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 collide ◊ (aelysse)

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Anonymous
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Sujet: collide ◊ (aelysse)   Dim 21 Aoû - 22:49

To love is nothing. To be loved is something. But to love and be loved, that’s everything ∞ Aelysse
Le calme rêgnait lorsque je franchis les grandes portes du restaurant. Seuls mes talons aiguilles ricochaient sur le marbre gris de la grande salle. Les lumières diffusaient une lumière paisible et réconfortante. J'aimais ouvrir la boutique, c'était le calme avant le rush. Les employés allaient arriver dans trente minutes, et j'avais donc ce lapse de temps pour pouvoir faire le tour et inspecter les recettes et le bâtiment. Entrant donc dans mon bureau, je pris le temps de faire le point sur les recette d'hier soir, sur les commandent de la semaine, et autres papiers important. J'étais douée pour ça, même si mon amour premier était la cuisine. Une fois terminé, je sortie en fermant à clé, et fit le tour du restaurant, m'assurer qu'il était clean pour les clients. Les premiers employés arrivèrent pour commencer à mettre la machine en marche. C'était la même routine, mais tout le monde savait à quoi s'en tenir. Ils avaient un boulot, et ils le faisaient correctement. Si ce n'était pas le cas, ils savaient où était la porte. C'était la règle que tout le monde respectait, parce qu'ils savaient très bien que le Golden était un restaurant très respectable, et que le salaire était forcément élevée. M'assurant donc que tout se passait en place, je passais un coup d'oeil rapide sur les réservations, lorsque quelque chose me tarauda. « Claire ? » Une petite blonde en uniforme noir et chemise blanche vint à ma rencontre. « Oui, madame ? » « Les Richards ont réservé, et je n'ai pas été prévenue ? » « Pardon, madame. Mais ils ont appelés hier soir assez tard. » « Qu'importe, l'excuse. A l'avenir, prévenez moi, d'accord ? Mettez-les à la meilleure table. Et venez me chercher. » Je tournais rapidement des talons, et repartis à mes missions.

Les clients avaient débarqué assez rapidement, comme chaque soir. C'était ça le Golden, un établissement où les clients aimaient le chic et les belles choses. Nous avions le côté bar, parfait pour un rencard haut de gamme, ou un petit verre business, et un côté restaurant pour les plus gourmands. Le chef étoilé était une perle, et j'étais consciente que c'était lui qui portait tout l'intérêt de mon affaire. « Dans une heure, tu prendras ton break, Léo, ok ? » « C'est le rush, dans une heure ce sera pas terminé...» « Je sais, mais t'es fais la fermeture, je tiens à ce que tu prennes ta pause. » « Oui, madame. » J’acquiesçais, tout en sortant du bar. Claire vint à mon encontre et m'interpella « Les Richards viennent d'arriver madame. » Je souris délicieusement, et lui demanda de m’amener notre meilleure bouteille. Un serveur tierce arriva à mon niveau et lui demanda de me suivre jusqu'à la table des Richards. « Bonsoir Peter, c'est un plaisir de vous voir ici. » Les Richards étaient une des familles les plus riches de Chicago, et ils avaient l'habitude de venir en famille dans notre établissement. Ce soir, je ne voyais pas leurs enfants. C'était une table remplie de visage presque inconnus. Mon regard fit le tour rapidement, tandis que Peter s'était levé me saluer. Mon regard s'attarda rapidement sur un homme, en costume, assis en face de moi. Ses yeux ténébreux me dévisagèrent avec stupeur. La voix de Peter m'arracha à ma contemplation. « Aerin, vous êtes merveilleuse comme toujours. » Je lui souris rapidement tout en lui serrant la main. « La maison vous offre un Leroy Chambertin, pour votre diner. » « C'est aimable à vous. » « Pour mes meilleurs clients, c'est normal. » Je lui souris, tout en l'invitant à se rassoir. « N'hésitez pas si vous avez besoin de quoi que ce soir, d'accord ? Je suis à votre entière disposition. » Peter et Hélène me sourirent à leur tour, et je m'éloignais de la table, non sans passer une dernière fois mon regard sur la table pour le contempler      


@Ulysse I-Herondale
Anonymous
InvitéInvité
Sujet: Re: collide ◊ (aelysse)   Lun 29 Aoû - 22:28


