autres, c’est devenu habituel. » Tu lui fais un petit clin d’œil, te redressant pour retourner dans le canapé d’en face, t’y laissant de nouveau aller en soupirant. « Tu devrais retourner te coucher Emma, il se fait tard et tu as besoin de repos…nous en avons tous besoin. » Oui, les cernes sous tes yeux ne trompent pas, ne mentes pas. Le sommeil te manque, il est de courte durée. Le sommeil n’est qu’un vague souvenir, une sensation que tu ne connais plus.
Le repos, qu’elle bonne blague. Passant une main sur ton visage, frottant légèrement tes yeux du bout des doigts, tu n’as plus vraiment la tête à dire quoi que ce soit. Tu préfères garder le silence, c’est une fois de plus bien plus simple que d’exprimer tes rancœurs, tes peurs, tes soucis. Tes filles te manques, Megara te manque, ta vie te manque…Oui, celle d’avant. Ce jour où tu t’étais juré de ne jamais tuer d’innocents. Et si la noirceur t’avait suivie jusqu’ici ? Et si tu redevenais un homme instable et brutale ? Le supporterais-tu ?