COLLIDE ◊ AERIN & ULYSSE
────────────◊────────────
De l'influence, tu en as depuis des années, des siècles même. Fut un temps tu étais roi, régent, père … tu avais du pouvoir et de la ruse qui te permettaient de te sortir de tous tes problèmes. Des histoires avaient été écrites à ton sujet, pas toutes vraies évidemment, mais qui avaient toutes une part de vérité. Ce n'était pas des Dieux que tu avais mis en colère, mais des démons qui, en effet, t'avaient empêché de rentrer à bon port comme tu l'aurais voulu. A cause d'eux, tu avais perdu des années auprès des êtres qui t'étaient chères, auprès de ta femme et de ton fils partis trop tôt à ton goût. Ton règne avait pris fin après la disparition de ta femme parce qu'il était plus sûr pour toi de partir, de ne pas inquiéter ton peuple même s'il était fort probable qu'ils t'auraient pris pour un Dieu. Seulement, tu n'avais jamais voulu jouer à ce jeu-là alors tu étais parti, tu avais voyagé ici et là, rencontré des personnes importantes, des rois comme toi as une époque. Et toujours tu avais eu ces bonnes connaissances, ce tout petit pouvoir qui aurait fait rêver n'importe quel homme. Durant une période tu en avais profité, mais tu n'avais pas aimé l'homme que tu étais devenu. Tu avais eu l'impression que le côté démon en toi avait pris le dessus et pour rien au monde tu n'aurais accepté ça. A plusieurs reprises tu avais pris la fuite, tu avais disparu de la surface du monde, changeant sans cesse de nom pour être certain que personne ne ferait le lien avec tes vies passées.

Puis, tu étais tombé amoureux de Chicago, de cette ville magnifique puis d'une femme. Comme toujours, tu n'avais pas eu la joie d'avoir véritablement un enfant, mais ta fille adoptive tu l'avais aimé comme tel. Tu avais vu ta famille grandir et à nouveau tu avais perdu celle que tu aimais. Aujourd'hui, tu refuses de t'attacher parce que souffrir, tu as assez donné. Ton nom tu l'as repris en ayant assez de te cacher derrière de fausses identités et ces prestiges que tu as toujours eu, tu les as encore. Tu es proches des personnes qu'il faut pas par intérêt – ou peut-être un peu – mais parce qu'ils t'intéressent, ils te fascinent. Les Richards font partis de ces personnes et ce soir tu as accepté de dîner avec eux. Un dîner important avec certains de leurs collaborateurs. Ce n'est pas ce que tu es, à leurs yeux tu enseignes simplement l'Histoire à leurs enfants, mais ils apprécient ta compagnie et tu ne craches pas sur un bon repas. Ainsi, habillé sur ton trente-et-un comme tu en as l'habitude, tu les retrouves à l'entrée du restaurant bien que tu sois un peu en avance. Tu aimes la ponctualité et eux aussi. Vous vous retrouvez rapidement à l'intérieur et vous êtes aimablement dirigés vers une table où vous prenez place lorsqu'une jeune femme vient dans votre direction. Sur le coup tu étais bien concentré sur le début de ta discussion avec ton voisin pour la remarquer mais c'est sa voix qui t'as fait perdre le fil. Presque trop brutalement ton regard s'est posé sur elle et ta mâchoire aurait pu tomber alors que ses traits ont réveillé vivement ta mémoire.

Tu n'as pas la moindre idée de ce qu'ils se racontent parce que ton voisin continu de te parler, mais tu es incapable de détourner ton regard, y compris lorsqu'elle repart et repose ses iris sur toi. Ton cœur, tu le sens s'agiter au creux de ta poitrine, une sensation que tu n'as pas connu depuis trop longtemps mais tu sais qu'il serait impoli de te lever maintenant alors tu attends le milieu du repas pour t'excuser auprès de tout le monde. Ils ont attaqué les sujets que tu as connus autrefois mais dans lesquels tu ne veux pas te plonger ce soir. Ton absence ne les dérangera pas le moins du monde et tu en profites pour te diriger vers le bar où tu l'as aperçu en te levant. « Est-ce que je pourrais vous déranger et vous demander une vodka martini ? » Tu lui demande le plus poliment du monde, ton sourire charmeur au coin des lèvres. Des phrases pour lui parler tu en as des tas en tête, mais tout ce qui importe pour le moment est de réentendre sa voix et de croiser à nouveau ce regard que jamais tu n'aurais pensé avoir la chance de revoir. « Peter m'a informé que vous étiez la directrice de ce restaurant. Je dois vous féliciter, c'est vraiment un excellent travail que vous faites. » Des restaurants de luxe tu en avais vu plusieurs au cours de ta vie – et celle-ci est longue – mais en général tu voyais les employés craindre leur supérieur à tel point d'enchaîner les erreurs. Ici ce n'est pas le cas et même si tu ne doutes pas de l'autorité que peut avoir la jeune femme, tu sens que ses employés ne la détestent pas comme Penelope pouvait être aimée de son peuple tout en étant ferme lorsqu'il le fallait.
© .sassenach
POST 2 ; 861 MOTS


Dernière édition par Ulysse I-Herondale le Ven 16 Sep - 2:12, édité 1 fois
Anonymous
InvitéInvité
Sujet: Re: collide ◊ (aelysse)   Dim 11 Sep - 21:29

To love is nothing. To be loved is something. But to love and be loved, that’s everything ∞ Aelysse
« C’était qui ? » demanda Morgane d’une voix presque malice et des yeux souriants. Elle avait ce ton taquin que je lui connaissais bien : le ton qu’elle utilisait lorsqu’elle voulait obtenir des informations un peu trop précises. Morgane, c’était ma seconde en chef, celle qui s’occupait du restaurant lorsque je ne pouvais y être. Un bon bras droit de qualité qui était devenue progressivement une amie. Elle était comme moi, une âme déchirée dès sa naissance qui a atteint son climax lorsqu’elle fut transformée en vampire par un sadique. Depuis, elle est plutôt bien dans sa peau, même si elle cache son envie de chaire fraîche devant les clients les plus aigris. J’haussais les épaules en lorgnant un peu plus sur l’étranger assis à cette table. « Je n’en ai pas la moindre idée » soufflais-je en revenant en cuisine. « Tu lui a tapé dans l’œil » dit-elle en souriant d’une manière presque trop niaise. « Arrêtes avec tes conneries. Et retournes travaille ! » « Mais qu’est ce qu’elle autoritaire cette boss ! » Je secouais la tête en souriant à mon tour. Elle leva les yeux au ciel et retourna en salle pour s’assurer que tout se passait bien. Passant dans l’arrière du restaurant, je passais dans mon bureau pour faire les comptes que je n’avais pas pu faire auparavant. Morgane disait des bêtises, je ne lui avais pas tapé dans l’œil aussi vite. Pourtant…son regard tenace donnait cette impression. J’avais comme le sentiment d’être encore observée alors que j’étais seule. Je n’arrivais pas à m’enlever ses yeux ténébreux de la tête, qui donnaient la sensation d’être surpris, comme s’il n’en revenait pas. Mais de quoi ? De moi ? Ca me semblait peu probable, je ne l’avais jamais vu de ma vie. C’était certain, parce qu’un regard comme ça, presque suffoquant et désarmant, je m’en serais rappelé.

Revenant en salle après une heure de contrôle, je fis le tour pour m’assurer que tout allait bien. Passant au bar, je m’y arrêtais pour regarder les caisses et constater les progrès de la nouvelle recrue. En soit, elle avait débuté cruche et maladroite, mais elle était plutôt charmante et amadouait les plus riches clients. « Vous en sortez bien, Gwendoline » « Merci madame » Je lui souris légèrement, et remarqua alors sa silhouette qui approche comme un félin agile et élégant. « Est-ce que je pourrais vous déranger et vous demander une vodka martini ? » Je me mordis la lèvre inférieure puis lui sourit rapidement. « Vous savez, vous n’étiez pas obligé de venir jusqu’ici pour commander » Je me retournais et croisa le regard de Gwen. « Une vodka Martini pour monsieur Gwendoline, s’il te plait. » « Peter m’a informé que vous étiez la directrice de ce restaurant. Je dois vous féliciter, c’est vraiment un excellent travail que vous faites » J’haussais rapidement les épaules en appréciant son compliment. « Ce n’est pas uniquement mon travail. C’est un ensemble, et c’est ce que je répète sans cesse à mes employés. » Je regardais la table des Richards un peu plus loin, et constata que son absence n’était même pas dérangeante. « Le diner se passe-t-il bien ? Les Richards sont mes meilleurs clients, je souhaite que cela continue. » Pourquoi je lui parlais de ça ? Je n’en savais rien. Peut être la simple envie de faire durer cette conversation ?
   
Anonymous
InvitéInvité
Sujet: Re: collide ◊ (aelysse)   Ven 16 Sep - 2:13

Ton regard, tu as été incapable de le faire dévier. Les conversations ne te touchaient plus, seule cette image t'intéressait car tu voulais t'en imprégner comme si tu craignais qu'elle disparaisse subitement. Peut-être le ferait-elle ? Après tout, n'es-tu pas simplement en train de devenir fou ou de prendre tes rêves pour des réalités ? Parce que c'est de ça que tu rêves dernièrement. Tu repenses à ces années passées à ses côtés, à ce bonheur qui tu ressentais lorsque tu étais près d'elle, lorsque tu avais la joie de la prendre dans tes bras. Plus d'une fois tu te remets à penser à ses moments d'intimité que vous aviez partagé et à cette fidélité dont elle t'a fait preuve alors que tu ne le méritais pas. Toi tu n'as pas été aussi parfait qu'elle. Au cours de ton périple pour retourner auprès d'elle et de votre fils, tu lui as été infidèle et aujourd'hui encore tu t'en veux même si les femmes resteront à jamais ta plus grande faiblesse. Néanmoins tu l'as aimé et tu l'aimes encore. Elle te manque et tu t'es rendu compte qu'avec le temps l'image que tu as gardé d'elle dans ton esprit s'est brouillée et n'ayant pas une seule image fidèle d'elle, tu as laissé ta frustration prendre le dessus et tu t'es mis à vouloir la revoir. Et voilà que ton désir semble s'être réalisé. Mais tu n'es pas idiot, tu sais qu'une telle chose est impossible et que, par conséquent, cette femme que tu dévores du regard aussi souvent que possible n'est pas ta Pénélope quand bien même lui ressemble-t-elle comme deux gouttes d'eau. Tu finis par en avoir assez de rester bien sagement à ta place et puisque ton absence ne sera pas remarquée à présent qu'ils sont tous lancés dans une discussion des plus sérieuses, tu t'éclipses et rejoins le bar derrière lequel elle se trouve en compagnie de la barmaid. Tu en profites pour commander l'une de tes boissons favorites, le prétexte parfait quant à ta présence ici plutôt que là-bas. « Vous savez, vous n’étiez pas obligé de venir jusqu’ici pour commander. » Ton regard quitte la jeune femme pour se poser sur sa voisine et un sourire des plus polis – et sans doute charmeur te connaissant – prend place sur tes lèvres. « Je le sais, mais il me fallait une bonne raison pour venir ici. » Tu dis en toute franchise. Tu n'as jamais été un grand menteur, tu as toujours été plus malin que ça et à quoi bon cacher la vérité de toute manière ?

« Une vodka Martini pour monsieur Gwendoline, s’il te plait. » Ton attention se repose sur cette jeune femme dont le prénom te revient. Aerin. Tu as entendu Peter l'appeler ainsi lorsque vous êtes arrivés. Gwendoline s'applique à te préparer ta boisson et tandis qu'elle fait cela, tu ne peux t'empêcher de complimenter la jeune femme. C'est aussi sincère que c'est réfléchi. Tu sais que les femmes ont toujours apprécié les compliments et tu as toujours su les donner de manière intelligente, sans jamais paraître forcé. « Ce n’est pas uniquement mon travail. C’est un ensemble, et c’est ce que je répète sans cesse à mes employés. » Tu opines légèrement tandis que Gwendoline glisse habilement ton verre dans ta direction et tu la remercie avant que ton regard ne suive celui d'Aerin et ne se pose sur la table que tu viens tout juste de quitter. Comme tu t'en doutais, ton absence n'a pas été remarquée et ça te fait sourire. Les grandes conversations de ce genre, souvent politiques, ont toujours eu ce pouvoir sur les hommes, c'est un fait qui ne change pas malgré les siècles qui passent. « Le diner se passe-t-il bien ? Les Richards sont mes meilleurs clients, je souhaite que cela continue. » Ton attention se reporte sur la jeune femme et ton sourire reste peint sur tes lèvres, te donnant un côté bien plus chaleureux qui vient casser cette froideur que tu peux dégager aux premiers abords. « Très bien. » Affirmes-tu avant de boire une rapide gorgée de ta boisson. « Je doute que vous perdiez ces clients, ils semblent vous avoir en très haute estime. Mais j'ai bien peur que pour le moment ils ne fassent pas réellement attention à la qualité du service de vos employés. » Tu n'es même pas certain qu'ils ont remarqué que les cartes des desserts ont été soigneusement posées sur la table et que la vaisselle sale a été retirée, mais tu te doutes que les employés en ont l'habitude. « Dites-moi, de quelle manière avez-vous connu les Richardson ? Je les connais moi-même depuis quelques années déjà et je suis persuadé de ne jamais vous avoir vu auparavant. » Tu t'en serais souvenu dans le cas contraire. Son visage, son regard, tout en elle, tu aurais été incapable de l'oublier. Elle serait venue hanter tes songes pour ton plus grand bonheur hors ce n'est pas le cas … pas encore.
© .sassenach
POST 4 ; 838 MOTS
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Sujet: Re: collide ◊ (aelysse)   

 
collide ◊ (aelysse)
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